LES ProblèmesUne asso revient sur ses positions sur les JO d’hiver 2030 après des menaces

JO d’hiver 2030 : Une asso menacée d’arrêt de subventions après avoir signé une tribune revient sur ses positions

LES ProblèmesL’association Outdoor Sports Valley avait signé une tribune appelant à des Jeux olympiques d’hiver 2030 « respectueux des limites planétaires », une position que n’avait pas apprécié la région Auvergne-Rhône-Alpes
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

«Je veux enlever tout doute sur notre soutien aux Jeux olympiques 2030 », a déclaré Cédric Georges, président d’Outdoor Sports Valley (OSV), lors d’une conférence de presse organisée à l’hôtel de région Auvergne-Rhône-Alpes. En novembre dernier, cette organisation, créée à Annecy en 2010 et qui représente 8.000 salariés et 550 entreprises – dont Salomon, Rossignol, Fusalp ou encore Millet –, avait cosigné une tribune énumérant un certain nombre de conditions à respecter pour organiser des JO d’hiver durables, après l’annonce de candidature des Alpes françaises.

Cette prise de position avait entraîné une vive réaction de la vice-présidente de la région Stéphanie Pernod, qui avait écrit aux adhérents d’OSV, dans un courrier daté du 18 décembre, se voir « dans l’obligation de demander le retrait de la région de tout financement du cluster OSV ». En 2023, l’association a perçu une aide de 643.000 euros de la région, son plus important contributeur, à hauteur de 37 % environ de son budget. La menace n’avait pas été mise à exécution à ce stade et la région et OSV ont affiché leur entente lors de la présentation lundi d’un « nouveau partenariat ».

La signature de la tribune était une « maladresse »

Tout en jugeant l’initiative de la tribune louable, le président d’OSV a estimé que son organisme avait commis « une maladresse » en la signant. « La région a déjà engagé beaucoup » pour des Jeux durables et respectueux de l’environnement et ses « doutes ont pu être légitimes à un moment donné », a-t-il ajouté.

Stéphanie Pernod a pour sa part souligné la volonté de la région d’organiser des JO « durables », mettant en avant « la qualité du dossier, de travail et de la concertation menée », notamment d’un point de vue environnemental. La candidature des Alpes françaises portée par les présidents des conseils régionaux LR d’Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, et de Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Renaud Muselier, pour les Jeux d’hiver de 2030 a été la seule retenue par le Comité international olympique (CIO) le 29 novembre.