"Passion arabe : journal, 2011-2013" de Gilles Kepel chez Gallimard (Paris, France)

"Passion arabe : journal, 2011-2013" de Gilles Kepel chez Gallimard (Paris, France)

en partenariat avec 20minutes.fr

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  • Auteur : Gilles Kepel
  • Genre : Documents Essais d'actualité
  • Editeur : Gallimard, Paris, France
  • Prix : 23.50 €
  • Date de sortie : 21/03/2013
  • GENCOD : 9782070140770

Résumé

Le 17 décembre 2010, à Sidi Bouzid, une ville du centre de la Tunisie, Mohamed Bouazizi, vendeur ambulant de fruits et légumes, s'immole par le feu - et embrase le monde arabe. Les régimes de Ben Ali, Moubarak, Kadhafi sont précipités dans les flammes, et l'incendie porte à Bahreïn, au Yémen et jusqu'en Syrie.
En deux ans, les révolutions ont abattu des dictatures, mais fréquemment porté au pouvoir les Frères musulmans. Le salafisme prolifère, nourri du désenchantement de jeunes et de déshérités dont la pauvreté s'est accrue. Et al-Qaida, qu'on croyait enterrée, resurgit de la Syrie au Mali.
Que sont devenues la liberté, la démocratie, la justice sociale revendiquées par les «printemps arabes» ? Quel est le rôle des pétromonarchies du Golfe dans l'arrivée au pouvoir des partis islamistes ? Pourquoi le conflit entre sunnites et chiites est-il en train de détourner l'énergie des révolutions, tandis que la Syrie s'enfonce dans des souffrances inouïes ?
Gilles Kepel, familier du monde arabe depuis quatre décennies, est retourné partout - Palestine, Israël, Égypte, Tunisie, Libye, Oman, Yémen, Qatar, Bahreïn, Arabie Saoudite, Liban, Turquie, Syrie - et a rencontré tout le monde - salafistes et laïcs, Frères musulmans et militaires, djihadistes et intellectuels, ministres et fellahs, diplômés-chômeurs et rentiers de l'or noir...
De ce périple, il a rapporté un Journal. Écrit sur le vif puis enrichi au cabinet de travail, il capte en quatorze chapitres conçus comme autant de stations les déchirements intimes de ces sociétés. La passion de l'auteur y rend compte en écrivain, par la violence et les épreuves, et parfois l'espérance, d'une incoercible Passion arabe.
Tripoli, ex-place Verte, 6 novembre 2011. Fin de la prière de la première Fête du sacrifice (aïd el-Kébir) après la chute de Kadhafi. Photo © Jean-Baptiste Lopez.
De ce périple, il a rapporté un Journal. Écrit sur le vif puis enrichi au cabinet de travail, il capte en quatorze chapitres conçus comme autant de stations les déchirements intimes de ces sociétés. La passion de l'auteur y rend compte en écrivain, par la violence et les épreuves, et parfois l'espérance, d'une incoercible Passion arabe.

Gilles Kepel, membre senior de l'Institut universitaire de France, a écrit sur le monde arabe et l'islam contemporains une douzaine d'ouvrages qui ont reçu un écho international. Parmi eux, Le Prophète et Pharaon, Jihad, Fitna, Banlieue de la République et Quatre-vingt-treize ont tous paru aux Editions Gallimard.
Professeur à Sciences-Po, il y a formé de nombreux élèves français et étrangers dans le cadre du programme spécialisé d'études arabes, qu'il a dirigé jusqu'à sa fermeture, en décembre 2010. Il a aussi fondé la collection "Proche-Orient" aux PUF, qui accueille en priorité les travaux de jeunes chercheurs.


Résumé

Le 17 décembre 2010, à Sidi Bouzid, une ville du centre de la Tunisie, Mohamed Bouazizi, vendeur ambulant de fruits et légumes, s'immole par le feu - et embrase le monde arabe. Les régimes de Ben Ali, Moubarak, Kadhafi sont précipités dans les flammes, et l'incendie porte à Bahreïn, au Yémen et jusqu'en Syrie.
En deux ans, les révolutions ont abattu des dictatures, mais fréquemment porté au pouvoir les Frères musulmans. Le salafisme prolifère, nourri du désenchantement de jeunes et de déshérités dont la pauvreté s'est accrue. Et al-Qaida, qu'on croyait enterrée, resurgit de la Syrie au Mali.
Que sont devenues la liberté, la démocratie, la justice sociale revendiquées par les «printemps arabes» ? Quel est le rôle des pétromonarchies du Golfe dans l'arrivée au pouvoir des partis islamistes ? Pourquoi le conflit entre sunnites et chiites est-il en train de détourner l'énergie des révolutions, tandis que la Syrie s'enfonce dans des souffrances inouïes ?
Gilles Kepel, familier du monde arabe depuis quatre décennies, est retourné partout - Palestine, Israël, Égypte, Tunisie, Libye, Oman, Yémen, Qatar, Bahreïn, Arabie Saoudite, Liban, Turquie, Syrie - et a rencontré tout le monde - salafistes et laïcs, Frères musulmans et militaires, djihadistes et intellectuels, ministres et fellahs, diplômés-chômeurs et rentiers de l'or noir...
De ce périple, il a rapporté un Journal. Écrit sur le vif puis enrichi au cabinet de travail, il capte en quatorze chapitres conçus comme autant de stations les déchirements intimes de ces sociétés. La passion de l'auteur y rend compte en écrivain, par la violence et les épreuves, et parfois l'espérance, d'une incoercible Passion arabe.
Tripoli, ex-place Verte, 6 novembre 2011. Fin de la prière de la première Fête du sacrifice (aïd el-Kébir) après la chute de Kadhafi. Photo © Jean-Baptiste Lopez.
De ce périple, il a rapporté un Journal. Écrit sur le vif puis enrichi au cabinet de travail, il capte en quatorze chapitres conçus comme autant de stations les déchirements intimes de ces sociétés. La passion de l'auteur y rend compte en écrivain, par la violence et les épreuves, et parfois l'espérance, d'une incoercible Passion arabe.

Gilles Kepel, membre senior de l'Institut universitaire de France, a écrit sur le monde arabe et l'islam contemporains une douzaine d'ouvrages qui ont reçu un écho international. Parmi eux, Le Prophète et Pharaon, Jihad, Fitna, Banlieue de la République et Quatre-vingt-treize ont tous paru aux Editions Gallimard.
Professeur à Sciences-Po, il y a formé de nombreux élèves français et étrangers dans le cadre du programme spécialisé d'études arabes, qu'il a dirigé jusqu'à sa fermeture, en décembre 2010. Il a aussi fondé la collection "Proche-Orient" aux PUF, qui accueille en priorité les travaux de jeunes chercheurs.

Tunisie

Résumé

Le 17 décembre 2010, à Sidi Bouzid, une ville du centre de la Tunisie, Mohamed Bouazizi, vendeur ambulant de fruits et légumes, s'immole par le feu - et embrase le monde arabe. Les régimes de Ben Ali, Moubarak, Kadhafi sont précipités dans les flammes, et l'incendie porte à Bahreïn, au Yémen et jusqu'en Syrie.
En deux ans, les révolutions ont abattu des dictatures, mais fréquemment porté au pouvoir les Frères musulmans. Le salafisme prolifère, nourri du désenchantement de jeunes et de déshérités dont la pauvreté s'est accrue. Et al-Qaida, qu'on croyait enterrée, resurgit de la Syrie au Mali.
Que sont devenues la liberté, la démocratie, la justice sociale revendiquées par les «printemps arabes» ? Quel est le rôle des pétromonarchies du Golfe dans l'arrivée au pouvoir des partis islamistes ? Pourquoi le conflit entre sunnites et chiites est-il en train de détourner l'énergie des révolutions, tandis que la Syrie s'enfonce dans des souffrances inouïes ?
Gilles Kepel, familier du monde arabe depuis quatre décennies, est retourné partout - Palestine, Israël, Égypte, Tunisie, Libye, Oman, Yémen, Qatar, Bahreïn, Arabie Saoudite, Liban, Turquie, Syrie - et a rencontré tout le monde - salafistes et laïcs, Frères musulmans et militaires, djihadistes et intellectuels, ministres et fellahs, diplômés-chômeurs et rentiers de l'or noir...
De ce périple, il a rapporté un Journal. Écrit sur le vif puis enrichi au cabinet de travail, il capte en quatorze chapitres conçus comme autant de stations les déchirements intimes de ces sociétés. La passion de l'auteur y rend compte en écrivain, par la violence et les épreuves, et parfois l'espérance, d'une incoercible Passion arabe.
Tripoli, ex-place Verte, 6 novembre 2011. Fin de la prière de la première Fête du sacrifice (aïd el-Kébir) après la chute de Kadhafi. Photo © Jean-Baptiste Lopez.
De ce périple, il a rapporté un Journal. Écrit sur le vif puis enrichi au cabinet de travail, il capte en quatorze chapitres conçus comme autant de stations les déchirements intimes de ces sociétés. La passion de l'auteur y rend compte en écrivain, par la violence et les épreuves, et parfois l'espérance, d'une incoercible Passion arabe.

Gilles Kepel, membre senior de l'Institut universitaire de France, a écrit sur le monde arabe et l'islam contemporains une douzaine d'ouvrages qui ont reçu un écho international. Parmi eux, Le Prophète et Pharaon, Jihad, Fitna, Banlieue de la République et Quatre-vingt-treize ont tous paru aux Editions Gallimard.
Professeur à Sciences-Po, il y a formé de nombreux élèves français et étrangers dans le cadre du programme spécialisé d'études arabes, qu'il a dirigé jusqu'à sa fermeture, en décembre 2010. Il a aussi fondé la collection "Proche-Orient" aux PUF, qui accueille en priorité les travaux de jeunes chercheurs.


Résumé

Le 17 décembre 2010, à Sidi Bouzid, une ville du centre de la Tunisie, Mohamed Bouazizi, vendeur ambulant de fruits et légumes, s'immole par le feu - et embrase le monde arabe. Les régimes de Ben Ali, Moubarak, Kadhafi sont précipités dans les flammes, et l'incendie porte à Bahreïn, au Yémen et jusqu'en Syrie.
En deux ans, les révolutions ont abattu des dictatures, mais fréquemment porté au pouvoir les Frères musulmans. Le salafisme prolifère, nourri du désenchantement de jeunes et de déshérités dont la pauvreté s'est accrue. Et al-Qaida, qu'on croyait enterrée, resurgit de la Syrie au Mali.
Que sont devenues la liberté, la démocratie, la justice sociale revendiquées par les «printemps arabes» ? Quel est le rôle des pétromonarchies du Golfe dans l'arrivée au pouvoir des partis islamistes ? Pourquoi le conflit entre sunnites et chiites est-il en train de détourner l'énergie des révolutions, tandis que la Syrie s'enfonce dans des souffrances inouïes ?
Gilles Kepel, familier du monde arabe depuis quatre décennies, est retourné partout - Palestine, Israël, Égypte, Tunisie, Libye, Oman, Yémen, Qatar, Bahreïn, Arabie Saoudite, Liban, Turquie, Syrie - et a rencontré tout le monde - salafistes et laïcs, Frères musulmans et militaires, djihadistes et intellectuels, ministres et fellahs, diplômés-chômeurs et rentiers de l'or noir...
De ce périple, il a rapporté un Journal. Écrit sur le vif puis enrichi au cabinet de travail, il capte en quatorze chapitres conçus comme autant de stations les déchirements intimes de ces sociétés. La passion de l'auteur y rend compte en écrivain, par la violence et les épreuves, et parfois l'espérance, d'une incoercible Passion arabe.
Tripoli, ex-place Verte, 6 novembre 2011. Fin de la prière de la première Fête du sacrifice (aïd el-Kébir) après la chute de Kadhafi. Photo © Jean-Baptiste Lopez.
De ce périple, il a rapporté un Journal. Écrit sur le vif puis enrichi au cabinet de travail, il capte en quatorze chapitres conçus comme autant de stations les déchirements intimes de ces sociétés. La passion de l'auteur y rend compte en écrivain, par la violence et les épreuves, et parfois l'espérance, d'une incoercible Passion arabe.

Gilles Kepel, membre senior de l'Institut universitaire de France, a écrit sur le monde arabe et l'islam contemporains une douzaine d'ouvrages qui ont reçu un écho international. Parmi eux, Le Prophète et Pharaon, Jihad, Fitna, Banlieue de la République et Quatre-vingt-treize ont tous paru aux Editions Gallimard.
Professeur à Sciences-Po, il y a formé de nombreux élèves français et étrangers dans le cadre du programme spécialisé d'études arabes, qu'il a dirigé jusqu'à sa fermeture, en décembre 2010. Il a aussi fondé la collection "Proche-Orient" aux PUF, qui accueille en priorité les travaux de jeunes chercheurs.


Résumé

Le 17 décembre 2010, à Sidi Bouzid, une ville du centre de la Tunisie, Mohamed Bouazizi, vendeur ambulant de fruits et légumes, s'immole par le feu - et embrase le monde arabe. Les régimes de Ben Ali, Moubarak, Kadhafi sont précipités dans les flammes, et l'incendie porte à Bahreïn, au Yémen et jusqu'en Syrie.
En deux ans, les révolutions ont abattu des dictatures, mais fréquemment porté au pouvoir les Frères musulmans. Le salafisme prolifère, nourri du désenchantement de jeunes et de déshérités dont la pauvreté s'est accrue. Et al-Qaida, qu'on croyait enterrée, resurgit de la Syrie au Mali.
Que sont devenues la liberté, la démocratie, la justice sociale revendiquées par les «printemps arabes» ? Quel est le rôle des pétromonarchies du Golfe dans l'arrivée au pouvoir des partis islamistes ? Pourquoi le conflit entre sunnites et chiites est-il en train de détourner l'énergie des révolutions, tandis que la Syrie s'enfonce dans des souffrances inouïes ?
Gilles Kepel, familier du monde arabe depuis quatre décennies, est retourné partout - Palestine, Israël, Égypte, Tunisie, Libye, Oman, Yémen, Qatar, Bahreïn, Arabie Saoudite, Liban, Turquie, Syrie - et a rencontré tout le monde - salafistes et laïcs, Frères musulmans et militaires, djihadistes et intellectuels, ministres et fellahs, diplômés-chômeurs et rentiers de l'or noir...
De ce périple, il a rapporté un Journal. Écrit sur le vif puis enrichi au cabinet de travail, il capte en quatorze chapitres conçus comme autant de stations les déchirements intimes de ces sociétés. La passion de l'auteur y rend compte en écrivain, par la violence et les épreuves, et parfois l'espérance, d'une incoercible Passion arabe.
Tripoli, ex-place Verte, 6 novembre 2011. Fin de la prière de la première Fête du sacrifice (aïd el-Kébir) après la chute de Kadhafi. Photo © Jean-Baptiste Lopez.
De ce périple, il a rapporté un Journal. Écrit sur le vif puis enrichi au cabinet de travail, il capte en quatorze chapitres conçus comme autant de stations les déchirements intimes de ces sociétés. La passion de l'auteur y rend compte en écrivain, par la violence et les épreuves, et parfois l'espérance, d'une incoercible Passion arabe.

Gilles Kepel, membre senior de l'Institut universitaire de France, a écrit sur le monde arabe et l'islam contemporains une douzaine d'ouvrages qui ont reçu un écho international. Parmi eux, Le Prophète et Pharaon, Jihad, Fitna, Banlieue de la République et Quatre-vingt-treize ont tous paru aux Editions Gallimard.
Professeur à Sciences-Po, il y a formé de nombreux élèves français et étrangers dans le cadre du programme spécialisé d'études arabes, qu'il a dirigé jusqu'à sa fermeture, en décembre 2010. Il a aussi fondé la collection "Proche-Orient" aux PUF, qui accueille en priorité les travaux de jeunes chercheurs.


Résumé

Le 17 décembre 2010, à Sidi Bouzid, une ville du centre de la Tunisie, Mohamed Bouazizi, vendeur ambulant de fruits et légumes, s'immole par le feu - et embrase le monde arabe. Les régimes de Ben Ali, Moubarak, Kadhafi sont précipités dans les flammes, et l'incendie porte à Bahreïn, au Yémen et jusqu'en Syrie.
En deux ans, les révolutions ont abattu des dictatures, mais fréquemment porté au pouvoir les Frères musulmans. Le salafisme prolifère, nourri du désenchantement de jeunes et de déshérités dont la pauvreté s'est accrue. Et al-Qaida, qu'on croyait enterrée, resurgit de la Syrie au Mali.
Que sont devenues la liberté, la démocratie, la justice sociale revendiquées par les «printemps arabes» ? Quel est le rôle des pétromonarchies du Golfe dans l'arrivée au pouvoir des partis islamistes ? Pourquoi le conflit entre sunnites et chiites est-il en train de détourner l'énergie des révolutions, tandis que la Syrie s'enfonce dans des souffrances inouïes ?
Gilles Kepel, familier du monde arabe depuis quatre décennies, est retourné partout - Palestine, Israël, Égypte, Tunisie, Libye, Oman, Yémen, Qatar, Bahreïn, Arabie Saoudite, Liban, Turquie, Syrie - et a rencontré tout le monde - salafistes et laïcs, Frères musulmans et militaires, djihadistes et intellectuels, ministres et fellahs, diplômés-chômeurs et rentiers de l'or noir...
De ce périple, il a rapporté un Journal. Écrit sur le vif puis enrichi au cabinet de travail, il capte en quatorze chapitres conçus comme autant de stations les déchirements intimes de ces sociétés. La passion de l'auteur y rend compte en écrivain, par la violence et les épreuves, et parfois l'espérance, d'une incoercible Passion arabe.
Tripoli, ex-place Verte, 6 novembre 2011. Fin de la prière de la première Fête du sacrifice (aïd el-Kébir) après la chute de Kadhafi. Photo © Jean-Baptiste Lopez.
De ce périple, il a rapporté un Journal. Écrit sur le vif puis enrichi au cabinet de travail, il capte en quatorze chapitres conçus comme autant de stations les déchirements intimes de ces sociétés. La passion de l'auteur y rend compte en écrivain, par la violence et les épreuves, et parfois l'espérance, d'une incoercible Passion arabe.

Gilles Kepel, membre senior de l'Institut universitaire de France, a écrit sur le monde arabe et l'islam contemporains une douzaine d'ouvrages qui ont reçu un écho international. Parmi eux, Le Prophète et Pharaon, Jihad, Fitna, Banlieue de la République et Quatre-vingt-treize ont tous paru aux Editions Gallimard.
Professeur à Sciences-Po, il y a formé de nombreux élèves français et étrangers dans le cadre du programme spécialisé d'études arabes, qu'il a dirigé jusqu'à sa fermeture, en décembre 2010. Il a aussi fondé la collection "Proche-Orient" aux PUF, qui accueille en priorité les travaux de jeunes chercheurs.


Résumé

Le 17 décembre 2010, à Sidi Bouzid, une ville du centre de la Tunisie, Mohamed Bouazizi, vendeur ambulant de fruits et légumes, s'immole par le feu - et embrase le monde arabe. Les régimes de Ben Ali, Moubarak, Kadhafi sont précipités dans les flammes, et l'incendie porte à Bahreïn, au Yémen et jusqu'en Syrie.
En deux ans, les révolutions ont abattu des dictatures, mais fréquemment porté au pouvoir les Frères musulmans. Le salafisme prolifère, nourri du désenchantement de jeunes et de déshérités dont la pauvreté s'est accrue. Et al-Qaida, qu'on croyait enterrée, resurgit de la Syrie au Mali.
Que sont devenues la liberté, la démocratie, la justice sociale revendiquées par les «printemps arabes» ? Quel est le rôle des pétromonarchies du Golfe dans l'arrivée au pouvoir des partis islamistes ? Pourquoi le conflit entre sunnites et chiites est-il en train de détourner l'énergie des révolutions, tandis que la Syrie s'enfonce dans des souffrances inouïes ?
Gilles Kepel, familier du monde arabe depuis quatre décennies, est retourné partout - Palestine, Israël, Égypte, Tunisie, Libye, Oman, Yémen, Qatar, Bahreïn, Arabie Saoudite, Liban, Turquie, Syrie - et a rencontré tout le monde - salafistes et laïcs, Frères musulmans et militaires, djihadistes et intellectuels, ministres et fellahs, diplômés-chômeurs et rentiers de l'or noir...
De ce périple, il a rapporté un Journal. Écrit sur le vif puis enrichi au cabinet de travail, il capte en quatorze chapitres conçus comme autant de stations les déchirements intimes de ces sociétés. La passion de l'auteur y rend compte en écrivain, par la violence et les épreuves, et parfois l'espérance, d'une incoercible Passion arabe.
Tripoli, ex-place Verte, 6 novembre 2011. Fin de la prière de la première Fête du sacrifice (aïd el-Kébir) après la chute de Kadhafi. Photo © Jean-Baptiste Lopez.
De ce périple, il a rapporté un Journal. Écrit sur le vif puis enrichi au cabinet de travail, il capte en quatorze chapitres conçus comme autant de stations les déchirements intimes de ces sociétés. La passion de l'auteur y rend compte en écrivain, par la violence et les épreuves, et parfois l'espérance, d'une incoercible Passion arabe.

Gilles Kepel, membre senior de l'Institut universitaire de France, a écrit sur le monde arabe et l'islam contemporains une douzaine d'ouvrages qui ont reçu un écho international. Parmi eux, Le Prophète et Pharaon, Jihad, Fitna, Banlieue de la République et Quatre-vingt-treize ont tous paru aux Editions Gallimard.
Professeur à Sciences-Po, il y a formé de nombreux élèves français et étrangers dans le cadre du programme spécialisé d'études arabes, qu'il a dirigé jusqu'à sa fermeture, en décembre 2010. Il a aussi fondé la collection "Proche-Orient" aux PUF, qui accueille en priorité les travaux de jeunes chercheurs.


Résumé

Le 17 décembre 2010, à Sidi Bouzid, une ville du centre de la Tunisie, Mohamed Bouazizi, vendeur ambulant de fruits et légumes, s'immole par le feu - et embrase le monde arabe. Les régimes de Ben Ali, Moubarak, Kadhafi sont précipités dans les flammes, et l'incendie porte à Bahreïn, au Yémen et jusqu'en Syrie.
En deux ans, les révolutions ont abattu des dictatures, mais fréquemment porté au pouvoir les Frères musulmans. Le salafisme prolifère, nourri du désenchantement de jeunes et de déshérités dont la pauvreté s'est accrue. Et al-Qaida, qu'on croyait enterrée, resurgit de la Syrie au Mali.
Que sont devenues la liberté, la démocratie, la justice sociale revendiquées par les «printemps arabes» ? Quel est le rôle des pétromonarchies du Golfe dans l'arrivée au pouvoir des partis islamistes ? Pourquoi le conflit entre sunnites et chiites est-il en train de détourner l'énergie des révolutions, tandis que la Syrie s'enfonce dans des souffrances inouïes ?
Gilles Kepel, familier du monde arabe depuis quatre décennies, est retourné partout - Palestine, Israël, Égypte, Tunisie, Libye, Oman, Yémen, Qatar, Bahreïn, Arabie Saoudite, Liban, Turquie, Syrie - et a rencontré tout le monde - salafistes et laïcs, Frères musulmans et militaires, djihadistes et intellectuels, ministres et fellahs, diplômés-chômeurs et rentiers de l'or noir...
De ce périple, il a rapporté un Journal. Écrit sur le vif puis enrichi au cabinet de travail, il capte en quatorze chapitres conçus comme autant de stations les déchirements intimes de ces sociétés. La passion de l'auteur y rend compte en écrivain, par la violence et les épreuves, et parfois l'espérance, d'une incoercible Passion arabe.
Tripoli, ex-place Verte, 6 novembre 2011. Fin de la prière de la première Fête du sacrifice (aïd el-Kébir) après la chute de Kadhafi. Photo © Jean-Baptiste Lopez.
De ce périple, il a rapporté un Journal. Écrit sur le vif puis enrichi au cabinet de travail, il capte en quatorze chapitres conçus comme autant de stations les déchirements intimes de ces sociétés. La passion de l'auteur y rend compte en écrivain, par la violence et les épreuves, et parfois l'espérance, d'une incoercible Passion arabe.

Gilles Kepel, membre senior de l'Institut universitaire de France, a écrit sur le monde arabe et l'islam contemporains une douzaine d'ouvrages qui ont reçu un écho international. Parmi eux, Le Prophète et Pharaon, Jihad, Fitna, Banlieue de la République et Quatre-vingt-treize ont tous paru aux Editions Gallimard.
Professeur à Sciences-Po, il y a formé de nombreux élèves français et étrangers dans le cadre du programme spécialisé d'études arabes, qu'il a dirigé jusqu'à sa fermeture, en décembre 2010. Il a aussi fondé la collection "Proche-Orient" aux PUF, qui accueille en priorité les travaux de jeunes chercheurs.


Résumé

Le 17 décembre 2010, à Sidi Bouzid, une ville du centre de la Tunisie, Mohamed Bouazizi, vendeur ambulant de fruits et légumes, s'immole par le feu - et embrase le monde arabe. Les régimes de Ben Ali, Moubarak, Kadhafi sont précipités dans les flammes, et l'incendie porte à Bahreïn, au Yémen et jusqu'en Syrie.
En deux ans, les révolutions ont abattu des dictatures, mais fréquemment porté au pouvoir les Frères musulmans. Le salafisme prolifère, nourri du désenchantement de jeunes et de déshérités dont la pauvreté s'est accrue. Et al-Qaida, qu'on croyait enterrée, resurgit de la Syrie au Mali.
Que sont devenues la liberté, la démocratie, la justice sociale revendiquées par les «printemps arabes» ? Quel est le rôle des pétromonarchies du Golfe dans l'arrivée au pouvoir des partis islamistes ? Pourquoi le conflit entre sunnites et chiites est-il en train de détourner l'énergie des révolutions, tandis que la Syrie s'enfonce dans des souffrances inouïes ?
Gilles Kepel, familier du monde arabe depuis quatre décennies, est retourné partout - Palestine, Israël, Égypte, Tunisie, Libye, Oman, Yémen, Qatar, Bahreïn, Arabie Saoudite, Liban, Turquie, Syrie - et a rencontré tout le monde - salafistes et laïcs, Frères musulmans et militaires, djihadistes et intellectuels, ministres et fellahs, diplômés-chômeurs et rentiers de l'or noir...
De ce périple, il a rapporté un Journal. Écrit sur le vif puis enrichi au cabinet de travail, il capte en quatorze chapitres conçus comme autant de stations les déchirements intimes de ces sociétés. La passion de l'auteur y rend compte en écrivain, par la violence et les épreuves, et parfois l'espérance, d'une incoercible Passion arabe.
Tripoli, ex-place Verte, 6 novembre 2011. Fin de la prière de la première Fête du sacrifice (aïd el-Kébir) après la chute de Kadhafi. Photo © Jean-Baptiste Lopez.
De ce périple, il a rapporté un Journal. Écrit sur le vif puis enrichi au cabinet de travail, il capte en quatorze chapitres conçus comme autant de stations les déchirements intimes de ces sociétés. La passion de l'auteur y rend compte en écrivain, par la violence et les épreuves, et parfois l'espérance, d'une incoercible Passion arabe.

Gilles Kepel, membre senior de l'Institut universitaire de France, a écrit sur le monde arabe et l'islam contemporains une douzaine d'ouvrages qui ont reçu un écho international. Parmi eux, Le Prophète et Pharaon, Jihad, Fitna, Banlieue de la République et Quatre-vingt-treize ont tous paru aux Editions Gallimard.
Professeur à Sciences-Po, il y a formé de nombreux élèves français et étrangers dans le cadre du programme spécialisé d'études arabes, qu'il a dirigé jusqu'à sa fermeture, en décembre 2010. Il a aussi fondé la collection "Proche-Orient" aux PUF, qui accueille en priorité les travaux de jeunes chercheurs.


Résumé

Le 17 décembre 2010, à Sidi Bouzid, une ville du centre de la Tunisie, Mohamed Bouazizi, vendeur ambulant de fruits et légumes, s'immole par le feu - et embrase le monde arabe. Les régimes de Ben Ali, Moubarak, Kadhafi sont précipités dans les flammes, et l'incendie porte à Bahreïn, au Yémen et jusqu'en Syrie.
En deux ans, les révolutions ont abattu des dictatures, mais fréquemment porté au pouvoir les Frères musulmans. Le salafisme prolifère, nourri du désenchantement de jeunes et de déshérités dont la pauvreté s'est accrue. Et al-Qaida, qu'on croyait enterrée, resurgit de la Syrie au Mali.
Que sont devenues la liberté, la démocratie, la justice sociale revendiquées par les «printemps arabes» ? Quel est le rôle des pétromonarchies du Golfe dans l'arrivée au pouvoir des partis islamistes ? Pourquoi le conflit entre sunnites et chiites est-il en train de détourner l'énergie des révolutions, tandis que la Syrie s'enfonce dans des souffrances inouïes ?
Gilles Kepel, familier du monde arabe depuis quatre décennies, est retourné partout - Palestine, Israël, Égypte, Tunisie, Libye, Oman, Yémen, Qatar, Bahreïn, Arabie Saoudite, Liban, Turquie, Syrie - et a rencontré tout le monde - salafistes et laïcs, Frères musulmans et militaires, djihadistes et intellectuels, ministres et fellahs, diplômés-chômeurs et rentiers de l'or noir...
De ce périple, il a rapporté un Journal. Écrit sur le vif puis enrichi au cabinet de travail, il capte en quatorze chapitres conçus comme autant de stations les déchirements intimes de ces sociétés. La passion de l'auteur y rend compte en écrivain, par la violence et les épreuves, et parfois l'espérance, d'une incoercible Passion arabe.
Tripoli, ex-place Verte, 6 novembre 2011. Fin de la prière de la première Fête du sacrifice (aïd el-Kébir) après la chute de Kadhafi. Photo © Jean-Baptiste Lopez.
De ce périple, il a rapporté un Journal. Écrit sur le vif puis enrichi au cabinet de travail, il capte en quatorze chapitres conçus comme autant de stations les déchirements intimes de ces sociétés. La passion de l'auteur y rend compte en écrivain, par la violence et les épreuves, et parfois l'espérance, d'une incoercible Passion arabe.

Gilles Kepel, membre senior de l'Institut universitaire de France, a écrit sur le monde arabe et l'islam contemporains une douzaine d'ouvrages qui ont reçu un écho international. Parmi eux, Le Prophète et Pharaon, Jihad, Fitna, Banlieue de la République et Quatre-vingt-treize ont tous paru aux Editions Gallimard.
Professeur à Sciences-Po, il y a formé de nombreux élèves français et étrangers dans le cadre du programme spécialisé d'études arabes, qu'il a dirigé jusqu'à sa fermeture, en décembre 2010. Il a aussi fondé la collection "Proche-Orient" aux PUF, qui accueille en priorité les travaux de jeunes chercheurs.


Résumé

Le 17 décembre 2010, à Sidi Bouzid, une ville du centre de la Tunisie, Mohamed Bouazizi, vendeur ambulant de fruits et légumes, s'immole par le feu - et embrase le monde arabe. Les régimes de Ben Ali, Moubarak, Kadhafi sont précipités dans les flammes, et l'incendie porte à Bahreïn, au Yémen et jusqu'en Syrie.
En deux ans, les révolutions ont abattu des dictatures, mais fréquemment porté au pouvoir les Frères musulmans. Le salafisme prolifère, nourri du désenchantement de jeunes et de déshérités dont la pauvreté s'est accrue. Et al-Qaida, qu'on croyait enterrée, resurgit de la Syrie au Mali.
Que sont devenues la liberté, la démocratie, la justice sociale revendiquées par les «printemps arabes» ? Quel est le rôle des pétromonarchies du Golfe dans l'arrivée au pouvoir des partis islamistes ? Pourquoi le conflit entre sunnites et chiites est-il en train de détourner l'énergie des révolutions, tandis que la Syrie s'enfonce dans des souffrances inouïes ?
Gilles Kepel, familier du monde arabe depuis quatre décennies, est retourné partout - Palestine, Israël, Égypte, Tunisie, Libye, Oman, Yémen, Qatar, Bahreïn, Arabie Saoudite, Liban, Turquie, Syrie - et a rencontré tout le monde - salafistes et laïcs, Frères musulmans et militaires, djihadistes et intellectuels, ministres et fellahs, diplômés-chômeurs et rentiers de l'or noir...
De ce périple, il a rapporté un Journal. Écrit sur le vif puis enrichi au cabinet de travail, il capte en quatorze chapitres conçus comme autant de stations les déchirements intimes de ces sociétés. La passion de l'auteur y rend compte en écrivain, par la violence et les épreuves, et parfois l'espérance, d'une incoercible Passion arabe.
Tripoli, ex-place Verte, 6 novembre 2011. Fin de la prière de la première Fête du sacrifice (aïd el-Kébir) après la chute de Kadhafi. Photo © Jean-Baptiste Lopez.
De ce périple, il a rapporté un Journal. Écrit sur le vif puis enrichi au cabinet de travail, il capte en quatorze chapitres conçus comme autant de stations les déchirements intimes de ces sociétés. La passion de l'auteur y rend compte en écrivain, par la violence et les épreuves, et parfois l'espérance, d'une incoercible Passion arabe.

Gilles Kepel, membre senior de l'Institut universitaire de France, a écrit sur le monde arabe et l'islam contemporains une douzaine d'ouvrages qui ont reçu un écho international. Parmi eux, Le Prophète et Pharaon, Jihad, Fitna, Banlieue de la République et Quatre-vingt-treize ont tous paru aux Editions Gallimard.
Professeur à Sciences-Po, il y a formé de nombreux élèves français et étrangers dans le cadre du programme spécialisé d'études arabes, qu'il a dirigé jusqu'à sa fermeture, en décembre 2010. Il a aussi fondé la collection "Proche-Orient" aux PUF, qui accueille en priorité les travaux de jeunes chercheurs.


Résumé

Le 17 décembre 2010, à Sidi Bouzid, une ville du centre de la Tunisie, Mohamed Bouazizi, vendeur ambulant de fruits et légumes, s'immole par le feu - et embrase le monde arabe. Les régimes de Ben Ali, Moubarak, Kadhafi sont précipités dans les flammes, et l'incendie porte à Bahreïn, au Yémen et jusqu'en Syrie.
En deux ans, les révolutions ont abattu des dictatures, mais fréquemment porté au pouvoir les Frères musulmans. Le salafisme prolifère, nourri du désenchantement de jeunes et de déshérités dont la pauvreté s'est accrue. Et al-Qaida, qu'on croyait enterrée, resurgit de la Syrie au Mali.
Que sont devenues la liberté, la démocratie, la justice sociale revendiquées par les «printemps arabes» ? Quel est le rôle des pétromonarchies du Golfe dans l'arrivée au pouvoir des partis islamistes ? Pourquoi le conflit entre sunnites et chiites est-il en train de détourner l'énergie des révolutions, tandis que la Syrie s'enfonce dans des souffrances inouïes ?
Gilles Kepel, familier du monde arabe depuis quatre décennies, est retourné partout - Palestine, Israël, Égypte, Tunisie, Libye, Oman, Yémen, Qatar, Bahreïn, Arabie Saoudite, Liban, Turquie, Syrie - et a rencontré tout le monde - salafistes et laïcs, Frères musulmans et militaires, djihadistes et intellectuels, ministres et fellahs, diplômés-chômeurs et rentiers de l'or noir...
De ce périple, il a rapporté un Journal. Écrit sur le vif puis enrichi au cabinet de travail, il capte en quatorze chapitres conçus comme autant de stations les déchirements intimes de ces sociétés. La passion de l'auteur y rend compte en écrivain, par la violence et les épreuves, et parfois l'espérance, d'une incoercible Passion arabe.
Tripoli, ex-place Verte, 6 novembre 2011. Fin de la prière de la première Fête du sacrifice (aïd el-Kébir) après la chute de Kadhafi. Photo © Jean-Baptiste Lopez.
De ce périple, il a rapporté un Journal. Écrit sur le vif puis enrichi au cabinet de travail, il capte en quatorze chapitres conçus comme autant de stations les déchirements intimes de ces sociétés. La passion de l'auteur y rend compte en écrivain, par la violence et les épreuves, et parfois l'espérance, d'une incoercible Passion arabe.

Gilles Kepel, membre senior de l'Institut universitaire de France, a écrit sur le monde arabe et l'islam contemporains une douzaine d'ouvrages qui ont reçu un écho international. Parmi eux, Le Prophète et Pharaon, Jihad, Fitna, Banlieue de la République et Quatre-vingt-treize ont tous paru aux Editions Gallimard.
Professeur à Sciences-Po, il y a formé de nombreux élèves français et étrangers dans le cadre du programme spécialisé d'études arabes, qu'il a dirigé jusqu'à sa fermeture, en décembre 2010. Il a aussi fondé la collection "Proche-Orient" aux PUF, qui accueille en priorité les travaux de jeunes chercheurs.


Résumé

Le 17 décembre 2010, à Sidi Bouzid, une ville du centre de la Tunisie, Mohamed Bouazizi, vendeur ambulant de fruits et légumes, s'immole par le feu - et embrase le monde arabe. Les régimes de Ben Ali, Moubarak, Kadhafi sont précipités dans les flammes, et l'incendie porte à Bahreïn, au Yémen et jusqu'en Syrie.
En deux ans, les révolutions ont abattu des dictatures, mais fréquemment porté au pouvoir les Frères musulmans. Le salafisme prolifère, nourri du désenchantement de jeunes et de déshérités dont la pauvreté s'est accrue. Et al-Qaida, qu'on croyait enterrée, resurgit de la Syrie au Mali.
Que sont devenues la liberté, la démocratie, la justice sociale revendiquées par les «printemps arabes» ? Quel est le rôle des pétromonarchies du Golfe dans l'arrivée au pouvoir des partis islamistes ? Pourquoi le conflit entre sunnites et chiites est-il en train de détourner l'énergie des révolutions, tandis que la Syrie s'enfonce dans des souffrances inouïes ?
Gilles Kepel, familier du monde arabe depuis quatre décennies, est retourné partout - Palestine, Israël, Égypte, Tunisie, Libye, Oman, Yémen, Qatar, Bahreïn, Arabie Saoudite, Liban, Turquie, Syrie - et a rencontré tout le monde - salafistes et laïcs, Frères musulmans et militaires, djihadistes et intellectuels, ministres et fellahs, diplômés-chômeurs et rentiers de l'or noir...
De ce périple, il a rapporté un Journal. Écrit sur le vif puis enrichi au cabinet de travail, il capte en quatorze chapitres conçus comme autant de stations les déchirements intimes de ces sociétés. La passion de l'auteur y rend compte en écrivain, par la violence et les épreuves, et parfois l'espérance, d'une incoercible Passion arabe.
Tripoli, ex-place Verte, 6 novembre 2011. Fin de la prière de la première Fête du sacrifice (aïd el-Kébir) après la chute de Kadhafi. Photo © Jean-Baptiste Lopez.
De ce périple, il a rapporté un Journal. Écrit sur le vif puis enrichi au cabinet de travail, il capte en quatorze chapitres conçus comme autant de stations les déchirements intimes de ces sociétés. La passion de l'auteur y rend compte en écrivain, par la violence et les épreuves, et parfois l'espérance, d'une incoercible Passion arabe.

Gilles Kepel, membre senior de l'Institut universitaire de France, a écrit sur le monde arabe et l'islam contemporains une douzaine d'ouvrages qui ont reçu un écho international. Parmi eux, Le Prophète et Pharaon, Jihad, Fitna, Banlieue de la République et Quatre-vingt-treize ont tous paru aux Editions Gallimard.
Professeur à Sciences-Po, il y a formé de nombreux élèves français et étrangers dans le cadre du programme spécialisé d'études arabes, qu'il a dirigé jusqu'à sa fermeture, en décembre 2010. Il a aussi fondé la collection "Proche-Orient" aux PUF, qui accueille en priorité les travaux de jeunes chercheurs.

La revue de presse : Jean-Pierre Perrin - Libération du 20 juin 2013

En entremêlant passé et présent, mémoire et impressions, érudition et notations picaresques, en allant de la grande à la petite histoire - celle sur les hypothétiques origines corses ou juives de Kadhafi est étonnante -, le livre offre des témoignages inattendus, de beaux moments de voyage et d'analyse. Tantôt on est dans la rue, tantôt chez le mollah salafiste du coin ou avec les coptes d'Egypte persécutés. L'auteur livre aussi ses aversions, pour l'Arabie Saoudite par exemple depuis qu'elle ne lui donne plus de visas, égratigne des collègues qui ont succombé aux sirènes de l'islamisme ou au fric du Qatar, moque la direction de Sciences-Po...
A présent, le ciel arabe est sombre et bas et si Flaubert se laissait aller dans la rue, il se ferait tabasser. Partout, la pudibonderie la plus noire gagne et la tolérance recule. Sans l'avouer franchement, Kepel signe un acte de décès, celui des villes arabes cosmopolites et bigarrées, où les cafés étaient un idéal, dix langues parlées, le commerce une religion commune, et où les filles montraient leurs cheveux. Triste Alexandrie où les salafistes prolifèrent et où on ne boit plus d'alcool...
Après la Passion, vient la Résurrection. Mais quand ?

La revue de presse : Christophe Ayad - Le Monde du 18 avril 2013

Les chercheurs devraient faire un peu plus de journalisme et les journalistes un peu plus de recherche : on s'ennuierait moins en lisant de la science politique et on apprendrait plus de choses en parcourant le journal. C'est la conclusion à laquelle on parvient, une fois refermé Passion arabe, le nouvel opus de Gilles Kepel. Consacré aux révolutions arabes, cet ouvrage se situe à mi-chemin entre le journal de voyage et l'essai universitaire. Gilles Kepel, professeur à Sciences Po et spécialiste du monde arabe contemporain, s'y livre comme jamais il ne l'avait fait, délaissant les pentes arides de la démonstration pour le plaisir évident de peindre et de raconter...
Cela donne un livre vif, rythmé et coloré. Kepel y trace un portrait sensible du monde arabe et, en creux, celui de l'orientaliste couvert d'honneurs mais las de se battre pour défendre sa place. Il ironise sur ceux qui le prétendent converti à l'islam comme sur ceux qui le cataloguent juif.

La revue de presse : Serge Kaganski - Les Inrocks, avril 2013

Spécialiste de l'islam et du monde arabe contemporain, Gilles Kepel est retourné sur les lieux des révolutions récentes. Il en est revenu avec un essai étonnant rempli de rencontres, aussi sensualiste qu'analytique.


La revue de presse : Jean-Pierre Perrin - Libération du 20 juin 2013

En entremêlant passé et présent, mémoire et impressions, érudition et notations picaresques, en allant de la grande à la petite histoire - celle sur les hypothétiques origines corses ou juives de Kadhafi est étonnante -, le livre offre des témoignages inattendus, de beaux moments de voyage et d'analyse. Tantôt on est dans la rue, tantôt chez le mollah salafiste du coin ou avec les coptes d'Egypte persécutés. L'auteur livre aussi ses aversions, pour l'Arabie Saoudite par exemple depuis qu'elle ne lui donne plus de visas, égratigne des collègues qui ont succombé aux sirènes de l'islamisme ou au fric du Qatar, moque la direction de Sciences-Po...
A présent, le ciel arabe est sombre et bas et si Flaubert se laissait aller dans la rue, il se ferait tabasser. Partout, la pudibonderie la plus noire gagne et la tolérance recule. Sans l'avouer franchement, Kepel signe un acte de décès, celui des villes arabes cosmopolites et bigarrées, où les cafés étaient un idéal, dix langues parlées, le commerce une religion commune, et où les filles montraient leurs cheveux. Triste Alexandrie où les salafistes prolifèrent et où on ne boit plus d'alcool...
Après la Passion, vient la Résurrection. Mais quand ?

La revue de presse : Christophe Ayad - Le Monde du 18 avril 2013

Les chercheurs devraient faire un peu plus de journalisme et les journalistes un peu plus de recherche : on s'ennuierait moins en lisant de la science politique et on apprendrait plus de choses en parcourant le journal. C'est la conclusion à laquelle on parvient, une fois refermé Passion arabe, le nouvel opus de Gilles Kepel. Consacré aux révolutions arabes, cet ouvrage se situe à mi-chemin entre le journal de voyage et l'essai universitaire. Gilles Kepel, professeur à Sciences Po et spécialiste du monde arabe contemporain, s'y livre comme jamais il ne l'avait fait, délaissant les pentes arides de la démonstration pour le plaisir évident de peindre et de raconter...
Cela donne un livre vif, rythmé et coloré. Kepel y trace un portrait sensible du monde arabe et, en creux, celui de l'orientaliste couvert d'honneurs mais las de se battre pour défendre sa place. Il ironise sur ceux qui le prétendent converti à l'islam comme sur ceux qui le cataloguent juif.

La revue de presse : Serge Kaganski - Les Inrocks, avril 2013

Spécialiste de l'islam et du monde arabe contemporain, Gilles Kepel est retourné sur les lieux des révolutions récentes. Il en est revenu avec un essai étonnant rempli de rencontres, aussi sensualiste qu'analytique.


La revue de presse : Jean-Pierre Perrin - Libération du 20 juin 2013

En entremêlant passé et présent, mémoire et impressions, érudition et notations picaresques, en allant de la grande à la petite histoire - celle sur les hypothétiques origines corses ou juives de Kadhafi est étonnante -, le livre offre des témoignages inattendus, de beaux moments de voyage et d'analyse. Tantôt on est dans la rue, tantôt chez le mollah salafiste du coin ou avec les coptes d'Egypte persécutés. L'auteur livre aussi ses aversions, pour l'Arabie Saoudite par exemple depuis qu'elle ne lui donne plus de visas, égratigne des collègues qui ont succombé aux sirènes de l'islamisme ou au fric du Qatar, moque la direction de Sciences-Po...
A présent, le ciel arabe est sombre et bas et si Flaubert se laissait aller dans la rue, il se ferait tabasser. Partout, la pudibonderie la plus noire gagne et la tolérance recule. Sans l'avouer franchement, Kepel signe un acte de décès, celui des villes arabes cosmopolites et bigarrées, où les cafés étaient un idéal, dix langues parlées, le commerce une religion commune, et où les filles montraient leurs cheveux. Triste Alexandrie où les salafistes prolifèrent et où on ne boit plus d'alcool...
Après la Passion, vient la Résurrection. Mais quand ?

La revue de presse : Christophe Ayad - Le Monde du 18 avril 2013

Les chercheurs devraient faire un peu plus de journalisme et les journalistes un peu plus de recherche : on s'ennuierait moins en lisant de la science politique et on apprendrait plus de choses en parcourant le journal. C'est la conclusion à laquelle on parvient, une fois refermé Passion arabe, le nouvel opus de Gilles Kepel. Consacré aux révolutions arabes, cet ouvrage se situe à mi-chemin entre le journal de voyage et l'essai universitaire. Gilles Kepel, professeur à Sciences Po et spécialiste du monde arabe contemporain, s'y livre comme jamais il ne l'avait fait, délaissant les pentes arides de la démonstration pour le plaisir évident de peindre et de raconter...
Cela donne un livre vif, rythmé et coloré. Kepel y trace un portrait sensible du monde arabe et, en creux, celui de l'orientaliste couvert d'honneurs mais las de se battre pour défendre sa place. Il ironise sur ceux qui le prétendent converti à l'islam comme sur ceux qui le cataloguent juif.

La revue de presse : Serge Kaganski - Les Inrocks, avril 2013

Spécialiste de l'islam et du monde arabe contemporain, Gilles Kepel est retourné sur les lieux des révolutions récentes. Il en est revenu avec un essai étonnant rempli de rencontres, aussi sensualiste qu'analytique.


La revue de presse : Jean-Pierre Perrin - Libération du 20 juin 2013

En entremêlant passé et présent, mémoire et impressions, érudition et notations picaresques, en allant de la grande à la petite histoire - celle sur les hypothétiques origines corses ou juives de Kadhafi est étonnante -, le livre offre des témoignages inattendus, de beaux moments de voyage et d'analyse. Tantôt on est dans la rue, tantôt chez le mollah salafiste du coin ou avec les coptes d'Egypte persécutés. L'auteur livre aussi ses aversions, pour l'Arabie Saoudite par exemple depuis qu'elle ne lui donne plus de visas, égratigne des collègues qui ont succombé aux sirènes de l'islamisme ou au fric du Qatar, moque la direction de Sciences-Po...
A présent, le ciel arabe est sombre et bas et si Flaubert se laissait aller dans la rue, il se ferait tabasser. Partout, la pudibonderie la plus noire gagne et la tolérance recule. Sans l'avouer franchement, Kepel signe un acte de décès, celui des villes arabes cosmopolites et bigarrées, où les cafés étaient un idéal, dix langues parlées, le commerce une religion commune, et où les filles montraient leurs cheveux. Triste Alexandrie où les salafistes prolifèrent et où on ne boit plus d'alcool...
Après la Passion, vient la Résurrection. Mais quand ?

La revue de presse : Christophe Ayad - Le Monde du 18 avril 2013

Les chercheurs devraient faire un peu plus de journalisme et les journalistes un peu plus de recherche : on s'ennuierait moins en lisant de la science politique et on apprendrait plus de choses en parcourant le journal. C'est la conclusion à laquelle on parvient, une fois refermé Passion arabe, le nouvel opus de Gilles Kepel. Consacré aux révolutions arabes, cet ouvrage se situe à mi-chemin entre le journal de voyage et l'essai universitaire. Gilles Kepel, professeur à Sciences Po et spécialiste du monde arabe contemporain, s'y livre comme jamais il ne l'avait fait, délaissant les pentes arides de la démonstration pour le plaisir évident de peindre et de raconter...
Cela donne un livre vif, rythmé et coloré. Kepel y trace un portrait sensible du monde arabe et, en creux, celui de l'orientaliste couvert d'honneurs mais las de se battre pour défendre sa place. Il ironise sur ceux qui le prétendent converti à l'islam comme sur ceux qui le cataloguent juif.

La revue de presse : Serge Kaganski - Les Inrocks, avril 2013

Spécialiste de l'islam et du monde arabe contemporain, Gilles Kepel est retourné sur les lieux des révolutions récentes. Il en est revenu avec un essai étonnant rempli de rencontres, aussi sensualiste qu'analytique.


La revue de presse : Jean-Pierre Perrin - Libération du 20 juin 2013

En entremêlant passé et présent, mémoire et impressions, érudition et notations picaresques, en allant de la grande à la petite histoire - celle sur les hypothétiques origines corses ou juives de Kadhafi est étonnante -, le livre offre des témoignages inattendus, de beaux moments de voyage et d'analyse. Tantôt on est dans la rue, tantôt chez le mollah salafiste du coin ou avec les coptes d'Egypte persécutés. L'auteur livre aussi ses aversions, pour l'Arabie Saoudite par exemple depuis qu'elle ne lui donne plus de visas, égratigne des collègues qui ont succombé aux sirènes de l'islamisme ou au fric du Qatar, moque la direction de Sciences-Po...
A présent, le ciel arabe est sombre et bas et si Flaubert se laissait aller dans la rue, il se ferait tabasser. Partout, la pudibonderie la plus noire gagne et la tolérance recule. Sans l'avouer franchement, Kepel signe un acte de décès, celui des villes arabes cosmopolites et bigarrées, où les cafés étaient un idéal, dix langues parlées, le commerce une religion commune, et où les filles montraient leurs cheveux. Triste Alexandrie où les salafistes prolifèrent et où on ne boit plus d'alcool...
Après la Passion, vient la Résurrection. Mais quand ?

La revue de presse : Christophe Ayad - Le Monde du 18 avril 2013

Les chercheurs devraient faire un peu plus de journalisme et les journalistes un peu plus de recherche : on s'ennuierait moins en lisant de la science politique et on apprendrait plus de choses en parcourant le journal. C'est la conclusion à laquelle on parvient, une fois refermé Passion arabe, le nouvel opus de Gilles Kepel. Consacré aux révolutions arabes, cet ouvrage se situe à mi-chemin entre le journal de voyage et l'essai universitaire. Gilles Kepel, professeur à Sciences Po et spécialiste du monde arabe contemporain, s'y livre comme jamais il ne l'avait fait, délaissant les pentes arides de la démonstration pour le plaisir évident de peindre et de raconter...
Cela donne un livre vif, rythmé et coloré. Kepel y trace un portrait sensible du monde arabe et, en creux, celui de l'orientaliste couvert d'honneurs mais las de se battre pour défendre sa place. Il ironise sur ceux qui le prétendent converti à l'islam comme sur ceux qui le cataloguent juif.

La revue de presse : Serge Kaganski - Les Inrocks, avril 2013

Spécialiste de l'islam et du monde arabe contemporain, Gilles Kepel est retourné sur les lieux des révolutions récentes. Il en est revenu avec un essai étonnant rempli de rencontres, aussi sensualiste qu'analytique.


La revue de presse : Jean-Pierre Perrin - Libération du 20 juin 2013

En entremêlant passé et présent, mémoire et impressions, érudition et notations picaresques, en allant de la grande à la petite histoire - celle sur les hypothétiques origines corses ou juives de Kadhafi est étonnante -, le livre offre des témoignages inattendus, de beaux moments de voyage et d'analyse. Tantôt on est dans la rue, tantôt chez le mollah salafiste du coin ou avec les coptes d'Egypte persécutés. L'auteur livre aussi ses aversions, pour l'Arabie Saoudite par exemple depuis qu'elle ne lui donne plus de visas, égratigne des collègues qui ont succombé aux sirènes de l'islamisme ou au fric du Qatar, moque la direction de Sciences-Po...
A présent, le ciel arabe est sombre et bas et si Flaubert se laissait aller dans la rue, il se ferait tabasser. Partout, la pudibonderie la plus noire gagne et la tolérance recule. Sans l'avouer franchement, Kepel signe un acte de décès, celui des villes arabes cosmopolites et bigarrées, où les cafés étaient un idéal, dix langues parlées, le commerce une religion commune, et où les filles montraient leurs cheveux. Triste Alexandrie où les salafistes prolifèrent et où on ne boit plus d'alcool...
Après la Passion, vient la Résurrection. Mais quand ?

La revue de presse : Christophe Ayad - Le Monde du 18 avril 2013

Les chercheurs devraient faire un peu plus de journalisme et les journalistes un peu plus de recherche : on s'ennuierait moins en lisant de la science politique et on apprendrait plus de choses en parcourant le journal. C'est la conclusion à laquelle on parvient, une fois refermé Passion arabe, le nouvel opus de Gilles Kepel. Consacré aux révolutions arabes, cet ouvrage se situe à mi-chemin entre le journal de voyage et l'essai universitaire. Gilles Kepel, professeur à Sciences Po et spécialiste du monde arabe contemporain, s'y livre comme jamais il ne l'avait fait, délaissant les pentes arides de la démonstration pour le plaisir évident de peindre et de raconter...
Cela donne un livre vif, rythmé et coloré. Kepel y trace un portrait sensible du monde arabe et, en creux, celui de l'orientaliste couvert d'honneurs mais las de se battre pour défendre sa place. Il ironise sur ceux qui le prétendent converti à l'islam comme sur ceux qui le cataloguent juif.

La revue de presse : Serge Kaganski - Les Inrocks, avril 2013

Spécialiste de l'islam et du monde arabe contemporain, Gilles Kepel est retourné sur les lieux des révolutions récentes. Il en est revenu avec un essai étonnant rempli de rencontres, aussi sensualiste qu'analytique.


La revue de presse : Jean-Pierre Perrin - Libération du 20 juin 2013

En entremêlant passé et présent, mémoire et impressions, érudition et notations picaresques, en allant de la grande à la petite histoire - celle sur les hypothétiques origines corses ou juives de Kadhafi est étonnante -, le livre offre des témoignages inattendus, de beaux moments de voyage et d'analyse. Tantôt on est dans la rue, tantôt chez le mollah salafiste du coin ou avec les coptes d'Egypte persécutés. L'auteur livre aussi ses aversions, pour l'Arabie Saoudite par exemple depuis qu'elle ne lui donne plus de visas, égratigne des collègues qui ont succombé aux sirènes de l'islamisme ou au fric du Qatar, moque la direction de Sciences-Po...
A présent, le ciel arabe est sombre et bas et si Flaubert se laissait aller dans la rue, il se ferait tabasser. Partout, la pudibonderie la plus noire gagne et la tolérance recule. Sans l'avouer franchement, Kepel signe un acte de décès, celui des villes arabes cosmopolites et bigarrées, où les cafés étaient un idéal, dix langues parlées, le commerce une religion commune, et où les filles montraient leurs cheveux. Triste Alexandrie où les salafistes prolifèrent et où on ne boit plus d'alcool...
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Cela donne un livre vif, rythmé et coloré. Kepel y trace un portrait sensible du monde arabe et, en creux, celui de l'orientaliste couvert d'honneurs mais las de se battre pour défendre sa place. Il ironise sur ceux qui le prétendent converti à l'islam comme sur ceux qui le cataloguent juif.

La revue de presse : Serge Kaganski - Les Inrocks, avril 2013

Spécialiste de l'islam et du monde arabe contemporain, Gilles Kepel est retourné sur les lieux des révolutions récentes. Il en est revenu avec un essai étonnant rempli de rencontres, aussi sensualiste qu'analytique.


La revue de presse : Jean-Pierre Perrin - Libération du 20 juin 2013

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A présent, le ciel arabe est sombre et bas et si Flaubert se laissait aller dans la rue, il se ferait tabasser. Partout, la pudibonderie la plus noire gagne et la tolérance recule. Sans l'avouer franchement, Kepel signe un acte de décès, celui des villes arabes cosmopolites et bigarrées, où les cafés étaient un idéal, dix langues parlées, le commerce une religion commune, et où les filles montraient leurs cheveux. Triste Alexandrie où les salafistes prolifèrent et où on ne boit plus d'alcool...
Après la Passion, vient la Résurrection. Mais quand ?

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Les chercheurs devraient faire un peu plus de journalisme et les journalistes un peu plus de recherche : on s'ennuierait moins en lisant de la science politique et on apprendrait plus de choses en parcourant le journal. C'est la conclusion à laquelle on parvient, une fois refermé Passion arabe, le nouvel opus de Gilles Kepel. Consacré aux révolutions arabes, cet ouvrage se situe à mi-chemin entre le journal de voyage et l'essai universitaire. Gilles Kepel, professeur à Sciences Po et spécialiste du monde arabe contemporain, s'y livre comme jamais il ne l'avait fait, délaissant les pentes arides de la démonstration pour le plaisir évident de peindre et de raconter...
Cela donne un livre vif, rythmé et coloré. Kepel y trace un portrait sensible du monde arabe et, en creux, celui de l'orientaliste couvert d'honneurs mais las de se battre pour défendre sa place. Il ironise sur ceux qui le prétendent converti à l'islam comme sur ceux qui le cataloguent juif.

La revue de presse : Serge Kaganski - Les Inrocks, avril 2013

Spécialiste de l'islam et du monde arabe contemporain, Gilles Kepel est retourné sur les lieux des révolutions récentes. Il en est revenu avec un essai étonnant rempli de rencontres, aussi sensualiste qu'analytique.


La revue de presse : Jean-Pierre Perrin - Libération du 20 juin 2013

En entremêlant passé et présent, mémoire et impressions, érudition et notations picaresques, en allant de la grande à la petite histoire - celle sur les hypothétiques origines corses ou juives de Kadhafi est étonnante -, le livre offre des témoignages inattendus, de beaux moments de voyage et d'analyse. Tantôt on est dans la rue, tantôt chez le mollah salafiste du coin ou avec les coptes d'Egypte persécutés. L'auteur livre aussi ses aversions, pour l'Arabie Saoudite par exemple depuis qu'elle ne lui donne plus de visas, égratigne des collègues qui ont succombé aux sirènes de l'islamisme ou au fric du Qatar, moque la direction de Sciences-Po...
A présent, le ciel arabe est sombre et bas et si Flaubert se laissait aller dans la rue, il se ferait tabasser. Partout, la pudibonderie la plus noire gagne et la tolérance recule. Sans l'avouer franchement, Kepel signe un acte de décès, celui des villes arabes cosmopolites et bigarrées, où les cafés étaient un idéal, dix langues parlées, le commerce une religion commune, et où les filles montraient leurs cheveux. Triste Alexandrie où les salafistes prolifèrent et où on ne boit plus d'alcool...
Après la Passion, vient la Résurrection. Mais quand ?

La revue de presse : Christophe Ayad - Le Monde du 18 avril 2013

Les chercheurs devraient faire un peu plus de journalisme et les journalistes un peu plus de recherche : on s'ennuierait moins en lisant de la science politique et on apprendrait plus de choses en parcourant le journal. C'est la conclusion à laquelle on parvient, une fois refermé Passion arabe, le nouvel opus de Gilles Kepel. Consacré aux révolutions arabes, cet ouvrage se situe à mi-chemin entre le journal de voyage et l'essai universitaire. Gilles Kepel, professeur à Sciences Po et spécialiste du monde arabe contemporain, s'y livre comme jamais il ne l'avait fait, délaissant les pentes arides de la démonstration pour le plaisir évident de peindre et de raconter...
Cela donne un livre vif, rythmé et coloré. Kepel y trace un portrait sensible du monde arabe et, en creux, celui de l'orientaliste couvert d'honneurs mais las de se battre pour défendre sa place. Il ironise sur ceux qui le prétendent converti à l'islam comme sur ceux qui le cataloguent juif.

La revue de presse : Serge Kaganski - Les Inrocks, avril 2013

Spécialiste de l'islam et du monde arabe contemporain, Gilles Kepel est retourné sur les lieux des révolutions récentes. Il en est revenu avec un essai étonnant rempli de rencontres, aussi sensualiste qu'analytique.


La revue de presse : Jean-Pierre Perrin - Libération du 20 juin 2013

En entremêlant passé et présent, mémoire et impressions, érudition et notations picaresques, en allant de la grande à la petite histoire - celle sur les hypothétiques origines corses ou juives de Kadhafi est étonnante -, le livre offre des témoignages inattendus, de beaux moments de voyage et d'analyse. Tantôt on est dans la rue, tantôt chez le mollah salafiste du coin ou avec les coptes d'Egypte persécutés. L'auteur livre aussi ses aversions, pour l'Arabie Saoudite par exemple depuis qu'elle ne lui donne plus de visas, égratigne des collègues qui ont succombé aux sirènes de l'islamisme ou au fric du Qatar, moque la direction de Sciences-Po...
A présent, le ciel arabe est sombre et bas et si Flaubert se laissait aller dans la rue, il se ferait tabasser. Partout, la pudibonderie la plus noire gagne et la tolérance recule. Sans l'avouer franchement, Kepel signe un acte de décès, celui des villes arabes cosmopolites et bigarrées, où les cafés étaient un idéal, dix langues parlées, le commerce une religion commune, et où les filles montraient leurs cheveux. Triste Alexandrie où les salafistes prolifèrent et où on ne boit plus d'alcool...
Après la Passion, vient la Résurrection. Mais quand ?

La revue de presse : Christophe Ayad - Le Monde du 18 avril 2013

Les chercheurs devraient faire un peu plus de journalisme et les journalistes un peu plus de recherche : on s'ennuierait moins en lisant de la science politique et on apprendrait plus de choses en parcourant le journal. C'est la conclusion à laquelle on parvient, une fois refermé Passion arabe, le nouvel opus de Gilles Kepel. Consacré aux révolutions arabes, cet ouvrage se situe à mi-chemin entre le journal de voyage et l'essai universitaire. Gilles Kepel, professeur à Sciences Po et spécialiste du monde arabe contemporain, s'y livre comme jamais il ne l'avait fait, délaissant les pentes arides de la démonstration pour le plaisir évident de peindre et de raconter...
Cela donne un livre vif, rythmé et coloré. Kepel y trace un portrait sensible du monde arabe et, en creux, celui de l'orientaliste couvert d'honneurs mais las de se battre pour défendre sa place. Il ironise sur ceux qui le prétendent converti à l'islam comme sur ceux qui le cataloguent juif.

La revue de presse : Serge Kaganski - Les Inrocks, avril 2013

Spécialiste de l'islam et du monde arabe contemporain, Gilles Kepel est retourné sur les lieux des révolutions récentes. Il en est revenu avec un essai étonnant rempli de rencontres, aussi sensualiste qu'analytique.

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