L’éléphant de mer, le plus grand carnivore terrestre

L’éléphant de mer du sud, ou éléphant de mer austral, est le plus grand des carnivores. Il vit dans les eaux glaciales antarctiques et subantarctiques et possède un volume de sang important qui lui permet de plonger à des profondeurs comprises entre 400 et 1500 m, où il chasse la faune marine, dont des pocheteaux (une espèce de raie), des poulpes et même de petits requins. Les mâles sont environ quatre fois plus gros que les femelles, soit l’un des dimorphismes sexuels les plus importants chez les mammifères. Ils peuvent peser près de 4 tonnes et possèdent un rostre qui ressemble à une trompe d’éléphant. Les mâles sont très agressifs pendant la saison des amours et utilisent leur poids lors de combats féroces pour obtenir les faveurs des femelles.

Le poisson-lune, le plus gros poisson marin osseux

Ce gentil géant de l’océan est étrange, non seulement en raison de son énorme taille, mais aussi par ses formes extravagantes. Comme elle ne possède pas de nageoire arrière, la môle (ou poisson-lune), semble tout en rondeur et presque sans points communs avec les autres habitants de l’océan. Ce sont à ces formes qu’elle doit son nom scientifique de mola, qui signifie “meule”. Les poissons-lunes sont constamment infestés de petits parasites qui peuvent aisément se reproduire sur leur peau. Même s’ils se nourrissent essentiellement de méduses qui ne bougent que lentement, les poissons-lunes consomment également des algues, du zooplancton ou même de petits poissons s’ils arrivent à les attraper. Leur poids, pouvant atteindre 2,3 tonnes, fait ainsi d’eux les poissons marins osseux les plus lourds.

Le grand anaconda, le plus lourd des serpents

Même si ce n’est pas le serpent le plus long, le grand anaconda, appelé aussi anaconda vert, est, avec un record de 227 kg, le plus lourd. C’est un boa constricteur qui utilise sa taille énorme pour étouffer sa proie. Il se nourrit de tout ce qu’il arrive à tuer, choisissant en général des proies pesant entre 14 et 50 % de son poids, y compris de gros rongeurs comme le capybara. Malgré ses 5 à 8 m de longueur, le grand anaconda se montre furtif pour piéger ses proies. Sa peau aux motifs verts lui sert de camouflage, ce qui est particulièrement efficace dans l’eau. En effet, un anaconda vert plongé dans l’eau d’une rivière ne peut être repéré, même de près. À l’aide de ses crocs courbes, l’anaconda retient sa proie avant de s’enrouler autour d’elle jusqu’à ce qu’elle suffoque. Il avale sa victime tout entière, en commençant par la tête pour être sûr que les membres ne se coinceront pas en chemin.

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