Ma citation préférée:

« «Je suis l'assemblage ultime, la bête qui ne devrait pas vivre. Mais qui, miraculeusement, est en vie.» »

Pourquoi ce livre?

• Pour ses héros, une voiture organique -vivante donc- et son proprio qui aspire à mieux la connaître.
• Parce que le livre questionne notre relation à l'automobile, la «Déesse» dont parle Roland Barthes et que vend, dans ce livre, French Motors. Vous ne passerez plus jamais à la pompe sans repenser à «Suréquipée».
• Parce que Grégoire Courtois laisse à la voiture et à son interprète le soin de raconter l'histoire et cela tient forcément la route.
• Parce qu'avec son livre dérangeant et sombre, l'auteur invente la littérature garage. Il n'y a plus qu'à appuyer sur la pédale fuzz de la Blackjag pour distordre la réalité.

L'essentiel en 2 minutes

L'intrigue. Synthèse de ce que le règne animal a produit de meilleur, la Blackjag est une voiture en Kitt. Ce n'est pourtant ni sa vue d'aigle, ni son estomac de Yorkshire qui intéressent les enquêteurs mais sa mémoire d'éléphant. En la sondant, ils espèrent comprendre pourquoi son proprio a disparu.

Les personnages. La Blackjag, une voiture aux manières animales, sorte de Kangoo avec du poil à l'aile ; Son propriétaire, Antoine, un vrai amoureux de bagnole ; Son concepteur, Fransen le papamobile qui n'hésite pas à mener tout le monde en bateau...

Les lieux. Tout près de chez nous, si près que c'en est perturbant...

L'époque. 2101, époque parfaite pour une Odyssée du Renault Espace.

L'auteur. Grégoire Courtois aime tellement les livres qu'il en vend à Auxerre dans sa librairie et qu'il en écrit (trois romans à ce jour). Et nous, on l'aime pour ça...