La domestication de ces énormes bovins sauvages a commencé dans la région il y a des milliers d’années, et maintenant les yaks domestiques (Bos grunniens) ont évolué en une espèce distincte et plus petite.

Où vivent-ils ?

Les yacks sauvages se trouvent généralement dans les plaines de haute altitude sans arbres entre 3000 et 5500 m au-dessus du niveau de la mer, où ils broutent une quantité abondante de joncs et d’herbe, évitant les zones rocheuses à végétation clairsemée. Ils vivent dans de grands troupeaux composés de centaines d’individus, qui sont peuplés en grande partie de femelles avec leur progéniture, car les mâles sont plus solitaires par nature. Ils broutent également à des altitudes plus basses. Les deux sexes sont bien protégés contre le froid régnant dans ces zones grâce à leur épais pelage hirsute qui peut presque atteindre le sol, ainsi qu’un sous-poil dense couvrant une grande partie du corps.

À quoi ressemblent-ils ?

La plupart des yacks sauvages ont un pelage foncé, noir ou marron, combiné à un museau gris. Il existe cependant une forme dorée très rare, qui est considérée comme une race distincte en Chine, où elle vit. Leurs sabots sont fendus et leurs pattes sont solides, ce qui les aide à se déplacer en toute sécurité dans des conditions glaciales. Durant les mois les plus froids, les yacks sauvages ont tendance à se déplacer vers des altitudes plus basses, où ils sont moins exposés aux conditions météorologiques dominantes. Face à un prédateur, ils n’utiliseront leurs cornes puissantes et proéminentes qu’en dernier recours, préférant fuir, bien que les femelles puissent se montrer agressives si elles sentent que leurs petits sont menacés. Les prédateurs peuvent inclure des panthères des neiges (Panthera uncia) et des ours, mais on pense que les loups représentent une plus grande menace, en particulier pour les petits.

Le saviez-vous ?

Le manque d’arbres et le froid intense dans les zones de haute altitude où vivent les yacks signifient que leurs déjections sont parfois la seule source de combustible disponible pour les populations locales. Elles sont très sèches et brûlent donc bien, le yak ayant extrait le plus de liquide possible de sa nourriture, tout en conservant l’eau dans son corps.

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