Michèle Rivasi et José Bové, eurodéputés écologistes viennent d’adresser un courrier à Jean-François Carenco, préfet de région et Gérard Collomb, président du Grand Lyon. Une missive dans laquelle ils leur demandent de «surseoir aux travaux du Grand Stade de L’OL tant que les procédures de recours ne sont pas épuisées» et d'«étudier sérieusement une alternative au tracé» qui se fait «au détriment d’exploitations agricoles.»

«Tous les travaux en cours auraient dû être suspendus dans l’attente de nouvelles décisions ou mises en conformité du projet avec la loi», expliquent-ils rappelant que la Cour administrative d’appel a annulé au mois de mai, l’arrêté préfectoral autorisant le début des travaux.

«Force est de constater que malgré les décisions de justice récentes, toute opposition citoyenne à ce projet l’application même du droit sont entravées.» Les deux élus se sont également interrogés sur la pertinence du projet qu’ils qualifient d’inutile. «L’actuel stade, bien desservi, de 42.000 places à Gerland, n’étant jamais plein.» Ils parlent de «coût public prohibitif pour des seuls intérêts privés.»