Cette race est appréciée depuis des millénaires dans son pays d’origine, comme semblent en témoigner des écrits anciens. En 1955, deux Britanniques ramenèrent pour la première fois des turcs de Van en Europe et commencèrent à les élever. Ces chats restent très rares aujourd’hui mais leur patrimoine génétique est sain car des turcs de Van continuent d’être importés de Turquie pour assurer la santé de la race.

Ce grand chat peut atteindre 9 kg pour les mâles. Sa croissance est lente et dure entre trois et cinq ans. Son corps est long et fort avec une musculature puissante. Ses pattes sont de longueur moyenne et bien musclées avec des pieds ronds et des touffes de poils entre les doigts. La queue, portée en panache, est bien fournie.

La fourrure est mi-longue, très douce avec très peu de sous-poil. En hiver, il développe une large collerette et une queue particulièrement touffue. La couleur classique est le roux tabby et blanc, mais la tête et la queue peuvent être rousses, crème, noires, bleues, écaille de tortue, tabby ou non. Les chats entièrement blancs sont les plus recherchés en Turquie. La tête forme un triangle adouci. Les pommettes sont saillantes, le front arrondi et le nez un peu busqué. Les grands yeux en forme de noix sont placés légèrement de biais et peuvent être bleus, or ou vairons.

Bon à savoir

Les turcs de Van sont considérés comme des chats très intelligents et fidèles. Ils suivent leur propriétaire partout, à la manière des chiens. Très curieux et joueurs, ils s’intéressent à tout ce qui est à leur portée. Ce sont des animaux vifs et énergiques qui adorent l’eau. On les surnomme d’ailleurs “chats nageurs” car ils ont la réputation de se baigner dans le lac de Van en Turquie.

Le turc de Van est sociable, même s’il a du caractère, et s’entend bien avec les enfants et les autres animaux. Il est parfois timide avec les inconnus. Ce chat a besoin de pouvoir jouer tous les jours et pourra vivre en appartement à condition d’avoir de quoi se dépenser. Il n’a pas de problèmes de santé hormis une prédisposition à une maladie cardiaque. Un suivi vétérinaire deux fois par an pour dépister cette maladie est donc nécessaire. Il est par ailleurs facile d’entretien : un brossage hebdomadaire suffit, sauf en période de mue où il doit être plus fréquent.

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