On croise le diable cornu un peu partout en Australie. Sa distribution est étroitement liée aux sols sableux, ils sont donc très communs à l’intérieur des terres, dans les déserts couverts de spinifex.

L’importance de l’environnement

La couleur des diables cornus varie selon l’environnement dans lequel ils vivent. Comme beaucoup de lézards, ils deviennent plus éclatants au soleil. Pendant la nuit, les températures désertiques tombent rapidement, provoquant la baisse d’activité du lézard. Au lever du jour, les diables cornus se prélassent sur les routes afin de se réchauffer plus rapidement, mais cette habitude est risquée puisqu’ils risquent de se faire écraser. Ils retiennent l’eau grâce à des canaux situés entre les écailles qui l’amènent ensuite jusqu’à leur bouche.

Un lézard bien protégé

Le corps du diable cornu est couvert d’épines disposées de façon aléatoire afin de le protéger et de le camoufler. Il possède des cornes situées au-dessus de chaque œil, qui ont un rôle défensif, tandis que ses pattes, protégées par des épines pointues, sont équipées de griffes acérées. Il possède une zone gonflée très distincte située sur l’arrière de la tête qui lui sert de réserve graisseuse, un peu à la façon des chameaux.

Un mangeur de fourmis

Les diables cornus se nourrissent presque exclusivement de fourmis ; ils peuvent en manger jusqu’à 2000 à chaque repas. Ces lézards sont apparemment immunisés contre le venin des fourmis qu’ils piègent à l’extérieur de la fourmilière en suivant leur piste.

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