A peine rentré de la CAN, où il a été élu meilleur arrière gauche de la compétition, Henri Bedimo a été titularisé pour le choc face au PSG dimanche (1-1). Le Camerounais revient sur sa saison aux statistiques bien moins spectaculaires en L1 (0 but, 2 passes décisives) que la précédente (1 but et 8 passes).

Comment avez-vous vécu ce sommet face à Paris?

Le sentiment est mitigé. On a un peu de regrets avec ce but encaissé sur penalty. On a mis les ingrédients pour leur poser des problèmes. Par moments, ils ont dénaturé leur jeu en jouant long sur Zlatan. C’était un match très important, mais pas décisif. Il faut digérer et passer à la rencontre suivante (à 21h dimanche à Lorient). Un championnat se réussit en gagnant contre les équipes dites inférieures.

Personnellement, enchaîner CAN et L1 n’est pas trop difficile?

Ce n’était pas évident de replonger aussi vite. Le choc de températures était très dur durant la semaine. Mais j’ai fait une bonne préparation avant la CAN, avec pour but de combler les manques de la phase aller.

Va-t-on retrouver le Henri Bedimo de la saison dernière?

J’adore cette question (ironique). Je ne pourrai pas faire entre sept et neuf passes décisives chaque saison. Je suis un latéral offensif, mais ma première vocation est de défendre. Qu’on me juge d’abord sur les duels gagnés et perdus. Le reste, c’est du bonus. On a de la matière devant, avec des milieux qui prennent le jeu à leur compte.