Notre citation préférée :

« « J’aime tellement ramasser les asperges ! C’est très amusant, il faut avoir l’œil pour dénicher leur nez blanc » »

Pourquoi ce livre ?

• Parce qu’un clafoutis aux tomates cerises comme une madeleine de Proust nous ramène à notre propre enfance chez mamie à la campagne.
• Parce que ceux qui ont des racines rurales reconnaîtront dans ce livre des centaines de détails de la vie des gens qui ont le temps de regarder pousser leurs légumes dans leurs potagers.
• Parce que comment imaginer plus belle déclaration d’amour que cette retranscription si juste et si précise des pensées et des gestes quotidiens de quelqu’un d’autre ? Ici, l’auteur se glisse dans la peau de sa mère.

L’essentiel en 2 minutes

L’intrigue. Nous entrons dans la maison de Jeanne, 90 ans, aussi facilement que la factrice. La porte est grande ouverte, son cœur aussi. Ses joies surtout, ses coups de mou parfois, ses souvenirs et aussi ses avis bien tranchés sur le monde actuel.

Les personnages. Jeanne, elle a quatre-vingt-dix ans et alors ? Elle a une vie peut-être simple pour certains mais bien remplie et heureuse, entourée de ses voisins, de ses amies et de sa famille. Tant qu’on a toute sa tête et que l’on peut conduire sa voiture, tout va bien.

Les lieux. Le bonheur est bien décidément dans le pré. Au milieu des champs, au fil des saisons, la nature évolue. Mais surtout, les racines s’enfouissent au plus profond et consolident toutes les branches de l’arbre.

L’époque. Le monde n’a jamais évolué aussi vite qu’aujourd’hui nous dit Michel Serres. Mais il existe encore quelques bulles hors du temps, dans l’une desquelles vivent Jeanne et son petit monde.

L’auteur. Véronique de Bure est éditrice. Son premier roman, Une Confession, a reçu un bel accueil de la critique. Avec son deuxième roman, Un clafoutis aux tomates cerises, elle revient sur ses origines bourbonnaises. Suite à une rupture de stock, une réimpression de cet ouvrage est déjà en cours.