« Atlas » : « Je serai fier si on a l’impression d’avoir lu un roman de Lucinda Riley, raconte son fils Harry Whittaker
INTERVIEW•« Atlas, l’histoire de Pa Salt » de Lucinda Riley et Harry Whittaker est paru en mai 2023 chez CharlestonHolly Goli membre de la communauté 20 Minutes Books.
L'essentiel
- Les lectures coups de cœur, ça se partage.
- Notre communauté vous recommande chaque jour un nouveau livre.
- Aujourd’hui, « Atlas : l’histoire de Pa Salt » de Lucinda Riley et Harry Whittaker paru le 11 mai 2023 aux Éditions Charleston.
Holly Goli, blogueuse et contributrice du groupe de lecture 20 Minutes Books, vous recommande « Atlas, l’histoire de Pa Salt » de Lucinda Riley et Harry Whittaker, paru le 11 mai 2023 aux Éditions Charleston.
Sa citation préférée :
« On a tendance à croire que les gens qu’on aime vivront éternellement, alors on ne leur pose pas de questions, jusqu’à ce qu’il soit trop tard. (La sœur disparue) »
Pourquoi ce livre ?
- Parce que ce roman marque la fin de la série des Sept Sœurs imaginée et créée par Lucinda Riley. Décédée en 2021, elle a laissé le soin à son fils, Harry Whittaker, d’écrire la conclusion définitive. Lucinda Riley fait partie des auteurs anglophones dont les romans sont attendus avec impatience et ce roman n’échappe pas à la règle. Il sort simultanément dans tous les pays du globe et cette histoire a été gardée aussi secrète que le dernier tome d’Harry Potter.
- Parce que ce roman promet de répondre à toutes nos questions. Chacun des tomes précédents, les sept, se concentrait sur une sœur avec un genre d’épilogue laissant entrevoir une intrigue autour de Pa Salt, le père des sœurs. Ce roman répond à cela et plus encore : qui est Pa Salt, quel est son but concernant les tomes précédents et pourquoi il a fait tout ce qu’il a fait pour ses filles.
- Parce que Harry Whittaker a su nous offrir un roman digne de sa mère dont j’ai vraiment eu la sensation de lire la plume. C’est un travail remarquable qui a été accompli et qui plaira aux fans de Lucinda Riley.
A-t-il été difficile pour vous d’écrire ce roman avec les notes de votre mère ou était-ce avant tout un devoir pour vous de finir le dernier roman de Lucinda Riley ?
Non, ce n’était pas un devoir : c’était un privilège. Atlas promet de révéler les secrets qui ont maintenu les lecteurs en haleine durant une décennie. Cependant, j’ai toujours vu ce travail d’écriture comme un hommage. J’ai terminé cette saga pour ma meilleure amie, mon héroïne. De ce fait, je n’avais aucune pression, et ça s’est révélé être une partie de plaisir. En 2018, à Noël, ma mère et moi avons eu une très longue conversation, en privé, à propos de ce qui pourrait se passer si elle venait à nous quitter. Mais nous n’en avons plus discuté par la suite car il n’y avait pas besoin d’en dire plus. Nous savions tous les deux que la saga devait se conclure même si le pire arrivait. Concernant ses notes, il avait été conseillé à ma mère d’avoir une fin pour la saga en 2016, quand une compagnie de production hollywoodienne l’a approchée. Cette fin prend la forme d’un dialogue de cinéma de trente pages entre deux personnages sur lequel je ne peux pas vous en parler en détail. Mais cela m’a fourni une merveilleuse ligne directrice à suivre : je savais comment l’histoire allait se terminer. Ajoutons à cela les caméos de Pa Salt dans chaque tome de la saga et une structure narrative se dessinait d’elle-même.
Comment avez-vous procédé ?
Avoir une date butoir terrifiante est en fait une aide immense. Pour y arriver, je me suis forcé à écrire dix pages par jour, ce qui équivaut à 3.000 mots. C’était un concept à la fois nouveau et terrifiant. Je n’avais écrit que des romans jeunesse avant Atlas et il me fallait souvent une matinée pour réécrire une phrase. Certains jours, c’était une tâche ardue et je pouvais me retrouver avec seulement 200 mots exploitables pour ce manuscrit. D’autres jours, les mots coulaient comme le vin et je pouvais écrire 1.000 mots supplémentaires. De ce fait, le roman a pris de l’ampleur et un premier jet a été réalisé au bout de six mois comme par miracle. J’ai appris qu’il est possible d’écrire n’importe où quand il le faut. Je me suis retrouvé à écrire Atlas pendant la tournée nationale de mon spectacle de théâtre, ce qui signifiait écrire des pages dans les trains, dans les loges et dans certains des hôtels autoroutiers les moins accueillants qu’on puisse imaginer. J’ai fait des efforts consciencieux pour écrire comme Lucinda Riley quand j’ai commencé le livre (je suis sûr que j’ai échoué, personne ne peut écrire comme Maman). Puis, après les cent premières pages, l’histoire elle-même a commencé à prendre racine, et je n’y ai pas repensé. Cependant, j’espère que les lecteurs auront l’impression d’avoir lu un roman de Lucinda Riley. Je serais incroyablement fier si c’est le cas.
La saga des 7 soeurs a un succès incroyable en France. Quelle est votre soeur préférée ?
Tiggy. Elle est la femme la plus spirituelle. Je vois beaucoup de ma mère en elle. De plus, elle a un rôle très important à jouer dans Atlas… Mais je ne peux pas en parler, sauf pour dire que L’histoire de Pa Salt est un livre quelque peu transcendant. Bien que Tiggy soit ma sœur préférée, La sœur de la lune n’est pas mon roman favori. Pour moi, c’est soit Les Sept Sœurs dans son ensemble, avec la fascinante toile de fond de la construction du Christ Rédempteur, soit La sœur à la perle. J’ai adoré être sensibilisé à la culture autochtone.
Trois mots pour décrire « Atlas, the story of Pa Salt » ?
Emotions, apogée, espoir.
L’essentiel en 2 minutes
L’intrigue. Comme l’a souhaité Pa Salt, toutes ses filles sont réunies sur le Titan, sur la mer Egée, pour lui rendre un dernier hommage. Il leur a laissé un journal en héritage qui pourrait peut-être leur permettre de le comprendre…
Les personnages. Pa Salt bien sûr mais aussi ses filles : Maia, Ally, Star, Cece, Tiggy, Electra et Merope. Sans oublier les personnages que l’on va découvrir au fil de l’histoire.
Les lieux. L’Europe, les océans… bref. Partout ! Ce roman se passe partout dans le monde et fait voyager autant que les tomes précédents.
L’époque. Le roman se déroule à notre époque.
L’auteur. Lucinda Riley publie son premier roman à 24 ans et chacun de ses romans est traduit dans plusieurs langues et vendu à plus de 50 millions d’exemplaires. Harry Whittaker a co-écrit avec sa mère des romans jeunesse et est un présentateur radio primé de la BBC.
Ce livre a été lu avec. bonheur et nostalgie. J’ai fermé le livre en me disant qu’une page se tourne. Harry Whittaker a su nous offrir le plus beau roman de sa mère en concluant une série qui nous fait vibrer depuis une décennie. C’est un voyage qui touche tous les lecteurs de Lucinda Riley. Une vraie réussite !
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