BASKETL’Equipe 21 mise «sur le projet de l’Asvel»

L’Equipe 21 mise «sur le projet de l’Asvel»

BASKETLe match d’Eurocoupe contre Dijon est diffusé en direct ce mercredi…
Propos recueillis par Cyrille Pac

Propos recueillis par Cyrille Pac

La chaîne de télévision de la TNT, L’Equipe 21, a acquis les droits de la rencontre d’Eurocoupe (mercredi 20h30 à l’Astroballe) entre l’Asvel et Dijon. Explications avec le PDG de Xavier Spender, PDG de l’Equipe 24/24.

Pourquoi avez-vous acquis les droits de la rencontre entre Villeurbanne et Dijon?
Nous avons signé un partenariat général sur les rencontres d’Eurocoupe. Nous proposerons donc un match toutes les semaines. Il y en aura une dizaine au total. On essaiera de suivre deux rencontres de chaque club français. Nous produirons les rencontres en association avec les clubs français hôtes. Pour ce premier match, par exemple, nous allons voir comment valoriser l’Asvel…

L’Eurocoupe, seconde compétition continentale après l’Euroligue, n’est-elle pas moins attractive?
L’Eurocoupe n’est pas moins sexy, même si, je vous l’accorde, on n’y retrouve pas le top 5 européen! Mais on veut exposer les clubs français qui y participent et notre ambition est de traiter le sport dans sa diversité.

Le pari n’est-il pas risqué alors que le basket n’attire pas les foules en dehors de l’équipe de France et des stars de la NBA?
Il y a toujours eu une grande culture basket au sein du groupe L’Equipe. De plus, on note actuellement un nouvel attrait pour le basket français. Les instances dirigeantes fournissent un gros travail pour la visibilité de ce sport et l’accueil dans les salles est de plus en plus performant. On a déjà pu suivre l’Asvel lors de l’Appart City Cup [un tournoi de préparation qui s’est déroulé en septembre]. Cinq clubs français, parmi les meilleurs, sont engagés en Eurocoupe. Il y a un vrai attrait pour cette compétition. On veut exposer le basket français au plus grand nombre, sur une chaîne gratuite.

L’Asvel bénéficie de l'aura de Tony Parker…
Oui mais, au-delà, tout le projet de l’Asvel nous intéresse. On a confiance en Tony et Gaëtan Müller (président délégué), ils veulent que le club rayonne au niveau européen. Et ce projet sportif, régional et sociétal est très intéressant. La région entière devrait adhérer.

Entre l’acquisition des droits et la production des matches, combien cela vous coûte-t-il?
Cela nous coûte un peu d’argent, c’est vrai, mais ça vaut la peine. On est désormais une chaîne généraliste de sport. Grâce à notre partenariat avec le CNOSF, on peut se permettre d’être exhaustif. On propose donc de plus en plus de direct sans pour autant chercher d’exclusivité. On essaie de développer notre audience et à parler au plus grand nombre sans inflation de coûts.