«Actuellement, l’alignement des planètes nous est favorable.» La prédiction, dix jours plus tôt, de Jean-Michel Aulas a failli prendre un sens éclatant dimanche. Une seule action déterminante est venue contrarier la dynamique lyonnaise, lors de l’éblouissant nul (1-1) face au PSG dimanche.

Déjà auteur de multiples parades décisives, l’incroyable Anthony Lopes a repoussé le penalty de Zlatan Ibrahimovic, à la 68e minute. Mais Clément Turpin a changé le cours de ce sommet, et peut-être du championnat, en offrant une deuxième chance au Suédois car des joueurs des deux équipes étaient (comme à chaque penalty dans le monde) entrés rapidement dans la surface. Ibra ne s’est cette fois pas fait prier pour égaliser.

L'inattendu Clinton Njie ouvre le score

Dans une rencontre folle dès le départ et à des années lumière du week-end précédent de Ligue 1, le PSG était bien en mode Ligue des champions. Et particulièrement Ibrahimovic. Au centre de toutes les discussions durant la semaine, il a délivré un impeccable service pour Edinson Cavani, maladroit devant un Anthony Lopes bien sorti (12e). C’est le premier petit miracle lyonnais de la partie. Le deuxième, plus dingue, a eu lieu dix minutes plus tard. Le corner de Thiago Motta était repris dans les six mètres par David Luiz, absolument seul. Et sans que personne dans le stade ne comprenne comment, le coup de tête du Brésilien a filé à côté.

Tout allait dans le sens de l’OL, y compris une ouverture du score de l’inattendu Clinton Njie peu après, sur une merveille de caviar de Nabil Fekir (31e). Le troisième but de la carrière professionnelle du Camerounais de 21 ans aurait pu valoir cinq points d’avance aux hommes d’Hubert Fournier sur le grand favori du championnat. Jusqu’à cette fameuse 68e minute… Mais ces deux points d’avance sur le duo OM-PSG valent encore de l’or.