L’aigle des singes, un prédateur menacé d’extinction

On ne trouve cet oiseau de proie que sur quatre îles des Philippines. L’aigle des singes (ou singe des Philippines) est l’aigle le plus menacé d’extinction dans le monde. Son envergure incroyable d’environ 2,10 m en fait une silhouette effrayante dans les îles où il habite et où il chasse des lémuriens et autres petits mammifères. Il est également connu comme l’aigle mangeur de singes, d’où son nom.

Cet oiseau est d’abord par son gros bec et ses longues plumes sur sa crête mais aussi par son poitrail blanc. Son sifflement aigu prévient ses proies de son approche souvent fatale pour elles. Malheureusement, la déforestation a repoussé ce rapace dans des zones plus petites où il a du mal à se nourrir.

La harpie féroce, l'un des aigles les plus lourds du monde

Vivant dans les forêts humides d’Amérique du Sud et centrale, la harpie féroce est l’un des oiseaux de proie les plus puissants et les plus lourds du monde. Ses énormes ailes arrondies lui confèrent une envergure pouvant atteindre 2 m, même si son corps est en lui-même relativement petit, ce qui lui donne la flexibilité nécessaire pour fondre sur ses proies.

Ce sombre rapace est particulièrement reconnaissable à sa huppe de plumes sur la tête qu’il dresse quand il se sent menacé. Il peut même utiliser ses plumes pour amplifier les sons qui lui parviennent et ainsi mieux repérer la position de sa proie. Les harpies font leur nid dans les arbres très hauts, nid qui est si grand qu’un homme pourrait s’y coucher.

Le pygargue à tête blanche, l’emblème des États-Unis

On le trouve sur tout le territoire nord-américain, de l’Alaska au Canada et jusqu’au nord du Mexique. Il est essentiellement brun, avec la tête et la queue blanches. Par ailleurs, la femelle du pygargue à tête blanche est plus grande que le mâle.

Il préfère vivre près des points d’eau, comme les rivières, les océans et les lacs, où il peut facilement pêcher. Il niche en haut d’un arbre afin de repérer ses proies. Il peut atteindre une vitesse de 70 km/h et même le double quand il fond sur une proie. Cependant, ce n’est que rarement qu’il plonge dans l’eau car il affectionne plutôt les poissons morts ; ce côté charognard lui vaut d’ailleurs une mauvaise réputation.

L’espèce s’est réellement trouvée proche de l’extinction à cause de certains pesticides utilisés en agriculture, mais grâce à des mesures drastiques prises au niveau national, le nombre d’oiseaux est désormais suffisant pour que l’espèce ne soit plus considérée comme menacée.

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