Le quetzal, l’oiseau sacré des Mayas et des Aztèques
ANIMAUX•Ces magnifiques oiseaux étaient considérés comme sacrés par les anciennes cultures maya et aztèque.Le Monde des animaux
Les quetzals ne sont pas faciles à observer dans les forêts qu’ils fréquentent, vivant en hauteur dans la canopée où ils recherchent des fruits et des invertébrés qui constituent l’essentiel de leur alimentation. Ils peuvent avaler de gros fruits grâce à leur mâchoire ajustable et régurgitent les grosses graines. Une autre caractéristique inhabituelle du système digestif du quetzal est l’absence de jabot, l’organe de stockage de la nourriture dont sont habituellement dotés les oiseaux. Leurs pattes sont faibles et ils ne volent pas bien, préférant sauter ou voleter de branche en branche. De plus, comme le révèlent leurs yeux relativement grands, les quetzals sont crépusculaires, ce qui signifie qu’ils sont plus actifs au crépuscule et à l’aube que pendant la journée. Cela peut leur donner une certaine protection contre les oiseaux de proie. Ils se perchent au bord des trous d’arbres, adoptant souvent ceux créés puis abandonnés par les pics-verts, et nichent également dans ces environs, leur bec court et puissant leur permettant également de créer leurs propres trous.
La reproduction des quetzals
Ce n’est qu’une fois qu’ils ont environ 5 ans que les quetzals se reproduisent pour la première fois, les mâles développant à cette période leurs magnifiques et longues plumes sous-caudales, pour lesquelles ils sont toujours chassés. Ils les utilisent pour réaliser leur parade nuptiale. Territoriaux par nature, les quetzals revendiquent leur territoire à travers leurs cris qui ressemblent à des sifflements. Les deux membres du couple se relaient pour couver les œufs, les jeunes quittant ensuite le nid une fois qu’ils ont environ 3 semaines.
Le saviez-vous ?
Les Guatémaltèques racontent que lors de l’arrivée des conquistadors, qui ont tué de nombreux guerriers autochtones, les quetzals sont venus sur le champ de bataille et se sont posés sur les corps des Mayas tombés au combat. Cela a coloré leur poitrine de sang, ce qui explique pourquoi la poitrine de ces oiseaux est aujourd’hui rouge.
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