Les loriquets se distinguent des loris par la longueur des plumes de leur queue, qui sont bien plus grandes dans la plupart des cas que celles des loris à queue arrondie, mais ils sont similaires dans leurs comportements.

Un oiseau à part

L’une des principales caractéristiques qui distinguent ces oiseaux des autres perroquets est leur alimentation. En plus des fruits, ils se nourrissent principalement de nectar et de pollen recueillis sur les fleurs, plutôt que des graines et des noix privilégiées par la plupart des perroquets. Cette différence d’alimentation se reflète également dans leur anatomie, car ces perroquets se nourrissant de nectar ont sur leur langue de petites structures en forme de pinceaux appelées papilles. Celles-ci sont utilisées pour balayer les granules de pollen des fleurs, leur permettant d’être compressés et avalés. Les loriquets et les loris jouent un rôle dans la fertilisation des plantes lorsqu’ils se déplacent d’une fleur à l’autre pour recueillir du pollen. Leur jabot (l’organe dans lequel les aliments sont stockés avant d’être digérés chez la plupart des oiseaux) est étonnamment mince, car il ne leur est pas nécessaire de comprimer le nectar, qui s’écoule à travers leur système digestif et donne des excréments très humides et collants.

Une grande variété de couleurs

La gamme des couleurs des loriquets est dominée par les rouges vifs, mais il existe quelques exceptions notables, comme le lori de Duyvenbode (Chalcopsitta duivenbodei) qui arbore une combinaison de plumes brun foncé et jaunes. Les marques et la profondeur de la coloration peuvent également varier considérablement, comme le montre le lori sombre (Pseudeos fuscata). Le lori de Stella (Charmosyna stellae) de Nouvelle-Guinée est unique parmi tous les membres de la famille des perroquets puisqu’il présente deux variantes distinctives de plumage. Il existe la variété rouge, où cette couleur domine, ainsi qu’une forme aux tons plus sombres où les zones vertes sont plus ternes, le reste du plumage étant noirâtre.

Le saviez-vous ?

Souvent limités aux îles du Pacifique, certains loriquets vivent en petit nombre dans ces régions et beaucoup d’espèces sont aujourd’hui en danger. Parmi les plus rares, citons le lori ultramarin (Vini ultramarina), que l’on ne trouve que sur certaines des îles Marquises. La propagation des rats noirs a entraîné son déclin, tout comme les modifications de son habitat par les humains.

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