FOOTBALL FEMININOlympique Lyonnais: Camille Abily ouvre la porte du vestiaire

Olympique Lyonnais: Camille Abily ouvre la porte du vestiaire

FOOTBALL FEMININLa milieu de terrain se prête au jeu d’une interview décalée…
Propos recueillis par Cyrille Pac

Propos recueillis par Cyrille Pac

Absente plusieurs semaines en raison d’une entorse au genou cet automne, Camille Abily a renoué avec la compétition et a même marqué, dimanche dernier, à Montpellier (5-1). Indispensable sur le terrain et dans la vie du groupe, la milieu de terrain a accepté de jouer le jeu de la vérité et de révéler les traits de caractère de ses partenaires…

La plus généreuse?
«Il y en a plusieurs… On a vraiment un groupe de filles généreuses. Mais, pour les efforts qu’elle fournit sur le terrain, je dirais Ada [Hegerberg]. C’est rare, pour une attaquante, de voir une telle débauche d’énergie et de revenir ainsi défendre.»

La plus intello?
«On a quelques profs dans le groupe [sourire]. Il y a Elise Bussaglia [professeure des écoles] et Melissa Plaza qui prépare une thèse en doctorat.»

La plus râleuse?
«Dans la vie de tous les jours, on n’a pas vraiment de râleuse, les filles sont faciles à vivre. Mais, sur le terrain, je vais dire moi [rire].»

La plus drôle?
«Avant, nous avions Laëtitia Tonazzi [aujourd’hui à Montpellier] et Céline Deville [Juvisy]. Aujourd’hui, je dirais Lara [Dickenmann] mais elle ne le fait pas exprès [rire]. Elle est tellement ailleurs parfois!»

La plus désordonnée?
«Cindy Perrault et Amel Majri. Elles vous diront que ce n’est pas vrai mais il faut voir le bordel qu’il y a dans leur casier!»

La plus bling-bling?
«Pas bling-bling, mais elles font très attention à elles: Louisa [Necib] et Amandine [Henry]. Vous pouvez vérifier, elles sont toujours très bien habillées et maquillées.»

La plus fêtarde?
«On n’a pas un groupe qui fait de grosse fête. Mais je me souviens d’Eugénie [Le Sommer] à Saint-Brieuc, ce n’était pas la même qu’aujourd’hui [rire]. Elle s’est bien calmée à l’OL! Elle est devenue bien sérieuse...»

La plus bavarde?
«Je suis obligée de me citer, sinon toutes les autres vont me tuer [rire]. Corinne Petit aussi. Quand on commence toutes les deux, on est de vraies pipelettes!»