"S'abandonner à vivre" de Sylvain Tesson chez Gallimard (Paris, France)
en partenariat avec 20minutes.fr
- Auteur : Sylvain Tesson
- Genre : Romans et nouvelles - français
- Editeur : Gallimard, Paris, France
- Prix : 17.90 €
- Date de sortie : 02/01/2014
- GENCOD : 9782070144242
Résumé
Devant les coups du sort il n'y a pas trente choix possibles. Soit on lutte, on se démène et l'on fait comme la guêpe dans un verre de vin. Soit on s'abandonne à vivre. C'est le choix des héros de ces nouvelles. Ils sont marins, amants, guerriers, artistes, pervers ou voyageurs, ils vivent à Paris, Zermatt ou Riga, en Afghanistan, en Yakoutie, au Sahara. Et ils auraient mieux fait de rester au ht.
Sylvain Tesson a notamment publié aux Editions Gallimard Une vie à coucher dehors (prix Concourt de la nouvelle, 2009) et Dans les forêts de Sibérie (prix Médicis essai, 2011).
Résumé
Devant les coups du sort il n'y a pas trente choix possibles. Soit on lutte, on se démène et l'on fait comme la guêpe dans un verre de vin. Soit on s'abandonne à vivre. C'est le choix des héros de ces nouvelles. Ils sont marins, amants, guerriers, artistes, pervers ou voyageurs, ils vivent à Paris, Zermatt ou Riga, en Afghanistan, en Yakoutie, au Sahara. Et ils auraient mieux fait de rester au ht.
Sylvain Tesson a notamment publié aux Editions Gallimard Une vie à coucher dehors (prix Concourt de la nouvelle, 2009) et Dans les forêts de Sibérie (prix Médicis essai, 2011).
Résumé
Devant les coups du sort il n'y a pas trente choix possibles. Soit on lutte, on se démène et l'on fait comme la guêpe dans un verre de vin. Soit on s'abandonne à vivre. C'est le choix des héros de ces nouvelles. Ils sont marins, amants, guerriers, artistes, pervers ou voyageurs, ils vivent à Paris, Zermatt ou Riga, en Afghanistan, en Yakoutie, au Sahara. Et ils auraient mieux fait de rester au ht.
Sylvain Tesson a notamment publié aux Editions Gallimard Une vie à coucher dehors (prix Concourt de la nouvelle, 2009) et Dans les forêts de Sibérie (prix Médicis essai, 2011).
Résumé
Devant les coups du sort il n'y a pas trente choix possibles. Soit on lutte, on se démène et l'on fait comme la guêpe dans un verre de vin. Soit on s'abandonne à vivre. C'est le choix des héros de ces nouvelles. Ils sont marins, amants, guerriers, artistes, pervers ou voyageurs, ils vivent à Paris, Zermatt ou Riga, en Afghanistan, en Yakoutie, au Sahara. Et ils auraient mieux fait de rester au ht.
Sylvain Tesson a notamment publié aux Editions Gallimard Une vie à coucher dehors (prix Concourt de la nouvelle, 2009) et Dans les forêts de Sibérie (prix Médicis essai, 2011).
Résumé
Devant les coups du sort il n'y a pas trente choix possibles. Soit on lutte, on se démène et l'on fait comme la guêpe dans un verre de vin. Soit on s'abandonne à vivre. C'est le choix des héros de ces nouvelles. Ils sont marins, amants, guerriers, artistes, pervers ou voyageurs, ils vivent à Paris, Zermatt ou Riga, en Afghanistan, en Yakoutie, au Sahara. Et ils auraient mieux fait de rester au ht.
Sylvain Tesson a notamment publié aux Editions Gallimard Une vie à coucher dehors (prix Concourt de la nouvelle, 2009) et Dans les forêts de Sibérie (prix Médicis essai, 2011).
Le choix des libraires : choisi le 01/02/2014 par Frédérique Franco de la librairie LE GOÛT DES MOTS à MORTAGNE-AU-PERCHE, France
L'Afghanistan, la Sibérie, ou encore les plages de Bretagne ou Paris et ses immeubles haussmanniens, tout peut servir de décor à Sylvain Tesson pour poser ses personnages et les faire évoluer sous nos yeux le temps d'une fiction. Car quelque soit l'endroit, les hommes sont le pivot de chaque histoire. Partant du principe que la vie est en soi absurde, en observateur attentif et présent, il donne un éclairage sur la façon dont chacun fabrique sa vie, au gré des difficultés rencontrées. Au fil de ses dix neufs nouvelles, l'écriture est belle, les histoires sont prenantes et laissent leur trace en nous. Dans "Les amants", place à une histoire d'amour bouleversante... Dans "Les fées", le rationalisme de Pierre est quelque peu mis à mal... Dans "La gouttière", une escalade improvisée des murs de Paris s'impose... Dans "Le sniper", un lieutenant de l'armée française se fait tuer par un soldat djihadiste, mais pas du fait de la guerre ? Sylvain Tesson porte sur ses personnages un regard sans complaisance mais toujours bienveillant. Ses histoires sont comme de petites fables. Des portraits et des situations souvent drôles, parfois poétiques ou teintées d'ironie, et des chutes toujours inattendues qui font mouche !
Le choix des libraires : choisi le 01/02/2014 par Frédérique Franco de la librairie LE GOÛT DES MOTS à MORTAGNE-AU-PERCHE, France
L'Afghanistan, la Sibérie, ou encore les plages de Bretagne ou Paris et ses immeubles haussmanniens, tout peut servir de décor à Sylvain Tesson pour poser ses personnages et les faire évoluer sous nos yeux le temps d'une fiction. Car quelque soit l'endroit, les hommes sont le pivot de chaque histoire. Partant du principe que la vie est en soi absurde, en observateur attentif et présent, il donne un éclairage sur la façon dont chacun fabrique sa vie, au gré des difficultés rencontrées. Au fil de ses dix neufs nouvelles, l'écriture est belle, les histoires sont prenantes et laissent leur trace en nous. Dans "Les amants", place à une histoire d'amour bouleversante... Dans "Les fées", le rationalisme de Pierre est quelque peu mis à mal... Dans "La gouttière", une escalade improvisée des murs de Paris s'impose... Dans "Le sniper", un lieutenant de l'armée française se fait tuer par un soldat djihadiste, mais pas du fait de la guerre ? Sylvain Tesson porte sur ses personnages un regard sans complaisance mais toujours bienveillant. Ses histoires sont comme de petites fables. Des portraits et des situations souvent drôles, parfois poétiques ou teintées d'ironie, et des chutes toujours inattendues qui font mouche !
Le choix des libraires : choisi le 01/02/2014 par Frédérique Franco de la librairie LE GOÛT DES MOTS à MORTAGNE-AU-PERCHE, France
L'Afghanistan, la Sibérie, ou encore les plages de Bretagne ou Paris et ses immeubles haussmanniens, tout peut servir de décor à Sylvain Tesson pour poser ses personnages et les faire évoluer sous nos yeux le temps d'une fiction. Car quelque soit l'endroit, les hommes sont le pivot de chaque histoire. Partant du principe que la vie est en soi absurde, en observateur attentif et présent, il donne un éclairage sur la façon dont chacun fabrique sa vie, au gré des difficultés rencontrées. Au fil de ses dix neufs nouvelles, l'écriture est belle, les histoires sont prenantes et laissent leur trace en nous. Dans "Les amants", place à une histoire d'amour bouleversante... Dans "Les fées", le rationalisme de Pierre est quelque peu mis à mal... Dans "La gouttière", une escalade improvisée des murs de Paris s'impose... Dans "Le sniper", un lieutenant de l'armée française se fait tuer par un soldat djihadiste, mais pas du fait de la guerre ? Sylvain Tesson porte sur ses personnages un regard sans complaisance mais toujours bienveillant. Ses histoires sont comme de petites fables. Des portraits et des situations souvent drôles, parfois poétiques ou teintées d'ironie, et des chutes toujours inattendues qui font mouche !
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L'Afghanistan, la Sibérie, ou encore les plages de Bretagne ou Paris et ses immeubles haussmanniens, tout peut servir de décor à Sylvain Tesson pour poser ses personnages et les faire évoluer sous nos yeux le temps d'une fiction. Car quelque soit l'endroit, les hommes sont le pivot de chaque histoire. Partant du principe que la vie est en soi absurde, en observateur attentif et présent, il donne un éclairage sur la façon dont chacun fabrique sa vie, au gré des difficultés rencontrées. Au fil de ses dix neufs nouvelles, l'écriture est belle, les histoires sont prenantes et laissent leur trace en nous. Dans "Les amants", place à une histoire d'amour bouleversante... Dans "Les fées", le rationalisme de Pierre est quelque peu mis à mal... Dans "La gouttière", une escalade improvisée des murs de Paris s'impose... Dans "Le sniper", un lieutenant de l'armée française se fait tuer par un soldat djihadiste, mais pas du fait de la guerre ? Sylvain Tesson porte sur ses personnages un regard sans complaisance mais toujours bienveillant. Ses histoires sont comme de petites fables. Des portraits et des situations souvent drôles, parfois poétiques ou teintées d'ironie, et des chutes toujours inattendues qui font mouche !
La revue de presse : Jérôme Dupuis - L'Express, février 2014
Sylvain Tesson donne des nouvelles. Une belle invitation aux voyages : des grands espaces russes aux courbes féminines...
Toutes ces brèves nouvelles racontent l'aspiration des hommes à s'élever audessus de leur condition d'urbains ventripotents. Sommets perdus, marches nocturnes, plongée en apnée, sexe, tout plutôt que de finir cadre dans un bureau. Et puis il y a les femmes, très présentes dans ces pages...
L'écriture est solide, souvent brillante, irriguée par de nombreuses lectures (Cioran, Dostoïevski...), portée par un art consommé de la chute, qui fait parfois songer au K de Buzzati.
La revue de presse : Florence Bouchy - Le Monde du 13 février 2014
Vives et jamais dupes des " leçons de vie " qu'elles semblent vouloir donner, les nouvelles de Sylvain Tesson nous font sans doute d'abord voyager à travers les méandres d'une pensée qui fuit la routine comme la peste.
La revue de presse : Bruno Frappat - La Croix du 5 février 2014
On ne raconte pas ni on ne résume des «nouvelles» si l'on a un peu de respect des auteurs et des lecteurs. On ne tue pas la «chute», vers laquelle on file avec gourmandise ou inquiétude. Il suffit de faire état du plaisir de lecture qu'elles engendrent, plaisir frustrant qui va avec la brièveté, parfois. Car on aimerait qu'elles se prolongent et s'étendent jusqu'aux rives du romanesque. Mais que seraient des nouvelles longues, par définition tendues vers un but unique, généralement tragique, du moins inattendu, s'il fallait atteindre ce but après des centaines de pages ?...
Le charme particulier des nouvelles de Sylvain Tesson, outre un style ébouriffant, est qu'elles ont toujours l'air de commencer pour s'installer dans la durée. Comme si elles s'inauguraient par des digressions. Des personnages, un décor, un pays, un climat, une sorte de coulée d'existence et, là-dessus, une intervention extérieure, un hoquet de la vie qui fiche tout par terre...
De cette collection d'expériences, de cette instabilité inlassable, il a ramené des visages, des voix, des anecdotes qu'il arrange au gré de la grande liberté des enfants de la littérature.
La revue de presse : Marine de Tilly - Le Point du 16 janvier 2014
Non. Qu'ils soient amants, guerriers, artistes, pervers ou voyageurs, qu'ils vivent à Paris, Zermatt, Riga, en Yakoutie ou au Sahara, les héros de ces nouvelles n'ont pas déposé les armes. Ils luttent au contraire, ils ont envie, ils ne fuient pas. Sans doute ont-ils une curieuse nostalgie de la tempête, des marées et des vents. Comme les "hamsters affairés enfermés dans leur cage de plastique tournant", comme "la guêpe dans un verre de vin", ils se fatiguent eux aussi, même si, c'est vrai, ils n'en oublient pas pour autant les vertus de l'acceptation du sort. En vérité ils y songent, ils en rêvent, ils l'espèrent. Et si rêver de s'abandonner à la vie n'est pas s'abandonner à la vie, qu'importe ! Le vouloir, le désirer, le formuler, c'est déjà bien. Et au fond, c'est même peut-être mieux. Encore une jolie contradiction existentielle que ce petit recueil de nouvelles. Heureusement que pour nous, lecteurs, il reste quelques ermites qui vénèrent le silence mais sont bavards comme des pies, quelques boucaniers qui brûlent de s'abîmer mais ne capitulent pas.
La revue de presse : Philibert Humm - Paris-Match, janvier 2014
Globe-trotteur et doux fêlé, l'écrivain érudit décline ses tout derniers périples en nouvelles...
Un soir sous l'oeil des caméras, le surlendemain à mille milles nautiques, s'assaisonnant la barbe aux embruns salés de l'Atlantique, Sylvain Tesson n'a pas honte de ses contradictions. Il prêche aux bruyants les vertus du silence, répète aux avachis qu'il leur faut se redresser, foutre le camp une fois pour toutes, direction le grand air.
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L'écriture est solide, souvent brillante, irriguée par de nombreuses lectures (Cioran, Dostoïevski...), portée par un art consommé de la chute, qui fait parfois songer au K de Buzzati.
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Vives et jamais dupes des " leçons de vie " qu'elles semblent vouloir donner, les nouvelles de Sylvain Tesson nous font sans doute d'abord voyager à travers les méandres d'une pensée qui fuit la routine comme la peste.
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On ne raconte pas ni on ne résume des «nouvelles» si l'on a un peu de respect des auteurs et des lecteurs. On ne tue pas la «chute», vers laquelle on file avec gourmandise ou inquiétude. Il suffit de faire état du plaisir de lecture qu'elles engendrent, plaisir frustrant qui va avec la brièveté, parfois. Car on aimerait qu'elles se prolongent et s'étendent jusqu'aux rives du romanesque. Mais que seraient des nouvelles longues, par définition tendues vers un but unique, généralement tragique, du moins inattendu, s'il fallait atteindre ce but après des centaines de pages ?...
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De cette collection d'expériences, de cette instabilité inlassable, il a ramené des visages, des voix, des anecdotes qu'il arrange au gré de la grande liberté des enfants de la littérature.
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Globe-trotteur et doux fêlé, l'écrivain érudit décline ses tout derniers périples en nouvelles...
Un soir sous l'oeil des caméras, le surlendemain à mille milles nautiques, s'assaisonnant la barbe aux embruns salés de l'Atlantique, Sylvain Tesson n'a pas honte de ses contradictions. Il prêche aux bruyants les vertus du silence, répète aux avachis qu'il leur faut se redresser, foutre le camp une fois pour toutes, direction le grand air.
La revue de presse : Jérôme Dupuis - L'Express, février 2014
Sylvain Tesson donne des nouvelles. Une belle invitation aux voyages : des grands espaces russes aux courbes féminines...
Toutes ces brèves nouvelles racontent l'aspiration des hommes à s'élever audessus de leur condition d'urbains ventripotents. Sommets perdus, marches nocturnes, plongée en apnée, sexe, tout plutôt que de finir cadre dans un bureau. Et puis il y a les femmes, très présentes dans ces pages...
L'écriture est solide, souvent brillante, irriguée par de nombreuses lectures (Cioran, Dostoïevski...), portée par un art consommé de la chute, qui fait parfois songer au K de Buzzati.
La revue de presse : Florence Bouchy - Le Monde du 13 février 2014
Vives et jamais dupes des " leçons de vie " qu'elles semblent vouloir donner, les nouvelles de Sylvain Tesson nous font sans doute d'abord voyager à travers les méandres d'une pensée qui fuit la routine comme la peste.
La revue de presse : Bruno Frappat - La Croix du 5 février 2014
On ne raconte pas ni on ne résume des «nouvelles» si l'on a un peu de respect des auteurs et des lecteurs. On ne tue pas la «chute», vers laquelle on file avec gourmandise ou inquiétude. Il suffit de faire état du plaisir de lecture qu'elles engendrent, plaisir frustrant qui va avec la brièveté, parfois. Car on aimerait qu'elles se prolongent et s'étendent jusqu'aux rives du romanesque. Mais que seraient des nouvelles longues, par définition tendues vers un but unique, généralement tragique, du moins inattendu, s'il fallait atteindre ce but après des centaines de pages ?...
Le charme particulier des nouvelles de Sylvain Tesson, outre un style ébouriffant, est qu'elles ont toujours l'air de commencer pour s'installer dans la durée. Comme si elles s'inauguraient par des digressions. Des personnages, un décor, un pays, un climat, une sorte de coulée d'existence et, là-dessus, une intervention extérieure, un hoquet de la vie qui fiche tout par terre...
De cette collection d'expériences, de cette instabilité inlassable, il a ramené des visages, des voix, des anecdotes qu'il arrange au gré de la grande liberté des enfants de la littérature.
La revue de presse : Marine de Tilly - Le Point du 16 janvier 2014
Non. Qu'ils soient amants, guerriers, artistes, pervers ou voyageurs, qu'ils vivent à Paris, Zermatt, Riga, en Yakoutie ou au Sahara, les héros de ces nouvelles n'ont pas déposé les armes. Ils luttent au contraire, ils ont envie, ils ne fuient pas. Sans doute ont-ils une curieuse nostalgie de la tempête, des marées et des vents. Comme les "hamsters affairés enfermés dans leur cage de plastique tournant", comme "la guêpe dans un verre de vin", ils se fatiguent eux aussi, même si, c'est vrai, ils n'en oublient pas pour autant les vertus de l'acceptation du sort. En vérité ils y songent, ils en rêvent, ils l'espèrent. Et si rêver de s'abandonner à la vie n'est pas s'abandonner à la vie, qu'importe ! Le vouloir, le désirer, le formuler, c'est déjà bien. Et au fond, c'est même peut-être mieux. Encore une jolie contradiction existentielle que ce petit recueil de nouvelles. Heureusement que pour nous, lecteurs, il reste quelques ermites qui vénèrent le silence mais sont bavards comme des pies, quelques boucaniers qui brûlent de s'abîmer mais ne capitulent pas.
La revue de presse : Philibert Humm - Paris-Match, janvier 2014
Globe-trotteur et doux fêlé, l'écrivain érudit décline ses tout derniers périples en nouvelles...
Un soir sous l'oeil des caméras, le surlendemain à mille milles nautiques, s'assaisonnant la barbe aux embruns salés de l'Atlantique, Sylvain Tesson n'a pas honte de ses contradictions. Il prêche aux bruyants les vertus du silence, répète aux avachis qu'il leur faut se redresser, foutre le camp une fois pour toutes, direction le grand air.
La revue de presse : Jérôme Dupuis - L'Express, février 2014
Sylvain Tesson donne des nouvelles. Une belle invitation aux voyages : des grands espaces russes aux courbes féminines...
Toutes ces brèves nouvelles racontent l'aspiration des hommes à s'élever audessus de leur condition d'urbains ventripotents. Sommets perdus, marches nocturnes, plongée en apnée, sexe, tout plutôt que de finir cadre dans un bureau. Et puis il y a les femmes, très présentes dans ces pages...
L'écriture est solide, souvent brillante, irriguée par de nombreuses lectures (Cioran, Dostoïevski...), portée par un art consommé de la chute, qui fait parfois songer au K de Buzzati.
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Vives et jamais dupes des " leçons de vie " qu'elles semblent vouloir donner, les nouvelles de Sylvain Tesson nous font sans doute d'abord voyager à travers les méandres d'une pensée qui fuit la routine comme la peste.
La revue de presse : Bruno Frappat - La Croix du 5 février 2014
On ne raconte pas ni on ne résume des «nouvelles» si l'on a un peu de respect des auteurs et des lecteurs. On ne tue pas la «chute», vers laquelle on file avec gourmandise ou inquiétude. Il suffit de faire état du plaisir de lecture qu'elles engendrent, plaisir frustrant qui va avec la brièveté, parfois. Car on aimerait qu'elles se prolongent et s'étendent jusqu'aux rives du romanesque. Mais que seraient des nouvelles longues, par définition tendues vers un but unique, généralement tragique, du moins inattendu, s'il fallait atteindre ce but après des centaines de pages ?...
Le charme particulier des nouvelles de Sylvain Tesson, outre un style ébouriffant, est qu'elles ont toujours l'air de commencer pour s'installer dans la durée. Comme si elles s'inauguraient par des digressions. Des personnages, un décor, un pays, un climat, une sorte de coulée d'existence et, là-dessus, une intervention extérieure, un hoquet de la vie qui fiche tout par terre...
De cette collection d'expériences, de cette instabilité inlassable, il a ramené des visages, des voix, des anecdotes qu'il arrange au gré de la grande liberté des enfants de la littérature.
La revue de presse : Marine de Tilly - Le Point du 16 janvier 2014
Non. Qu'ils soient amants, guerriers, artistes, pervers ou voyageurs, qu'ils vivent à Paris, Zermatt, Riga, en Yakoutie ou au Sahara, les héros de ces nouvelles n'ont pas déposé les armes. Ils luttent au contraire, ils ont envie, ils ne fuient pas. Sans doute ont-ils une curieuse nostalgie de la tempête, des marées et des vents. Comme les "hamsters affairés enfermés dans leur cage de plastique tournant", comme "la guêpe dans un verre de vin", ils se fatiguent eux aussi, même si, c'est vrai, ils n'en oublient pas pour autant les vertus de l'acceptation du sort. En vérité ils y songent, ils en rêvent, ils l'espèrent. Et si rêver de s'abandonner à la vie n'est pas s'abandonner à la vie, qu'importe ! Le vouloir, le désirer, le formuler, c'est déjà bien. Et au fond, c'est même peut-être mieux. Encore une jolie contradiction existentielle que ce petit recueil de nouvelles. Heureusement que pour nous, lecteurs, il reste quelques ermites qui vénèrent le silence mais sont bavards comme des pies, quelques boucaniers qui brûlent de s'abîmer mais ne capitulent pas.
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Globe-trotteur et doux fêlé, l'écrivain érudit décline ses tout derniers périples en nouvelles...
Un soir sous l'oeil des caméras, le surlendemain à mille milles nautiques, s'assaisonnant la barbe aux embruns salés de l'Atlantique, Sylvain Tesson n'a pas honte de ses contradictions. Il prêche aux bruyants les vertus du silence, répète aux avachis qu'il leur faut se redresser, foutre le camp une fois pour toutes, direction le grand air.
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Toutes ces brèves nouvelles racontent l'aspiration des hommes à s'élever audessus de leur condition d'urbains ventripotents. Sommets perdus, marches nocturnes, plongée en apnée, sexe, tout plutôt que de finir cadre dans un bureau. Et puis il y a les femmes, très présentes dans ces pages...
L'écriture est solide, souvent brillante, irriguée par de nombreuses lectures (Cioran, Dostoïevski...), portée par un art consommé de la chute, qui fait parfois songer au K de Buzzati.
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Vives et jamais dupes des " leçons de vie " qu'elles semblent vouloir donner, les nouvelles de Sylvain Tesson nous font sans doute d'abord voyager à travers les méandres d'une pensée qui fuit la routine comme la peste.
La revue de presse : Bruno Frappat - La Croix du 5 février 2014
On ne raconte pas ni on ne résume des «nouvelles» si l'on a un peu de respect des auteurs et des lecteurs. On ne tue pas la «chute», vers laquelle on file avec gourmandise ou inquiétude. Il suffit de faire état du plaisir de lecture qu'elles engendrent, plaisir frustrant qui va avec la brièveté, parfois. Car on aimerait qu'elles se prolongent et s'étendent jusqu'aux rives du romanesque. Mais que seraient des nouvelles longues, par définition tendues vers un but unique, généralement tragique, du moins inattendu, s'il fallait atteindre ce but après des centaines de pages ?...
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Non. Qu'ils soient amants, guerriers, artistes, pervers ou voyageurs, qu'ils vivent à Paris, Zermatt, Riga, en Yakoutie ou au Sahara, les héros de ces nouvelles n'ont pas déposé les armes. Ils luttent au contraire, ils ont envie, ils ne fuient pas. Sans doute ont-ils une curieuse nostalgie de la tempête, des marées et des vents. Comme les "hamsters affairés enfermés dans leur cage de plastique tournant", comme "la guêpe dans un verre de vin", ils se fatiguent eux aussi, même si, c'est vrai, ils n'en oublient pas pour autant les vertus de l'acceptation du sort. En vérité ils y songent, ils en rêvent, ils l'espèrent. Et si rêver de s'abandonner à la vie n'est pas s'abandonner à la vie, qu'importe ! Le vouloir, le désirer, le formuler, c'est déjà bien. Et au fond, c'est même peut-être mieux. Encore une jolie contradiction existentielle que ce petit recueil de nouvelles. Heureusement que pour nous, lecteurs, il reste quelques ermites qui vénèrent le silence mais sont bavards comme des pies, quelques boucaniers qui brûlent de s'abîmer mais ne capitulent pas.
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Globe-trotteur et doux fêlé, l'écrivain érudit décline ses tout derniers périples en nouvelles...
Un soir sous l'oeil des caméras, le surlendemain à mille milles nautiques, s'assaisonnant la barbe aux embruns salés de l'Atlantique, Sylvain Tesson n'a pas honte de ses contradictions. Il prêche aux bruyants les vertus du silence, répète aux avachis qu'il leur faut se redresser, foutre le camp une fois pour toutes, direction le grand air.
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Sylvain Tesson donne des nouvelles. Une belle invitation aux voyages : des grands espaces russes aux courbes féminines...
Toutes ces brèves nouvelles racontent l'aspiration des hommes à s'élever audessus de leur condition d'urbains ventripotents. Sommets perdus, marches nocturnes, plongée en apnée, sexe, tout plutôt que de finir cadre dans un bureau. Et puis il y a les femmes, très présentes dans ces pages...
L'écriture est solide, souvent brillante, irriguée par de nombreuses lectures (Cioran, Dostoïevski...), portée par un art consommé de la chute, qui fait parfois songer au K de Buzzati.
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Vives et jamais dupes des " leçons de vie " qu'elles semblent vouloir donner, les nouvelles de Sylvain Tesson nous font sans doute d'abord voyager à travers les méandres d'une pensée qui fuit la routine comme la peste.
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On ne raconte pas ni on ne résume des «nouvelles» si l'on a un peu de respect des auteurs et des lecteurs. On ne tue pas la «chute», vers laquelle on file avec gourmandise ou inquiétude. Il suffit de faire état du plaisir de lecture qu'elles engendrent, plaisir frustrant qui va avec la brièveté, parfois. Car on aimerait qu'elles se prolongent et s'étendent jusqu'aux rives du romanesque. Mais que seraient des nouvelles longues, par définition tendues vers un but unique, généralement tragique, du moins inattendu, s'il fallait atteindre ce but après des centaines de pages ?...
Le charme particulier des nouvelles de Sylvain Tesson, outre un style ébouriffant, est qu'elles ont toujours l'air de commencer pour s'installer dans la durée. Comme si elles s'inauguraient par des digressions. Des personnages, un décor, un pays, un climat, une sorte de coulée d'existence et, là-dessus, une intervention extérieure, un hoquet de la vie qui fiche tout par terre...
De cette collection d'expériences, de cette instabilité inlassable, il a ramené des visages, des voix, des anecdotes qu'il arrange au gré de la grande liberté des enfants de la littérature.
La revue de presse : Marine de Tilly - Le Point du 16 janvier 2014
Non. Qu'ils soient amants, guerriers, artistes, pervers ou voyageurs, qu'ils vivent à Paris, Zermatt, Riga, en Yakoutie ou au Sahara, les héros de ces nouvelles n'ont pas déposé les armes. Ils luttent au contraire, ils ont envie, ils ne fuient pas. Sans doute ont-ils une curieuse nostalgie de la tempête, des marées et des vents. Comme les "hamsters affairés enfermés dans leur cage de plastique tournant", comme "la guêpe dans un verre de vin", ils se fatiguent eux aussi, même si, c'est vrai, ils n'en oublient pas pour autant les vertus de l'acceptation du sort. En vérité ils y songent, ils en rêvent, ils l'espèrent. Et si rêver de s'abandonner à la vie n'est pas s'abandonner à la vie, qu'importe ! Le vouloir, le désirer, le formuler, c'est déjà bien. Et au fond, c'est même peut-être mieux. Encore une jolie contradiction existentielle que ce petit recueil de nouvelles. Heureusement que pour nous, lecteurs, il reste quelques ermites qui vénèrent le silence mais sont bavards comme des pies, quelques boucaniers qui brûlent de s'abîmer mais ne capitulent pas.
La revue de presse : Philibert Humm - Paris-Match, janvier 2014
Globe-trotteur et doux fêlé, l'écrivain érudit décline ses tout derniers périples en nouvelles...
Un soir sous l'oeil des caméras, le surlendemain à mille milles nautiques, s'assaisonnant la barbe aux embruns salés de l'Atlantique, Sylvain Tesson n'a pas honte de ses contradictions. Il prêche aux bruyants les vertus du silence, répète aux avachis qu'il leur faut se redresser, foutre le camp une fois pour toutes, direction le grand air.
La revue de presse : Jérôme Dupuis - L'Express, février 2014
Sylvain Tesson donne des nouvelles. Une belle invitation aux voyages : des grands espaces russes aux courbes féminines...
Toutes ces brèves nouvelles racontent l'aspiration des hommes à s'élever audessus de leur condition d'urbains ventripotents. Sommets perdus, marches nocturnes, plongée en apnée, sexe, tout plutôt que de finir cadre dans un bureau. Et puis il y a les femmes, très présentes dans ces pages...
L'écriture est solide, souvent brillante, irriguée par de nombreuses lectures (Cioran, Dostoïevski...), portée par un art consommé de la chute, qui fait parfois songer au K de Buzzati.
La revue de presse : Florence Bouchy - Le Monde du 13 février 2014
Vives et jamais dupes des " leçons de vie " qu'elles semblent vouloir donner, les nouvelles de Sylvain Tesson nous font sans doute d'abord voyager à travers les méandres d'une pensée qui fuit la routine comme la peste.
La revue de presse : Bruno Frappat - La Croix du 5 février 2014
On ne raconte pas ni on ne résume des «nouvelles» si l'on a un peu de respect des auteurs et des lecteurs. On ne tue pas la «chute», vers laquelle on file avec gourmandise ou inquiétude. Il suffit de faire état du plaisir de lecture qu'elles engendrent, plaisir frustrant qui va avec la brièveté, parfois. Car on aimerait qu'elles se prolongent et s'étendent jusqu'aux rives du romanesque. Mais que seraient des nouvelles longues, par définition tendues vers un but unique, généralement tragique, du moins inattendu, s'il fallait atteindre ce but après des centaines de pages ?...
Le charme particulier des nouvelles de Sylvain Tesson, outre un style ébouriffant, est qu'elles ont toujours l'air de commencer pour s'installer dans la durée. Comme si elles s'inauguraient par des digressions. Des personnages, un décor, un pays, un climat, une sorte de coulée d'existence et, là-dessus, une intervention extérieure, un hoquet de la vie qui fiche tout par terre...
De cette collection d'expériences, de cette instabilité inlassable, il a ramené des visages, des voix, des anecdotes qu'il arrange au gré de la grande liberté des enfants de la littérature.
La revue de presse : Marine de Tilly - Le Point du 16 janvier 2014
Non. Qu'ils soient amants, guerriers, artistes, pervers ou voyageurs, qu'ils vivent à Paris, Zermatt, Riga, en Yakoutie ou au Sahara, les héros de ces nouvelles n'ont pas déposé les armes. Ils luttent au contraire, ils ont envie, ils ne fuient pas. Sans doute ont-ils une curieuse nostalgie de la tempête, des marées et des vents. Comme les "hamsters affairés enfermés dans leur cage de plastique tournant", comme "la guêpe dans un verre de vin", ils se fatiguent eux aussi, même si, c'est vrai, ils n'en oublient pas pour autant les vertus de l'acceptation du sort. En vérité ils y songent, ils en rêvent, ils l'espèrent. Et si rêver de s'abandonner à la vie n'est pas s'abandonner à la vie, qu'importe ! Le vouloir, le désirer, le formuler, c'est déjà bien. Et au fond, c'est même peut-être mieux. Encore une jolie contradiction existentielle que ce petit recueil de nouvelles. Heureusement que pour nous, lecteurs, il reste quelques ermites qui vénèrent le silence mais sont bavards comme des pies, quelques boucaniers qui brûlent de s'abîmer mais ne capitulent pas.
La revue de presse : Philibert Humm - Paris-Match, janvier 2014
Globe-trotteur et doux fêlé, l'écrivain érudit décline ses tout derniers périples en nouvelles...
Un soir sous l'oeil des caméras, le surlendemain à mille milles nautiques, s'assaisonnant la barbe aux embruns salés de l'Atlantique, Sylvain Tesson n'a pas honte de ses contradictions. Il prêche aux bruyants les vertus du silence, répète aux avachis qu'il leur faut se redresser, foutre le camp une fois pour toutes, direction le grand air.
La revue de presse : Jérôme Dupuis - L'Express, février 2014
Sylvain Tesson donne des nouvelles. Une belle invitation aux voyages : des grands espaces russes aux courbes féminines...
Toutes ces brèves nouvelles racontent l'aspiration des hommes à s'élever audessus de leur condition d'urbains ventripotents. Sommets perdus, marches nocturnes, plongée en apnée, sexe, tout plutôt que de finir cadre dans un bureau. Et puis il y a les femmes, très présentes dans ces pages...
L'écriture est solide, souvent brillante, irriguée par de nombreuses lectures (Cioran, Dostoïevski...), portée par un art consommé de la chute, qui fait parfois songer au K de Buzzati.
La revue de presse : Florence Bouchy - Le Monde du 13 février 2014
Vives et jamais dupes des " leçons de vie " qu'elles semblent vouloir donner, les nouvelles de Sylvain Tesson nous font sans doute d'abord voyager à travers les méandres d'une pensée qui fuit la routine comme la peste.
La revue de presse : Bruno Frappat - La Croix du 5 février 2014
On ne raconte pas ni on ne résume des «nouvelles» si l'on a un peu de respect des auteurs et des lecteurs. On ne tue pas la «chute», vers laquelle on file avec gourmandise ou inquiétude. Il suffit de faire état du plaisir de lecture qu'elles engendrent, plaisir frustrant qui va avec la brièveté, parfois. Car on aimerait qu'elles se prolongent et s'étendent jusqu'aux rives du romanesque. Mais que seraient des nouvelles longues, par définition tendues vers un but unique, généralement tragique, du moins inattendu, s'il fallait atteindre ce but après des centaines de pages ?...
Le charme particulier des nouvelles de Sylvain Tesson, outre un style ébouriffant, est qu'elles ont toujours l'air de commencer pour s'installer dans la durée. Comme si elles s'inauguraient par des digressions. Des personnages, un décor, un pays, un climat, une sorte de coulée d'existence et, là-dessus, une intervention extérieure, un hoquet de la vie qui fiche tout par terre...
De cette collection d'expériences, de cette instabilité inlassable, il a ramené des visages, des voix, des anecdotes qu'il arrange au gré de la grande liberté des enfants de la littérature.
La revue de presse : Marine de Tilly - Le Point du 16 janvier 2014
Non. Qu'ils soient amants, guerriers, artistes, pervers ou voyageurs, qu'ils vivent à Paris, Zermatt, Riga, en Yakoutie ou au Sahara, les héros de ces nouvelles n'ont pas déposé les armes. Ils luttent au contraire, ils ont envie, ils ne fuient pas. Sans doute ont-ils une curieuse nostalgie de la tempête, des marées et des vents. Comme les "hamsters affairés enfermés dans leur cage de plastique tournant", comme "la guêpe dans un verre de vin", ils se fatiguent eux aussi, même si, c'est vrai, ils n'en oublient pas pour autant les vertus de l'acceptation du sort. En vérité ils y songent, ils en rêvent, ils l'espèrent. Et si rêver de s'abandonner à la vie n'est pas s'abandonner à la vie, qu'importe ! Le vouloir, le désirer, le formuler, c'est déjà bien. Et au fond, c'est même peut-être mieux. Encore une jolie contradiction existentielle que ce petit recueil de nouvelles. Heureusement que pour nous, lecteurs, il reste quelques ermites qui vénèrent le silence mais sont bavards comme des pies, quelques boucaniers qui brûlent de s'abîmer mais ne capitulent pas.
La revue de presse : Philibert Humm - Paris-Match, janvier 2014
Globe-trotteur et doux fêlé, l'écrivain érudit décline ses tout derniers périples en nouvelles...
Un soir sous l'oeil des caméras, le surlendemain à mille milles nautiques, s'assaisonnant la barbe aux embruns salés de l'Atlantique, Sylvain Tesson n'a pas honte de ses contradictions. Il prêche aux bruyants les vertus du silence, répète aux avachis qu'il leur faut se redresser, foutre le camp une fois pour toutes, direction le grand air.
La revue de presse : Jérôme Dupuis - L'Express, février 2014
Sylvain Tesson donne des nouvelles. Une belle invitation aux voyages : des grands espaces russes aux courbes féminines...
Toutes ces brèves nouvelles racontent l'aspiration des hommes à s'élever audessus de leur condition d'urbains ventripotents. Sommets perdus, marches nocturnes, plongée en apnée, sexe, tout plutôt que de finir cadre dans un bureau. Et puis il y a les femmes, très présentes dans ces pages...
L'écriture est solide, souvent brillante, irriguée par de nombreuses lectures (Cioran, Dostoïevski...), portée par un art consommé de la chute, qui fait parfois songer au K de Buzzati.
La revue de presse : Florence Bouchy - Le Monde du 13 février 2014
Vives et jamais dupes des " leçons de vie " qu'elles semblent vouloir donner, les nouvelles de Sylvain Tesson nous font sans doute d'abord voyager à travers les méandres d'une pensée qui fuit la routine comme la peste.
La revue de presse : Bruno Frappat - La Croix du 5 février 2014
On ne raconte pas ni on ne résume des «nouvelles» si l'on a un peu de respect des auteurs et des lecteurs. On ne tue pas la «chute», vers laquelle on file avec gourmandise ou inquiétude. Il suffit de faire état du plaisir de lecture qu'elles engendrent, plaisir frustrant qui va avec la brièveté, parfois. Car on aimerait qu'elles se prolongent et s'étendent jusqu'aux rives du romanesque. Mais que seraient des nouvelles longues, par définition tendues vers un but unique, généralement tragique, du moins inattendu, s'il fallait atteindre ce but après des centaines de pages ?...
Le charme particulier des nouvelles de Sylvain Tesson, outre un style ébouriffant, est qu'elles ont toujours l'air de commencer pour s'installer dans la durée. Comme si elles s'inauguraient par des digressions. Des personnages, un décor, un pays, un climat, une sorte de coulée d'existence et, là-dessus, une intervention extérieure, un hoquet de la vie qui fiche tout par terre...
De cette collection d'expériences, de cette instabilité inlassable, il a ramené des visages, des voix, des anecdotes qu'il arrange au gré de la grande liberté des enfants de la littérature.
La revue de presse : Marine de Tilly - Le Point du 16 janvier 2014
Non. Qu'ils soient amants, guerriers, artistes, pervers ou voyageurs, qu'ils vivent à Paris, Zermatt, Riga, en Yakoutie ou au Sahara, les héros de ces nouvelles n'ont pas déposé les armes. Ils luttent au contraire, ils ont envie, ils ne fuient pas. Sans doute ont-ils une curieuse nostalgie de la tempête, des marées et des vents. Comme les "hamsters affairés enfermés dans leur cage de plastique tournant", comme "la guêpe dans un verre de vin", ils se fatiguent eux aussi, même si, c'est vrai, ils n'en oublient pas pour autant les vertus de l'acceptation du sort. En vérité ils y songent, ils en rêvent, ils l'espèrent. Et si rêver de s'abandonner à la vie n'est pas s'abandonner à la vie, qu'importe ! Le vouloir, le désirer, le formuler, c'est déjà bien. Et au fond, c'est même peut-être mieux. Encore une jolie contradiction existentielle que ce petit recueil de nouvelles. Heureusement que pour nous, lecteurs, il reste quelques ermites qui vénèrent le silence mais sont bavards comme des pies, quelques boucaniers qui brûlent de s'abîmer mais ne capitulent pas.
La revue de presse : Philibert Humm - Paris-Match, janvier 2014
Globe-trotteur et doux fêlé, l'écrivain érudit décline ses tout derniers périples en nouvelles...
Un soir sous l'oeil des caméras, le surlendemain à mille milles nautiques, s'assaisonnant la barbe aux embruns salés de l'Atlantique, Sylvain Tesson n'a pas honte de ses contradictions. Il prêche aux bruyants les vertus du silence, répète aux avachis qu'il leur faut se redresser, foutre le camp une fois pour toutes, direction le grand air.
La revue de presse : Jérôme Dupuis - L'Express, février 2014
Sylvain Tesson donne des nouvelles. Une belle invitation aux voyages : des grands espaces russes aux courbes féminines...
Toutes ces brèves nouvelles racontent l'aspiration des hommes à s'élever audessus de leur condition d'urbains ventripotents. Sommets perdus, marches nocturnes, plongée en apnée, sexe, tout plutôt que de finir cadre dans un bureau. Et puis il y a les femmes, très présentes dans ces pages...
L'écriture est solide, souvent brillante, irriguée par de nombreuses lectures (Cioran, Dostoïevski...), portée par un art consommé de la chute, qui fait parfois songer au K de Buzzati.
La revue de presse : Florence Bouchy - Le Monde du 13 février 2014
Vives et jamais dupes des " leçons de vie " qu'elles semblent vouloir donner, les nouvelles de Sylvain Tesson nous font sans doute d'abord voyager à travers les méandres d'une pensée qui fuit la routine comme la peste.
La revue de presse : Bruno Frappat - La Croix du 5 février 2014
On ne raconte pas ni on ne résume des «nouvelles» si l'on a un peu de respect des auteurs et des lecteurs. On ne tue pas la «chute», vers laquelle on file avec gourmandise ou inquiétude. Il suffit de faire état du plaisir de lecture qu'elles engendrent, plaisir frustrant qui va avec la brièveté, parfois. Car on aimerait qu'elles se prolongent et s'étendent jusqu'aux rives du romanesque. Mais que seraient des nouvelles longues, par définition tendues vers un but unique, généralement tragique, du moins inattendu, s'il fallait atteindre ce but après des centaines de pages ?...
Le charme particulier des nouvelles de Sylvain Tesson, outre un style ébouriffant, est qu'elles ont toujours l'air de commencer pour s'installer dans la durée. Comme si elles s'inauguraient par des digressions. Des personnages, un décor, un pays, un climat, une sorte de coulée d'existence et, là-dessus, une intervention extérieure, un hoquet de la vie qui fiche tout par terre...
De cette collection d'expériences, de cette instabilité inlassable, il a ramené des visages, des voix, des anecdotes qu'il arrange au gré de la grande liberté des enfants de la littérature.
La revue de presse : Marine de Tilly - Le Point du 16 janvier 2014
Non. Qu'ils soient amants, guerriers, artistes, pervers ou voyageurs, qu'ils vivent à Paris, Zermatt, Riga, en Yakoutie ou au Sahara, les héros de ces nouvelles n'ont pas déposé les armes. Ils luttent au contraire, ils ont envie, ils ne fuient pas. Sans doute ont-ils une curieuse nostalgie de la tempête, des marées et des vents. Comme les "hamsters affairés enfermés dans leur cage de plastique tournant", comme "la guêpe dans un verre de vin", ils se fatiguent eux aussi, même si, c'est vrai, ils n'en oublient pas pour autant les vertus de l'acceptation du sort. En vérité ils y songent, ils en rêvent, ils l'espèrent. Et si rêver de s'abandonner à la vie n'est pas s'abandonner à la vie, qu'importe ! Le vouloir, le désirer, le formuler, c'est déjà bien. Et au fond, c'est même peut-être mieux. Encore une jolie contradiction existentielle que ce petit recueil de nouvelles. Heureusement que pour nous, lecteurs, il reste quelques ermites qui vénèrent le silence mais sont bavards comme des pies, quelques boucaniers qui brûlent de s'abîmer mais ne capitulent pas.
La revue de presse : Philibert Humm - Paris-Match, janvier 2014
Globe-trotteur et doux fêlé, l'écrivain érudit décline ses tout derniers périples en nouvelles...
Un soir sous l'oeil des caméras, le surlendemain à mille milles nautiques, s'assaisonnant la barbe aux embruns salés de l'Atlantique, Sylvain Tesson n'a pas honte de ses contradictions. Il prêche aux bruyants les vertus du silence, répète aux avachis qu'il leur faut se redresser, foutre le camp une fois pour toutes, direction le grand air.
La revue de presse : Jérôme Dupuis - L'Express, février 2014
Sylvain Tesson donne des nouvelles. Une belle invitation aux voyages : des grands espaces russes aux courbes féminines...
Toutes ces brèves nouvelles racontent l'aspiration des hommes à s'élever audessus de leur condition d'urbains ventripotents. Sommets perdus, marches nocturnes, plongée en apnée, sexe, tout plutôt que de finir cadre dans un bureau. Et puis il y a les femmes, très présentes dans ces pages...
L'écriture est solide, souvent brillante, irriguée par de nombreuses lectures (Cioran, Dostoïevski...), portée par un art consommé de la chute, qui fait parfois songer au K de Buzzati.
La revue de presse : Florence Bouchy - Le Monde du 13 février 2014
Vives et jamais dupes des " leçons de vie " qu'elles semblent vouloir donner, les nouvelles de Sylvain Tesson nous font sans doute d'abord voyager à travers les méandres d'une pensée qui fuit la routine comme la peste.
La revue de presse : Bruno Frappat - La Croix du 5 février 2014
On ne raconte pas ni on ne résume des «nouvelles» si l'on a un peu de respect des auteurs et des lecteurs. On ne tue pas la «chute», vers laquelle on file avec gourmandise ou inquiétude. Il suffit de faire état du plaisir de lecture qu'elles engendrent, plaisir frustrant qui va avec la brièveté, parfois. Car on aimerait qu'elles se prolongent et s'étendent jusqu'aux rives du romanesque. Mais que seraient des nouvelles longues, par définition tendues vers un but unique, généralement tragique, du moins inattendu, s'il fallait atteindre ce but après des centaines de pages ?...
Le charme particulier des nouvelles de Sylvain Tesson, outre un style ébouriffant, est qu'elles ont toujours l'air de commencer pour s'installer dans la durée. Comme si elles s'inauguraient par des digressions. Des personnages, un décor, un pays, un climat, une sorte de coulée d'existence et, là-dessus, une intervention extérieure, un hoquet de la vie qui fiche tout par terre...
De cette collection d'expériences, de cette instabilité inlassable, il a ramené des visages, des voix, des anecdotes qu'il arrange au gré de la grande liberté des enfants de la littérature.
La revue de presse : Marine de Tilly - Le Point du 16 janvier 2014
Non. Qu'ils soient amants, guerriers, artistes, pervers ou voyageurs, qu'ils vivent à Paris, Zermatt, Riga, en Yakoutie ou au Sahara, les héros de ces nouvelles n'ont pas déposé les armes. Ils luttent au contraire, ils ont envie, ils ne fuient pas. Sans doute ont-ils une curieuse nostalgie de la tempête, des marées et des vents. Comme les "hamsters affairés enfermés dans leur cage de plastique tournant", comme "la guêpe dans un verre de vin", ils se fatiguent eux aussi, même si, c'est vrai, ils n'en oublient pas pour autant les vertus de l'acceptation du sort. En vérité ils y songent, ils en rêvent, ils l'espèrent. Et si rêver de s'abandonner à la vie n'est pas s'abandonner à la vie, qu'importe ! Le vouloir, le désirer, le formuler, c'est déjà bien. Et au fond, c'est même peut-être mieux. Encore une jolie contradiction existentielle que ce petit recueil de nouvelles. Heureusement que pour nous, lecteurs, il reste quelques ermites qui vénèrent le silence mais sont bavards comme des pies, quelques boucaniers qui brûlent de s'abîmer mais ne capitulent pas.
La revue de presse : Philibert Humm - Paris-Match, janvier 2014
Globe-trotteur et doux fêlé, l'écrivain érudit décline ses tout derniers périples en nouvelles...
Un soir sous l'oeil des caméras, le surlendemain à mille milles nautiques, s'assaisonnant la barbe aux embruns salés de l'Atlantique, Sylvain Tesson n'a pas honte de ses contradictions. Il prêche aux bruyants les vertus du silence, répète aux avachis qu'il leur faut se redresser, foutre le camp une fois pour toutes, direction le grand air.
La revue de presse : Jérôme Dupuis - L'Express, février 2014
Sylvain Tesson donne des nouvelles. Une belle invitation aux voyages : des grands espaces russes aux courbes féminines...
Toutes ces brèves nouvelles racontent l'aspiration des hommes à s'élever audessus de leur condition d'urbains ventripotents. Sommets perdus, marches nocturnes, plongée en apnée, sexe, tout plutôt que de finir cadre dans un bureau. Et puis il y a les femmes, très présentes dans ces pages...
L'écriture est solide, souvent brillante, irriguée par de nombreuses lectures (Cioran, Dostoïevski...), portée par un art consommé de la chute, qui fait parfois songer au K de Buzzati.
La revue de presse : Florence Bouchy - Le Monde du 13 février 2014
Vives et jamais dupes des " leçons de vie " qu'elles semblent vouloir donner, les nouvelles de Sylvain Tesson nous font sans doute d'abord voyager à travers les méandres d'une pensée qui fuit la routine comme la peste.
La revue de presse : Bruno Frappat - La Croix du 5 février 2014
On ne raconte pas ni on ne résume des «nouvelles» si l'on a un peu de respect des auteurs et des lecteurs. On ne tue pas la «chute», vers laquelle on file avec gourmandise ou inquiétude. Il suffit de faire état du plaisir de lecture qu'elles engendrent, plaisir frustrant qui va avec la brièveté, parfois. Car on aimerait qu'elles se prolongent et s'étendent jusqu'aux rives du romanesque. Mais que seraient des nouvelles longues, par définition tendues vers un but unique, généralement tragique, du moins inattendu, s'il fallait atteindre ce but après des centaines de pages ?...
Le charme particulier des nouvelles de Sylvain Tesson, outre un style ébouriffant, est qu'elles ont toujours l'air de commencer pour s'installer dans la durée. Comme si elles s'inauguraient par des digressions. Des personnages, un décor, un pays, un climat, une sorte de coulée d'existence et, là-dessus, une intervention extérieure, un hoquet de la vie qui fiche tout par terre...
De cette collection d'expériences, de cette instabilité inlassable, il a ramené des visages, des voix, des anecdotes qu'il arrange au gré de la grande liberté des enfants de la littérature.
La revue de presse : Marine de Tilly - Le Point du 16 janvier 2014
Non. Qu'ils soient amants, guerriers, artistes, pervers ou voyageurs, qu'ils vivent à Paris, Zermatt, Riga, en Yakoutie ou au Sahara, les héros de ces nouvelles n'ont pas déposé les armes. Ils luttent au contraire, ils ont envie, ils ne fuient pas. Sans doute ont-ils une curieuse nostalgie de la tempête, des marées et des vents. Comme les "hamsters affairés enfermés dans leur cage de plastique tournant", comme "la guêpe dans un verre de vin", ils se fatiguent eux aussi, même si, c'est vrai, ils n'en oublient pas pour autant les vertus de l'acceptation du sort. En vérité ils y songent, ils en rêvent, ils l'espèrent. Et si rêver de s'abandonner à la vie n'est pas s'abandonner à la vie, qu'importe ! Le vouloir, le désirer, le formuler, c'est déjà bien. Et au fond, c'est même peut-être mieux. Encore une jolie contradiction existentielle que ce petit recueil de nouvelles. Heureusement que pour nous, lecteurs, il reste quelques ermites qui vénèrent le silence mais sont bavards comme des pies, quelques boucaniers qui brûlent de s'abîmer mais ne capitulent pas.
La revue de presse : Philibert Humm - Paris-Match, janvier 2014
Globe-trotteur et doux fêlé, l'écrivain érudit décline ses tout derniers périples en nouvelles...
Un soir sous l'oeil des caméras, le surlendemain à mille milles nautiques, s'assaisonnant la barbe aux embruns salés de l'Atlantique, Sylvain Tesson n'a pas honte de ses contradictions. Il prêche aux bruyants les vertus du silence, répète aux avachis qu'il leur faut se redresser, foutre le camp une fois pour toutes, direction le grand air.
La revue de presse : Jérôme Dupuis - L'Express, février 2014
Sylvain Tesson donne des nouvelles. Une belle invitation aux voyages : des grands espaces russes aux courbes féminines...
Toutes ces brèves nouvelles racontent l'aspiration des hommes à s'élever audessus de leur condition d'urbains ventripotents. Sommets perdus, marches nocturnes, plongée en apnée, sexe, tout plutôt que de finir cadre dans un bureau. Et puis il y a les femmes, très présentes dans ces pages...
L'écriture est solide, souvent brillante, irriguée par de nombreuses lectures (Cioran, Dostoïevski...), portée par un art consommé de la chute, qui fait parfois songer au K de Buzzati.
La revue de presse : Florence Bouchy - Le Monde du 13 février 2014
Vives et jamais dupes des " leçons de vie " qu'elles semblent vouloir donner, les nouvelles de Sylvain Tesson nous font sans doute d'abord voyager à travers les méandres d'une pensée qui fuit la routine comme la peste.
La revue de presse : Bruno Frappat - La Croix du 5 février 2014
On ne raconte pas ni on ne résume des «nouvelles» si l'on a un peu de respect des auteurs et des lecteurs. On ne tue pas la «chute», vers laquelle on file avec gourmandise ou inquiétude. Il suffit de faire état du plaisir de lecture qu'elles engendrent, plaisir frustrant qui va avec la brièveté, parfois. Car on aimerait qu'elles se prolongent et s'étendent jusqu'aux rives du romanesque. Mais que seraient des nouvelles longues, par définition tendues vers un but unique, généralement tragique, du moins inattendu, s'il fallait atteindre ce but après des centaines de pages ?...
Le charme particulier des nouvelles de Sylvain Tesson, outre un style ébouriffant, est qu'elles ont toujours l'air de commencer pour s'installer dans la durée. Comme si elles s'inauguraient par des digressions. Des personnages, un décor, un pays, un climat, une sorte de coulée d'existence et, là-dessus, une intervention extérieure, un hoquet de la vie qui fiche tout par terre...
De cette collection d'expériences, de cette instabilité inlassable, il a ramené des visages, des voix, des anecdotes qu'il arrange au gré de la grande liberté des enfants de la littérature.
La revue de presse : Marine de Tilly - Le Point du 16 janvier 2014
Non. Qu'ils soient amants, guerriers, artistes, pervers ou voyageurs, qu'ils vivent à Paris, Zermatt, Riga, en Yakoutie ou au Sahara, les héros de ces nouvelles n'ont pas déposé les armes. Ils luttent au contraire, ils ont envie, ils ne fuient pas. Sans doute ont-ils une curieuse nostalgie de la tempête, des marées et des vents. Comme les "hamsters affairés enfermés dans leur cage de plastique tournant", comme "la guêpe dans un verre de vin", ils se fatiguent eux aussi, même si, c'est vrai, ils n'en oublient pas pour autant les vertus de l'acceptation du sort. En vérité ils y songent, ils en rêvent, ils l'espèrent. Et si rêver de s'abandonner à la vie n'est pas s'abandonner à la vie, qu'importe ! Le vouloir, le désirer, le formuler, c'est déjà bien. Et au fond, c'est même peut-être mieux. Encore une jolie contradiction existentielle que ce petit recueil de nouvelles. Heureusement que pour nous, lecteurs, il reste quelques ermites qui vénèrent le silence mais sont bavards comme des pies, quelques boucaniers qui brûlent de s'abîmer mais ne capitulent pas.
La revue de presse : Philibert Humm - Paris-Match, janvier 2014
Globe-trotteur et doux fêlé, l'écrivain érudit décline ses tout derniers périples en nouvelles...
Un soir sous l'oeil des caméras, le surlendemain à mille milles nautiques, s'assaisonnant la barbe aux embruns salés de l'Atlantique, Sylvain Tesson n'a pas honte de ses contradictions. Il prêche aux bruyants les vertus du silence, répète aux avachis qu'il leur faut se redresser, foutre le camp une fois pour toutes, direction le grand air.
La revue de presse : Jérôme Dupuis - L'Express, février 2014
Sylvain Tesson donne des nouvelles. Une belle invitation aux voyages : des grands espaces russes aux courbes féminines...
Toutes ces brèves nouvelles racontent l'aspiration des hommes à s'élever audessus de leur condition d'urbains ventripotents. Sommets perdus, marches nocturnes, plongée en apnée, sexe, tout plutôt que de finir cadre dans un bureau. Et puis il y a les femmes, très présentes dans ces pages...
L'écriture est solide, souvent brillante, irriguée par de nombreuses lectures (Cioran, Dostoïevski...), portée par un art consommé de la chute, qui fait parfois songer au K de Buzzati.
La revue de presse : Florence Bouchy - Le Monde du 13 février 2014
Vives et jamais dupes des " leçons de vie " qu'elles semblent vouloir donner, les nouvelles de Sylvain Tesson nous font sans doute d'abord voyager à travers les méandres d'une pensée qui fuit la routine comme la peste.
La revue de presse : Bruno Frappat - La Croix du 5 février 2014
On ne raconte pas ni on ne résume des «nouvelles» si l'on a un peu de respect des auteurs et des lecteurs. On ne tue pas la «chute», vers laquelle on file avec gourmandise ou inquiétude. Il suffit de faire état du plaisir de lecture qu'elles engendrent, plaisir frustrant qui va avec la brièveté, parfois. Car on aimerait qu'elles se prolongent et s'étendent jusqu'aux rives du romanesque. Mais que seraient des nouvelles longues, par définition tendues vers un but unique, généralement tragique, du moins inattendu, s'il fallait atteindre ce but après des centaines de pages ?...
Le charme particulier des nouvelles de Sylvain Tesson, outre un style ébouriffant, est qu'elles ont toujours l'air de commencer pour s'installer dans la durée. Comme si elles s'inauguraient par des digressions. Des personnages, un décor, un pays, un climat, une sorte de coulée d'existence et, là-dessus, une intervention extérieure, un hoquet de la vie qui fiche tout par terre...
De cette collection d'expériences, de cette instabilité inlassable, il a ramené des visages, des voix, des anecdotes qu'il arrange au gré de la grande liberté des enfants de la littérature.
La revue de presse : Marine de Tilly - Le Point du 16 janvier 2014
Non. Qu'ils soient amants, guerriers, artistes, pervers ou voyageurs, qu'ils vivent à Paris, Zermatt, Riga, en Yakoutie ou au Sahara, les héros de ces nouvelles n'ont pas déposé les armes. Ils luttent au contraire, ils ont envie, ils ne fuient pas. Sans doute ont-ils une curieuse nostalgie de la tempête, des marées et des vents. Comme les "hamsters affairés enfermés dans leur cage de plastique tournant", comme "la guêpe dans un verre de vin", ils se fatiguent eux aussi, même si, c'est vrai, ils n'en oublient pas pour autant les vertus de l'acceptation du sort. En vérité ils y songent, ils en rêvent, ils l'espèrent. Et si rêver de s'abandonner à la vie n'est pas s'abandonner à la vie, qu'importe ! Le vouloir, le désirer, le formuler, c'est déjà bien. Et au fond, c'est même peut-être mieux. Encore une jolie contradiction existentielle que ce petit recueil de nouvelles. Heureusement que pour nous, lecteurs, il reste quelques ermites qui vénèrent le silence mais sont bavards comme des pies, quelques boucaniers qui brûlent de s'abîmer mais ne capitulent pas.
La revue de presse : Philibert Humm - Paris-Match, janvier 2014
Globe-trotteur et doux fêlé, l'écrivain érudit décline ses tout derniers périples en nouvelles...
Un soir sous l'oeil des caméras, le surlendemain à mille milles nautiques, s'assaisonnant la barbe aux embruns salés de l'Atlantique, Sylvain Tesson n'a pas honte de ses contradictions. Il prêche aux bruyants les vertus du silence, répète aux avachis qu'il leur faut se redresser, foutre le camp une fois pour toutes, direction le grand air.
La revue de presse : Jérôme Dupuis - L'Express, février 2014
Sylvain Tesson donne des nouvelles. Une belle invitation aux voyages : des grands espaces russes aux courbes féminines...
Toutes ces brèves nouvelles racontent l'aspiration des hommes à s'élever audessus de leur condition d'urbains ventripotents. Sommets perdus, marches nocturnes, plongée en apnée, sexe, tout plutôt que de finir cadre dans un bureau. Et puis il y a les femmes, très présentes dans ces pages...
L'écriture est solide, souvent brillante, irriguée par de nombreuses lectures (Cioran, Dostoïevski...), portée par un art consommé de la chute, qui fait parfois songer au K de Buzzati.
La revue de presse : Florence Bouchy - Le Monde du 13 février 2014
Vives et jamais dupes des " leçons de vie " qu'elles semblent vouloir donner, les nouvelles de Sylvain Tesson nous font sans doute d'abord voyager à travers les méandres d'une pensée qui fuit la routine comme la peste.
La revue de presse : Bruno Frappat - La Croix du 5 février 2014
On ne raconte pas ni on ne résume des «nouvelles» si l'on a un peu de respect des auteurs et des lecteurs. On ne tue pas la «chute», vers laquelle on file avec gourmandise ou inquiétude. Il suffit de faire état du plaisir de lecture qu'elles engendrent, plaisir frustrant qui va avec la brièveté, parfois. Car on aimerait qu'elles se prolongent et s'étendent jusqu'aux rives du romanesque. Mais que seraient des nouvelles longues, par définition tendues vers un but unique, généralement tragique, du moins inattendu, s'il fallait atteindre ce but après des centaines de pages ?...
Le charme particulier des nouvelles de Sylvain Tesson, outre un style ébouriffant, est qu'elles ont toujours l'air de commencer pour s'installer dans la durée. Comme si elles s'inauguraient par des digressions. Des personnages, un décor, un pays, un climat, une sorte de coulée d'existence et, là-dessus, une intervention extérieure, un hoquet de la vie qui fiche tout par terre...
De cette collection d'expériences, de cette instabilité inlassable, il a ramené des visages, des voix, des anecdotes qu'il arrange au gré de la grande liberté des enfants de la littérature.
La revue de presse : Marine de Tilly - Le Point du 16 janvier 2014
Non. Qu'ils soient amants, guerriers, artistes, pervers ou voyageurs, qu'ils vivent à Paris, Zermatt, Riga, en Yakoutie ou au Sahara, les héros de ces nouvelles n'ont pas déposé les armes. Ils luttent au contraire, ils ont envie, ils ne fuient pas. Sans doute ont-ils une curieuse nostalgie de la tempête, des marées et des vents. Comme les "hamsters affairés enfermés dans leur cage de plastique tournant", comme "la guêpe dans un verre de vin", ils se fatiguent eux aussi, même si, c'est vrai, ils n'en oublient pas pour autant les vertus de l'acceptation du sort. En vérité ils y songent, ils en rêvent, ils l'espèrent. Et si rêver de s'abandonner à la vie n'est pas s'abandonner à la vie, qu'importe ! Le vouloir, le désirer, le formuler, c'est déjà bien. Et au fond, c'est même peut-être mieux. Encore une jolie contradiction existentielle que ce petit recueil de nouvelles. Heureusement que pour nous, lecteurs, il reste quelques ermites qui vénèrent le silence mais sont bavards comme des pies, quelques boucaniers qui brûlent de s'abîmer mais ne capitulent pas.
La revue de presse : Philibert Humm - Paris-Match, janvier 2014
Globe-trotteur et doux fêlé, l'écrivain érudit décline ses tout derniers périples en nouvelles...
Un soir sous l'oeil des caméras, le surlendemain à mille milles nautiques, s'assaisonnant la barbe aux embruns salés de l'Atlantique, Sylvain Tesson n'a pas honte de ses contradictions. Il prêche aux bruyants les vertus du silence, répète aux avachis qu'il leur faut se redresser, foutre le camp une fois pour toutes, direction le grand air.
La revue de presse : Jérôme Dupuis - L'Express, février 2014
Sylvain Tesson donne des nouvelles. Une belle invitation aux voyages : des grands espaces russes aux courbes féminines...
Toutes ces brèves nouvelles racontent l'aspiration des hommes à s'élever audessus de leur condition d'urbains ventripotents. Sommets perdus, marches nocturnes, plongée en apnée, sexe, tout plutôt que de finir cadre dans un bureau. Et puis il y a les femmes, très présentes dans ces pages...
L'écriture est solide, souvent brillante, irriguée par de nombreuses lectures (Cioran, Dostoïevski...), portée par un art consommé de la chute, qui fait parfois songer au K de Buzzati.
La revue de presse : Florence Bouchy - Le Monde du 13 février 2014
Vives et jamais dupes des " leçons de vie " qu'elles semblent vouloir donner, les nouvelles de Sylvain Tesson nous font sans doute d'abord voyager à travers les méandres d'une pensée qui fuit la routine comme la peste.
La revue de presse : Bruno Frappat - La Croix du 5 février 2014
On ne raconte pas ni on ne résume des «nouvelles» si l'on a un peu de respect des auteurs et des lecteurs. On ne tue pas la «chute», vers laquelle on file avec gourmandise ou inquiétude. Il suffit de faire état du plaisir de lecture qu'elles engendrent, plaisir frustrant qui va avec la brièveté, parfois. Car on aimerait qu'elles se prolongent et s'étendent jusqu'aux rives du romanesque. Mais que seraient des nouvelles longues, par définition tendues vers un but unique, généralement tragique, du moins inattendu, s'il fallait atteindre ce but après des centaines de pages ?...
Le charme particulier des nouvelles de Sylvain Tesson, outre un style ébouriffant, est qu'elles ont toujours l'air de commencer pour s'installer dans la durée. Comme si elles s'inauguraient par des digressions. Des personnages, un décor, un pays, un climat, une sorte de coulée d'existence et, là-dessus, une intervention extérieure, un hoquet de la vie qui fiche tout par terre...
De cette collection d'expériences, de cette instabilité inlassable, il a ramené des visages, des voix, des anecdotes qu'il arrange au gré de la grande liberté des enfants de la littérature.
La revue de presse : Marine de Tilly - Le Point du 16 janvier 2014
Non. Qu'ils soient amants, guerriers, artistes, pervers ou voyageurs, qu'ils vivent à Paris, Zermatt, Riga, en Yakoutie ou au Sahara, les héros de ces nouvelles n'ont pas déposé les armes. Ils luttent au contraire, ils ont envie, ils ne fuient pas. Sans doute ont-ils une curieuse nostalgie de la tempête, des marées et des vents. Comme les "hamsters affairés enfermés dans leur cage de plastique tournant", comme "la guêpe dans un verre de vin", ils se fatiguent eux aussi, même si, c'est vrai, ils n'en oublient pas pour autant les vertus de l'acceptation du sort. En vérité ils y songent, ils en rêvent, ils l'espèrent. Et si rêver de s'abandonner à la vie n'est pas s'abandonner à la vie, qu'importe ! Le vouloir, le désirer, le formuler, c'est déjà bien. Et au fond, c'est même peut-être mieux. Encore une jolie contradiction existentielle que ce petit recueil de nouvelles. Heureusement que pour nous, lecteurs, il reste quelques ermites qui vénèrent le silence mais sont bavards comme des pies, quelques boucaniers qui brûlent de s'abîmer mais ne capitulent pas.
La revue de presse : Philibert Humm - Paris-Match, janvier 2014
Globe-trotteur et doux fêlé, l'écrivain érudit décline ses tout derniers périples en nouvelles...
Un soir sous l'oeil des caméras, le surlendemain à mille milles nautiques, s'assaisonnant la barbe aux embruns salés de l'Atlantique, Sylvain Tesson n'a pas honte de ses contradictions. Il prêche aux bruyants les vertus du silence, répète aux avachis qu'il leur faut se redresser, foutre le camp une fois pour toutes, direction le grand air.