"Les chemins de Garwolin" de Evelyne Dress chez Ed. Glyphe (Paris, France)
en partenariat avec 20minutes.fr
- Auteur : Evelyne Dress
- Genre : Romans et nouvelles - français
- Editeur : Ed. Glyphe, Paris, France
- Prix : 18.00 €
- Date de sortie : 10/10/2016
- GENCOD : 9782352850977
Courrier des auteurs le 07/10/2016
1) Qui êtes-vous ? !
Une fille excessivement timide, qui croît en Dieu et en l'humanité.
2) Quel est le thème central de ce livre ?
La quête des racines. «Dis-moi d'où tu viens, je te dirai où tu vas».
3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Parce que j'avais voulu croire que mon père serait toujours à mes côtés, je ne l'avais jamais questionné sur sa vie. Maintenant qu'il m'avait quittée, je m'apercevais que je ne savais presque rien de lui, à part qu'il était né à Garwolin, district de Lublin, à une soixantaine de kilomètres de Varsovie.»
4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
De la musique tzigane. Une musique qui passe de la joie au désespoir, de la piété à la révolte, du recueillement à l'ivresse.
5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Une aventure, la mienne qui est aussi la leur, et une réflexion commune sur les questions existentielles.
6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Je me lève à 6 heures tous les matins, sans problème, car mon horloge biologique est réglée comme ça. Ensuite, je me fais un café et je le bois dans mon bureau devant l'ordinateur.
J'alterne la lecture des mails, les recherches sur internet et l'écriture.
J'aime tellement la musique que je suis incapable d'en écouter en écrivant, car je n'écris plus, j'écoute !
7) Comment vous vient l'inspiration ?
D'abord, j'écris un synopsis qui tient en cinq pages, environ. Je connais donc le début et la fin de mon histoire. Mais à ce stade, je ne sais pas ce qui va se passer entre le début et la fin.
Alors, je me mets dans la peau de mon héroïne et je pars vivre sa vie dans le pays que je lui ai choisi, car je suis un écrivain voyageur.
Je reviens toujours de mes périples avec du matériel et des expériences vécues.
8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
J'ai commencé par être comédienne. On me connaît notamment pour un film dont j'étais la vedette au côté de Barnard Giraudeau «Et la tendresse ? Bordel « !».
J'ai fait une longue carrière au cinéma, au théâtre, à la télévision.
Puis, je suis mise à écrire. D'abord un scénario «Pas d'amour sans amour» qui est devenu un film que j'ai réalisé et un roman paru chez Plon et j'ai enchaîné.
«Les chemins de Garwolin» est mon cinquième roman.
Mon sixième «Un océan de blanc» est déjà en chantier.
En fait, j'ai toujours écrit. Petite, j'étais l'écrivain public de la famille. C'est-à-dire que j'écrivais les courriers de tout le monde. Et je pensais, qu'un jour, lorsque je ne pourrais plus jouer la comédie, je deviendrais écrivain. C'est arrivé plus tôt que prévu.
9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
Oui, c'était en vacances à Petichet.
«La maison de Petichet» est d'ailleurs un roman que j'ai écrit, où je raconte mon premier choc littéraire «Mademoiselle de la Ferté» de Pierre Benoit, que mon père m'avait acheté à La Mure, un bourg à 30 kilomètres de Petichet.
«Mademoiselle de la Ferté» a accompagné mon premier choc amoureux !
Je m'étais totalement identifiée à Anne de La Ferté, amoureuse de Jacques de Saint-Selve, lequel sillonnait la campagne avec son épagneul roux, car tout comme elle, j'avais moi aussi un Jacques dont j'étais éperdument amoureuse et du haut de mes cinq ans, je le suivais dans la campagne où il allait promener son épagneul roux.
10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
À donner du rêve, mais aussi et, j'espère que c'est le cas de mes romans, à donner à réfléchir sur la condition humaine.
11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
J'adore les rayonnages, l'odeur du papier, les couvertures.
Je considère l'objet livre comme une oeuvre d'art.
Je n'aime pas seulement les librairies, j'aime aussi les bibliothèques. Notamment, la bibliothèque Sainte-Geneviève, place du Panthéon, où j'ai en partie écrit «Les tournesols de Jérusalem».
12) Quelle place tiennent les livres dans votre vie ?
Je suis incapable de sortir de chez moi sans un livre sous le bras. Je culpabilise, si je ne profite pas d'un trajet pour lire ; si je lis pour mon plaisir, c'est hors de chez moi. Les livres de référence pour mon travail, je les lis à la maison.