Coupe de France: Revoilà le Chasselay de Ludovic Giuly
Football•Le club de Giuly brille plus en Coupe de France qu’en championnat…Cyrille Pac
Chasselay retrouve son terrain de jeu préféré. Dix mois après avoir brillé en Coupe de France, le club de la grande banlieue lyonnaise reprend son idylle avec la Vieille Dame et disputera le 7e tour de l’édition 20015 sur le terrain du petit Poucet, le SC Clémenceau Besançon (LR3), samedi. Les charmes de cette compétition feront oublier au club, le temps d’un week-end, les difficultés rencontrées en championnat. La formation dirigée par Stéphane Santini pointe en effet à l’avant-dernière place de son groupe, avec déjà 6 défaites en 10 journées.
Schizophrénique, Chasselay ? «Ce sont deux compétitions différentes, argumente l’entraîneur. On sait ce qu’il nous manque en championnat : de la régularité. On a cru y être parvenu entre les matchs de Montpellier et Saint-Priest (un nul et deux victoires entre la 3e et 5e journée) mais, là, on traverse une phase difficile. En Coupe, nous avons de nombreux joueurs qui ont vécu l’épopée de l’an dernier et qui voudraient revivre un tel parcours. Et, à chaque tirage, on fait figure de favori.»
«La Coupe doit nous redonner confiance»
Le club rhodanien repose également sur une ossature d’anciens joueurs pros (Giuly, Govou, Genet, Gomez…) qui semblent davantage inspirés lors des grands rendez-vous. «Beaucoup ont en effet vécu de grands matchs, relève Stéphane Santini, mais j’estime qu’aucune rencontre n’est gagnée d’avance. Notre souci relève surtout de l’efficacité offensive et défensive. Avec ce groupe-là, on doit pouvoir répondre présent.» Ce jeudi matin, l’équipe a donc travaillé devant le but afin de «retrouver des repères», d’autant que la dernière défaite à Nice (0-1), alors que l’équipe affichait une prestation de qualité, a assommé les joueurs. «On a pris un coup au moral, reconnaît le technicien, fils du célèbre entraîneur Jacques Santini. C’est mental, psychologique…»
La Coupe de France tombe donc à pic pour remobiliser les troupes. Une qualification, samedi, ouvrirait les portes d’une nouvelle épopée et replacerait le club sous les feux des projecteurs. «Contre Besançon, notre ambition est la qualification tout y mettant la manière. La Coupe doit nous redonner confiance. On veut repartir d’un match avec la victoire en poche.» Au-delà, tout Chasselay et ses partenaires souhaitent revivre une nouvelle grande aventure. Le parcours de l’an dernier avait notamment permis de valider les investissements de Ludovic Giuly et d’accélérer la croissance du club. «C’était un vecteur de communication important», reconnaît Santini. Car la présence d’anciennes stars internationales ne peut suffire. Il faut aussi des résultats.