«Il y a des jours où tout fonctionne. Mais j’aurais aimé faire encore plus...» Malgré son match d’anthologie dimanche face au PSG (1-1), Anthony Lopes a comme toujours joué la carte de la sobriété devant la presse. Son entraîneur s’est chargé des louanges pour celui qui a enchaîné vingt arrêts consécutifs en L1 depuis le 7 décembre à Evian (2-3) et le début de son invincibilité (635 minutes au total jusqu’au penalty d’Ibrahimovic).

«Il a effectué une énorme prestation, à l’image de ce qu’il fait depuis le début de la saison. Si on est à cette place-là, on le doit aussi à notre gardien», signale Hubert Fournier. «Antho les a écœurés», sourit le latéral camerounais Henri Bedimo.

Pas le premier «petit» gardien de très haut niveau

Au point de déjà se positionner comme le meilleur gardien de L1, à seulement 24 ans? «C’est difficile de répondre à cette question car le sentiment peut évoluer chaque semaine, les grands gardiens réussissant tous une grosse saison, entre Mandanda, Ruffier, Subasic, Costil et Sirigu. Mais sa progression fulgurante le place parmi les tout meilleurs. Il a franchi un cap en étant de plus en plus décisif», confie Jérémie Janot.

Pour l’ancien gardien de l’ASSE (de 1996 à 2012), sa relative petite taille (1m84) ne sera pas un frein dans sa carrière. «La France a connu ses meilleures compétitions mondiales avec des gardiens plus petits que lui, entre Barthez, Bats, et Ettori. En Espagne, Casillas (1m85) et Valdes (1m83) sont des références. Son rapport taille-explosivité est excellent», précise Jérémie Janot (1m76).