BasketAsvel : «On savait que Tony Parker ne rigolait pas», affirme David Lighty

Asvel : «On savait que Tony Parker ne rigolait pas», affirme David Lighty

BasketL’arrière américain évoque les changements au club…
Cyrille Pac

Cyrille Pac

Avant d’affronter les Allemands de Quackenbrück pour un match important d’Eurocoupe ce mercredi, l’arrière américain de Villeurbanne David Lighty est revenu sur la crise qui a frappé son club. S’il s’attendait à des changements après le mauvais début de saison, le licenciement de Pierre Vincent l’a surpris. «On s’attendait plutôt à des ajustements, a-t-il ainsi confié. Mais, finalement, on a changé de coach. Cette décision m’a surpris.»

Tony Parker a donc pris une de ses premières décisions spectaculaire à la tête de l’Asvel. Interrogé sur l’autorité du président, David Lighty a ainsi réagi: «On savait qu’il ne rigolait pas. Maintenant, nous, les joueurs, devons nous regarder en face et faire en sorte de gagner les matches. Nous devons trouver les solutions par nous-mêmes car nous sommes sur le terrain.»

«On jouait peut-être contre-nature»

Considéré comme proche de Pierre Vincent, l’Américain a toutefois apprécié le changement de philosophie apporté par Nordine Ghrib, le coach intérimaire. La victoire à Boulogne-sur-Mer, samedi dernier, est ainsi venue d’une équipe plus offensive. «J’avais une bonne relation avec Pierre, dit-il, je suis donc triste pour lui. Sa vie, c’est le basket. Mais je suis triste pour lui comme je le serais pour un autre entraîneur…» Et d’émettre, à demi-mot, quelques critiques sur la façon de jouer prônée par l’ancien coach. «On a procédé à quelques changements. A Boulogne, j’ai été plus agressif. On a eu plus de possession de balles, on a donc été meilleur en attaque. Avec les joueurs qu’on a, on doit attaquer davantage. On jouait peut-être contre-nature auparavant…»

Si la victoire à Boulogne est, à ses yeux, «un nouveau départ», elle demande confirmation. Dès mercredi soir, par exemple, à l’Astroballe en Eurocoupe.