"Un amour de Swann" de Marcel Proust chez Gallimard (Paris, France)

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en partenariat avec 20minutes.fr

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  • Auteur : Marcel Proust
  • Illustrateur : Pierre Alechinsky
  • Genre : Romans et nouvelles - français
  • Editeur : Gallimard, Paris, France
  • Prix : 39.00 €
  • Date de sortie : 17/10/2013
  • GENCOD : 9782070141081

Résumé

Il s'agit des premières épreuves de Du côté de chez Swann (1913), qui présentent un intérêt capital parce que les additions manuscrites, que nous donnons en fac-similé et en transcription, doublent le volume du texte initial, selon Proust lui-même. Ce livre, qui est aussi un bel objet, permet donc d'assister au travail de la création. Le volume reproduit même les «paperoles» collées à la main qui s'ajoutent aux marges, elles-mêmes couvertes de modifications manuscrites : on a ainsi des dépliants qui peuvent atteindre une vingtaine de centimètres. Le texte obtenu sera d'ailleurs encore corrigé par Proust sur des épreuves ultérieures moins spectaculaires ; il comporte donc lui-même une part d'inédit : ce qui n'a pas été retenu dans le texte définitif. Le volume se limite à la première partie de Ou côté de chez Swann, «Combray», c'est-à-dire l'enfance du héros.
Le lecteur et le collectionneur se trouveront face à un objet tout à fait inédit : à la fois imprimé et manuscrit, avec des dimensions insolites (30 x 40 cm.), puisque ce sont celles de ce qu'on appelait «placards», c'est-à-dire une feuille comportant 8 pages d'un volume futur (il y a 29 placards, soit une centaine de pages dans la première édition Grasset). On y donne aussi les additions manuscrites en reproduisant leur forme matérielle même, quelle qu'elle soit, par exemple des dépliants de surfaces et de couleurs différentes. Pour l'agrément de la lecture et la facilité de la compréhension, on trouvera aussi la transcription imprimée de toutes les additions manuscrites de Proust. Lorsque ces épreuves ne comportent pas la version définitive d'un mot ou d'une phrase (puisqu'il s'agit d'un état intermédiaire du texte), celle-ci est signalée dans la transcription (par une référence à l'édition Pléiade).
C'est la première fois que ces épreuves sont publiées, à l'identique (avec toutes les additions manuscrites) et qu'une transcription en est donnée. Le volume est publié dans le cadre de la célébration, par Gallimard, du centenaire de la première publication de Ou côté de chez Swann en 1913. L'édition (introduction et transcription) est assurée par Charles Mêla, professeur à l'Université de Genève et directeur de la Fondation Bodmer qui possède ce précieux document. Tiré à 1200 exemplaires, tous numérotés, le volume ne sera pas réimprimé. L'ouvrage, publié en partenariat avec la Fondation Martin Bodmer, a bénéficié du mécénat de la Fondation Pierre-Berge - Yves Saint-Laurent et du Conseil général d'Eure et Loir. Il s'adresse aux admirateurs de Proust, qui sont légion dans le monde entier, aux lecteurs curieux de découvrir la création en devenir, aux collectionneurs, de même qu'aux érudits spécialistes de l'étude des manuscrits et aux institutions.

Pierre Alechinsky
Illustrer n'ajoute rien à la compréhension d'un texte. Je n'ai donc pas illustré Un amour de Swann, je me suis permis de décorer les marges. Orner. Cependant mon crayon a commis des infractions, quelques allusions d'une couleur sanguine : l'éclisse d'un violon, la courbe d'une robe, d'un dos, d'une chevelure, la canne théâtrale de Charlus. C'est alors que je me suis vu, côté cour, ajouter un va-et-vient pendulaire - le Temps, n'est-ce pas. Sorte de dessin animé primitif qui, d'un bout à l'autre de l'ouvrage, passe.


Résumé

Il s'agit des premières épreuves de Du côté de chez Swann (1913), qui présentent un intérêt capital parce que les additions manuscrites, que nous donnons en fac-similé et en transcription, doublent le volume du texte initial, selon Proust lui-même. Ce livre, qui est aussi un bel objet, permet donc d'assister au travail de la création. Le volume reproduit même les «paperoles» collées à la main qui s'ajoutent aux marges, elles-mêmes couvertes de modifications manuscrites : on a ainsi des dépliants qui peuvent atteindre une vingtaine de centimètres. Le texte obtenu sera d'ailleurs encore corrigé par Proust sur des épreuves ultérieures moins spectaculaires ; il comporte donc lui-même une part d'inédit : ce qui n'a pas été retenu dans le texte définitif. Le volume se limite à la première partie de Ou côté de chez Swann, «Combray», c'est-à-dire l'enfance du héros.
Le lecteur et le collectionneur se trouveront face à un objet tout à fait inédit : à la fois imprimé et manuscrit, avec des dimensions insolites (30 x 40 cm.), puisque ce sont celles de ce qu'on appelait «placards», c'est-à-dire une feuille comportant 8 pages d'un volume futur (il y a 29 placards, soit une centaine de pages dans la première édition Grasset). On y donne aussi les additions manuscrites en reproduisant leur forme matérielle même, quelle qu'elle soit, par exemple des dépliants de surfaces et de couleurs différentes. Pour l'agrément de la lecture et la facilité de la compréhension, on trouvera aussi la transcription imprimée de toutes les additions manuscrites de Proust. Lorsque ces épreuves ne comportent pas la version définitive d'un mot ou d'une phrase (puisqu'il s'agit d'un état intermédiaire du texte), celle-ci est signalée dans la transcription (par une référence à l'édition Pléiade).
C'est la première fois que ces épreuves sont publiées, à l'identique (avec toutes les additions manuscrites) et qu'une transcription en est donnée. Le volume est publié dans le cadre de la célébration, par Gallimard, du centenaire de la première publication de Ou côté de chez Swann en 1913. L'édition (introduction et transcription) est assurée par Charles Mêla, professeur à l'Université de Genève et directeur de la Fondation Bodmer qui possède ce précieux document. Tiré à 1200 exemplaires, tous numérotés, le volume ne sera pas réimprimé. L'ouvrage, publié en partenariat avec la Fondation Martin Bodmer, a bénéficié du mécénat de la Fondation Pierre-Berge - Yves Saint-Laurent et du Conseil général d'Eure et Loir. Il s'adresse aux admirateurs de Proust, qui sont légion dans le monde entier, aux lecteurs curieux de découvrir la création en devenir, aux collectionneurs, de même qu'aux érudits spécialistes de l'étude des manuscrits et aux institutions.

Pierre Alechinsky
Illustrer n'ajoute rien à la compréhension d'un texte. Je n'ai donc pas illustré Un amour de Swann, je me suis permis de décorer les marges. Orner. Cependant mon crayon a commis des infractions, quelques allusions d'une couleur sanguine : l'éclisse d'un violon, la courbe d'une robe, d'un dos, d'une chevelure, la canne théâtrale de Charlus. C'est alors que je me suis vu, côté cour, ajouter un va-et-vient pendulaire - le Temps, n'est-ce pas. Sorte de dessin animé primitif qui, d'un bout à l'autre de l'ouvrage, passe.


Résumé

Il s'agit des premières épreuves de Du côté de chez Swann (1913), qui présentent un intérêt capital parce que les additions manuscrites, que nous donnons en fac-similé et en transcription, doublent le volume du texte initial, selon Proust lui-même. Ce livre, qui est aussi un bel objet, permet donc d'assister au travail de la création. Le volume reproduit même les «paperoles» collées à la main qui s'ajoutent aux marges, elles-mêmes couvertes de modifications manuscrites : on a ainsi des dépliants qui peuvent atteindre une vingtaine de centimètres. Le texte obtenu sera d'ailleurs encore corrigé par Proust sur des épreuves ultérieures moins spectaculaires ; il comporte donc lui-même une part d'inédit : ce qui n'a pas été retenu dans le texte définitif. Le volume se limite à la première partie de Ou côté de chez Swann, «Combray», c'est-à-dire l'enfance du héros.
Le lecteur et le collectionneur se trouveront face à un objet tout à fait inédit : à la fois imprimé et manuscrit, avec des dimensions insolites (30 x 40 cm.), puisque ce sont celles de ce qu'on appelait «placards», c'est-à-dire une feuille comportant 8 pages d'un volume futur (il y a 29 placards, soit une centaine de pages dans la première édition Grasset). On y donne aussi les additions manuscrites en reproduisant leur forme matérielle même, quelle qu'elle soit, par exemple des dépliants de surfaces et de couleurs différentes. Pour l'agrément de la lecture et la facilité de la compréhension, on trouvera aussi la transcription imprimée de toutes les additions manuscrites de Proust. Lorsque ces épreuves ne comportent pas la version définitive d'un mot ou d'une phrase (puisqu'il s'agit d'un état intermédiaire du texte), celle-ci est signalée dans la transcription (par une référence à l'édition Pléiade).
C'est la première fois que ces épreuves sont publiées, à l'identique (avec toutes les additions manuscrites) et qu'une transcription en est donnée. Le volume est publié dans le cadre de la célébration, par Gallimard, du centenaire de la première publication de Ou côté de chez Swann en 1913. L'édition (introduction et transcription) est assurée par Charles Mêla, professeur à l'Université de Genève et directeur de la Fondation Bodmer qui possède ce précieux document. Tiré à 1200 exemplaires, tous numérotés, le volume ne sera pas réimprimé. L'ouvrage, publié en partenariat avec la Fondation Martin Bodmer, a bénéficié du mécénat de la Fondation Pierre-Berge - Yves Saint-Laurent et du Conseil général d'Eure et Loir. Il s'adresse aux admirateurs de Proust, qui sont légion dans le monde entier, aux lecteurs curieux de découvrir la création en devenir, aux collectionneurs, de même qu'aux érudits spécialistes de l'étude des manuscrits et aux institutions.

Pierre Alechinsky
Illustrer n'ajoute rien à la compréhension d'un texte. Je n'ai donc pas illustré Un amour de Swann, je me suis permis de décorer les marges. Orner. Cependant mon crayon a commis des infractions, quelques allusions d'une couleur sanguine : l'éclisse d'un violon, la courbe d'une robe, d'un dos, d'une chevelure, la canne théâtrale de Charlus. C'est alors que je me suis vu, côté cour, ajouter un va-et-vient pendulaire - le Temps, n'est-ce pas. Sorte de dessin animé primitif qui, d'un bout à l'autre de l'ouvrage, passe.


Résumé

Il s'agit des premières épreuves de Du côté de chez Swann (1913), qui présentent un intérêt capital parce que les additions manuscrites, que nous donnons en fac-similé et en transcription, doublent le volume du texte initial, selon Proust lui-même. Ce livre, qui est aussi un bel objet, permet donc d'assister au travail de la création. Le volume reproduit même les «paperoles» collées à la main qui s'ajoutent aux marges, elles-mêmes couvertes de modifications manuscrites : on a ainsi des dépliants qui peuvent atteindre une vingtaine de centimètres. Le texte obtenu sera d'ailleurs encore corrigé par Proust sur des épreuves ultérieures moins spectaculaires ; il comporte donc lui-même une part d'inédit : ce qui n'a pas été retenu dans le texte définitif. Le volume se limite à la première partie de Ou côté de chez Swann, «Combray», c'est-à-dire l'enfance du héros.
Le lecteur et le collectionneur se trouveront face à un objet tout à fait inédit : à la fois imprimé et manuscrit, avec des dimensions insolites (30 x 40 cm.), puisque ce sont celles de ce qu'on appelait «placards», c'est-à-dire une feuille comportant 8 pages d'un volume futur (il y a 29 placards, soit une centaine de pages dans la première édition Grasset). On y donne aussi les additions manuscrites en reproduisant leur forme matérielle même, quelle qu'elle soit, par exemple des dépliants de surfaces et de couleurs différentes. Pour l'agrément de la lecture et la facilité de la compréhension, on trouvera aussi la transcription imprimée de toutes les additions manuscrites de Proust. Lorsque ces épreuves ne comportent pas la version définitive d'un mot ou d'une phrase (puisqu'il s'agit d'un état intermédiaire du texte), celle-ci est signalée dans la transcription (par une référence à l'édition Pléiade).
C'est la première fois que ces épreuves sont publiées, à l'identique (avec toutes les additions manuscrites) et qu'une transcription en est donnée. Le volume est publié dans le cadre de la célébration, par Gallimard, du centenaire de la première publication de Ou côté de chez Swann en 1913. L'édition (introduction et transcription) est assurée par Charles Mêla, professeur à l'Université de Genève et directeur de la Fondation Bodmer qui possède ce précieux document. Tiré à 1200 exemplaires, tous numérotés, le volume ne sera pas réimprimé. L'ouvrage, publié en partenariat avec la Fondation Martin Bodmer, a bénéficié du mécénat de la Fondation Pierre-Berge - Yves Saint-Laurent et du Conseil général d'Eure et Loir. Il s'adresse aux admirateurs de Proust, qui sont légion dans le monde entier, aux lecteurs curieux de découvrir la création en devenir, aux collectionneurs, de même qu'aux érudits spécialistes de l'étude des manuscrits et aux institutions.

Pierre Alechinsky
Illustrer n'ajoute rien à la compréhension d'un texte. Je n'ai donc pas illustré Un amour de Swann, je me suis permis de décorer les marges. Orner. Cependant mon crayon a commis des infractions, quelques allusions d'une couleur sanguine : l'éclisse d'un violon, la courbe d'une robe, d'un dos, d'une chevelure, la canne théâtrale de Charlus. C'est alors que je me suis vu, côté cour, ajouter un va-et-vient pendulaire - le Temps, n'est-ce pas. Sorte de dessin animé primitif qui, d'un bout à l'autre de l'ouvrage, passe.


Résumé

Il s'agit des premières épreuves de Du côté de chez Swann (1913), qui présentent un intérêt capital parce que les additions manuscrites, que nous donnons en fac-similé et en transcription, doublent le volume du texte initial, selon Proust lui-même. Ce livre, qui est aussi un bel objet, permet donc d'assister au travail de la création. Le volume reproduit même les «paperoles» collées à la main qui s'ajoutent aux marges, elles-mêmes couvertes de modifications manuscrites : on a ainsi des dépliants qui peuvent atteindre une vingtaine de centimètres. Le texte obtenu sera d'ailleurs encore corrigé par Proust sur des épreuves ultérieures moins spectaculaires ; il comporte donc lui-même une part d'inédit : ce qui n'a pas été retenu dans le texte définitif. Le volume se limite à la première partie de Ou côté de chez Swann, «Combray», c'est-à-dire l'enfance du héros.
Le lecteur et le collectionneur se trouveront face à un objet tout à fait inédit : à la fois imprimé et manuscrit, avec des dimensions insolites (30 x 40 cm.), puisque ce sont celles de ce qu'on appelait «placards», c'est-à-dire une feuille comportant 8 pages d'un volume futur (il y a 29 placards, soit une centaine de pages dans la première édition Grasset). On y donne aussi les additions manuscrites en reproduisant leur forme matérielle même, quelle qu'elle soit, par exemple des dépliants de surfaces et de couleurs différentes. Pour l'agrément de la lecture et la facilité de la compréhension, on trouvera aussi la transcription imprimée de toutes les additions manuscrites de Proust. Lorsque ces épreuves ne comportent pas la version définitive d'un mot ou d'une phrase (puisqu'il s'agit d'un état intermédiaire du texte), celle-ci est signalée dans la transcription (par une référence à l'édition Pléiade).
C'est la première fois que ces épreuves sont publiées, à l'identique (avec toutes les additions manuscrites) et qu'une transcription en est donnée. Le volume est publié dans le cadre de la célébration, par Gallimard, du centenaire de la première publication de Ou côté de chez Swann en 1913. L'édition (introduction et transcription) est assurée par Charles Mêla, professeur à l'Université de Genève et directeur de la Fondation Bodmer qui possède ce précieux document. Tiré à 1200 exemplaires, tous numérotés, le volume ne sera pas réimprimé. L'ouvrage, publié en partenariat avec la Fondation Martin Bodmer, a bénéficié du mécénat de la Fondation Pierre-Berge - Yves Saint-Laurent et du Conseil général d'Eure et Loir. Il s'adresse aux admirateurs de Proust, qui sont légion dans le monde entier, aux lecteurs curieux de découvrir la création en devenir, aux collectionneurs, de même qu'aux érudits spécialistes de l'étude des manuscrits et aux institutions.

Pierre Alechinsky
Illustrer n'ajoute rien à la compréhension d'un texte. Je n'ai donc pas illustré Un amour de Swann, je me suis permis de décorer les marges. Orner. Cependant mon crayon a commis des infractions, quelques allusions d'une couleur sanguine : l'éclisse d'un violon, la courbe d'une robe, d'un dos, d'une chevelure, la canne théâtrale de Charlus. C'est alors que je me suis vu, côté cour, ajouter un va-et-vient pendulaire - le Temps, n'est-ce pas. Sorte de dessin animé primitif qui, d'un bout à l'autre de l'ouvrage, passe.


Résumé

Il s'agit des premières épreuves de Du côté de chez Swann (1913), qui présentent un intérêt capital parce que les additions manuscrites, que nous donnons en fac-similé et en transcription, doublent le volume du texte initial, selon Proust lui-même. Ce livre, qui est aussi un bel objet, permet donc d'assister au travail de la création. Le volume reproduit même les «paperoles» collées à la main qui s'ajoutent aux marges, elles-mêmes couvertes de modifications manuscrites : on a ainsi des dépliants qui peuvent atteindre une vingtaine de centimètres. Le texte obtenu sera d'ailleurs encore corrigé par Proust sur des épreuves ultérieures moins spectaculaires ; il comporte donc lui-même une part d'inédit : ce qui n'a pas été retenu dans le texte définitif. Le volume se limite à la première partie de Ou côté de chez Swann, «Combray», c'est-à-dire l'enfance du héros.
Le lecteur et le collectionneur se trouveront face à un objet tout à fait inédit : à la fois imprimé et manuscrit, avec des dimensions insolites (30 x 40 cm.), puisque ce sont celles de ce qu'on appelait «placards», c'est-à-dire une feuille comportant 8 pages d'un volume futur (il y a 29 placards, soit une centaine de pages dans la première édition Grasset). On y donne aussi les additions manuscrites en reproduisant leur forme matérielle même, quelle qu'elle soit, par exemple des dépliants de surfaces et de couleurs différentes. Pour l'agrément de la lecture et la facilité de la compréhension, on trouvera aussi la transcription imprimée de toutes les additions manuscrites de Proust. Lorsque ces épreuves ne comportent pas la version définitive d'un mot ou d'une phrase (puisqu'il s'agit d'un état intermédiaire du texte), celle-ci est signalée dans la transcription (par une référence à l'édition Pléiade).
C'est la première fois que ces épreuves sont publiées, à l'identique (avec toutes les additions manuscrites) et qu'une transcription en est donnée. Le volume est publié dans le cadre de la célébration, par Gallimard, du centenaire de la première publication de Ou côté de chez Swann en 1913. L'édition (introduction et transcription) est assurée par Charles Mêla, professeur à l'Université de Genève et directeur de la Fondation Bodmer qui possède ce précieux document. Tiré à 1200 exemplaires, tous numérotés, le volume ne sera pas réimprimé. L'ouvrage, publié en partenariat avec la Fondation Martin Bodmer, a bénéficié du mécénat de la Fondation Pierre-Berge - Yves Saint-Laurent et du Conseil général d'Eure et Loir. Il s'adresse aux admirateurs de Proust, qui sont légion dans le monde entier, aux lecteurs curieux de découvrir la création en devenir, aux collectionneurs, de même qu'aux érudits spécialistes de l'étude des manuscrits et aux institutions.

Pierre Alechinsky
Illustrer n'ajoute rien à la compréhension d'un texte. Je n'ai donc pas illustré Un amour de Swann, je me suis permis de décorer les marges. Orner. Cependant mon crayon a commis des infractions, quelques allusions d'une couleur sanguine : l'éclisse d'un violon, la courbe d'une robe, d'un dos, d'une chevelure, la canne théâtrale de Charlus. C'est alors que je me suis vu, côté cour, ajouter un va-et-vient pendulaire - le Temps, n'est-ce pas. Sorte de dessin animé primitif qui, d'un bout à l'autre de l'ouvrage, passe.


Résumé

Il s'agit des premières épreuves de Du côté de chez Swann (1913), qui présentent un intérêt capital parce que les additions manuscrites, que nous donnons en fac-similé et en transcription, doublent le volume du texte initial, selon Proust lui-même. Ce livre, qui est aussi un bel objet, permet donc d'assister au travail de la création. Le volume reproduit même les «paperoles» collées à la main qui s'ajoutent aux marges, elles-mêmes couvertes de modifications manuscrites : on a ainsi des dépliants qui peuvent atteindre une vingtaine de centimètres. Le texte obtenu sera d'ailleurs encore corrigé par Proust sur des épreuves ultérieures moins spectaculaires ; il comporte donc lui-même une part d'inédit : ce qui n'a pas été retenu dans le texte définitif. Le volume se limite à la première partie de Ou côté de chez Swann, «Combray», c'est-à-dire l'enfance du héros.
Le lecteur et le collectionneur se trouveront face à un objet tout à fait inédit : à la fois imprimé et manuscrit, avec des dimensions insolites (30 x 40 cm.), puisque ce sont celles de ce qu'on appelait «placards», c'est-à-dire une feuille comportant 8 pages d'un volume futur (il y a 29 placards, soit une centaine de pages dans la première édition Grasset). On y donne aussi les additions manuscrites en reproduisant leur forme matérielle même, quelle qu'elle soit, par exemple des dépliants de surfaces et de couleurs différentes. Pour l'agrément de la lecture et la facilité de la compréhension, on trouvera aussi la transcription imprimée de toutes les additions manuscrites de Proust. Lorsque ces épreuves ne comportent pas la version définitive d'un mot ou d'une phrase (puisqu'il s'agit d'un état intermédiaire du texte), celle-ci est signalée dans la transcription (par une référence à l'édition Pléiade).
C'est la première fois que ces épreuves sont publiées, à l'identique (avec toutes les additions manuscrites) et qu'une transcription en est donnée. Le volume est publié dans le cadre de la célébration, par Gallimard, du centenaire de la première publication de Ou côté de chez Swann en 1913. L'édition (introduction et transcription) est assurée par Charles Mêla, professeur à l'Université de Genève et directeur de la Fondation Bodmer qui possède ce précieux document. Tiré à 1200 exemplaires, tous numérotés, le volume ne sera pas réimprimé. L'ouvrage, publié en partenariat avec la Fondation Martin Bodmer, a bénéficié du mécénat de la Fondation Pierre-Berge - Yves Saint-Laurent et du Conseil général d'Eure et Loir. Il s'adresse aux admirateurs de Proust, qui sont légion dans le monde entier, aux lecteurs curieux de découvrir la création en devenir, aux collectionneurs, de même qu'aux érudits spécialistes de l'étude des manuscrits et aux institutions.

Pierre Alechinsky
Illustrer n'ajoute rien à la compréhension d'un texte. Je n'ai donc pas illustré Un amour de Swann, je me suis permis de décorer les marges. Orner. Cependant mon crayon a commis des infractions, quelques allusions d'une couleur sanguine : l'éclisse d'un violon, la courbe d'une robe, d'un dos, d'une chevelure, la canne théâtrale de Charlus. C'est alors que je me suis vu, côté cour, ajouter un va-et-vient pendulaire - le Temps, n'est-ce pas. Sorte de dessin animé primitif qui, d'un bout à l'autre de l'ouvrage, passe.


Résumé

Il s'agit des premières épreuves de Du côté de chez Swann (1913), qui présentent un intérêt capital parce que les additions manuscrites, que nous donnons en fac-similé et en transcription, doublent le volume du texte initial, selon Proust lui-même. Ce livre, qui est aussi un bel objet, permet donc d'assister au travail de la création. Le volume reproduit même les «paperoles» collées à la main qui s'ajoutent aux marges, elles-mêmes couvertes de modifications manuscrites : on a ainsi des dépliants qui peuvent atteindre une vingtaine de centimètres. Le texte obtenu sera d'ailleurs encore corrigé par Proust sur des épreuves ultérieures moins spectaculaires ; il comporte donc lui-même une part d'inédit : ce qui n'a pas été retenu dans le texte définitif. Le volume se limite à la première partie de Ou côté de chez Swann, «Combray», c'est-à-dire l'enfance du héros.
Le lecteur et le collectionneur se trouveront face à un objet tout à fait inédit : à la fois imprimé et manuscrit, avec des dimensions insolites (30 x 40 cm.), puisque ce sont celles de ce qu'on appelait «placards», c'est-à-dire une feuille comportant 8 pages d'un volume futur (il y a 29 placards, soit une centaine de pages dans la première édition Grasset). On y donne aussi les additions manuscrites en reproduisant leur forme matérielle même, quelle qu'elle soit, par exemple des dépliants de surfaces et de couleurs différentes. Pour l'agrément de la lecture et la facilité de la compréhension, on trouvera aussi la transcription imprimée de toutes les additions manuscrites de Proust. Lorsque ces épreuves ne comportent pas la version définitive d'un mot ou d'une phrase (puisqu'il s'agit d'un état intermédiaire du texte), celle-ci est signalée dans la transcription (par une référence à l'édition Pléiade).
C'est la première fois que ces épreuves sont publiées, à l'identique (avec toutes les additions manuscrites) et qu'une transcription en est donnée. Le volume est publié dans le cadre de la célébration, par Gallimard, du centenaire de la première publication de Ou côté de chez Swann en 1913. L'édition (introduction et transcription) est assurée par Charles Mêla, professeur à l'Université de Genève et directeur de la Fondation Bodmer qui possède ce précieux document. Tiré à 1200 exemplaires, tous numérotés, le volume ne sera pas réimprimé. L'ouvrage, publié en partenariat avec la Fondation Martin Bodmer, a bénéficié du mécénat de la Fondation Pierre-Berge - Yves Saint-Laurent et du Conseil général d'Eure et Loir. Il s'adresse aux admirateurs de Proust, qui sont légion dans le monde entier, aux lecteurs curieux de découvrir la création en devenir, aux collectionneurs, de même qu'aux érudits spécialistes de l'étude des manuscrits et aux institutions.

Pierre Alechinsky
Illustrer n'ajoute rien à la compréhension d'un texte. Je n'ai donc pas illustré Un amour de Swann, je me suis permis de décorer les marges. Orner. Cependant mon crayon a commis des infractions, quelques allusions d'une couleur sanguine : l'éclisse d'un violon, la courbe d'une robe, d'un dos, d'une chevelure, la canne théâtrale de Charlus. C'est alors que je me suis vu, côté cour, ajouter un va-et-vient pendulaire - le Temps, n'est-ce pas. Sorte de dessin animé primitif qui, d'un bout à l'autre de l'ouvrage, passe.

La revue de presse : Alain Nicolas - L'Humanité du 5 décembre 2013

Il y a cent ans paraissait À la recherche du temps perdu. 
Au coeur de l'oeuvre Un amour de Swann, un adieu au roman traditionnel, qu'Alechinsky sert en l'« ornant » d'un génial contrepoint...
... cette partie souvent détachée d'À la recherche est pour beaucoup dans le charme qui en émane...
Perle dans le coquillage, elle constitue un adieu au roman tel que Proust ne l'a pas écrit, et une introduction à celui qui va se faire, en perpétuel devenir sous la dictée de la première personne. Le choix de confier à Pierre Alechinsky la tâche de « l'orner » et non de l'illustrer tombe à point nommé. Chez lui, peinture et l'écriture se distinguent sans se séparer. Il a donc accepté un jeu qui consistait à ne pas « illustrer », ni commenter. « Orner », posture modeste pour un immense artiste qui rejoint la grande et noble traduction des enlumineurs, le travail d'Alechinsky nous donne un bel objet que sans nul doute Proust eût aimé.


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Il y a cent ans paraissait À la recherche du temps perdu. 
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Perle dans le coquillage, elle constitue un adieu au roman tel que Proust ne l'a pas écrit, et une introduction à celui qui va se faire, en perpétuel devenir sous la dictée de la première personne. Le choix de confier à Pierre Alechinsky la tâche de « l'orner » et non de l'illustrer tombe à point nommé. Chez lui, peinture et l'écriture se distinguent sans se séparer. Il a donc accepté un jeu qui consistait à ne pas « illustrer », ni commenter. « Orner », posture modeste pour un immense artiste qui rejoint la grande et noble traduction des enlumineurs, le travail d'Alechinsky nous donne un bel objet que sans nul doute Proust eût aimé.


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Au coeur de l'oeuvre Un amour de Swann, un adieu au roman traditionnel, qu'Alechinsky sert en l'« ornant » d'un génial contrepoint...
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Perle dans le coquillage, elle constitue un adieu au roman tel que Proust ne l'a pas écrit, et une introduction à celui qui va se faire, en perpétuel devenir sous la dictée de la première personne. Le choix de confier à Pierre Alechinsky la tâche de « l'orner » et non de l'illustrer tombe à point nommé. Chez lui, peinture et l'écriture se distinguent sans se séparer. Il a donc accepté un jeu qui consistait à ne pas « illustrer », ni commenter. « Orner », posture modeste pour un immense artiste qui rejoint la grande et noble traduction des enlumineurs, le travail d'Alechinsky nous donne un bel objet que sans nul doute Proust eût aimé.


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Perle dans le coquillage, elle constitue un adieu au roman tel que Proust ne l'a pas écrit, et une introduction à celui qui va se faire, en perpétuel devenir sous la dictée de la première personne. Le choix de confier à Pierre Alechinsky la tâche de « l'orner » et non de l'illustrer tombe à point nommé. Chez lui, peinture et l'écriture se distinguent sans se séparer. Il a donc accepté un jeu qui consistait à ne pas « illustrer », ni commenter. « Orner », posture modeste pour un immense artiste qui rejoint la grande et noble traduction des enlumineurs, le travail d'Alechinsky nous donne un bel objet que sans nul doute Proust eût aimé.


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Perle dans le coquillage, elle constitue un adieu au roman tel que Proust ne l'a pas écrit, et une introduction à celui qui va se faire, en perpétuel devenir sous la dictée de la première personne. Le choix de confier à Pierre Alechinsky la tâche de « l'orner » et non de l'illustrer tombe à point nommé. Chez lui, peinture et l'écriture se distinguent sans se séparer. Il a donc accepté un jeu qui consistait à ne pas « illustrer », ni commenter. « Orner », posture modeste pour un immense artiste qui rejoint la grande et noble traduction des enlumineurs, le travail d'Alechinsky nous donne un bel objet que sans nul doute Proust eût aimé.

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