C'est une plaie qui n'est pas complètement cicatrisée. Sonia Bompastor n'a toujours pas digéré la façon dont Bruno Bini, le sélectionneur national, l'a évincée de l'équipe de France après les JO de Londres. «Je sais très bien qu'un coach doit faire des choix. Mais j'aurais aimé qu'il agisse différemment et pas de manière aussi radicale, car je n'ai toujours pas eu d'explication sur mon éviction, affirme celle qui a porté 156 fois le maillot tricolore, de 2000 à 2012. Je l'ai recroisé pour la première fois il y a deux semaines, lors de la finale de la Coupe de France. On s'est salué et basta.» Eloignée des Bleues depuis bientôt un an, Sonia Bompastor va toutefois s'en rapprocher à l'occasion de l'Euro en Suède (du 10 au 28 juillet), où elle officiera comme consultante pour W9. «J'étais sur la réserve quand on m'a contacté, car je me demandais si je pourrais être tout à fait objective. Mais je pense en être capable, assure-t-elle. Je m'attends forcément à ce que mes commentaires soient interprétés. Mais il n'y a aucune raison pour que je ne sois pas derrière les Bleues, même si c'est compliqué avec son entraîneur.» S.M.