"Et rien d'autre" de James Salter chez Ed. de l'Olivier (Paris, France)
en partenariat avec 20minutes.fr
- Auteur : James Salter
- Traducteur : Marc Amfreville
- Genre : Romans et nouvelles - étranger
- Editeur : Ed. de l'Olivier, Paris, France
- Prix : 22.00 €
- Date de sortie : 21/08/2014
- GENCOD : 9782823602906
Courrier des auteurs le 04/09/2014
1) Qui êtes-vous ? !
Je suis Marc Amfreville, le traducteur de Et rien d'autre de James Salter, et d'une trentaine de romans américains contemporains. Par ailleurs, j'enseigne la littérature américaine à la Sorbonne.
2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est la vie, tout ça (All that is) et rien d'autre. Une vie avec ses peurs, ses passions, ses douleurs cachées et ses espoirs farouches. James Salter l'a dit, il a tout imaginé, et pourtant il y a, à chaque ligne, la force du vrai, le corps du vécu qui se transmet «sous le manteau de la fiction», comme disait Edgar Poe.
3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Si je devais mettre en avant une phrase, je choisirais un petit paragraphe, un dialogue entre une mère et son fils, alors qu'elle sait qu'elle perd la mémoire et que ses jours de lucidité sont comptés :
Ils gardèrent le silence pendant quelques minutes.
«J'ai de grandes difficultés. On dirait que je ne peux plus faire les choses, je ne sais pas pourquoi. Quand on meurt, que crois-tu qu'il arrive ?
‒ Tu ne vas pas mourir.
‒ Je sais, mais dis-moi ce qui arrive.
‒ Quelque chose de merveilleux.
‒ Oh Philip. Il n'y a que toi pour dire une chose pareille. Sais-tu ce que je pense ?
‒ Quoi donc ?
‒ Je pense qu'il arrive exactement ce en quoi on croit.»
Il se dit qu'elle n'avait pas tort.
4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Ce serait peut-être le 5e concerto de Beethoven, pour sa force rayonnante, son énergie, et aussi pour les accents si mélancoliques de son adagio. L'absence du père, la guerre, la mort de la mère,... les traumas qui hantent, qui reviennent en douceur, et qui modifient notre perception de l'ensemble.
5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Ce que j'aimerais partager avec les lecteurs, c'est précisément cela. La musique de ce texte aux lignes si classiques, traversée par la sourde mélancolie de l'inexorable. Le temps qui s'est déjà enfui. Sans jamais la moindre grandiloquence, au plus vrai de ce que la vie révèle. Sous l'apparence tranquille d'une ligne prévisible de joies et de déconvenues, l'élégance infinie des douleurs qui ne se crient pas, mais que tout le texte donne à lire... Un roman, et rien d'autre.
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Courrier des auteurs le 04/09/2014
1) Qui êtes-vous ? !
Je suis Marc Amfreville, le traducteur de Et rien d'autre de James Salter, et d'une trentaine de romans américains contemporains. Par ailleurs, j'enseigne la littérature américaine à la Sorbonne.
2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est la vie, tout ça (All that is) et rien d'autre. Une vie avec ses peurs, ses passions, ses douleurs cachées et ses espoirs farouches. James Salter l'a dit, il a tout imaginé, et pourtant il y a, à chaque ligne, la force du vrai, le corps du vécu qui se transmet «sous le manteau de la fiction», comme disait Edgar Poe.
3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Si je devais mettre en avant une phrase, je choisirais un petit paragraphe, un dialogue entre une mère et son fils, alors qu'elle sait qu'elle perd la mémoire et que ses jours de lucidité sont comptés :
Ils gardèrent le silence pendant quelques minutes.
«J'ai de grandes difficultés. On dirait que je ne peux plus faire les choses, je ne sais pas pourquoi. Quand on meurt, que crois-tu qu'il arrive ?
‒ Tu ne vas pas mourir.
‒ Je sais, mais dis-moi ce qui arrive.
‒ Quelque chose de merveilleux.
‒ Oh Philip. Il n'y a que toi pour dire une chose pareille. Sais-tu ce que je pense ?
‒ Quoi donc ?
‒ Je pense qu'il arrive exactement ce en quoi on croit.»
Il se dit qu'elle n'avait pas tort.
4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Ce serait peut-être le 5e concerto de Beethoven, pour sa force rayonnante, son énergie, et aussi pour les accents si mélancoliques de son adagio. L'absence du père, la guerre, la mort de la mère,... les traumas qui hantent, qui reviennent en douceur, et qui modifient notre perception de l'ensemble.
5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Ce que j'aimerais partager avec les lecteurs, c'est précisément cela. La musique de ce texte aux lignes si classiques, traversée par la sourde mélancolie de l'inexorable. Le temps qui s'est déjà enfui. Sans jamais la moindre grandiloquence, au plus vrai de ce que la vie révèle. Sous l'apparence tranquille d'une ligne prévisible de joies et de déconvenues, l'élégance infinie des douleurs qui ne se crient pas, mais que tout le texte donne à lire... Un roman, et rien d'autre.
Courrier des auteurs le 04/09/2014
1) Qui êtes-vous ? !
Je suis Marc Amfreville, le traducteur de Et rien d'autre de James Salter, et d'une trentaine de romans américains contemporains. Par ailleurs, j'enseigne la littérature américaine à la Sorbonne.
2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est la vie, tout ça (All that is) et rien d'autre. Une vie avec ses peurs, ses passions, ses douleurs cachées et ses espoirs farouches. James Salter l'a dit, il a tout imaginé, et pourtant il y a, à chaque ligne, la force du vrai, le corps du vécu qui se transmet «sous le manteau de la fiction», comme disait Edgar Poe.
3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Si je devais mettre en avant une phrase, je choisirais un petit paragraphe, un dialogue entre une mère et son fils, alors qu'elle sait qu'elle perd la mémoire et que ses jours de lucidité sont comptés :
Ils gardèrent le silence pendant quelques minutes.
«J'ai de grandes difficultés. On dirait que je ne peux plus faire les choses, je ne sais pas pourquoi. Quand on meurt, que crois-tu qu'il arrive ?
‒ Tu ne vas pas mourir.
‒ Je sais, mais dis-moi ce qui arrive.
‒ Quelque chose de merveilleux.
‒ Oh Philip. Il n'y a que toi pour dire une chose pareille. Sais-tu ce que je pense ?
‒ Quoi donc ?
‒ Je pense qu'il arrive exactement ce en quoi on croit.»
Il se dit qu'elle n'avait pas tort.
4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Ce serait peut-être le 5e concerto de Beethoven, pour sa force rayonnante, son énergie, et aussi pour les accents si mélancoliques de son adagio. L'absence du père, la guerre, la mort de la mère,... les traumas qui hantent, qui reviennent en douceur, et qui modifient notre perception de l'ensemble.
5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Ce que j'aimerais partager avec les lecteurs, c'est précisément cela. La musique de ce texte aux lignes si classiques, traversée par la sourde mélancolie de l'inexorable. Le temps qui s'est déjà enfui. Sans jamais la moindre grandiloquence, au plus vrai de ce que la vie révèle. Sous l'apparence tranquille d'une ligne prévisible de joies et de déconvenues, l'élégance infinie des douleurs qui ne se crient pas, mais que tout le texte donne à lire... Un roman, et rien d'autre.
Courrier des auteurs le 04/09/2014
1) Qui êtes-vous ? !
Je suis Marc Amfreville, le traducteur de Et rien d'autre de James Salter, et d'une trentaine de romans américains contemporains. Par ailleurs, j'enseigne la littérature américaine à la Sorbonne.
2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est la vie, tout ça (All that is) et rien d'autre. Une vie avec ses peurs, ses passions, ses douleurs cachées et ses espoirs farouches. James Salter l'a dit, il a tout imaginé, et pourtant il y a, à chaque ligne, la force du vrai, le corps du vécu qui se transmet «sous le manteau de la fiction», comme disait Edgar Poe.
3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Si je devais mettre en avant une phrase, je choisirais un petit paragraphe, un dialogue entre une mère et son fils, alors qu'elle sait qu'elle perd la mémoire et que ses jours de lucidité sont comptés :
Ils gardèrent le silence pendant quelques minutes.
«J'ai de grandes difficultés. On dirait que je ne peux plus faire les choses, je ne sais pas pourquoi. Quand on meurt, que crois-tu qu'il arrive ?
‒ Tu ne vas pas mourir.
‒ Je sais, mais dis-moi ce qui arrive.
‒ Quelque chose de merveilleux.
‒ Oh Philip. Il n'y a que toi pour dire une chose pareille. Sais-tu ce que je pense ?
‒ Quoi donc ?
‒ Je pense qu'il arrive exactement ce en quoi on croit.»
Il se dit qu'elle n'avait pas tort.
4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Ce serait peut-être le 5e concerto de Beethoven, pour sa force rayonnante, son énergie, et aussi pour les accents si mélancoliques de son adagio. L'absence du père, la guerre, la mort de la mère,... les traumas qui hantent, qui reviennent en douceur, et qui modifient notre perception de l'ensemble.
5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Ce que j'aimerais partager avec les lecteurs, c'est précisément cela. La musique de ce texte aux lignes si classiques, traversée par la sourde mélancolie de l'inexorable. Le temps qui s'est déjà enfui. Sans jamais la moindre grandiloquence, au plus vrai de ce que la vie révèle. Sous l'apparence tranquille d'une ligne prévisible de joies et de déconvenues, l'élégance infinie des douleurs qui ne se crient pas, mais que tout le texte donne à lire... Un roman, et rien d'autre.
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1) Qui êtes-vous ? !
Je suis Marc Amfreville, le traducteur de Et rien d'autre de James Salter, et d'une trentaine de romans américains contemporains. Par ailleurs, j'enseigne la littérature américaine à la Sorbonne.
2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est la vie, tout ça (All that is) et rien d'autre. Une vie avec ses peurs, ses passions, ses douleurs cachées et ses espoirs farouches. James Salter l'a dit, il a tout imaginé, et pourtant il y a, à chaque ligne, la force du vrai, le corps du vécu qui se transmet «sous le manteau de la fiction», comme disait Edgar Poe.
3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Si je devais mettre en avant une phrase, je choisirais un petit paragraphe, un dialogue entre une mère et son fils, alors qu'elle sait qu'elle perd la mémoire et que ses jours de lucidité sont comptés :
Ils gardèrent le silence pendant quelques minutes.
«J'ai de grandes difficultés. On dirait que je ne peux plus faire les choses, je ne sais pas pourquoi. Quand on meurt, que crois-tu qu'il arrive ?
‒ Tu ne vas pas mourir.
‒ Je sais, mais dis-moi ce qui arrive.
‒ Quelque chose de merveilleux.
‒ Oh Philip. Il n'y a que toi pour dire une chose pareille. Sais-tu ce que je pense ?
‒ Quoi donc ?
‒ Je pense qu'il arrive exactement ce en quoi on croit.»
Il se dit qu'elle n'avait pas tort.
4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Ce serait peut-être le 5e concerto de Beethoven, pour sa force rayonnante, son énergie, et aussi pour les accents si mélancoliques de son adagio. L'absence du père, la guerre, la mort de la mère,... les traumas qui hantent, qui reviennent en douceur, et qui modifient notre perception de l'ensemble.
5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Ce que j'aimerais partager avec les lecteurs, c'est précisément cela. La musique de ce texte aux lignes si classiques, traversée par la sourde mélancolie de l'inexorable. Le temps qui s'est déjà enfui. Sans jamais la moindre grandiloquence, au plus vrai de ce que la vie révèle. Sous l'apparence tranquille d'une ligne prévisible de joies et de déconvenues, l'élégance infinie des douleurs qui ne se crient pas, mais que tout le texte donne à lire... Un roman, et rien d'autre.
Courrier des auteurs le 04/09/2014
1) Qui êtes-vous ? !
Je suis Marc Amfreville, le traducteur de Et rien d'autre de James Salter, et d'une trentaine de romans américains contemporains. Par ailleurs, j'enseigne la littérature américaine à la Sorbonne.
2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est la vie, tout ça (All that is) et rien d'autre. Une vie avec ses peurs, ses passions, ses douleurs cachées et ses espoirs farouches. James Salter l'a dit, il a tout imaginé, et pourtant il y a, à chaque ligne, la force du vrai, le corps du vécu qui se transmet «sous le manteau de la fiction», comme disait Edgar Poe.
3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Si je devais mettre en avant une phrase, je choisirais un petit paragraphe, un dialogue entre une mère et son fils, alors qu'elle sait qu'elle perd la mémoire et que ses jours de lucidité sont comptés :
Ils gardèrent le silence pendant quelques minutes.
«J'ai de grandes difficultés. On dirait que je ne peux plus faire les choses, je ne sais pas pourquoi. Quand on meurt, que crois-tu qu'il arrive ?
‒ Tu ne vas pas mourir.
‒ Je sais, mais dis-moi ce qui arrive.
‒ Quelque chose de merveilleux.
‒ Oh Philip. Il n'y a que toi pour dire une chose pareille. Sais-tu ce que je pense ?
‒ Quoi donc ?
‒ Je pense qu'il arrive exactement ce en quoi on croit.»
Il se dit qu'elle n'avait pas tort.
4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Ce serait peut-être le 5e concerto de Beethoven, pour sa force rayonnante, son énergie, et aussi pour les accents si mélancoliques de son adagio. L'absence du père, la guerre, la mort de la mère,... les traumas qui hantent, qui reviennent en douceur, et qui modifient notre perception de l'ensemble.
5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Ce que j'aimerais partager avec les lecteurs, c'est précisément cela. La musique de ce texte aux lignes si classiques, traversée par la sourde mélancolie de l'inexorable. Le temps qui s'est déjà enfui. Sans jamais la moindre grandiloquence, au plus vrai de ce que la vie révèle. Sous l'apparence tranquille d'une ligne prévisible de joies et de déconvenues, l'élégance infinie des douleurs qui ne se crient pas, mais que tout le texte donne à lire... Un roman, et rien d'autre.
Courrier des auteurs le 04/09/2014
1) Qui êtes-vous ? !
Je suis Marc Amfreville, le traducteur de Et rien d'autre de James Salter, et d'une trentaine de romans américains contemporains. Par ailleurs, j'enseigne la littérature américaine à la Sorbonne.
2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est la vie, tout ça (All that is) et rien d'autre. Une vie avec ses peurs, ses passions, ses douleurs cachées et ses espoirs farouches. James Salter l'a dit, il a tout imaginé, et pourtant il y a, à chaque ligne, la force du vrai, le corps du vécu qui se transmet «sous le manteau de la fiction», comme disait Edgar Poe.
3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Si je devais mettre en avant une phrase, je choisirais un petit paragraphe, un dialogue entre une mère et son fils, alors qu'elle sait qu'elle perd la mémoire et que ses jours de lucidité sont comptés :
Ils gardèrent le silence pendant quelques minutes.
«J'ai de grandes difficultés. On dirait que je ne peux plus faire les choses, je ne sais pas pourquoi. Quand on meurt, que crois-tu qu'il arrive ?
‒ Tu ne vas pas mourir.
‒ Je sais, mais dis-moi ce qui arrive.
‒ Quelque chose de merveilleux.
‒ Oh Philip. Il n'y a que toi pour dire une chose pareille. Sais-tu ce que je pense ?
‒ Quoi donc ?
‒ Je pense qu'il arrive exactement ce en quoi on croit.»
Il se dit qu'elle n'avait pas tort.
4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Ce serait peut-être le 5e concerto de Beethoven, pour sa force rayonnante, son énergie, et aussi pour les accents si mélancoliques de son adagio. L'absence du père, la guerre, la mort de la mère,... les traumas qui hantent, qui reviennent en douceur, et qui modifient notre perception de l'ensemble.
5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Ce que j'aimerais partager avec les lecteurs, c'est précisément cela. La musique de ce texte aux lignes si classiques, traversée par la sourde mélancolie de l'inexorable. Le temps qui s'est déjà enfui. Sans jamais la moindre grandiloquence, au plus vrai de ce que la vie révèle. Sous l'apparence tranquille d'une ligne prévisible de joies et de déconvenues, l'élégance infinie des douleurs qui ne se crient pas, mais que tout le texte donne à lire... Un roman, et rien d'autre.
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Je suis Marc Amfreville, le traducteur de Et rien d'autre de James Salter, et d'une trentaine de romans américains contemporains. Par ailleurs, j'enseigne la littérature américaine à la Sorbonne.
2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est la vie, tout ça (All that is) et rien d'autre. Une vie avec ses peurs, ses passions, ses douleurs cachées et ses espoirs farouches. James Salter l'a dit, il a tout imaginé, et pourtant il y a, à chaque ligne, la force du vrai, le corps du vécu qui se transmet «sous le manteau de la fiction», comme disait Edgar Poe.
3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Si je devais mettre en avant une phrase, je choisirais un petit paragraphe, un dialogue entre une mère et son fils, alors qu'elle sait qu'elle perd la mémoire et que ses jours de lucidité sont comptés :
Ils gardèrent le silence pendant quelques minutes.
«J'ai de grandes difficultés. On dirait que je ne peux plus faire les choses, je ne sais pas pourquoi. Quand on meurt, que crois-tu qu'il arrive ?
‒ Tu ne vas pas mourir.
‒ Je sais, mais dis-moi ce qui arrive.
‒ Quelque chose de merveilleux.
‒ Oh Philip. Il n'y a que toi pour dire une chose pareille. Sais-tu ce que je pense ?
‒ Quoi donc ?
‒ Je pense qu'il arrive exactement ce en quoi on croit.»
Il se dit qu'elle n'avait pas tort.
4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Ce serait peut-être le 5e concerto de Beethoven, pour sa force rayonnante, son énergie, et aussi pour les accents si mélancoliques de son adagio. L'absence du père, la guerre, la mort de la mère,... les traumas qui hantent, qui reviennent en douceur, et qui modifient notre perception de l'ensemble.
5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Ce que j'aimerais partager avec les lecteurs, c'est précisément cela. La musique de ce texte aux lignes si classiques, traversée par la sourde mélancolie de l'inexorable. Le temps qui s'est déjà enfui. Sans jamais la moindre grandiloquence, au plus vrai de ce que la vie révèle. Sous l'apparence tranquille d'une ligne prévisible de joies et de déconvenues, l'élégance infinie des douleurs qui ne se crient pas, mais que tout le texte donne à lire... Un roman, et rien d'autre.
Courrier des auteurs le 04/09/2014
1) Qui êtes-vous ? !
Je suis Marc Amfreville, le traducteur de Et rien d'autre de James Salter, et d'une trentaine de romans américains contemporains. Par ailleurs, j'enseigne la littérature américaine à la Sorbonne.
2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est la vie, tout ça (All that is) et rien d'autre. Une vie avec ses peurs, ses passions, ses douleurs cachées et ses espoirs farouches. James Salter l'a dit, il a tout imaginé, et pourtant il y a, à chaque ligne, la force du vrai, le corps du vécu qui se transmet «sous le manteau de la fiction», comme disait Edgar Poe.
3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Si je devais mettre en avant une phrase, je choisirais un petit paragraphe, un dialogue entre une mère et son fils, alors qu'elle sait qu'elle perd la mémoire et que ses jours de lucidité sont comptés :
Ils gardèrent le silence pendant quelques minutes.
«J'ai de grandes difficultés. On dirait que je ne peux plus faire les choses, je ne sais pas pourquoi. Quand on meurt, que crois-tu qu'il arrive ?
‒ Tu ne vas pas mourir.
‒ Je sais, mais dis-moi ce qui arrive.
‒ Quelque chose de merveilleux.
‒ Oh Philip. Il n'y a que toi pour dire une chose pareille. Sais-tu ce que je pense ?
‒ Quoi donc ?
‒ Je pense qu'il arrive exactement ce en quoi on croit.»
Il se dit qu'elle n'avait pas tort.
4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Ce serait peut-être le 5e concerto de Beethoven, pour sa force rayonnante, son énergie, et aussi pour les accents si mélancoliques de son adagio. L'absence du père, la guerre, la mort de la mère,... les traumas qui hantent, qui reviennent en douceur, et qui modifient notre perception de l'ensemble.
5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Ce que j'aimerais partager avec les lecteurs, c'est précisément cela. La musique de ce texte aux lignes si classiques, traversée par la sourde mélancolie de l'inexorable. Le temps qui s'est déjà enfui. Sans jamais la moindre grandiloquence, au plus vrai de ce que la vie révèle. Sous l'apparence tranquille d'une ligne prévisible de joies et de déconvenues, l'élégance infinie des douleurs qui ne se crient pas, mais que tout le texte donne à lire... Un roman, et rien d'autre.
Courrier des auteurs le 04/09/2014
1) Qui êtes-vous ? !
Je suis Marc Amfreville, le traducteur de Et rien d'autre de James Salter, et d'une trentaine de romans américains contemporains. Par ailleurs, j'enseigne la littérature américaine à la Sorbonne.
2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est la vie, tout ça (All that is) et rien d'autre. Une vie avec ses peurs, ses passions, ses douleurs cachées et ses espoirs farouches. James Salter l'a dit, il a tout imaginé, et pourtant il y a, à chaque ligne, la force du vrai, le corps du vécu qui se transmet «sous le manteau de la fiction», comme disait Edgar Poe.
3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Si je devais mettre en avant une phrase, je choisirais un petit paragraphe, un dialogue entre une mère et son fils, alors qu'elle sait qu'elle perd la mémoire et que ses jours de lucidité sont comptés :
Ils gardèrent le silence pendant quelques minutes.
«J'ai de grandes difficultés. On dirait que je ne peux plus faire les choses, je ne sais pas pourquoi. Quand on meurt, que crois-tu qu'il arrive ?
‒ Tu ne vas pas mourir.
‒ Je sais, mais dis-moi ce qui arrive.
‒ Quelque chose de merveilleux.
‒ Oh Philip. Il n'y a que toi pour dire une chose pareille. Sais-tu ce que je pense ?
‒ Quoi donc ?
‒ Je pense qu'il arrive exactement ce en quoi on croit.»
Il se dit qu'elle n'avait pas tort.
4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Ce serait peut-être le 5e concerto de Beethoven, pour sa force rayonnante, son énergie, et aussi pour les accents si mélancoliques de son adagio. L'absence du père, la guerre, la mort de la mère,... les traumas qui hantent, qui reviennent en douceur, et qui modifient notre perception de l'ensemble.
5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Ce que j'aimerais partager avec les lecteurs, c'est précisément cela. La musique de ce texte aux lignes si classiques, traversée par la sourde mélancolie de l'inexorable. Le temps qui s'est déjà enfui. Sans jamais la moindre grandiloquence, au plus vrai de ce que la vie révèle. Sous l'apparence tranquille d'une ligne prévisible de joies et de déconvenues, l'élégance infinie des douleurs qui ne se crient pas, mais que tout le texte donne à lire... Un roman, et rien d'autre.
Courrier des auteurs le 04/09/2014
1) Qui êtes-vous ? !
Je suis Marc Amfreville, le traducteur de Et rien d'autre de James Salter, et d'une trentaine de romans américains contemporains. Par ailleurs, j'enseigne la littérature américaine à la Sorbonne.
2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est la vie, tout ça (All that is) et rien d'autre. Une vie avec ses peurs, ses passions, ses douleurs cachées et ses espoirs farouches. James Salter l'a dit, il a tout imaginé, et pourtant il y a, à chaque ligne, la force du vrai, le corps du vécu qui se transmet «sous le manteau de la fiction», comme disait Edgar Poe.
3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Si je devais mettre en avant une phrase, je choisirais un petit paragraphe, un dialogue entre une mère et son fils, alors qu'elle sait qu'elle perd la mémoire et que ses jours de lucidité sont comptés :
Ils gardèrent le silence pendant quelques minutes.
«J'ai de grandes difficultés. On dirait que je ne peux plus faire les choses, je ne sais pas pourquoi. Quand on meurt, que crois-tu qu'il arrive ?
‒ Tu ne vas pas mourir.
‒ Je sais, mais dis-moi ce qui arrive.
‒ Quelque chose de merveilleux.
‒ Oh Philip. Il n'y a que toi pour dire une chose pareille. Sais-tu ce que je pense ?
‒ Quoi donc ?
‒ Je pense qu'il arrive exactement ce en quoi on croit.»
Il se dit qu'elle n'avait pas tort.
4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Ce serait peut-être le 5e concerto de Beethoven, pour sa force rayonnante, son énergie, et aussi pour les accents si mélancoliques de son adagio. L'absence du père, la guerre, la mort de la mère,... les traumas qui hantent, qui reviennent en douceur, et qui modifient notre perception de l'ensemble.
5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Ce que j'aimerais partager avec les lecteurs, c'est précisément cela. La musique de ce texte aux lignes si classiques, traversée par la sourde mélancolie de l'inexorable. Le temps qui s'est déjà enfui. Sans jamais la moindre grandiloquence, au plus vrai de ce que la vie révèle. Sous l'apparence tranquille d'une ligne prévisible de joies et de déconvenues, l'élégance infinie des douleurs qui ne se crient pas, mais que tout le texte donne à lire... Un roman, et rien d'autre.
Courrier des auteurs le 04/09/2014
1) Qui êtes-vous ? !
Je suis Marc Amfreville, le traducteur de Et rien d'autre de James Salter, et d'une trentaine de romans américains contemporains. Par ailleurs, j'enseigne la littérature américaine à la Sorbonne.
2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est la vie, tout ça (All that is) et rien d'autre. Une vie avec ses peurs, ses passions, ses douleurs cachées et ses espoirs farouches. James Salter l'a dit, il a tout imaginé, et pourtant il y a, à chaque ligne, la force du vrai, le corps du vécu qui se transmet «sous le manteau de la fiction», comme disait Edgar Poe.
3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Si je devais mettre en avant une phrase, je choisirais un petit paragraphe, un dialogue entre une mère et son fils, alors qu'elle sait qu'elle perd la mémoire et que ses jours de lucidité sont comptés :
Ils gardèrent le silence pendant quelques minutes.
«J'ai de grandes difficultés. On dirait que je ne peux plus faire les choses, je ne sais pas pourquoi. Quand on meurt, que crois-tu qu'il arrive ?
‒ Tu ne vas pas mourir.
‒ Je sais, mais dis-moi ce qui arrive.
‒ Quelque chose de merveilleux.
‒ Oh Philip. Il n'y a que toi pour dire une chose pareille. Sais-tu ce que je pense ?
‒ Quoi donc ?
‒ Je pense qu'il arrive exactement ce en quoi on croit.»
Il se dit qu'elle n'avait pas tort.
4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Ce serait peut-être le 5e concerto de Beethoven, pour sa force rayonnante, son énergie, et aussi pour les accents si mélancoliques de son adagio. L'absence du père, la guerre, la mort de la mère,... les traumas qui hantent, qui reviennent en douceur, et qui modifient notre perception de l'ensemble.
5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Ce que j'aimerais partager avec les lecteurs, c'est précisément cela. La musique de ce texte aux lignes si classiques, traversée par la sourde mélancolie de l'inexorable. Le temps qui s'est déjà enfui. Sans jamais la moindre grandiloquence, au plus vrai de ce que la vie révèle. Sous l'apparence tranquille d'une ligne prévisible de joies et de déconvenues, l'élégance infinie des douleurs qui ne se crient pas, mais que tout le texte donne à lire... Un roman, et rien d'autre.
Courrier des auteurs le 04/09/2014
1) Qui êtes-vous ? !
Je suis Marc Amfreville, le traducteur de Et rien d'autre de James Salter, et d'une trentaine de romans américains contemporains. Par ailleurs, j'enseigne la littérature américaine à la Sorbonne.
2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est la vie, tout ça (All that is) et rien d'autre. Une vie avec ses peurs, ses passions, ses douleurs cachées et ses espoirs farouches. James Salter l'a dit, il a tout imaginé, et pourtant il y a, à chaque ligne, la force du vrai, le corps du vécu qui se transmet «sous le manteau de la fiction», comme disait Edgar Poe.
3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Si je devais mettre en avant une phrase, je choisirais un petit paragraphe, un dialogue entre une mère et son fils, alors qu'elle sait qu'elle perd la mémoire et que ses jours de lucidité sont comptés :
Ils gardèrent le silence pendant quelques minutes.
«J'ai de grandes difficultés. On dirait que je ne peux plus faire les choses, je ne sais pas pourquoi. Quand on meurt, que crois-tu qu'il arrive ?
‒ Tu ne vas pas mourir.
‒ Je sais, mais dis-moi ce qui arrive.
‒ Quelque chose de merveilleux.
‒ Oh Philip. Il n'y a que toi pour dire une chose pareille. Sais-tu ce que je pense ?
‒ Quoi donc ?
‒ Je pense qu'il arrive exactement ce en quoi on croit.»
Il se dit qu'elle n'avait pas tort.
4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Ce serait peut-être le 5e concerto de Beethoven, pour sa force rayonnante, son énergie, et aussi pour les accents si mélancoliques de son adagio. L'absence du père, la guerre, la mort de la mère,... les traumas qui hantent, qui reviennent en douceur, et qui modifient notre perception de l'ensemble.
5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Ce que j'aimerais partager avec les lecteurs, c'est précisément cela. La musique de ce texte aux lignes si classiques, traversée par la sourde mélancolie de l'inexorable. Le temps qui s'est déjà enfui. Sans jamais la moindre grandiloquence, au plus vrai de ce que la vie révèle. Sous l'apparence tranquille d'une ligne prévisible de joies et de déconvenues, l'élégance infinie des douleurs qui ne se crient pas, mais que tout le texte donne à lire... Un roman, et rien d'autre.
Courrier des auteurs le 04/09/2014
1) Qui êtes-vous ? !
Je suis Marc Amfreville, le traducteur de Et rien d'autre de James Salter, et d'une trentaine de romans américains contemporains. Par ailleurs, j'enseigne la littérature américaine à la Sorbonne.
2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est la vie, tout ça (All that is) et rien d'autre. Une vie avec ses peurs, ses passions, ses douleurs cachées et ses espoirs farouches. James Salter l'a dit, il a tout imaginé, et pourtant il y a, à chaque ligne, la force du vrai, le corps du vécu qui se transmet «sous le manteau de la fiction», comme disait Edgar Poe.
3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Si je devais mettre en avant une phrase, je choisirais un petit paragraphe, un dialogue entre une mère et son fils, alors qu'elle sait qu'elle perd la mémoire et que ses jours de lucidité sont comptés :
Ils gardèrent le silence pendant quelques minutes.
«J'ai de grandes difficultés. On dirait que je ne peux plus faire les choses, je ne sais pas pourquoi. Quand on meurt, que crois-tu qu'il arrive ?
‒ Tu ne vas pas mourir.
‒ Je sais, mais dis-moi ce qui arrive.
‒ Quelque chose de merveilleux.
‒ Oh Philip. Il n'y a que toi pour dire une chose pareille. Sais-tu ce que je pense ?
‒ Quoi donc ?
‒ Je pense qu'il arrive exactement ce en quoi on croit.»
Il se dit qu'elle n'avait pas tort.
4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Ce serait peut-être le 5e concerto de Beethoven, pour sa force rayonnante, son énergie, et aussi pour les accents si mélancoliques de son adagio. L'absence du père, la guerre, la mort de la mère,... les traumas qui hantent, qui reviennent en douceur, et qui modifient notre perception de l'ensemble.
5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Ce que j'aimerais partager avec les lecteurs, c'est précisément cela. La musique de ce texte aux lignes si classiques, traversée par la sourde mélancolie de l'inexorable. Le temps qui s'est déjà enfui. Sans jamais la moindre grandiloquence, au plus vrai de ce que la vie révèle. Sous l'apparence tranquille d'une ligne prévisible de joies et de déconvenues, l'élégance infinie des douleurs qui ne se crient pas, mais que tout le texte donne à lire... Un roman, et rien d'autre.
Courrier des auteurs le 04/09/2014
1) Qui êtes-vous ? !
Je suis Marc Amfreville, le traducteur de Et rien d'autre de James Salter, et d'une trentaine de romans américains contemporains. Par ailleurs, j'enseigne la littérature américaine à la Sorbonne.
2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est la vie, tout ça (All that is) et rien d'autre. Une vie avec ses peurs, ses passions, ses douleurs cachées et ses espoirs farouches. James Salter l'a dit, il a tout imaginé, et pourtant il y a, à chaque ligne, la force du vrai, le corps du vécu qui se transmet «sous le manteau de la fiction», comme disait Edgar Poe.
3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Si je devais mettre en avant une phrase, je choisirais un petit paragraphe, un dialogue entre une mère et son fils, alors qu'elle sait qu'elle perd la mémoire et que ses jours de lucidité sont comptés :
Ils gardèrent le silence pendant quelques minutes.
«J'ai de grandes difficultés. On dirait que je ne peux plus faire les choses, je ne sais pas pourquoi. Quand on meurt, que crois-tu qu'il arrive ?
‒ Tu ne vas pas mourir.
‒ Je sais, mais dis-moi ce qui arrive.
‒ Quelque chose de merveilleux.
‒ Oh Philip. Il n'y a que toi pour dire une chose pareille. Sais-tu ce que je pense ?
‒ Quoi donc ?
‒ Je pense qu'il arrive exactement ce en quoi on croit.»
Il se dit qu'elle n'avait pas tort.
4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Ce serait peut-être le 5e concerto de Beethoven, pour sa force rayonnante, son énergie, et aussi pour les accents si mélancoliques de son adagio. L'absence du père, la guerre, la mort de la mère,... les traumas qui hantent, qui reviennent en douceur, et qui modifient notre perception de l'ensemble.
5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Ce que j'aimerais partager avec les lecteurs, c'est précisément cela. La musique de ce texte aux lignes si classiques, traversée par la sourde mélancolie de l'inexorable. Le temps qui s'est déjà enfui. Sans jamais la moindre grandiloquence, au plus vrai de ce que la vie révèle. Sous l'apparence tranquille d'une ligne prévisible de joies et de déconvenues, l'élégance infinie des douleurs qui ne se crient pas, mais que tout le texte donne à lire... Un roman, et rien d'autre.
Courrier des auteurs le 04/09/2014
1) Qui êtes-vous ? !
Je suis Marc Amfreville, le traducteur de Et rien d'autre de James Salter, et d'une trentaine de romans américains contemporains. Par ailleurs, j'enseigne la littérature américaine à la Sorbonne.
2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est la vie, tout ça (All that is) et rien d'autre. Une vie avec ses peurs, ses passions, ses douleurs cachées et ses espoirs farouches. James Salter l'a dit, il a tout imaginé, et pourtant il y a, à chaque ligne, la force du vrai, le corps du vécu qui se transmet «sous le manteau de la fiction», comme disait Edgar Poe.
3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Si je devais mettre en avant une phrase, je choisirais un petit paragraphe, un dialogue entre une mère et son fils, alors qu'elle sait qu'elle perd la mémoire et que ses jours de lucidité sont comptés :
Ils gardèrent le silence pendant quelques minutes.
«J'ai de grandes difficultés. On dirait que je ne peux plus faire les choses, je ne sais pas pourquoi. Quand on meurt, que crois-tu qu'il arrive ?
‒ Tu ne vas pas mourir.
‒ Je sais, mais dis-moi ce qui arrive.
‒ Quelque chose de merveilleux.
‒ Oh Philip. Il n'y a que toi pour dire une chose pareille. Sais-tu ce que je pense ?
‒ Quoi donc ?
‒ Je pense qu'il arrive exactement ce en quoi on croit.»
Il se dit qu'elle n'avait pas tort.
4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Ce serait peut-être le 5e concerto de Beethoven, pour sa force rayonnante, son énergie, et aussi pour les accents si mélancoliques de son adagio. L'absence du père, la guerre, la mort de la mère,... les traumas qui hantent, qui reviennent en douceur, et qui modifient notre perception de l'ensemble.
5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Ce que j'aimerais partager avec les lecteurs, c'est précisément cela. La musique de ce texte aux lignes si classiques, traversée par la sourde mélancolie de l'inexorable. Le temps qui s'est déjà enfui. Sans jamais la moindre grandiloquence, au plus vrai de ce que la vie révèle. Sous l'apparence tranquille d'une ligne prévisible de joies et de déconvenues, l'élégance infinie des douleurs qui ne se crient pas, mais que tout le texte donne à lire... Un roman, et rien d'autre.
Courrier des auteurs le 04/09/2014
1) Qui êtes-vous ? !
Je suis Marc Amfreville, le traducteur de Et rien d'autre de James Salter, et d'une trentaine de romans américains contemporains. Par ailleurs, j'enseigne la littérature américaine à la Sorbonne.
2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est la vie, tout ça (All that is) et rien d'autre. Une vie avec ses peurs, ses passions, ses douleurs cachées et ses espoirs farouches. James Salter l'a dit, il a tout imaginé, et pourtant il y a, à chaque ligne, la force du vrai, le corps du vécu qui se transmet «sous le manteau de la fiction», comme disait Edgar Poe.
3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Si je devais mettre en avant une phrase, je choisirais un petit paragraphe, un dialogue entre une mère et son fils, alors qu'elle sait qu'elle perd la mémoire et que ses jours de lucidité sont comptés :
Ils gardèrent le silence pendant quelques minutes.
«J'ai de grandes difficultés. On dirait que je ne peux plus faire les choses, je ne sais pas pourquoi. Quand on meurt, que crois-tu qu'il arrive ?
‒ Tu ne vas pas mourir.
‒ Je sais, mais dis-moi ce qui arrive.
‒ Quelque chose de merveilleux.
‒ Oh Philip. Il n'y a que toi pour dire une chose pareille. Sais-tu ce que je pense ?
‒ Quoi donc ?
‒ Je pense qu'il arrive exactement ce en quoi on croit.»
Il se dit qu'elle n'avait pas tort.
4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Ce serait peut-être le 5e concerto de Beethoven, pour sa force rayonnante, son énergie, et aussi pour les accents si mélancoliques de son adagio. L'absence du père, la guerre, la mort de la mère,... les traumas qui hantent, qui reviennent en douceur, et qui modifient notre perception de l'ensemble.
5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Ce que j'aimerais partager avec les lecteurs, c'est précisément cela. La musique de ce texte aux lignes si classiques, traversée par la sourde mélancolie de l'inexorable. Le temps qui s'est déjà enfui. Sans jamais la moindre grandiloquence, au plus vrai de ce que la vie révèle. Sous l'apparence tranquille d'une ligne prévisible de joies et de déconvenues, l'élégance infinie des douleurs qui ne se crient pas, mais que tout le texte donne à lire... Un roman, et rien d'autre.
Courrier des auteurs le 04/09/2014
1) Qui êtes-vous ? !
Je suis Marc Amfreville, le traducteur de Et rien d'autre de James Salter, et d'une trentaine de romans américains contemporains. Par ailleurs, j'enseigne la littérature américaine à la Sorbonne.
2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est la vie, tout ça (All that is) et rien d'autre. Une vie avec ses peurs, ses passions, ses douleurs cachées et ses espoirs farouches. James Salter l'a dit, il a tout imaginé, et pourtant il y a, à chaque ligne, la force du vrai, le corps du vécu qui se transmet «sous le manteau de la fiction», comme disait Edgar Poe.
3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Si je devais mettre en avant une phrase, je choisirais un petit paragraphe, un dialogue entre une mère et son fils, alors qu'elle sait qu'elle perd la mémoire et que ses jours de lucidité sont comptés :
Ils gardèrent le silence pendant quelques minutes.
«J'ai de grandes difficultés. On dirait que je ne peux plus faire les choses, je ne sais pas pourquoi. Quand on meurt, que crois-tu qu'il arrive ?
‒ Tu ne vas pas mourir.
‒ Je sais, mais dis-moi ce qui arrive.
‒ Quelque chose de merveilleux.
‒ Oh Philip. Il n'y a que toi pour dire une chose pareille. Sais-tu ce que je pense ?
‒ Quoi donc ?
‒ Je pense qu'il arrive exactement ce en quoi on croit.»
Il se dit qu'elle n'avait pas tort.
4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Ce serait peut-être le 5e concerto de Beethoven, pour sa force rayonnante, son énergie, et aussi pour les accents si mélancoliques de son adagio. L'absence du père, la guerre, la mort de la mère,... les traumas qui hantent, qui reviennent en douceur, et qui modifient notre perception de l'ensemble.
5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Ce que j'aimerais partager avec les lecteurs, c'est précisément cela. La musique de ce texte aux lignes si classiques, traversée par la sourde mélancolie de l'inexorable. Le temps qui s'est déjà enfui. Sans jamais la moindre grandiloquence, au plus vrai de ce que la vie révèle. Sous l'apparence tranquille d'une ligne prévisible de joies et de déconvenues, l'élégance infinie des douleurs qui ne se crient pas, mais que tout le texte donne à lire... Un roman, et rien d'autre.
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1) Qui êtes-vous ? !
Je suis Marc Amfreville, le traducteur de Et rien d'autre de James Salter, et d'une trentaine de romans américains contemporains. Par ailleurs, j'enseigne la littérature américaine à la Sorbonne.
2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est la vie, tout ça (All that is) et rien d'autre. Une vie avec ses peurs, ses passions, ses douleurs cachées et ses espoirs farouches. James Salter l'a dit, il a tout imaginé, et pourtant il y a, à chaque ligne, la force du vrai, le corps du vécu qui se transmet «sous le manteau de la fiction», comme disait Edgar Poe.
3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Si je devais mettre en avant une phrase, je choisirais un petit paragraphe, un dialogue entre une mère et son fils, alors qu'elle sait qu'elle perd la mémoire et que ses jours de lucidité sont comptés :
Ils gardèrent le silence pendant quelques minutes.
«J'ai de grandes difficultés. On dirait que je ne peux plus faire les choses, je ne sais pas pourquoi. Quand on meurt, que crois-tu qu'il arrive ?
‒ Tu ne vas pas mourir.
‒ Je sais, mais dis-moi ce qui arrive.
‒ Quelque chose de merveilleux.
‒ Oh Philip. Il n'y a que toi pour dire une chose pareille. Sais-tu ce que je pense ?
‒ Quoi donc ?
‒ Je pense qu'il arrive exactement ce en quoi on croit.»
Il se dit qu'elle n'avait pas tort.
4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Ce serait peut-être le 5e concerto de Beethoven, pour sa force rayonnante, son énergie, et aussi pour les accents si mélancoliques de son adagio. L'absence du père, la guerre, la mort de la mère,... les traumas qui hantent, qui reviennent en douceur, et qui modifient notre perception de l'ensemble.
5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Ce que j'aimerais partager avec les lecteurs, c'est précisément cela. La musique de ce texte aux lignes si classiques, traversée par la sourde mélancolie de l'inexorable. Le temps qui s'est déjà enfui. Sans jamais la moindre grandiloquence, au plus vrai de ce que la vie révèle. Sous l'apparence tranquille d'une ligne prévisible de joies et de déconvenues, l'élégance infinie des douleurs qui ne se crient pas, mais que tout le texte donne à lire... Un roman, et rien d'autre.
Courrier des auteurs le 04/09/2014
1) Qui êtes-vous ? !
Je suis Marc Amfreville, le traducteur de Et rien d'autre de James Salter, et d'une trentaine de romans américains contemporains. Par ailleurs, j'enseigne la littérature américaine à la Sorbonne.
2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est la vie, tout ça (All that is) et rien d'autre. Une vie avec ses peurs, ses passions, ses douleurs cachées et ses espoirs farouches. James Salter l'a dit, il a tout imaginé, et pourtant il y a, à chaque ligne, la force du vrai, le corps du vécu qui se transmet «sous le manteau de la fiction», comme disait Edgar Poe.
3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Si je devais mettre en avant une phrase, je choisirais un petit paragraphe, un dialogue entre une mère et son fils, alors qu'elle sait qu'elle perd la mémoire et que ses jours de lucidité sont comptés :
Ils gardèrent le silence pendant quelques minutes.
«J'ai de grandes difficultés. On dirait que je ne peux plus faire les choses, je ne sais pas pourquoi. Quand on meurt, que crois-tu qu'il arrive ?
‒ Tu ne vas pas mourir.
‒ Je sais, mais dis-moi ce qui arrive.
‒ Quelque chose de merveilleux.
‒ Oh Philip. Il n'y a que toi pour dire une chose pareille. Sais-tu ce que je pense ?
‒ Quoi donc ?
‒ Je pense qu'il arrive exactement ce en quoi on croit.»
Il se dit qu'elle n'avait pas tort.
4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Ce serait peut-être le 5e concerto de Beethoven, pour sa force rayonnante, son énergie, et aussi pour les accents si mélancoliques de son adagio. L'absence du père, la guerre, la mort de la mère,... les traumas qui hantent, qui reviennent en douceur, et qui modifient notre perception de l'ensemble.
5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Ce que j'aimerais partager avec les lecteurs, c'est précisément cela. La musique de ce texte aux lignes si classiques, traversée par la sourde mélancolie de l'inexorable. Le temps qui s'est déjà enfui. Sans jamais la moindre grandiloquence, au plus vrai de ce que la vie révèle. Sous l'apparence tranquille d'une ligne prévisible de joies et de déconvenues, l'élégance infinie des douleurs qui ne se crient pas, mais que tout le texte donne à lire... Un roman, et rien d'autre.
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1) Qui êtes-vous ? !
Je suis Marc Amfreville, le traducteur de Et rien d'autre de James Salter, et d'une trentaine de romans américains contemporains. Par ailleurs, j'enseigne la littérature américaine à la Sorbonne.
2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est la vie, tout ça (All that is) et rien d'autre. Une vie avec ses peurs, ses passions, ses douleurs cachées et ses espoirs farouches. James Salter l'a dit, il a tout imaginé, et pourtant il y a, à chaque ligne, la force du vrai, le corps du vécu qui se transmet «sous le manteau de la fiction», comme disait Edgar Poe.
3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Si je devais mettre en avant une phrase, je choisirais un petit paragraphe, un dialogue entre une mère et son fils, alors qu'elle sait qu'elle perd la mémoire et que ses jours de lucidité sont comptés :
Ils gardèrent le silence pendant quelques minutes.
«J'ai de grandes difficultés. On dirait que je ne peux plus faire les choses, je ne sais pas pourquoi. Quand on meurt, que crois-tu qu'il arrive ?
‒ Tu ne vas pas mourir.
‒ Je sais, mais dis-moi ce qui arrive.
‒ Quelque chose de merveilleux.
‒ Oh Philip. Il n'y a que toi pour dire une chose pareille. Sais-tu ce que je pense ?
‒ Quoi donc ?
‒ Je pense qu'il arrive exactement ce en quoi on croit.»
Il se dit qu'elle n'avait pas tort.
4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Ce serait peut-être le 5e concerto de Beethoven, pour sa force rayonnante, son énergie, et aussi pour les accents si mélancoliques de son adagio. L'absence du père, la guerre, la mort de la mère,... les traumas qui hantent, qui reviennent en douceur, et qui modifient notre perception de l'ensemble.
5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Ce que j'aimerais partager avec les lecteurs, c'est précisément cela. La musique de ce texte aux lignes si classiques, traversée par la sourde mélancolie de l'inexorable. Le temps qui s'est déjà enfui. Sans jamais la moindre grandiloquence, au plus vrai de ce que la vie révèle. Sous l'apparence tranquille d'une ligne prévisible de joies et de déconvenues, l'élégance infinie des douleurs qui ne se crient pas, mais que tout le texte donne à lire... Un roman, et rien d'autre.
Courrier des auteurs le 04/09/2014
1) Qui êtes-vous ? !
Je suis Marc Amfreville, le traducteur de Et rien d'autre de James Salter, et d'une trentaine de romans américains contemporains. Par ailleurs, j'enseigne la littérature américaine à la Sorbonne.
2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est la vie, tout ça (All that is) et rien d'autre. Une vie avec ses peurs, ses passions, ses douleurs cachées et ses espoirs farouches. James Salter l'a dit, il a tout imaginé, et pourtant il y a, à chaque ligne, la force du vrai, le corps du vécu qui se transmet «sous le manteau de la fiction», comme disait Edgar Poe.
3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Si je devais mettre en avant une phrase, je choisirais un petit paragraphe, un dialogue entre une mère et son fils, alors qu'elle sait qu'elle perd la mémoire et que ses jours de lucidité sont comptés :
Ils gardèrent le silence pendant quelques minutes.
«J'ai de grandes difficultés. On dirait que je ne peux plus faire les choses, je ne sais pas pourquoi. Quand on meurt, que crois-tu qu'il arrive ?
‒ Tu ne vas pas mourir.
‒ Je sais, mais dis-moi ce qui arrive.
‒ Quelque chose de merveilleux.
‒ Oh Philip. Il n'y a que toi pour dire une chose pareille. Sais-tu ce que je pense ?
‒ Quoi donc ?
‒ Je pense qu'il arrive exactement ce en quoi on croit.»
Il se dit qu'elle n'avait pas tort.
4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Ce serait peut-être le 5e concerto de Beethoven, pour sa force rayonnante, son énergie, et aussi pour les accents si mélancoliques de son adagio. L'absence du père, la guerre, la mort de la mère,... les traumas qui hantent, qui reviennent en douceur, et qui modifient notre perception de l'ensemble.
5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Ce que j'aimerais partager avec les lecteurs, c'est précisément cela. La musique de ce texte aux lignes si classiques, traversée par la sourde mélancolie de l'inexorable. Le temps qui s'est déjà enfui. Sans jamais la moindre grandiloquence, au plus vrai de ce que la vie révèle. Sous l'apparence tranquille d'une ligne prévisible de joies et de déconvenues, l'élégance infinie des douleurs qui ne se crient pas, mais que tout le texte donne à lire... Un roman, et rien d'autre.
Courrier des auteurs le 04/09/2014
1) Qui êtes-vous ? !
Je suis Marc Amfreville, le traducteur de Et rien d'autre de James Salter, et d'une trentaine de romans américains contemporains. Par ailleurs, j'enseigne la littérature américaine à la Sorbonne.
2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est la vie, tout ça (All that is) et rien d'autre. Une vie avec ses peurs, ses passions, ses douleurs cachées et ses espoirs farouches. James Salter l'a dit, il a tout imaginé, et pourtant il y a, à chaque ligne, la force du vrai, le corps du vécu qui se transmet «sous le manteau de la fiction», comme disait Edgar Poe.
3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Si je devais mettre en avant une phrase, je choisirais un petit paragraphe, un dialogue entre une mère et son fils, alors qu'elle sait qu'elle perd la mémoire et que ses jours de lucidité sont comptés :
Ils gardèrent le silence pendant quelques minutes.
«J'ai de grandes difficultés. On dirait que je ne peux plus faire les choses, je ne sais pas pourquoi. Quand on meurt, que crois-tu qu'il arrive ?
‒ Tu ne vas pas mourir.
‒ Je sais, mais dis-moi ce qui arrive.
‒ Quelque chose de merveilleux.
‒ Oh Philip. Il n'y a que toi pour dire une chose pareille. Sais-tu ce que je pense ?
‒ Quoi donc ?
‒ Je pense qu'il arrive exactement ce en quoi on croit.»
Il se dit qu'elle n'avait pas tort.
4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Ce serait peut-être le 5e concerto de Beethoven, pour sa force rayonnante, son énergie, et aussi pour les accents si mélancoliques de son adagio. L'absence du père, la guerre, la mort de la mère,... les traumas qui hantent, qui reviennent en douceur, et qui modifient notre perception de l'ensemble.
5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Ce que j'aimerais partager avec les lecteurs, c'est précisément cela. La musique de ce texte aux lignes si classiques, traversée par la sourde mélancolie de l'inexorable. Le temps qui s'est déjà enfui. Sans jamais la moindre grandiloquence, au plus vrai de ce que la vie révèle. Sous l'apparence tranquille d'une ligne prévisible de joies et de déconvenues, l'élégance infinie des douleurs qui ne se crient pas, mais que tout le texte donne à lire... Un roman, et rien d'autre.
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1) Qui êtes-vous ? !
Je suis Marc Amfreville, le traducteur de Et rien d'autre de James Salter, et d'une trentaine de romans américains contemporains. Par ailleurs, j'enseigne la littérature américaine à la Sorbonne.
2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est la vie, tout ça (All that is) et rien d'autre. Une vie avec ses peurs, ses passions, ses douleurs cachées et ses espoirs farouches. James Salter l'a dit, il a tout imaginé, et pourtant il y a, à chaque ligne, la force du vrai, le corps du vécu qui se transmet «sous le manteau de la fiction», comme disait Edgar Poe.
3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Si je devais mettre en avant une phrase, je choisirais un petit paragraphe, un dialogue entre une mère et son fils, alors qu'elle sait qu'elle perd la mémoire et que ses jours de lucidité sont comptés :
Ils gardèrent le silence pendant quelques minutes.
«J'ai de grandes difficultés. On dirait que je ne peux plus faire les choses, je ne sais pas pourquoi. Quand on meurt, que crois-tu qu'il arrive ?
‒ Tu ne vas pas mourir.
‒ Je sais, mais dis-moi ce qui arrive.
‒ Quelque chose de merveilleux.
‒ Oh Philip. Il n'y a que toi pour dire une chose pareille. Sais-tu ce que je pense ?
‒ Quoi donc ?
‒ Je pense qu'il arrive exactement ce en quoi on croit.»
Il se dit qu'elle n'avait pas tort.
4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Ce serait peut-être le 5e concerto de Beethoven, pour sa force rayonnante, son énergie, et aussi pour les accents si mélancoliques de son adagio. L'absence du père, la guerre, la mort de la mère,... les traumas qui hantent, qui reviennent en douceur, et qui modifient notre perception de l'ensemble.
5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Ce que j'aimerais partager avec les lecteurs, c'est précisément cela. La musique de ce texte aux lignes si classiques, traversée par la sourde mélancolie de l'inexorable. Le temps qui s'est déjà enfui. Sans jamais la moindre grandiloquence, au plus vrai de ce que la vie révèle. Sous l'apparence tranquille d'une ligne prévisible de joies et de déconvenues, l'élégance infinie des douleurs qui ne se crient pas, mais que tout le texte donne à lire... Un roman, et rien d'autre.
Courrier des auteurs le 04/09/2014
1) Qui êtes-vous ? !
Je suis Marc Amfreville, le traducteur de Et rien d'autre de James Salter, et d'une trentaine de romans américains contemporains. Par ailleurs, j'enseigne la littérature américaine à la Sorbonne.
2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est la vie, tout ça (All that is) et rien d'autre. Une vie avec ses peurs, ses passions, ses douleurs cachées et ses espoirs farouches. James Salter l'a dit, il a tout imaginé, et pourtant il y a, à chaque ligne, la force du vrai, le corps du vécu qui se transmet «sous le manteau de la fiction», comme disait Edgar Poe.
3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Si je devais mettre en avant une phrase, je choisirais un petit paragraphe, un dialogue entre une mère et son fils, alors qu'elle sait qu'elle perd la mémoire et que ses jours de lucidité sont comptés :
Ils gardèrent le silence pendant quelques minutes.
«J'ai de grandes difficultés. On dirait que je ne peux plus faire les choses, je ne sais pas pourquoi. Quand on meurt, que crois-tu qu'il arrive ?
‒ Tu ne vas pas mourir.
‒ Je sais, mais dis-moi ce qui arrive.
‒ Quelque chose de merveilleux.
‒ Oh Philip. Il n'y a que toi pour dire une chose pareille. Sais-tu ce que je pense ?
‒ Quoi donc ?
‒ Je pense qu'il arrive exactement ce en quoi on croit.»
Il se dit qu'elle n'avait pas tort.
4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Ce serait peut-être le 5e concerto de Beethoven, pour sa force rayonnante, son énergie, et aussi pour les accents si mélancoliques de son adagio. L'absence du père, la guerre, la mort de la mère,... les traumas qui hantent, qui reviennent en douceur, et qui modifient notre perception de l'ensemble.
5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Ce que j'aimerais partager avec les lecteurs, c'est précisément cela. La musique de ce texte aux lignes si classiques, traversée par la sourde mélancolie de l'inexorable. Le temps qui s'est déjà enfui. Sans jamais la moindre grandiloquence, au plus vrai de ce que la vie révèle. Sous l'apparence tranquille d'une ligne prévisible de joies et de déconvenues, l'élégance infinie des douleurs qui ne se crient pas, mais que tout le texte donne à lire... Un roman, et rien d'autre.
Courrier des auteurs le 04/09/2014
1) Qui êtes-vous ? !
Je suis Marc Amfreville, le traducteur de Et rien d'autre de James Salter, et d'une trentaine de romans américains contemporains. Par ailleurs, j'enseigne la littérature américaine à la Sorbonne.
2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est la vie, tout ça (All that is) et rien d'autre. Une vie avec ses peurs, ses passions, ses douleurs cachées et ses espoirs farouches. James Salter l'a dit, il a tout imaginé, et pourtant il y a, à chaque ligne, la force du vrai, le corps du vécu qui se transmet «sous le manteau de la fiction», comme disait Edgar Poe.
3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Si je devais mettre en avant une phrase, je choisirais un petit paragraphe, un dialogue entre une mère et son fils, alors qu'elle sait qu'elle perd la mémoire et que ses jours de lucidité sont comptés :
Ils gardèrent le silence pendant quelques minutes.
«J'ai de grandes difficultés. On dirait que je ne peux plus faire les choses, je ne sais pas pourquoi. Quand on meurt, que crois-tu qu'il arrive ?
‒ Tu ne vas pas mourir.
‒ Je sais, mais dis-moi ce qui arrive.
‒ Quelque chose de merveilleux.
‒ Oh Philip. Il n'y a que toi pour dire une chose pareille. Sais-tu ce que je pense ?
‒ Quoi donc ?
‒ Je pense qu'il arrive exactement ce en quoi on croit.»
Il se dit qu'elle n'avait pas tort.
4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Ce serait peut-être le 5e concerto de Beethoven, pour sa force rayonnante, son énergie, et aussi pour les accents si mélancoliques de son adagio. L'absence du père, la guerre, la mort de la mère,... les traumas qui hantent, qui reviennent en douceur, et qui modifient notre perception de l'ensemble.
5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Ce que j'aimerais partager avec les lecteurs, c'est précisément cela. La musique de ce texte aux lignes si classiques, traversée par la sourde mélancolie de l'inexorable. Le temps qui s'est déjà enfui. Sans jamais la moindre grandiloquence, au plus vrai de ce que la vie révèle. Sous l'apparence tranquille d'une ligne prévisible de joies et de déconvenues, l'élégance infinie des douleurs qui ne se crient pas, mais que tout le texte donne à lire... Un roman, et rien d'autre.