Notre citation préférée:

« «Je suis sorti à nouveau de chez moi, dans un curieux état. Comme si je m'étais réveillé en plein soleil au milieu de la nuit.» »

Pourquoi ce livre?

• Parce que, quand les photographes écrivent des romans, il y a toujours un je-ne-sais-quoi de tangible, de véridique dans leur récit. Allez comprendre... ,
• Parce que lire les lieux que l'on hante soi-même décrits par un autre a quelque chose qui tient à la fois de la vanité, du voyeurisme et de la nostalgie. Et c'est absolument délicieux,
• Parce que ce petit bouquin de rien du tout sonne comme une thérapie pour l'auteur, et le lecteur se surprend à espérer la guérison,
• Parce que ses 110 pages bien aérées vous occuperont le temps d'un petit trajet en train. ... Ouais, sans un être un roman de gare, c'est définitivement un bouquin de train.

L'essentiel en 2 minutes

L'intrigue. Après avoir failli rester coincé entre les portes du métro, Amaury se met à se souvenir. Il se souvient de son enfance, il se souvient des anecdotes du métro parisien, il se souvient d'une relation avortée, il se souvient de son frère, mort suicidé quelques années auparavant.

Les personnages. Amaury da Cunha : auteur, photographe et héros narrateur. Charles da Cunha, son frère, suicidé à Singapour il y a plusieurs années de cela. Marina : amie de l'auteur, également photographe, qu'il est en train de rejoindre en Normandie. L'ex : une fille quittée il y a plusieurs mois.

Les lieux. Paris, son métro et ses rues ; Levallois ; Cherbourg ; Singapour, face à la Mer de Chine ; le train ; la Sicile, de Syracuse à Palerme.

L'époque. L'action à lieu en janvier 2016. Les souvenirs, eux, remontent jusqu'à 1900.

L'auteur. Amaury da Cunha est un photographe, écrivain, quadra, Parisien. En plus de ses expo et créations, il travaille au service photo du Monde.