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FOOTBALL•Après 23 journées de championnat, l'OL compte plus de points cette saison que lors de cinq de ses sept sacres consécutifs en L1. De quoi positiver avant la réception du favori parisien dimanche (21h)...
Jérémy Laugier
Durant sept saisons, l'OL a régné sans partage sur la Ligue 1, raflant au cœur des années 2000 l'intégralité des sept titres de champion de son histoire. Avant le périlleux Lyon-PSG de dimanche (20h), il est encore difficile d'imaginer la génération actuelle prendre le relais. Celle-ci compte pourtant plus de points après 23 journées que cinq des sept équipes ayant eu les honneurs du balcon de l'Hôtel de ville entre 2002 et 2008.
Seul Gérard Houllier a fait mieux lors de ses deux saisons sur le banc lyonnais, de 2005 à 2007, avec 54 puis 51 points à pareille époque, contre 49 pour l'actuel leader de L1. Avant cela, l'OL était un grand spécialiste des remontées de deuxième partie de saison, sur Lens (2e avec 43 points en 2002) puis Monaco (2e avec 39 points en 2003, soit dix de moins que cette saison, et 3e avec 44 points en 2004).
Quand l'OL bénéficiait du parcours européen de son rival
«A cette époque, notre effectif n'était pas aussi complet que celui qui a suivi et qui a vu arriver et progresser des Malouda, Abidal, Essien, Tiago... Nos titres n'étaient pas illogiques mais ils étaient obtenus à l'arraché», se souvient Eric Carrière, qui a remporté la L1 de 2002 à 2004 avec l'OL. En février 2004, son équipe, entraînée par Paul Le Guen, affichait ainsi la bagatelle de sept points de retard sur l'AS Monaco.
«Sur la fin de championnat, on avait clairement bénéficié du parcours européen des Monégasques, qui s'étaient hissés jusqu'en finale de Ligue des champions (perdue 0-3 face au Porto de Mourinho), rappelle l'ancien meneur de jeu international. Ce scénario pourrait se reproduire cette saison si Paris passe contre Chelsea et reste en lice longtemps sur quatre tableaux...»
En 2007-2008, même porté par Karim Benzema, élu meilleur joueur de L1, l'OL ne comptait que 46 points après 23 journées. Les hommes d'Alain Perrin, aussi vainqueurs de la Coupe de France cette année-là, avaient surtout été champions grâce à leurs succès lors des deux affrontements directs face aux Girondins de Bordeaux... de Laurent Blanc. De quoi rendre vraiment capital le choc de dimanche à Gerland.
