"En bande organisée" de Flore Vasseur chez Ed. des Equateurs (Sainte-Marguerite-sur-Mer, France)

"En bande organisée" de Flore Vasseur chez Ed. des Equateurs (Sainte-Marguerite-sur-Mer, France)

en partenariat avec 20minutes.fr

en partenariat avec 20minutes.fr

  • Auteur : Flore Vasseur
  • Genre : Romans et nouvelles - français
  • Editeur : Ed. des Equateurs, Sainte-Marguerite-sur-Mer, France
  • Prix : 19.00 €
  • Date de sortie : 22/08/2013
  • GENCOD : 9782849902301

Résumé

Clara, Jérémie, Bertrand, Vanessa, Alison, Antoine, Sébastien appartiennent à la première génération élevée par les marques, la télévision et l'algorithme de Google. Ces bons petits de la méritocratie se sont connus bébés requins à HEC. À quarante ans, ils se trouvent aux portes du pouvoir de la finance, la politique, la communication, la presse et du hacking. Leur agenda est surchargé, ils n'ont plus le temps de rien. Ils représentent la relève, le Club Mickey des affaires. Ils se croient surpuissants, redoutent le déclassement. Ne pas devenir totalement fou est leur unique objectif.
De petit accommodement en grand renoncement, ils participent à la collusion entre finance mondiale et dirigeants politiques européens qui ruinent le Vieux Continent. Jusqu'au jour où l'un des sept amis est retrouvé mort. Suicide ? Assassinat ? Aujourd'hui, tout est suspect.
En bande organisée s'inspire de faits réels. Il est le fruit d'une enquête menée par l'auteur sur les manipulations de certains pays de la zone euro pour accéder à la monnaie unique. Sommes-nous toujours en démocratie ? Qui nous gouverne ? Que vaut la réussite dans un monde condamné à sa perte ?

Il faut lire de toute urgence ce thriller économique et politique qui nous embarque dans un train fantôme, dévale les montagnes russes et nous promet le grand huit à chaque page. Si vous n'avez pas peur, plongez dans ce roman hallucinant. Sinon, continuez à regarder la télévision.

Flore Vasseur est l'auteur remarqué d'Une fille dans la ville et de Comment j'ai liquidé le siècle.


Résumé

Clara, Jérémie, Bertrand, Vanessa, Alison, Antoine, Sébastien appartiennent à la première génération élevée par les marques, la télévision et l'algorithme de Google. Ces bons petits de la méritocratie se sont connus bébés requins à HEC. À quarante ans, ils se trouvent aux portes du pouvoir de la finance, la politique, la communication, la presse et du hacking. Leur agenda est surchargé, ils n'ont plus le temps de rien. Ils représentent la relève, le Club Mickey des affaires. Ils se croient surpuissants, redoutent le déclassement. Ne pas devenir totalement fou est leur unique objectif.
De petit accommodement en grand renoncement, ils participent à la collusion entre finance mondiale et dirigeants politiques européens qui ruinent le Vieux Continent. Jusqu'au jour où l'un des sept amis est retrouvé mort. Suicide ? Assassinat ? Aujourd'hui, tout est suspect.
En bande organisée s'inspire de faits réels. Il est le fruit d'une enquête menée par l'auteur sur les manipulations de certains pays de la zone euro pour accéder à la monnaie unique. Sommes-nous toujours en démocratie ? Qui nous gouverne ? Que vaut la réussite dans un monde condamné à sa perte ?

Il faut lire de toute urgence ce thriller économique et politique qui nous embarque dans un train fantôme, dévale les montagnes russes et nous promet le grand huit à chaque page. Si vous n'avez pas peur, plongez dans ce roman hallucinant. Sinon, continuez à regarder la télévision.

Flore Vasseur est l'auteur remarqué d'Une fille dans la ville et de Comment j'ai liquidé le siècle.


Résumé

Clara, Jérémie, Bertrand, Vanessa, Alison, Antoine, Sébastien appartiennent à la première génération élevée par les marques, la télévision et l'algorithme de Google. Ces bons petits de la méritocratie se sont connus bébés requins à HEC. À quarante ans, ils se trouvent aux portes du pouvoir de la finance, la politique, la communication, la presse et du hacking. Leur agenda est surchargé, ils n'ont plus le temps de rien. Ils représentent la relève, le Club Mickey des affaires. Ils se croient surpuissants, redoutent le déclassement. Ne pas devenir totalement fou est leur unique objectif.
De petit accommodement en grand renoncement, ils participent à la collusion entre finance mondiale et dirigeants politiques européens qui ruinent le Vieux Continent. Jusqu'au jour où l'un des sept amis est retrouvé mort. Suicide ? Assassinat ? Aujourd'hui, tout est suspect.
En bande organisée s'inspire de faits réels. Il est le fruit d'une enquête menée par l'auteur sur les manipulations de certains pays de la zone euro pour accéder à la monnaie unique. Sommes-nous toujours en démocratie ? Qui nous gouverne ? Que vaut la réussite dans un monde condamné à sa perte ?

Il faut lire de toute urgence ce thriller économique et politique qui nous embarque dans un train fantôme, dévale les montagnes russes et nous promet le grand huit à chaque page. Si vous n'avez pas peur, plongez dans ce roman hallucinant. Sinon, continuez à regarder la télévision.

Flore Vasseur est l'auteur remarqué d'Une fille dans la ville et de Comment j'ai liquidé le siècle.


Résumé

Clara, Jérémie, Bertrand, Vanessa, Alison, Antoine, Sébastien appartiennent à la première génération élevée par les marques, la télévision et l'algorithme de Google. Ces bons petits de la méritocratie se sont connus bébés requins à HEC. À quarante ans, ils se trouvent aux portes du pouvoir de la finance, la politique, la communication, la presse et du hacking. Leur agenda est surchargé, ils n'ont plus le temps de rien. Ils représentent la relève, le Club Mickey des affaires. Ils se croient surpuissants, redoutent le déclassement. Ne pas devenir totalement fou est leur unique objectif.
De petit accommodement en grand renoncement, ils participent à la collusion entre finance mondiale et dirigeants politiques européens qui ruinent le Vieux Continent. Jusqu'au jour où l'un des sept amis est retrouvé mort. Suicide ? Assassinat ? Aujourd'hui, tout est suspect.
En bande organisée s'inspire de faits réels. Il est le fruit d'une enquête menée par l'auteur sur les manipulations de certains pays de la zone euro pour accéder à la monnaie unique. Sommes-nous toujours en démocratie ? Qui nous gouverne ? Que vaut la réussite dans un monde condamné à sa perte ?

Il faut lire de toute urgence ce thriller économique et politique qui nous embarque dans un train fantôme, dévale les montagnes russes et nous promet le grand huit à chaque page. Si vous n'avez pas peur, plongez dans ce roman hallucinant. Sinon, continuez à regarder la télévision.

Flore Vasseur est l'auteur remarqué d'Une fille dans la ville et de Comment j'ai liquidé le siècle.


Résumé

Clara, Jérémie, Bertrand, Vanessa, Alison, Antoine, Sébastien appartiennent à la première génération élevée par les marques, la télévision et l'algorithme de Google. Ces bons petits de la méritocratie se sont connus bébés requins à HEC. À quarante ans, ils se trouvent aux portes du pouvoir de la finance, la politique, la communication, la presse et du hacking. Leur agenda est surchargé, ils n'ont plus le temps de rien. Ils représentent la relève, le Club Mickey des affaires. Ils se croient surpuissants, redoutent le déclassement. Ne pas devenir totalement fou est leur unique objectif.
De petit accommodement en grand renoncement, ils participent à la collusion entre finance mondiale et dirigeants politiques européens qui ruinent le Vieux Continent. Jusqu'au jour où l'un des sept amis est retrouvé mort. Suicide ? Assassinat ? Aujourd'hui, tout est suspect.
En bande organisée s'inspire de faits réels. Il est le fruit d'une enquête menée par l'auteur sur les manipulations de certains pays de la zone euro pour accéder à la monnaie unique. Sommes-nous toujours en démocratie ? Qui nous gouverne ? Que vaut la réussite dans un monde condamné à sa perte ?

Il faut lire de toute urgence ce thriller économique et politique qui nous embarque dans un train fantôme, dévale les montagnes russes et nous promet le grand huit à chaque page. Si vous n'avez pas peur, plongez dans ce roman hallucinant. Sinon, continuez à regarder la télévision.

Flore Vasseur est l'auteur remarqué d'Une fille dans la ville et de Comment j'ai liquidé le siècle.


Résumé

Clara, Jérémie, Bertrand, Vanessa, Alison, Antoine, Sébastien appartiennent à la première génération élevée par les marques, la télévision et l'algorithme de Google. Ces bons petits de la méritocratie se sont connus bébés requins à HEC. À quarante ans, ils se trouvent aux portes du pouvoir de la finance, la politique, la communication, la presse et du hacking. Leur agenda est surchargé, ils n'ont plus le temps de rien. Ils représentent la relève, le Club Mickey des affaires. Ils se croient surpuissants, redoutent le déclassement. Ne pas devenir totalement fou est leur unique objectif.
De petit accommodement en grand renoncement, ils participent à la collusion entre finance mondiale et dirigeants politiques européens qui ruinent le Vieux Continent. Jusqu'au jour où l'un des sept amis est retrouvé mort. Suicide ? Assassinat ? Aujourd'hui, tout est suspect.
En bande organisée s'inspire de faits réels. Il est le fruit d'une enquête menée par l'auteur sur les manipulations de certains pays de la zone euro pour accéder à la monnaie unique. Sommes-nous toujours en démocratie ? Qui nous gouverne ? Que vaut la réussite dans un monde condamné à sa perte ?

Il faut lire de toute urgence ce thriller économique et politique qui nous embarque dans un train fantôme, dévale les montagnes russes et nous promet le grand huit à chaque page. Si vous n'avez pas peur, plongez dans ce roman hallucinant. Sinon, continuez à regarder la télévision.

Flore Vasseur est l'auteur remarqué d'Une fille dans la ville et de Comment j'ai liquidé le siècle.


Résumé

Clara, Jérémie, Bertrand, Vanessa, Alison, Antoine, Sébastien appartiennent à la première génération élevée par les marques, la télévision et l'algorithme de Google. Ces bons petits de la méritocratie se sont connus bébés requins à HEC. À quarante ans, ils se trouvent aux portes du pouvoir de la finance, la politique, la communication, la presse et du hacking. Leur agenda est surchargé, ils n'ont plus le temps de rien. Ils représentent la relève, le Club Mickey des affaires. Ils se croient surpuissants, redoutent le déclassement. Ne pas devenir totalement fou est leur unique objectif.
De petit accommodement en grand renoncement, ils participent à la collusion entre finance mondiale et dirigeants politiques européens qui ruinent le Vieux Continent. Jusqu'au jour où l'un des sept amis est retrouvé mort. Suicide ? Assassinat ? Aujourd'hui, tout est suspect.
En bande organisée s'inspire de faits réels. Il est le fruit d'une enquête menée par l'auteur sur les manipulations de certains pays de la zone euro pour accéder à la monnaie unique. Sommes-nous toujours en démocratie ? Qui nous gouverne ? Que vaut la réussite dans un monde condamné à sa perte ?

Il faut lire de toute urgence ce thriller économique et politique qui nous embarque dans un train fantôme, dévale les montagnes russes et nous promet le grand huit à chaque page. Si vous n'avez pas peur, plongez dans ce roman hallucinant. Sinon, continuez à regarder la télévision.

Flore Vasseur est l'auteur remarqué d'Une fille dans la ville et de Comment j'ai liquidé le siècle.


Résumé

Clara, Jérémie, Bertrand, Vanessa, Alison, Antoine, Sébastien appartiennent à la première génération élevée par les marques, la télévision et l'algorithme de Google. Ces bons petits de la méritocratie se sont connus bébés requins à HEC. À quarante ans, ils se trouvent aux portes du pouvoir de la finance, la politique, la communication, la presse et du hacking. Leur agenda est surchargé, ils n'ont plus le temps de rien. Ils représentent la relève, le Club Mickey des affaires. Ils se croient surpuissants, redoutent le déclassement. Ne pas devenir totalement fou est leur unique objectif.
De petit accommodement en grand renoncement, ils participent à la collusion entre finance mondiale et dirigeants politiques européens qui ruinent le Vieux Continent. Jusqu'au jour où l'un des sept amis est retrouvé mort. Suicide ? Assassinat ? Aujourd'hui, tout est suspect.
En bande organisée s'inspire de faits réels. Il est le fruit d'une enquête menée par l'auteur sur les manipulations de certains pays de la zone euro pour accéder à la monnaie unique. Sommes-nous toujours en démocratie ? Qui nous gouverne ? Que vaut la réussite dans un monde condamné à sa perte ?

Il faut lire de toute urgence ce thriller économique et politique qui nous embarque dans un train fantôme, dévale les montagnes russes et nous promet le grand huit à chaque page. Si vous n'avez pas peur, plongez dans ce roman hallucinant. Sinon, continuez à regarder la télévision.

Flore Vasseur est l'auteur remarqué d'Une fille dans la ville et de Comment j'ai liquidé le siècle.


Résumé

Clara, Jérémie, Bertrand, Vanessa, Alison, Antoine, Sébastien appartiennent à la première génération élevée par les marques, la télévision et l'algorithme de Google. Ces bons petits de la méritocratie se sont connus bébés requins à HEC. À quarante ans, ils se trouvent aux portes du pouvoir de la finance, la politique, la communication, la presse et du hacking. Leur agenda est surchargé, ils n'ont plus le temps de rien. Ils représentent la relève, le Club Mickey des affaires. Ils se croient surpuissants, redoutent le déclassement. Ne pas devenir totalement fou est leur unique objectif.
De petit accommodement en grand renoncement, ils participent à la collusion entre finance mondiale et dirigeants politiques européens qui ruinent le Vieux Continent. Jusqu'au jour où l'un des sept amis est retrouvé mort. Suicide ? Assassinat ? Aujourd'hui, tout est suspect.
En bande organisée s'inspire de faits réels. Il est le fruit d'une enquête menée par l'auteur sur les manipulations de certains pays de la zone euro pour accéder à la monnaie unique. Sommes-nous toujours en démocratie ? Qui nous gouverne ? Que vaut la réussite dans un monde condamné à sa perte ?

Il faut lire de toute urgence ce thriller économique et politique qui nous embarque dans un train fantôme, dévale les montagnes russes et nous promet le grand huit à chaque page. Si vous n'avez pas peur, plongez dans ce roman hallucinant. Sinon, continuez à regarder la télévision.

Flore Vasseur est l'auteur remarqué d'Une fille dans la ville et de Comment j'ai liquidé le siècle.

Courrier des auteurs le 10/12/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Auteur, journaliste indépendante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.


<div>

Courrier des auteurs le 10/12/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Auteur, journaliste indépendante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.


Courrier des auteurs le 10/12/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Auteur, journaliste indépendante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.


Courrier des auteurs le 10/12/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Auteur, journaliste indépendante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.


<div>

Courrie

r des auteurs le 10/12/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Auteur, journaliste indépendante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.


Courrier des auteurs le 10/12/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Auteur, journaliste indépendante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.


Courrier des auteurs le 10/12/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Auteur, journaliste indépendante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.


<div>

Courrier des auteurs le 10/12/2013

1

) Qui êtes-vous ? !
Auteur, journaliste indépendante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.


Courrier des auteurs le 10/12/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Auteur, journaliste indépendante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.


Courrier des auteurs le 10/12/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Auteur, journaliste indépendante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.


<div>

Courrier des auteur

s le 10/12/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Auteur, journaliste indépendante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.


Courrier des auteurs le 10/12/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Auteur, journaliste indépendante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.


Courrier des auteurs le 10/12/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Auteur, journaliste indépendante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.


<div>

Courrier des auteurs le 10/12

/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Auteur, journaliste indépendante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.


Courrier des auteurs le 10/12/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Auteur, journaliste indépendante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.


Courrier des auteurs le 10/12/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Auteur, journaliste indépendante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.


Courrier des auteurs le 10/12/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Auteur, journaliste indépendante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.


<div>

Courrier des auteurs le 10/12/2013

1) Qui êtes-vous ? !


Auteur, journaliste indépendante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.


Courrier des auteurs le 10/12/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Auteur, journaliste indépendante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.


Courrier des auteurs le 10/12/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Auteur, journaliste indépendante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.


<div>

Courrie

r des auteurs le 10/12/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Auteur, journaliste indépendante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.


Courrier des auteurs le 10/12/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Auteur, journaliste indépendante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.


Courrier des auteurs le 10/12/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Auteur, journaliste indépendante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.


<div>

Courrier des auteurs le 10/12/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Auteur, journaliste indép

endante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.


Courrier des auteurs le 10/12/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Auteur, journaliste indépendante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.


Courrier des auteurs le 10/12/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Auteur, journaliste indépendante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.


<div>

Courrier des auteurs le 10/12/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Auteur, journaliste indépendante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.


Courrier des auteurs le 10/12/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Auteur, journaliste indépendante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.


Courrier des auteurs le 10/12/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Auteur, journaliste indépendante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.


<div>

Courrier des

auteurs le 10/12/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Auteur, journaliste indépendante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.


Courrier des auteurs le 10/12/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Auteur, journaliste indépendante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.


Courrier des auteurs le 10/12/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Auteur, journaliste indépendante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.


<div>

Courrier des auteurs

le 10/12/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Auteur, journaliste indépendante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.


Courrier des auteurs le 10/12/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Auteur, journaliste indépendante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.


Courrier des auteurs le 10/12/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Auteur, journaliste indépendante, entrepreneur, maman de deux enfants, j'explore.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est un portrait de génération sur les quadras qui arrivent aux portes du pouvoir. Il y a un côté «Friends» mais en plus décadent. C'est l'histoire d'une bande de copains carbonisés par le CAC 40 et leur vie à proximité des lieux de pouvoir. Le fond du livre, c'est une enquête sur la collusion entre la finance et la politique, sous forme de Thriller. Et le tout, c'est un roman sur la collusion, la façon dont le pouvoir ne laisse aucune chance à l'intégrité. C'est un livre sur une société en plein burn out. Mes questions de fond c'est "qui gouverne" et "pourquoi" ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
«Pourquoi voudriez vous qu'ils changent un système qui les a fait rois» ou «ils ont tous les attributs de l'establishment. Ne pas devenir fou est leur unique objectif».

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
En Bande Organisée est rempli littéralement de musique. Au delà de l'expérience littéraire habituelle, j'ai voulu retrouvé l'idée des livres animés de l'enfance, quand vous appuyiez sur une touche et que cela déclenchait un son. C'est un peu pareil. J'ai intégré des flash codes qui permettent d'écouter des extraits musicaux (et aussi d'avoir accès à mes sources d'enquête, donc quelques unes assez explosives). Donc s'il y en avait deux : «Lettre à France» de Polnareff sur notre pays malade, et «Money» de Camille, sur «l'euro-n'importe-quoi».

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Mon indignation contre un système qui a verrouillé la parole et la pensée, en flattant nos instincts primaires donc avec notre consentement.
Mon appétit, mon envie de comprendre ce qui se joue au fond, derrière les dépêches AFP et les jeux de rôle. Ma conviction que, malgré tout, tout reste entre nos mains.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Peu de rituel mais un espace-temps suspendu qui fonctionne bien : le train. J'ai besoin d'une plage horaire définie, sans téléphone, et d'être embarquée dans quelque chose qui avance vite. J'écris n'importe où sauf à ma table de travail où je me sens souvent proche de l'asphyxie, comme enchainée. Je n'y règle rien d'autre que des factures.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
C'est elle qui décide. Les idées sont comme des papillons. Elles tournicotent et à un moment, il y en a une que j'attrape car elle me plait vraiment, me fait rire ou raisonne fort. Mais cela aurait pu être une autre. C'est une question de hasard et de foi.

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Surtout pas. C'était un accident, une perche saisie, une sorte de gros papillon auquel j'ai cru parce qu'à ce moment là, j'en avais besoin. C'est comme cela pour tout ce qui m'est arrivé de bien dans la vie. Rien de ce que je crois ou j'ai cru acquis, évident, tracé, n'a fonctionné ni ne fonctionne. Le destin est une sorte de cache-cache.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
C'est facile. New York en Juillet 1992. Je lis American Psycho en une nuit dans une chambre d'hôtel et j'ai 19 ans, les yeux exorbités. Bret Easton Ellis a hacké mon cerveau pendant 8 heures. J'ai adoré, détesté, été fascinée, transportée. J'ai vécu intensément. Avant il y avait eu Romain Gary, Barjavel, Balzac, Orwell. Après il y a Houellebecq, Tom Wolfe, Céline, Jay McInerney, Dave Eggers.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Je sais à quoi ils me servent : ils mettent des mots sur ce que je pressens ou pas, ils me consolent. Ils décryptent le réel et sondent l'âme humaine. Les livres sont une insurrection sur le réel. Et personnellement, ils m'aident à vivre car ils me rendent plus libre.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
C'est ma caverne d'Ali-baba, mon magasin de bonbons, mon drug store.

La revue de presse : Jean-Claude Raspiengeas - La Croix du 18 décembre 2013

Avec ce troisième roman, thriller économique et politique, Flore Vasseur plonge au coeur de la domination financière et décrit «la servitude volontaire» de sa génération...
Flore Vasseur se glisse dans ces différents milieux. « Golden girl » à New York, elle a sauté en marche au début du siècle et, depuis, s'acharne, en romancière, à démasquer le vrai visage de la domination, ce pouvoir que le politique, délaissant l'intérêt général, a cédé à la finance...
D'un style vif et rapide, aux dialogues tranchants et nerveux, avec un sens aigu de l'observation et de la psychologie, elle cherche à dissiper la part d'ombre et l'opacité qui enveloppent le monde contemporain.

La revue de presse : Alexandra Schwartzbrod - Libération du 5 septembre 2013

Ce roman ne se lit pas, il se voit. Rythme saccadé, hommes en costard jetlaggés, bureaux feutrés de multinationales aux abois... il projette en continu sur la rétine des images tout droit sorties d'un film d'Oliver Stone. Comment la crise financière a-t-elle pu à ce point déstabiliser la planète ? Qui nous gouverne ? Sommes-nous toujours en démocratie ?...
C'est un vrai thriller politico-économique qu'a écrit Flore Vasseur, trois ans après Comment j'ai liquidé le siècle, qui narrait déjà les aventures d'un génie des mathématiques devenu trader, un Jérôme Kerviel frôlant tout à la fois le génie, le néant et l'absurde. L'auteur sait de quoi elle parle. Elle-même diplômée de HEC, elle a longtemps travaillé à New York, vivant en direct la bulle Internet, le 11 septembre 2001 et la crise financière. Son roman est très manichéen : les puissants y sont tous pourris, et leurs femmes névrosées ; les subalternes misérables et manipulés. Il lui manque cette zone de gris qui suscite les plus grands fantasmes. Mais la démonstration est implacable. Car elle est le résultat d'un travail de recherches sur les errements de certains pays de la zone euro...
Quant aux personnages, quiconque a approché ce milieu les a un jour croisés.

La revue de presse : Sophie des Déserts - Le Nouvel Observateur du 31 octobre 2013

«En bande organisée», ils se sont élevés, entraidés, fourvoyés, jusqu'à perdre leur âme. Le roman de Flore Vasseur est un polar décapant sur le renoncement, les petits arrangements d'une élite qui, à force d'abdiquer, s'est rendue impuissante et ne croit plus en rien. Ca s'avale d'un trait, comme un whisky sec. L'ancienne élève de HEC, consultante à ses heures perdues, excelle dans la peinture des désillusions contemporaines...
Flore Vasseur n'invente rien, ni le parachutage des anciens banquiers de Goldman au sein des grandes institutions internationales, ni le maquillage des comptes européens. Celle qui, petite, voulait être journaliste, a rencontré des traders et des hackers, elle a été au siège de Goldman à Manhattan. Elle livre ses sources, accessibles, au moyen de flashcodes, en ligne. Après ça, on ne s'interroge plus sur les promesses évanouies, l'inertie des politiques. Tout devient limpide. Vite, un double scotch.


La revue de presse : Jean-Claude Raspiengeas - La Croix du 18 décembre 2013

Avec ce troisième roman, thriller économique et politique, Flore Vasseur plonge au coeur de la domination financière et décrit «la servitude volontaire» de sa génération...
Flore Vasseur se glisse dans ces différents milieux. « Golden girl » à New York, elle a sauté en marche au début du siècle et, depuis, s'acharne, en romancière, à démasquer le vrai visage de la domination, ce pouvoir que le politique, délaissant l'intérêt général, a cédé à la finance...
D'un style vif et rapide, aux dialogues tranchants et nerveux, avec un sens aigu de l'observation et de la psychologie, elle cherche à dissiper la part d'ombre et l'opacité qui enveloppent le monde contemporain.

La revue de presse : Alexandra Schwartzbrod - Libération du 5 septembre 2013

Ce roman ne se lit pas, il se voit. Rythme saccadé, hommes en costard jetlaggés, bureaux feutrés de multinationales aux abois... il projette en continu sur la rétine des images tout droit sorties d'un film d'Oliver Stone. Comment la crise financière a-t-elle pu à ce point déstabiliser la planète ? Qui nous gouverne ? Sommes-nous toujours en démocratie ?...
C'est un vrai thriller politico-économique qu'a écrit Flore Vasseur, trois ans après Comment j'ai liquidé le siècle, qui narrait déjà les aventures d'un génie des mathématiques devenu trader, un Jérôme Kerviel frôlant tout à la fois le génie, le néant et l'absurde. L'auteur sait de quoi elle parle. Elle-même diplômée de HEC, elle a longtemps travaillé à New York, vivant en direct la bulle Internet, le 11 septembre 2001 et la crise financière. Son roman est très manichéen : les puissants y sont tous pourris, et leurs femmes névrosées ; les subalternes misérables et manipulés. Il lui manque cette zone de gris qui suscite les plus grands fantasmes. Mais la démonstration est implacable. Car elle est le résultat d'un travail de recherches sur les errements de certains pays de la zone euro...
Quant aux personnages, quiconque a approché ce milieu les a un jour croisés.

La revue de presse : Sophie des Déserts - Le Nouvel Observateur du 31 octobre 2013

«En bande organisée», ils se sont élevés, entraidés, fourvoyés, jusqu'à perdre leur âme. Le roman de Flore Vasseur est un polar décapant sur le renoncement, les petits arrangements d'une élite qui, à force d'abdiquer, s'est rendue impuissante et ne croit plus en rien. Ca s'avale d'un trait, comme un whisky sec. L'ancienne élève de HEC, consultante à ses heures perdues, excelle dans la peinture des désillusions contemporaines...
Flore Vasseur n'invente rien, ni le parachutage des anciens banquiers de Goldman au sein des grandes institutions internationales, ni le maquillage des comptes européens. Celle qui, petite, voulait être journaliste, a rencontré des traders et des hackers, elle a été au siège de Goldman à Manhattan. Elle livre ses sources, accessibles, au moyen de flashcodes, en ligne. Après ça, on ne s'interroge plus sur les promesses évanouies, l'inertie des politiques. Tout devient limpide. Vite, un double scotch.


La revue de presse : Jean-Claude Raspiengeas - La Croix du 18 décembre 2013

Avec ce troisième roman, thriller économique et politique, Flore Vasseur plonge au coeur de la domination financière et décrit «la servitude volontaire» de sa génération...
Flore Vasseur se glisse dans ces différents milieux. « Golden girl » à New York, elle a sauté en marche au début du siècle et, depuis, s'acharne, en romancière, à démasquer le vrai visage de la domination, ce pouvoir que le politique, délaissant l'intérêt général, a cédé à la finance...
D'un style vif et rapide, aux dialogues tranchants et nerveux, avec un sens aigu de l'observation et de la psychologie, elle cherche à dissiper la part d'ombre et l'opacité qui enveloppent le monde contemporain.

La revue de presse : Alexandra Schwartzbrod - Libération du 5 septembre 2013

Ce roman ne se lit pas, il se voit. Rythme saccadé, hommes en costard jetlaggés, bureaux feutrés de multinationales aux abois... il projette en continu sur la rétine des images tout droit sorties d'un film d'Oliver Stone. Comment la crise financière a-t-elle pu à ce point déstabiliser la planète ? Qui nous gouverne ? Sommes-nous toujours en démocratie ?...
C'est un vrai thriller politico-économique qu'a écrit Flore Vasseur, trois ans après Comment j'ai liquidé le siècle, qui narrait déjà les aventures d'un génie des mathématiques devenu trader, un Jérôme Kerviel frôlant tout à la fois le génie, le néant et l'absurde. L'auteur sait de quoi elle parle. Elle-même diplômée de HEC, elle a longtemps travaillé à New York, vivant en direct la bulle Internet, le 11 septembre 2001 et la crise financière. Son roman est très manichéen : les puissants y sont tous pourris, et leurs femmes névrosées ; les subalternes misérables et manipulés. Il lui manque cette zone de gris qui suscite les plus grands fantasmes. Mais la démonstration est implacable. Car elle est le résultat d'un travail de recherches sur les errements de certains pays de la zone euro...
Quant aux personnages, quiconque a approché ce milieu les a un jour croisés.

La revue de presse : Sophie des Déserts - Le Nouvel Observateur du 31 octobre 2013

«En bande organisée», ils se sont élevés, entraidés, fourvoyés, jusqu'à perdre leur âme. Le roman de Flore Vasseur est un polar décapant sur le renoncement, les petits arrangements d'une élite qui, à force d'abdiquer, s'est rendue impuissante et ne croit plus en rien. Ca s'avale d'un trait, comme un whisky sec. L'ancienne élève de HEC, consultante à ses heures perdues, excelle dans la peinture des désillusions contemporaines...
Flore Vasseur n'invente rien, ni le parachutage des anciens banquiers de Goldman au sein des grandes institutions internationales, ni le maquillage des comptes européens. Celle qui, petite, voulait être journaliste, a rencontré des traders et des hackers, elle a été au siège de Goldman à Manhattan. Elle livre ses sources, accessibles, au moyen de flashcodes, en ligne. Après ça, on ne s'interroge plus sur les promesses évanouies, l'inertie des politiques. Tout devient limpide. Vite, un double scotch.


La revue de presse : Jean-Claude Raspiengeas - La Croix du 18 décembre 2013

Avec ce troisième roman, thriller économique et politique, Flore Vasseur plonge au coeur de la domination financière et décrit «la servitude volontaire» de sa génération...
Flore Vasseur se glisse dans ces différents milieux. « Golden girl » à New York, elle a sauté en marche au début du siècle et, depuis, s'acharne, en romancière, à démasquer le vrai visage de la domination, ce pouvoir que le politique, délaissant l'intérêt général, a cédé à la finance...
D'un style vif et rapide, aux dialogues tranchants et nerveux, avec un sens aigu de l'observation et de la psychologie, elle cherche à dissiper la part d'ombre et l'opacité qui enveloppent le monde contemporain.

La revue de presse : Alexandra Schwartzbrod - Libération du 5 septembre 2013

Ce roman ne se lit pas, il se voit. Rythme saccadé, hommes en costard jetlaggés, bureaux feutrés de multinationales aux abois... il projette en continu sur la rétine des images tout droit sorties d'un film d'Oliver Stone. Comment la crise financière a-t-elle pu à ce point déstabiliser la planète ? Qui nous gouverne ? Sommes-nous toujours en démocratie ?...
C'est un vrai thriller politico-économique qu'a écrit Flore Vasseur, trois ans après Comment j'ai liquidé le siècle, qui narrait déjà les aventures d'un génie des mathématiques devenu trader, un Jérôme Kerviel frôlant tout à la fois le génie, le néant et l'absurde. L'auteur sait de quoi elle parle. Elle-même diplômée de HEC, elle a longtemps travaillé à New York, vivant en direct la bulle Internet, le 11 septembre 2001 et la crise financière. Son roman est très manichéen : les puissants y sont tous pourris, et leurs femmes névrosées ; les subalternes misérables et manipulés. Il lui manque cette zone de gris qui suscite les plus grands fantasmes. Mais la démonstration est implacable. Car elle est le résultat d'un travail de recherches sur les errements de certains pays de la zone euro...
Quant aux personnages, quiconque a approché ce milieu les a un jour croisés.

La revue de presse : Sophie des Déserts - Le Nouvel Observateur du 31 octobre 2013

«En bande organisée», ils se sont élevés, entraidés, fourvoyés, jusqu'à perdre leur âme. Le roman de Flore Vasseur est un polar décapant sur le renoncement, les petits arrangements d'une élite qui, à force d'abdiquer, s'est rendue impuissante et ne croit plus en rien. Ca s'avale d'un trait, comme un whisky sec. L'ancienne élève de HEC, consultante à ses heures perdues, excelle dans la peinture des désillusions contemporaines...
Flore Vasseur n'invente rien, ni le parachutage des anciens banquiers de Goldman au sein des grandes institutions internationales, ni le maquillage des comptes européens. Celle qui, petite, voulait être journaliste, a rencontré des traders et des hackers, elle a été au siège de Goldman à Manhattan. Elle livre ses sources, accessibles, au moyen de flashcodes, en ligne. Après ça, on ne s'interroge plus sur les promesses évanouies, l'inertie des politiques. Tout devient limpide. Vite, un double scotch.


La revue de presse : Jean-Claude Raspiengeas - La Croix du 18 décembre 2013

Avec ce troisième roman, thriller économique et politique, Flore Vasseur plonge au coeur de la domination financière et décrit «la servitude volontaire» de sa génération...
Flore Vasseur se glisse dans ces différents milieux. « Golden girl » à New York, elle a sauté en marche au début du siècle et, depuis, s'acharne, en romancière, à démasquer le vrai visage de la domination, ce pouvoir que le politique, délaissant l'intérêt général, a cédé à la finance...
D'un style vif et rapide, aux dialogues tranchants et nerveux, avec un sens aigu de l'observation et de la psychologie, elle cherche à dissiper la part d'ombre et l'opacité qui enveloppent le monde contemporain.

La revue de presse : Alexandra Schwartzbrod - Libération du 5 septembre 2013

Ce roman ne se lit pas, il se voit. Rythme saccadé, hommes en costard jetlaggés, bureaux feutrés de multinationales aux abois... il projette en continu sur la rétine des images tout droit sorties d'un film d'Oliver Stone. Comment la crise financière a-t-elle pu à ce point déstabiliser la planète ? Qui nous gouverne ? Sommes-nous toujours en démocratie ?...
C'est un vrai thriller politico-économique qu'a écrit Flore Vasseur, trois ans après Comment j'ai liquidé le siècle, qui narrait déjà les aventures d'un génie des mathématiques devenu trader, un Jérôme Kerviel frôlant tout à la fois le génie, le néant et l'absurde. L'auteur sait de quoi elle parle. Elle-même diplômée de HEC, elle a longtemps travaillé à New York, vivant en direct la bulle Internet, le 11 septembre 2001 et la crise financière. Son roman est très manichéen : les puissants y sont tous pourris, et leurs femmes névrosées ; les subalternes misérables et manipulés. Il lui manque cette zone de gris qui suscite les plus grands fantasmes. Mais la démonstration est implacable. Car elle est le résultat d'un travail de recherches sur les errements de certains pays de la zone euro...
Quant aux personnages, quiconque a approché ce milieu les a un jour croisés.

La revue de presse : Sophie des Déserts - Le Nouvel Observateur du 31 octobre 2013

«En bande organisée», ils se sont élevés, entraidés, fourvoyés, jusqu'à perdre leur âme. Le roman de Flore Vasseur est un polar décapant sur le renoncement, les petits arrangements d'une élite qui, à force d'abdiquer, s'est rendue impuissante et ne croit plus en rien. Ca s'avale d'un trait, comme un whisky sec. L'ancienne élève de HEC, consultante à ses heures perdues, excelle dans la peinture des désillusions contemporaines...
Flore Vasseur n'invente rien, ni le parachutage des anciens banquiers de Goldman au sein des grandes institutions internationales, ni le maquillage des comptes européens. Celle qui, petite, voulait être journaliste, a rencontré des traders et des hackers, elle a été au siège de Goldman à Manhattan. Elle livre ses sources, accessibles, au moyen de flashcodes, en ligne. Après ça, on ne s'interroge plus sur les promesses évanouies, l'inertie des politiques. Tout devient limpide. Vite, un double scotch.


La revue de presse : Jean-Claude Raspiengeas - La Croix du 18 décembre 2013

Avec ce troisième roman, thriller économique et politique, Flore Vasseur plonge au coeur de la domination financière et décrit «la servitude volontaire» de sa génération...
Flore Vasseur se glisse dans ces différents milieux. « Golden girl » à New York, elle a sauté en marche au début du siècle et, depuis, s'acharne, en romancière, à démasquer le vrai visage de la domination, ce pouvoir que le politique, délaissant l'intérêt général, a cédé à la finance...
D'un style vif et rapide, aux dialogues tranchants et nerveux, avec un sens aigu de l'observation et de la psychologie, elle cherche à dissiper la part d'ombre et l'opacité qui enveloppent le monde contemporain.

La revue de presse : Alexandra Schwartzbrod - Libération du 5 septembre 2013

Ce roman ne se lit pas, il se voit. Rythme saccadé, hommes en costard jetlaggés, bureaux feutrés de multinationales aux abois... il projette en continu sur la rétine des images tout droit sorties d'un film d'Oliver Stone. Comment la crise financière a-t-elle pu à ce point déstabiliser la planète ? Qui nous gouverne ? Sommes-nous toujours en démocratie ?...
C'est un vrai thriller politico-économique qu'a écrit Flore Vasseur, trois ans après Comment j'ai liquidé le siècle, qui narrait déjà les aventures d'un génie des mathématiques devenu trader, un Jérôme Kerviel frôlant tout à la fois le génie, le néant et l'absurde. L'auteur sait de quoi elle parle. Elle-même diplômée de HEC, elle a longtemps travaillé à New York, vivant en direct la bulle Internet, le 11 septembre 2001 et la crise financière. Son roman est très manichéen : les puissants y sont tous pourris, et leurs femmes névrosées ; les subalternes misérables et manipulés. Il lui manque cette zone de gris qui suscite les plus grands fantasmes. Mais la démonstration est implacable. Car elle est le résultat d'un travail de recherches sur les errements de certains pays de la zone euro...
Quant aux personnages, quiconque a approché ce milieu les a un jour croisés.

La revue de presse : Sophie des Déserts - Le Nouvel Observateur du 31 octobre 2013

«En bande organisée», ils se sont élevés, entraidés, fourvoyés, jusqu'à perdre leur âme. Le roman de Flore Vasseur est un polar décapant sur le renoncement, les petits arrangements d'une élite qui, à force d'abdiquer, s'est rendue impuissante et ne croit plus en rien. Ca s'avale d'un trait, comme un whisky sec. L'ancienne élève de HEC, consultante à ses heures perdues, excelle dans la peinture des désillusions contemporaines...
Flore Vasseur n'invente rien, ni le parachutage des anciens banquiers de Goldman au sein des grandes institutions internationales, ni le maquillage des comptes européens. Celle qui, petite, voulait être journaliste, a rencontré des traders et des hackers, elle a été au siège de Goldman à Manhattan. Elle livre ses sources, accessibles, au moyen de flashcodes, en ligne. Après ça, on ne s'interroge plus sur les promesses évanouies, l'inertie des politiques. Tout devient limpide. Vite, un double scotch.


La revue de presse : Jean-Claude Raspiengeas - La Croix du 18 décembre 2013

Avec ce troisième roman, thriller économique et politique, Flore Vasseur plonge au coeur de la domination financière et décrit «la servitude volontaire» de sa génération...
Flore Vasseur se glisse dans ces différents milieux. « Golden girl » à New York, elle a sauté en marche au début du siècle et, depuis, s'acharne, en romancière, à démasquer le vrai visage de la domination, ce pouvoir que le politique, délaissant l'intérêt général, a cédé à la finance...
D'un style vif et rapide, aux dialogues tranchants et nerveux, avec un sens aigu de l'observation et de la psychologie, elle cherche à dissiper la part d'ombre et l'opacité qui enveloppent le monde contemporain.

La revue de presse : Alexandra Schwartzbrod - Libération du 5 septembre 2013

Ce roman ne se lit pas, il se voit. Rythme saccadé, hommes en costard jetlaggés, bureaux feutrés de multinationales aux abois... il projette en continu sur la rétine des images tout droit sorties d'un film d'Oliver Stone. Comment la crise financière a-t-elle pu à ce point déstabiliser la planète ? Qui nous gouverne ? Sommes-nous toujours en démocratie ?...
C'est un vrai thriller politico-économique qu'a écrit Flore Vasseur, trois ans après Comment j'ai liquidé le siècle, qui narrait déjà les aventures d'un génie des mathématiques devenu trader, un Jérôme Kerviel frôlant tout à la fois le génie, le néant et l'absurde. L'auteur sait de quoi elle parle. Elle-même diplômée de HEC, elle a longtemps travaillé à New York, vivant en direct la bulle Internet, le 11 septembre 2001 et la crise financière. Son roman est très manichéen : les puissants y sont tous pourris, et leurs femmes névrosées ; les subalternes misérables et manipulés. Il lui manque cette zone de gris qui suscite les plus grands fantasmes. Mais la démonstration est implacable. Car elle est le résultat d'un travail de recherches sur les errements de certains pays de la zone euro...
Quant aux personnages, quiconque a approché ce milieu les a un jour croisés.

La revue de presse : Sophie des Déserts - Le Nouvel Observateur du 31 octobre 2013

«En bande organisée», ils se sont élevés, entraidés, fourvoyés, jusqu'à perdre leur âme. Le roman de Flore Vasseur est un polar décapant sur le renoncement, les petits arrangements d'une élite qui, à force d'abdiquer, s'est rendue impuissante et ne croit plus en rien. Ca s'avale d'un trait, comme un whisky sec. L'ancienne élève de HEC, consultante à ses heures perdues, excelle dans la peinture des désillusions contemporaines...
Flore Vasseur n'invente rien, ni le parachutage des anciens banquiers de Goldman au sein des grandes institutions internationales, ni le maquillage des comptes européens. Celle qui, petite, voulait être journaliste, a rencontré des traders et des hackers, elle a été au siège de Goldman à Manhattan. Elle livre ses sources, accessibles, au moyen de flashcodes, en ligne. Après ça, on ne s'interroge plus sur les promesses évanouies, l'inertie des politiques. Tout devient limpide. Vite, un double scotch.


La revue de presse : Jean-Claude Raspiengeas - La Croix du 18 décembre 2013

Avec ce troisième roman, thriller économique et politique, Flore Vasseur plonge au coeur de la domination financière et décrit «la servitude volontaire» de sa génération...
Flore Vasseur se glisse dans ces différents milieux. « Golden girl » à New York, elle a sauté en marche au début du siècle et, depuis, s'acharne, en romancière, à démasquer le vrai visage de la domination, ce pouvoir que le politique, délaissant l'intérêt général, a cédé à la finance...
D'un style vif et rapide, aux dialogues tranchants et nerveux, avec un sens aigu de l'observation et de la psychologie, elle cherche à dissiper la part d'ombre et l'opacité qui enveloppent le monde contemporain.

La revue de presse : Alexandra Schwartzbrod - Libération du 5 septembre 2013

Ce roman ne se lit pas, il se voit. Rythme saccadé, hommes en costard jetlaggés, bureaux feutrés de multinationales aux abois... il projette en continu sur la rétine des images tout droit sorties d'un film d'Oliver Stone. Comment la crise financière a-t-elle pu à ce point déstabiliser la planète ? Qui nous gouverne ? Sommes-nous toujours en démocratie ?...
C'est un vrai thriller politico-économique qu'a écrit Flore Vasseur, trois ans après Comment j'ai liquidé le siècle, qui narrait déjà les aventures d'un génie des mathématiques devenu trader, un Jérôme Kerviel frôlant tout à la fois le génie, le néant et l'absurde. L'auteur sait de quoi elle parle. Elle-même diplômée de HEC, elle a longtemps travaillé à New York, vivant en direct la bulle Internet, le 11 septembre 2001 et la crise financière. Son roman est très manichéen : les puissants y sont tous pourris, et leurs femmes névrosées ; les subalternes misérables et manipulés. Il lui manque cette zone de gris qui suscite les plus grands fantasmes. Mais la démonstration est implacable. Car elle est le résultat d'un travail de recherches sur les errements de certains pays de la zone euro...
Quant aux personnages, quiconque a approché ce milieu les a un jour croisés.

La revue de presse : Sophie des Déserts - Le Nouvel Observateur du 31 octobre 2013

«En bande organisée», ils se sont élevés, entraidés, fourvoyés, jusqu'à perdre leur âme. Le roman de Flore Vasseur est un polar décapant sur le renoncement, les petits arrangements d'une élite qui, à force d'abdiquer, s'est rendue impuissante et ne croit plus en rien. Ca s'avale d'un trait, comme un whisky sec. L'ancienne élève de HEC, consultante à ses heures perdues, excelle dans la peinture des désillusions contemporaines...
Flore Vasseur n'invente rien, ni le parachutage des anciens banquiers de Goldman au sein des grandes institutions internationales, ni le maquillage des comptes européens. Celle qui, petite, voulait être journaliste, a rencontré des traders et des hackers, elle a été au siège de Goldman à Manhattan. Elle livre ses sources, accessibles, au moyen de flashcodes, en ligne. Après ça, on ne s'interroge plus sur les promesses évanouies, l'inertie des politiques. Tout devient limpide. Vite, un double scotch.


La revue de presse : Jean-Claude Raspiengeas - La Croix du 18 décembre 2013

Avec ce troisième roman, thriller économique et politique, Flore Vasseur plonge au coeur de la domination financière et décrit «la servitude volontaire» de sa génération...
Flore Vasseur se glisse dans ces différents milieux. « Golden girl » à New York, elle a sauté en marche au début du siècle et, depuis, s'acharne, en romancière, à démasquer le vrai visage de la domination, ce pouvoir que le politique, délaissant l'intérêt général, a cédé à la finance...
D'un style vif et rapide, aux dialogues tranchants et nerveux, avec un sens aigu de l'observation et de la psychologie, elle cherche à dissiper la part d'ombre et l'opacité qui enveloppent le monde contemporain.

La revue de presse : Alexandra Schwartzbrod - Libération du 5 septembre 2013

Ce roman ne se lit pas, il se voit. Rythme saccadé, hommes en costard jetlaggés, bureaux feutrés de multinationales aux abois... il projette en continu sur la rétine des images tout droit sorties d'un film d'Oliver Stone. Comment la crise financière a-t-elle pu à ce point déstabiliser la planète ? Qui nous gouverne ? Sommes-nous toujours en démocratie ?...
C'est un vrai thriller politico-économique qu'a écrit Flore Vasseur, trois ans après Comment j'ai liquidé le siècle, qui narrait déjà les aventures d'un génie des mathématiques devenu trader, un Jérôme Kerviel frôlant tout à la fois le génie, le néant et l'absurde. L'auteur sait de quoi elle parle. Elle-même diplômée de HEC, elle a longtemps travaillé à New York, vivant en direct la bulle Internet, le 11 septembre 2001 et la crise financière. Son roman est très manichéen : les puissants y sont tous pourris, et leurs femmes névrosées ; les subalternes misérables et manipulés. Il lui manque cette zone de gris qui suscite les plus grands fantasmes. Mais la démonstration est implacable. Car elle est le résultat d'un travail de recherches sur les errements de certains pays de la zone euro...
Quant aux personnages, quiconque a approché ce milieu les a un jour croisés.

La revue de presse : Sophie des Déserts - Le Nouvel Observateur du 31 octobre 2013

«En bande organisée», ils se sont élevés, entraidés, fourvoyés, jusqu'à perdre leur âme. Le roman de Flore Vasseur est un polar décapant sur le renoncement, les petits arrangements d'une élite qui, à force d'abdiquer, s'est rendue impuissante et ne croit plus en rien. Ca s'avale d'un trait, comme un whisky sec. L'ancienne élève de HEC, consultante à ses heures perdues, excelle dans la peinture des désillusions contemporaines...
Flore Vasseur n'invente rien, ni le parachutage des anciens banquiers de Goldman au sein des grandes institutions internationales, ni le maquillage des comptes européens. Celle qui, petite, voulait être journaliste, a rencontré des traders et des hackers, elle a été au siège de Goldman à Manhattan. Elle livre ses sources, accessibles, au moyen de flashcodes, en ligne. Après ça, on ne s'interroge plus sur les promesses évanouies, l'inertie des politiques. Tout devient limpide. Vite, un double scotch.


La revue de presse : Jean-Claude Raspiengeas - La Croix du 18 décembre 2013

Avec ce troisième roman, thriller économique et politique, Flore Vasseur plonge au coeur de la domination financière et décrit «la servitude volontaire» de sa génération...
Flore Vasseur se glisse dans ces différents milieux. « Golden girl » à New York, elle a sauté en marche au début du siècle et, depuis, s'acharne, en romancière, à démasquer le vrai visage de la domination, ce pouvoir que le politique, délaissant l'intérêt général, a cédé à la finance...
D'un style vif et rapide, aux dialogues tranchants et nerveux, avec un sens aigu de l'observation et de la psychologie, elle cherche à dissiper la part d'ombre et l'opacité qui enveloppent le monde contemporain.

La revue de presse : Alexandra Schwartzbrod - Libération du 5 septembre 2013

Ce roman ne se lit pas, il se voit. Rythme saccadé, hommes en costard jetlaggés, bureaux feutrés de multinationales aux abois... il projette en continu sur la rétine des images tout droit sorties d'un film d'Oliver Stone. Comment la crise financière a-t-elle pu à ce point déstabiliser la planète ? Qui nous gouverne ? Sommes-nous toujours en démocratie ?...
C'est un vrai thriller politico-économique qu'a écrit Flore Vasseur, trois ans après Comment j'ai liquidé le siècle, qui narrait déjà les aventures d'un génie des mathématiques devenu trader, un Jérôme Kerviel frôlant tout à la fois le génie, le néant et l'absurde. L'auteur sait de quoi elle parle. Elle-même diplômée de HEC, elle a longtemps travaillé à New York, vivant en direct la bulle Internet, le 11 septembre 2001 et la crise financière. Son roman est très manichéen : les puissants y sont tous pourris, et leurs femmes névrosées ; les subalternes misérables et manipulés. Il lui manque cette zone de gris qui suscite les plus grands fantasmes. Mais la démonstration est implacable. Car elle est le résultat d'un travail de recherches sur les errements de certains pays de la zone euro...
Quant aux personnages, quiconque a approché ce milieu les a un jour croisés.

La revue de presse : Sophie des Déserts - Le Nouvel Observateur du 31 octobre 2013

«En bande organisée», ils se sont élevés, entraidés, fourvoyés, jusqu'à perdre leur âme. Le roman de Flore Vasseur est un polar décapant sur le renoncement, les petits arrangements d'une élite qui, à force d'abdiquer, s'est rendue impuissante et ne croit plus en rien. Ca s'avale d'un trait, comme un whisky sec. L'ancienne élève de HEC, consultante à ses heures perdues, excelle dans la peinture des désillusions contemporaines...
Flore Vasseur n'invente rien, ni le parachutage des anciens banquiers de Goldman au sein des grandes institutions internationales, ni le maquillage des comptes européens. Celle qui, petite, voulait être journaliste, a rencontré des traders et des hackers, elle a été au siège de Goldman à Manhattan. Elle livre ses sources, accessibles, au moyen de flashcodes, en ligne. Après ça, on ne s'interroge plus sur les promesses évanouies, l'inertie des politiques. Tout devient limpide. Vite, un double scotch.


La revue de presse : Jean-Claude Raspiengeas - La Croix du 18 décembre 2013

Avec ce troisième roman, thriller économique et politique, Flore Vasseur plonge au coeur de la domination financière et décrit «la servitude volontaire» de sa génération...
Flore Vasseur se glisse dans ces différents milieux. « Golden girl » à New York, elle a sauté en marche au début du siècle et, depuis, s'acharne, en romancière, à démasquer le vrai visage de la domination, ce pouvoir que le politique, délaissant l'intérêt général, a cédé à la finance...
D'un style vif et rapide, aux dialogues tranchants et nerveux, avec un sens aigu de l'observation et de la psychologie, elle cherche à dissiper la part d'ombre et l'opacité qui enveloppent le monde contemporain.

La revue de presse : Alexandra Schwartzbrod - Libération du 5 septembre 2013

Ce roman ne se lit pas, il se voit. Rythme saccadé, hommes en costard jetlaggés, bureaux feutrés de multinationales aux abois... il projette en continu sur la rétine des images tout droit sorties d'un film d'Oliver Stone. Comment la crise financière a-t-elle pu à ce point déstabiliser la planète ? Qui nous gouverne ? Sommes-nous toujours en démocratie ?...
C'est un vrai thriller politico-économique qu'a écrit Flore Vasseur, trois ans après Comment j'ai liquidé le siècle, qui narrait déjà les aventures d'un génie des mathématiques devenu trader, un Jérôme Kerviel frôlant tout à la fois le génie, le néant et l'absurde. L'auteur sait de quoi elle parle. Elle-même diplômée de HEC, elle a longtemps travaillé à New York, vivant en direct la bulle Internet, le 11 septembre 2001 et la crise financière. Son roman est très manichéen : les puissants y sont tous pourris, et leurs femmes névrosées ; les subalternes misérables et manipulés. Il lui manque cette zone de gris qui suscite les plus grands fantasmes. Mais la démonstration est implacable. Car elle est le résultat d'un travail de recherches sur les errements de certains pays de la zone euro...
Quant aux personnages, quiconque a approché ce milieu les a un jour croisés.

La revue de presse : Sophie des Déserts - Le Nouvel Observateur du 31 octobre 2013

«En bande organisée», ils se sont élevés, entraidés, fourvoyés, jusqu'à perdre leur âme. Le roman de Flore Vasseur est un polar décapant sur le renoncement, les petits arrangements d'une élite qui, à force d'abdiquer, s'est rendue impuissante et ne croit plus en rien. Ca s'avale d'un trait, comme un whisky sec. L'ancienne élève de HEC, consultante à ses heures perdues, excelle dans la peinture des désillusions contemporaines...
Flore Vasseur n'invente rien, ni le parachutage des anciens banquiers de Goldman au sein des grandes institutions internationales, ni le maquillage des comptes européens. Celle qui, petite, voulait être journaliste, a rencontré des traders et des hackers, elle a été au siège de Goldman à Manhattan. Elle livre ses sources, accessibles, au moyen de flashcodes, en ligne. Après ça, on ne s'interroge plus sur les promesses évanouies, l'inertie des politiques. Tout devient limpide. Vite, un double scotch.


La revue de presse : Jean-Claude Raspiengeas - La Croix du 18 décembre 2013

Avec ce troisième roman, thriller économique et politique, Flore Vasseur plonge au coeur de la domination financière et décrit «la servitude volontaire» de sa génération...
Flore Vasseur se glisse dans ces différents milieux. « Golden girl » à New York, elle a sauté en marche au début du siècle et, depuis, s'acharne, en romancière, à démasquer le vrai visage de la domination, ce pouvoir que le politique, délaissant l'intérêt général, a cédé à la finance...
D'un style vif et rapide, aux dialogues tranchants et nerveux, avec un sens aigu de l'observation et de la psychologie, elle cherche à dissiper la part d'ombre et l'opacité qui enveloppent le monde contemporain.

La revue de presse : Alexandra Schwartzbrod - Libération du 5 septembre 2013

Ce roman ne se lit pas, il se voit. Rythme saccadé, hommes en costard jetlaggés, bureaux feutrés de multinationales aux abois... il projette en continu sur la rétine des images tout droit sorties d'un film d'Oliver Stone. Comment la crise financière a-t-elle pu à ce point déstabiliser la planète ? Qui nous gouverne ? Sommes-nous toujours en démocratie ?...
C'est un vrai thriller politico-économique qu'a écrit Flore Vasseur, trois ans après Comment j'ai liquidé le siècle, qui narrait déjà les aventures d'un génie des mathématiques devenu trader, un Jérôme Kerviel frôlant tout à la fois le génie, le néant et l'absurde. L'auteur sait de quoi elle parle. Elle-même diplômée de HEC, elle a longtemps travaillé à New York, vivant en direct la bulle Internet, le 11 septembre 2001 et la crise financière. Son roman est très manichéen : les puissants y sont tous pourris, et leurs femmes névrosées ; les subalternes misérables et manipulés. Il lui manque cette zone de gris qui suscite les plus grands fantasmes. Mais la démonstration est implacable. Car elle est le résultat d'un travail de recherches sur les errements de certains pays de la zone euro...
Quant aux personnages, quiconque a approché ce milieu les a un jour croisés.

La revue de presse : Sophie des Déserts - Le Nouvel Observateur du 31 octobre 2013

«En bande organisée», ils se sont élevés, entraidés, fourvoyés, jusqu'à perdre leur âme. Le roman de Flore Vasseur est un polar décapant sur le renoncement, les petits arrangements d'une élite qui, à force d'abdiquer, s'est rendue impuissante et ne croit plus en rien. Ca s'avale d'un trait, comme un whisky sec. L'ancienne élève de HEC, consultante à ses heures perdues, excelle dans la peinture des désillusions contemporaines...
Flore Vasseur n'invente rien, ni le parachutage des anciens banquiers de Goldman au sein des grandes institutions internationales, ni le maquillage des comptes européens. Celle qui, petite, voulait être journaliste, a rencontré des traders et des hackers, elle a été au siège de Goldman à Manhattan. Elle livre ses sources, accessibles, au moyen de flashcodes, en ligne. Après ça, on ne s'interroge plus sur les promesses évanouies, l'inertie des politiques. Tout devient limpide. Vite, un double scotch.

Retrouvez la fiche complète sur le choix des libraires

Cet article est réalisé par Le choix des libraires et hébergé par 20 Minutes.