Les opossums sont originaires d’Amérique du Sud et une seule espèce, l’opossum de Virginie (Didelphis virginiana), a atteint avec succès les États-Unis et le Canada. Le nom “opossum” est dérivé d’une langue originaire d’Amérique du Nord.

Des animaux intrigants

Faisant à peu près la taille d’un chat, les opossums de Virginie sont très ingénieux. Leur tête est allongée, avec un museau effilé, et ils possèdent une formidable série de 50 dents. La queue de l’opossum, qui est environ deux fois moins longue que son corps, est préhensile, et ses pieds sont bien équipés pour grimper. Les opossums de Virginie sont capables de manger presque n’importe quoi, étant totalement opportunistes dans leurs habitudes alimentaires. Ils s’attaquent même aux serpents venimeux. Leur seule exigence de base dans une région est l’eau. Les opossums sont également capables de s’adapter lorsqu’il s’agit de choisir des retraites appropriées. Ils envahissent des terriers creusés par d’autres espèces, soit dans le sol, soit autour de souches d’arbres, s’aventurant même sous des bâtiments où il y a un espace approprié, ou utilisant un creux d’arbre à cet effet, car ce sont des grimpeurs agiles. La couleur de leur pelage varie à travers leur grande aire de répartition.

Une nombreuse progéniture

Les opossums de Virginie femelles produisent de grandes portées, souvent plus que ce qu’elles peuvent élever dans leur poche doublée de fourrure, où il n’y a que 13 mamelles. Les minuscules bébés opossums, qui ne pèsent que 0,13 g, doivent s’y frayer un chemin et trouver une mamelle sur laquelle s’ancrer afin d’avoir une chance de survivre. Ils resteront enfermés dans la poche de leur mère pendant près de huit semaines avant d’en sortir pour la première fois. Les jeunes opossums passent ensuite de plus longues périodes à l’extérieur de la poche, s’agrippant à la fourrure de leur mère lorsqu’elle se déplace. Juste avant que sa portée ne devienne indépendante, la femelle s’accouplera de nouveau et le cycle se répétera, les femelles matures restant enceintes tout au long de leur courte vie.

Le saviez-vous ?

Les opossums de Virginie ont une façon inhabituelle de réagir au danger, en simulant la mort. Cette réponse peut être déroutante pour de nombreux prédateurs, habitués à s’attaquer à des proies vivantes plutôt qu’à des charognes. Ils peuvent s’éloigner après avoir reniflé l’opossum, qui survit grâce à cette stratégie. Cela a donné naissance à l’expression américaine “faire l’opossum”, signifiant “faire le mort”.

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