Plongez dans l’univers fascinant des méduses
ANIMAUX•Toutes les méduses, quelle que soit leur taille, ont une anatomie de base similaire, constituée d’une ombrelle en forme de coupe sous laquelle s’étendent de nombreux tentacules.Le Monde des animaux
Les méduses sont généralement carnivores dans leurs habitudes alimentaires, ce qui les rend dangereuses pour les humains. Leurs tentacules portent des cellules urticantes connues sous le nom de nématocystes leur permettant d’attraper une variété de proies allant des poissons aux crustacés. D’autres se nourrissent de plancton, et quelques-unes (généralement celles que l’on trouve en eau peu profonde) sont comme des coraux, incorporant dans leurs tissus des algues microscopiques qui effectuent la photosynthèse sous l’influence de la lumière du soleil. Même si les nématocystes peuvent offrir une certaine protection, il existe de nombreuses espèces de créatures marines qui mangent des méduses. Ils figurent dans l’alimentation de nombreuses tortues marines, ainsi que de certains gros poissons comme les requins et l’espadon.
De plus en plus nombreuses
Les méduses représentent un ancien groupe de créatures dont les premières traces remontent à environ 500 millions d’années, et tout porte à croire que chez de nombreuses espèces leur population s’accroît dans les océans du monde entier. Cela reflète probablement le fait que les principaux prédateurs qui les chassent sont en déclin, en partie à cause de la surpêche, et que l’augmentation des températures de la mer leur est plus favorable. Les cellules urticantes des méduses peuvent présenter un danger pour les humains. Par exemple, la piqûre des guêpes de mer (genres Chironex et Chiropsalmus), que l’on rencontre dans les eaux allant de la Malaisie jusqu’à la côte nord-est de l’Australie, peut tuer un humain en quelques minutes. D’autres méduses mortelles, comme l’effrayante galère portugaise (genre Physalia), peuvent être rencontrées dans les eaux tempérées.
Le saviez-vous ?
La galère portugaise, ou physalie, a des tentacules qui peuvent s’étendre sur 50 m et nage en bancs, appelés pullulations, composés de milliers d’individus. Le poisson physalie (Nomeus gronovii) vit au milieu des tentacules des physalies, avec qui il entretient une relation symbiotique, étant pratiquement immunisé contre leurs piqûres, bien qu’il soit occasionnellement victime de son hôte.
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