Il faudra s'y habituer. Les effets d'annonce, ce n'est pas le truc de Tony Parker. «ça ne sert à rien de vendre du rêve» a martelé lundi la star du basket français lors d'une conférence de presse officialisant son arrivée à la présidence de l'Asvel. Flanqué de Pierre Vincent, le coach et manager général du club, et de Gaëtan Müller, son ami d'enfance qui occupera le poste de président délégué, le successeur de Gilles Moretton n'a pas voulu s'étendre sur ses projets et ses ambitions à long terme. «On a nos objectifs, notre vision, mais c'est important d'être patient, d'y aller étape par étape. On ne va pas commencer à dépenser dans tous les sens. On ne va pas tout révolutionner parce qu'il y a des choses qui ont été bien faites auparavant, d'autres moins bien», a-t-il déclaré.

Deux ancien joueurs NBA actionnaires

TP ne s'est pas davantage épanché sur le projet de nouvelle salle qu'il réclame de ses vœux depuis plusieurs années. «Je n'ai pas de préférence (sur le lieu d'implantation). Il faut être patient. Tant qu'il n'y a rien de concret, je préfère ne rien dire.» Quid alors du budget du club la saison prochaine et de sa masse salariale ? «C'est une très bonne question à laquelle je ne vais pas répondre», nous a-t-il lancé, en s'esclaffant.

En revanche, le nouveau boss de l'Asvel a révélé que Michael Finley et Corey Maggette, ses anciens coéquipiers à San Antonio, ont décidé d'investir dans le capital du club. Tony Parker a également bon espoir de convaincre certains de ses sponsors personnels à le rejoindre dans l'aventure. «Je vous annoncerai ça en septembre, quand ce sera beaucoup plus concret», a-t-il promis.