Entre le 1er juillet et la mi-août, 240 cas d’intoxications liées à des champignons toxiques ont été répertoriés par l’Institut de veille sanitaire (InVS) principalement en Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte d’Azur. En août, une intoxication a même coûté la vie à un homme de 75 ans domicilié à Chasse-sur-Rhône, en Isère, comme le révèle ce vendredi le quotidien Le Progrès.

Le couple a ressenti les premiers symptômes après avoir consommé des champignons toxiques, sans doute de l’amanite phalloïde. Sa femme de 69 ans a dû être hospitalisée dans un état sérieux, mais elle est, depuis, ressortie de l’hôpital.

Ne pas prendre de risque lors de la cueillette

Pour éviter ce genre de drames, l’InVS, qui a observé un nombre d’intoxications plus important cette année (95 en juillet et août 2013) rappelle quelques recommandations de base, relayées de nouveau ce vendredi matin par la préfecture du Rhône. Il convient par exemple de toujours ramasser des champignons que l’on connaît, de les faire vérifier sa récolte par un pharmacien ou une association de mycologie, de bien les faire cuire et d’éviter d’en donner aux jeunes enfants.

«En cas d’apparition d’un ou plusieurs symptômes (notamment diarrhée, vomissements, nausées, tremblements, vertiges, troubles de la vue, etc.), rappelle la préfecture, appelez immédiatement le "15" ou un centre antipoison».