"Moi Confucius" de José Frèches chez XO (Paris, France)

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en partenariat avec 20minutes.fr

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  • Auteur : José Frèches
  • Genre : Romans et nouvelles - français
  • Editeur : XO, Paris, France
  • Prix : 18.90 €
  • Date de sortie : 21/05/2013
  • GENCOD : 9782845635999

Résumé

Comprendre la force de la sagesse confucéenne, une philosophie qui gouverne aujourd'hui plus de deux milliards d'hommes sur terre.

Dans la Chine du VIe siècle avant J.-C. naît un homme dont les enseignements vont bouleverser le continent asiatique.

Celui que l'on appelle aujourd'hui Confucius descend des Kong, famille de lettrés. Très jeune, il maîtrise l'art délicat des idéogrammes et s'impose parmi les plus doués des fonctionnaires du royaume de Lu. Parallèlement, il étudie sans relâche et se trouve bientôt entouré de disciples à qui il fait part de ses réflexions sur le monde. Ses grandes qualités l'amènent à toujours plus de responsabilités, jusqu'à devenir ministre. Mais son regard profondément lucide sur l'homme lui fait considérer avec sévérité le pouvoir et ses dérives.

Exigence personnelle, respect mutuel, sens du compromis sont les piliers de son enseignement. Pour espérer modeler le monde, l'homme doit commencer par se modeler lui-même...

Avec le talent de conteur qu'on lui connaît, José Frèches dresse le portrait de cet homme dont on ne sait paradoxalement que peu de choses. Une biographie romancée empreinte de sagesse, d'un homme dont les préceptes sont toujours d'une étonnante modernité et constituent une source d'inspiration pour chacun de nous.

José Frèches, grand romancier de la Chine ancienne depuis ses best-sellers Le Disque de jade et L'Impératrice de la soie, nous livre ici un fascinant récit de vie doublé d'un manuel de sagesse.


Résumé

Comprendre la force de la sagesse confucéenne, une philosophie qui gouverne aujourd'hui plus de deux milliards d'hommes sur terre.

Dans la Chine du VIe siècle avant J.-C. naît un homme dont les enseignements vont bouleverser le continent asiatique.

Celui que l'on appelle aujourd'hui Confucius descend des Kong, famille de lettrés. Très jeune, il maîtrise l'art délicat des idéogrammes et s'impose parmi les plus doués des fonctionnaires du royaume de Lu. Parallèlement, il étudie sans relâche et se trouve bientôt entouré de disciples à qui il fait part de ses réflexions sur le monde. Ses grandes qualités l'amènent à toujours plus de responsabilités, jusqu'à devenir ministre. Mais son regard profondément lucide sur l'homme lui fait considérer avec sévérité le pouvoir et ses dérives.

Exigence personnelle, respect mutuel, sens du compromis sont les piliers de son enseignement. Pour espérer modeler le monde, l'homme doit commencer par se modeler lui-même...

Avec le talent de conteur qu'on lui connaît, José Frèches dresse le portrait de cet homme dont on ne sait paradoxalement que peu de choses. Une biographie romancée empreinte de sagesse, d'un homme dont les préceptes sont toujours d'une étonnante modernité et constituent une source d'inspiration pour chacun de nous.

José Frèches, grand romancier de la Chine ancienne depuis ses best-sellers Le Disque de jade et L'Impératrice de la soie, nous livre ici un fascinant récit de vie doublé d'un manuel de sagesse.


Résumé

Comprendre la force de la sagesse confucéenne, une philosophie qui gouverne aujourd'hui plus de deux milliards d'hommes sur terre.

Dans la Chine du VIe siècle avant J.-C. naît un homme dont les enseignements vont bouleverser le continent asiatique.

Celui que l'on appelle aujourd'hui Confucius descend des Kong, famille de lettrés. Très jeune, il maîtrise l'art délicat des idéogrammes et s'impose parmi les plus doués des fonctionnaires du royaume de Lu. Parallèlement, il étudie sans relâche et se trouve bientôt entouré de disciples à qui il fait part de ses réflexions sur le monde. Ses grandes qualités l'amènent à toujours plus de responsabilités, jusqu'à devenir ministre. Mais son regard profondément lucide sur l'homme lui fait considérer avec sévérité le pouvoir et ses dérives.

Exigence personnelle, respect mutuel, sens du compromis sont les piliers de son enseignement. Pour espérer modeler le monde, l'homme doit commencer par se modeler lui-même...

Avec le talent de conteur qu'on lui connaît, José Frèches dresse le portrait de cet homme dont on ne sait paradoxalement que peu de choses. Une biographie romancée empreinte de sagesse, d'un homme dont les préceptes sont toujours d'une étonnante modernité et constituent une source d'inspiration pour chacun de nous.

José Frèches, grand romancier de la Chine ancienne depuis ses best-sellers Le Disque de jade et L'Impératrice de la soie, nous livre ici un fascinant récit de vie doublé d'un manuel de sagesse.


Résumé

Comprendre la force de la sagesse confucéenne, une philosophie qui gouverne aujourd'hui plus de deux milliards d'hommes sur terre.

Dans la Chine du VIe siècle avant J.-C. naît un homme dont les enseignements vont bouleverser le continent asiatique.

Celui que l'on appelle aujourd'hui Confucius descend des Kong, famille de lettrés. Très jeune, il maîtrise l'art délicat des idéogrammes et s'impose parmi les plus doués des fonctionnaires du royaume de Lu. Parallèlement, il étudie sans relâche et se trouve bientôt entouré de disciples à qui il fait part de ses réflexions sur le monde. Ses grandes qualités l'amènent à toujours plus de responsabilités, jusqu'à devenir ministre. Mais son regard profondément lucide sur l'homme lui fait considérer avec sévérité le pouvoir et ses dérives.

Exigence personnelle, respect mutuel, sens du compromis sont les piliers de son enseignement. Pour espérer modeler le monde, l'homme doit commencer par se modeler lui-même...

Avec le talent de conteur qu'on lui connaît, José Frèches dresse le portrait de cet homme dont on ne sait paradoxalement que peu de choses. Une biographie romancée empreinte de sagesse, d'un homme dont les préceptes sont toujours d'une étonnante modernité et constituent une source d'inspiration pour chacun de nous.

José Frèches, grand romancier de la Chine ancienne depuis ses best-sellers Le Disque de jade et L'Impératrice de la soie, nous livre ici un fascinant récit de vie doublé d'un manuel de sagesse.


Résumé

Comprendre la force de la sagesse confucéenne, une philosophie qui gouverne aujourd'hui plus de deux milliards d'hommes sur terre.

Dans la Chine du VIe siècle avant J.-C. naît un homme dont les enseignements vont bouleverser le continent asiatique.

Celui que l'on appelle aujourd'hui Confucius descend des Kong, famille de lettrés. Très jeune, il maîtrise l'art délicat des idéogrammes et s'impose parmi les plus doués des fonctionnaires du royaume de Lu. Parallèlement, il étudie sans relâche et se trouve bientôt entouré de disciples à qui il fait part de ses réflexions sur le monde. Ses grandes qualités l'amènent à toujours plus de responsabilités, jusqu'à devenir ministre. Mais son regard profondément lucide sur l'homme lui fait considérer avec sévérité le pouvoir et ses dérives.

Exigence personnelle, respect mutuel, sens du compromis sont les piliers de son enseignement. Pour espérer modeler le monde, l'homme doit commencer par se modeler lui-même...

Avec le talent de conteur qu'on lui connaît, José Frèches dresse le portrait de cet homme dont on ne sait paradoxalement que peu de choses. Une biographie romancée empreinte de sagesse, d'un homme dont les préceptes sont toujours d'une étonnante modernité et constituent une source d'inspiration pour chacun de nous.

José Frèches, grand romancier de la Chine ancienne depuis ses best-sellers Le Disque de jade et L'Impératrice de la soie, nous livre ici un fascinant récit de vie doublé d'un manuel de sagesse.


Résumé

Comprendre la force de la sagesse confucéenne, une philosophie qui gouverne aujourd'hui plus de deux milliards d'hommes sur terre.

Dans la Chine du VIe siècle avant J.-C. naît un homme dont les enseignements vont bouleverser le continent asiatique.

Celui que l'on appelle aujourd'hui Confucius descend des Kong, famille de lettrés. Très jeune, il maîtrise l'art délicat des idéogrammes et s'impose parmi les plus doués des fonctionnaires du royaume de Lu. Parallèlement, il étudie sans relâche et se trouve bientôt entouré de disciples à qui il fait part de ses réflexions sur le monde. Ses grandes qualités l'amènent à toujours plus de responsabilités, jusqu'à devenir ministre. Mais son regard profondément lucide sur l'homme lui fait considérer avec sévérité le pouvoir et ses dérives.

Exigence personnelle, respect mutuel, sens du compromis sont les piliers de son enseignement. Pour espérer modeler le monde, l'homme doit commencer par se modeler lui-même...

Avec le talent de conteur qu'on lui connaît, José Frèches dresse le portrait de cet homme dont on ne sait paradoxalement que peu de choses. Une biographie romancée empreinte de sagesse, d'un homme dont les préceptes sont toujours d'une étonnante modernité et constituent une source d'inspiration pour chacun de nous.

José Frèches, grand romancier de la Chine ancienne depuis ses best-sellers Le Disque de jade et L'Impératrice de la soie, nous livre ici un fascinant récit de vie doublé d'un manuel de sagesse.


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Comprendre la force de la sagesse confucéenne, une philosophie qui gouverne aujourd'hui plus de deux milliards d'hommes sur terre.

Dans la Chine du VIe siècle avant J.-C. naît un homme dont les enseignements vont bouleverser le continent asiatique.

Celui que l'on appelle aujourd'hui Confucius descend des Kong, famille de lettrés. Très jeune, il maîtrise l'art délicat des idéogrammes et s'impose parmi les plus doués des fonctionnaires du royaume de Lu. Parallèlement, il étudie sans relâche et se trouve bientôt entouré de disciples à qui il fait part de ses réflexions sur le monde. Ses grandes qualités l'amènent à toujours plus de responsabilités, jusqu'à devenir ministre. Mais son regard profondément lucide sur l'homme lui fait considérer avec sévérité le pouvoir et ses dérives.

Exigence personnelle, respect mutuel, sens du compromis sont les piliers de son enseignement. Pour espérer modeler le monde, l'homme doit commencer par se modeler lui-même...

Avec le talent de conteur qu'on lui connaît, José Frèches dresse le portrait de cet homme dont on ne sait paradoxalement que peu de choses. Une biographie romancée empreinte de sagesse, d'un homme dont les préceptes sont toujours d'une étonnante modernité et constituent une source d'inspiration pour chacun de nous.

José Frèches, grand romancier de la Chine ancienne depuis ses best-sellers Le Disque de jade et L'Impératrice de la soie, nous livre ici un fascinant récit de vie doublé d'un manuel de sagesse.


Résumé

Comprendre la force de la sagesse confucéenne, une philosophie qui gouverne aujourd'hui plus de deux milliards d'hommes sur terre.

Dans la Chine du VIe siècle avant J.-C. naît un homme dont les enseignements vont bouleverser le continent asiatique.

Celui que l'on appelle aujourd'hui Confucius descend des Kong, famille de lettrés. Très jeune, il maîtrise l'art délicat des idéogrammes et s'impose parmi les plus doués des fonctionnaires du royaume de Lu. Parallèlement, il étudie sans relâche et se trouve bientôt entouré de disciples à qui il fait part de ses réflexions sur le monde. Ses grandes qualités l'amènent à toujours plus de responsabilités, jusqu'à devenir ministre. Mais son regard profondément lucide sur l'homme lui fait considérer avec sévérité le pouvoir et ses dérives.

Exigence personnelle, respect mutuel, sens du compromis sont les piliers de son enseignement. Pour espérer modeler le monde, l'homme doit commencer par se modeler lui-même...

Avec le talent de conteur qu'on lui connaît, José Frèches dresse le portrait de cet homme dont on ne sait paradoxalement que peu de choses. Une biographie romancée empreinte de sagesse, d'un homme dont les préceptes sont toujours d'une étonnante modernité et constituent une source d'inspiration pour chacun de nous.

José Frèches, grand romancier de la Chine ancienne depuis ses best-sellers Le Disque de jade et L'Impératrice de la soie, nous livre ici un fascinant récit de vie doublé d'un manuel de sagesse.


Résumé

Comprendre la force de la sagesse confucéenne, une philosophie qui gouverne aujourd'hui plus de deux milliards d'hommes sur terre.

Dans la Chine du VIe siècle avant J.-C. naît un homme dont les enseignements vont bouleverser le continent asiatique.

Celui que l'on appelle aujourd'hui Confucius descend des Kong, famille de lettrés. Très jeune, il maîtrise l'art délicat des idéogrammes et s'impose parmi les plus doués des fonctionnaires du royaume de Lu. Parallèlement, il étudie sans relâche et se trouve bientôt entouré de disciples à qui il fait part de ses réflexions sur le monde. Ses grandes qualités l'amènent à toujours plus de responsabilités, jusqu'à devenir ministre. Mais son regard profondément lucide sur l'homme lui fait considérer avec sévérité le pouvoir et ses dérives.

Exigence personnelle, respect mutuel, sens du compromis sont les piliers de son enseignement. Pour espérer modeler le monde, l'homme doit commencer par se modeler lui-même...

Avec le talent de conteur qu'on lui connaît, José Frèches dresse le portrait de cet homme dont on ne sait paradoxalement que peu de choses. Une biographie romancée empreinte de sagesse, d'un homme dont les préceptes sont toujours d'une étonnante modernité et constituent une source d'inspiration pour chacun de nous.

José Frèches, grand romancier de la Chine ancienne depuis ses best-sellers Le Disque de jade et L'Impératrice de la soie, nous livre ici un fascinant récit de vie doublé d'un manuel de sagesse.


Résumé

Comprendre la force de la sagesse confucéenne, une philosophie qui gouverne aujourd'hui plus de deux milliards d'hommes sur terre.

Dans la Chine du VIe siècle avant J.-C. naît un homme dont les enseignements vont bouleverser le continent asiatique.

Celui que l'on appelle aujourd'hui Confucius descend des Kong, famille de lettrés. Très jeune, il maîtrise l'art délicat des idéogrammes et s'impose parmi les plus doués des fonctionnaires du royaume de Lu. Parallèlement, il étudie sans relâche et se trouve bientôt entouré de disciples à qui il fait part de ses réflexions sur le monde. Ses grandes qualités l'amènent à toujours plus de responsabilités, jusqu'à devenir ministre. Mais son regard profondément lucide sur l'homme lui fait considérer avec sévérité le pouvoir et ses dérives.

Exigence personnelle, respect mutuel, sens du compromis sont les piliers de son enseignement. Pour espérer modeler le monde, l'homme doit commencer par se modeler lui-même...

Avec le talent de conteur qu'on lui connaît, José Frèches dresse le portrait de cet homme dont on ne sait paradoxalement que peu de choses. Une biographie romancée empreinte de sagesse, d'un homme dont les préceptes sont toujours d'une étonnante modernité et constituent une source d'inspiration pour chacun de nous.

José Frèches, grand romancier de la Chine ancienne depuis ses best-sellers Le Disque de jade et L'Impératrice de la soie, nous livre ici un fascinant récit de vie doublé d'un manuel de sagesse.


Résumé

Comprendre la force de la sagesse confucéenne, une philosophie qui gouverne aujourd'hui plus de deux milliards d'hommes sur terre.

Dans la Chine du VIe siècle avant J.-C. naît un homme dont les enseignements vont bouleverser le continent asiatique.

Celui que l'on appelle aujourd'hui Confucius descend des Kong, famille de lettrés. Très jeune, il maîtrise l'art délicat des idéogrammes et s'impose parmi les plus doués des fonctionnaires du royaume de Lu. Parallèlement, il étudie sans relâche et se trouve bientôt entouré de disciples à qui il fait part de ses réflexions sur le monde. Ses grandes qualités l'amènent à toujours plus de responsabilités, jusqu'à devenir ministre. Mais son regard profondément lucide sur l'homme lui fait considérer avec sévérité le pouvoir et ses dérives.

Exigence personnelle, respect mutuel, sens du compromis sont les piliers de son enseignement. Pour espérer modeler le monde, l'homme doit commencer par se modeler lui-même...

Avec le talent de conteur qu'on lui connaît, José Frèches dresse le portrait de cet homme dont on ne sait paradoxalement que peu de choses. Une biographie romancée empreinte de sagesse, d'un homme dont les préceptes sont toujours d'une étonnante modernité et constituent une source d'inspiration pour chacun de nous.

José Frèches, grand romancier de la Chine ancienne depuis ses best-sellers Le Disque de jade et L'Impératrice de la soie, nous livre ici un fascinant récit de vie doublé d'un manuel de sagesse.


Résumé

Comprendre la force de la sagesse confucéenne, une philosophie qui gouverne aujourd'hui plus de deux milliards d'hommes sur terre.

Dans la Chine du VIe siècle avant J.-C. naît un homme dont les enseignements vont bouleverser le continent asiatique.

Celui que l'on appelle aujourd'hui Confucius descend des Kong, famille de lettrés. Très jeune, il maîtrise l'art délicat des idéogrammes et s'impose parmi les plus doués des fonctionnaires du royaume de Lu. Parallèlement, il étudie sans relâche et se trouve bientôt entouré de disciples à qui il fait part de ses réflexions sur le monde. Ses grandes qualités l'amènent à toujours plus de responsabilités, jusqu'à devenir ministre. Mais son regard profondément lucide sur l'homme lui fait considérer avec sévérité le pouvoir et ses dérives.

Exigence personnelle, respect mutuel, sens du compromis sont les piliers de son enseignement. Pour espérer modeler le monde, l'homme doit commencer par se modeler lui-même...

Avec le talent de conteur qu'on lui connaît, José Frèches dresse le portrait de cet homme dont on ne sait paradoxalement que peu de choses. Une biographie romancée empreinte de sagesse, d'un homme dont les préceptes sont toujours d'une étonnante modernité et constituent une source d'inspiration pour chacun de nous.

José Frèches, grand romancier de la Chine ancienne depuis ses best-sellers Le Disque de jade et L'Impératrice de la soie, nous livre ici un fascinant récit de vie doublé d'un manuel de sagesse.


Résumé

Comprendre la force de la sagesse confucéenne, une philosophie qui gouverne aujourd'hui plus de deux milliards d'hommes sur terre.

Dans la Chine du VIe siècle avant J.-C. naît un homme dont les enseignements vont bouleverser le continent asiatique.

Celui que l'on appelle aujourd'hui Confucius descend des Kong, famille de lettrés. Très jeune, il maîtrise l'art délicat des idéogrammes et s'impose parmi les plus doués des fonctionnaires du royaume de Lu. Parallèlement, il étudie sans relâche et se trouve bientôt entouré de disciples à qui il fait part de ses réflexions sur le monde. Ses grandes qualités l'amènent à toujours plus de responsabilités, jusqu'à devenir ministre. Mais son regard profondément lucide sur l'homme lui fait considérer avec sévérité le pouvoir et ses dérives.

Exigence personnelle, respect mutuel, sens du compromis sont les piliers de son enseignement. Pour espérer modeler le monde, l'homme doit commencer par se modeler lui-même...

Avec le talent de conteur qu'on lui connaît, José Frèches dresse le portrait de cet homme dont on ne sait paradoxalement que peu de choses. Une biographie romancée empreinte de sagesse, d'un homme dont les préceptes sont toujours d'une étonnante modernité et constituent une source d'inspiration pour chacun de nous.

José Frèches, grand romancier de la Chine ancienne depuis ses best-sellers Le Disque de jade et L'Impératrice de la soie, nous livre ici un fascinant récit de vie doublé d'un manuel de sagesse.

Courrier des auteurs le 26/05/2013

Après Moi, Bouddha, vous vous êtes lancé dans la biographie romancée d'une autre figure fondatrice de la philosophie asiatique, Confucius. Pourquoi ce choix ?
Parce que Confucius est, avec Bouddha, la grande figure marquante de l'Asie. Songez à la Chine, à la Corée et à Singapour, mais également au Japon : si ces pays connaissent le plein-emploi, si leurs économies ont souvent des taux de croissance à deux chiffres, et surtout si les gens y sont persuadés que demain sera meilleur qu'aujourd'hui, c'est essentiellement grâce à Confucius ! Si elle s'était un peu plus inspirée de lui, notre vieille Europe serait un moins poussive et désabusée... Nos hommes politiques, de quelque bord qu'ils soient, devraient sérieusement y réfléchir.
Malgré tout cela, Confucius est beaucoup moins connu que Bouddha. C'est pourquoi j'ai souhaité m'attacher à la vie de ce grand penseur, en essayant, comme je l'ai fait pour Bouddha, de me mettre dans ses pas et de «pénétrer dans son cerveau» !

Comment avez-vous travaillé ? Quels sont les éléments fiables que l'on connaisse sur Confucius ?
Les Analectes, qui sont à Confucius ce que les Évangiles sont au Christ, non seulement relatent les propos du maître mais ils évoquent également de nombreux épisodes de sa vie. Je me suis efforcé de remettre ces phrases dans leur contexte, en les replaçant notamment dans un ordre chronologique, en particulier grâce à la biographie de Confucius établie, un peu moins de trois siècles après la mort du maître, par un grand chroniqueur de la dynastie des Han, Sima Qian, qui était le «Michelet» de son époque. Je n'ai donc rien inventé. En revanche, j'ai replacé des événements connus dans un ordre plausible et logique. Surtout, je me suis focalisé sur la fascinante psychologie du maître. J'ai imaginé ses réactions, ses doutes et ses intuitions. Je me suis interrogé sur les avatars de sa carrière. La vie de cet homme qui refusait les concessions reste en effet une énigme. Confucius aurait voulu jouer un rôle politique important. Or il n'a jamais été le Premier ministre ou le conseiller qu'il aurait rêvé d'être. Pourquoi ? Sans doute parce qu'il avait un rapport trop honnête avec le pouvoir. En même temps, ce relatif échec l'obligea à prendre du recul et lui donna du temps pour réfléchir, ce qui lui permit de devenir l'un des grands penseurs de l'humanité et un théoricien des rapports sociaux dont les préceptes font école depuis des siècles.

Quel est la postérité de Confucius ? Quelle est sa place actuellement dans le continent asiatique ?
Immédiatement après sa mort, Confucius a été érigé en grand sage mais sa pensée est également devenue un enjeu de pouvoir, notamment pour les conservateurs qui en ont fait en quelque sorte leur modèle. Tous les pays asiatiques se réclament désormais d'elle, à commencer par la Chine communiste dont les dirigeants, après l'avoir vilipendée, s'en inspirent lorsqu'ils prônent le concept de «société harmonieuse». Aujourd'hui, l'anniversaire de la naissance de Confucius donne lieu à des cérémonies grandioses...

En quoi votre Confucius est-il différent du portrait qu'on en fait ?
À force de le fréquenter, ce que je fais depuis ma découverte de la Chine et de sa civilisation il y a plus de quarante ans, j'ai constaté que Confucius était une personnalité bien plus complexe qu'il n'y paraît. À de nombreux égards, c'était quelqu'un de très moderne et surtout d'extrêmement lucide sur les ressorts de l'âme humaine. C'est ce que j'ai voulu montrer dans ce livre, en ôtant l'épaisse couche de vernis qui recouvre sa statue. Ainsi mis à nu, Confucius est autrement plus convaincant et attachant.

En quoi la pensée de Confucius peut-elle aider les Occidentaux ?
La pensée confucéenne est parfaitement adaptée aux exigences de notre époque. En prônant l'exigence individuelle, le respect d'autrui, l'humilité intellectuelle, l'amour du travail bien fait, la sérénité, Confucius détaille la conduite idéale de l'individu. Sans morale individuelle, il ne saurait y avoir de morale collective : telle est la grande leçon de cet immense sage. Nous manquons tous singulièrement de sagesse et de recul, surtout par temps de crise... Par conséquent, il me semble que nous avons tous beaucoup à apprendre des enseignements de Confucius.

S'il fallait ne retenir qu'un seul enseignement de Confucius, quel serait-il ?
«Pour prétendre réformer un pays, il faut commencer par se réformer soi-même...» Cet appel au «travail sur soi-même» est, selon moi, l'une des clés essentielles pour comprendre les grandes civilisations asiatiques.


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Courrier des auteurs le 26/05/2013

Après Moi, Bouddha, vous vous êtes lancé dans la biographie romancée d'une autre

figure fondatrice de la philosophie asiatique, Confucius. Pourquoi ce choix ?
Parce que Confucius est, avec Bouddha, la grande figure marquante de l'Asie. Songez à la Chine, à la Corée et à Singapour, mais également au Japon : si ces pays connaissent le plein-emploi, si leurs économies ont souvent des taux de croissance à deux chiffres, et surtout si les gens y sont persuadés que demain sera meilleur qu'aujourd'hui, c'est essentiellement grâce à Confucius ! Si elle s'était un peu plus inspirée de lui, notre vieille Europe serait un moins poussive et désabusée... Nos hommes politiques, de quelque bord qu'ils soient, devraient sérieusement y réfléchir.
Malgré tout cela, Confucius est beaucoup moins connu que Bouddha. C'est pourquoi j'ai souhaité m'attacher à la vie de ce grand penseur, en essayant, comme je l'ai fait pour Bouddha, de me mettre dans ses pas et de «pénétrer dans son cerveau» !

Comment avez-vous travaillé ? Quels sont les éléments fiables que l'on connaisse sur Confucius ?
Les Analectes, qui sont à Confucius ce que les Évangiles sont au Christ, non seulement relatent les propos du maître mais ils évoquent également de nombreux épisodes de sa vie. Je me suis efforcé de remettre ces phrases dans leur contexte, en les replaçant notamment dans un ordre chronologique, en particulier grâce à la biographie de Confucius établie, un peu moins de trois siècles après la mort du maître, par un grand chroniqueur de la dynastie des Han, Sima Qian, qui était le «Michelet» de son époque. Je n'ai donc rien inventé. En revanche, j'ai replacé des événements connus dans un ordre plausible et logique. Surtout, je me suis focalisé sur la fascinante psychologie du maître. J'ai imaginé ses réactions, ses doutes et ses intuitions. Je me suis interrogé sur les avatars de sa carrière. La vie de cet homme qui refusait les concessions reste en effet une énigme. Confucius aurait voulu jouer un rôle politique important. Or il n'a jamais été le Premier ministre ou le conseiller qu'il aurait rêvé d'être. Pourquoi ? Sans doute parce qu'il avait un rapport trop honnête avec le pouvoir. En même temps, ce relatif échec l'obligea à prendre du recul et lui donna du temps pour réfléchir, ce qui lui permit de devenir l'un des grands penseurs de l'humanité et un théoricien des rapports sociaux dont les préceptes font école depuis des siècles.

Quel est la postérité de Confucius ? Quelle est sa place actuellement dans le continent asiatique ?
Immédiatement après sa mort, Confucius a été érigé en grand sage mais sa pensée est également devenue un enjeu de pouvoir, notamment pour les conservateurs qui en ont fait en quelque sorte leur modèle. Tous les pays asiatiques se réclament désormais d'elle, à commencer par la Chine communiste dont les dirigeants, après l'avoir vilipendée, s'en inspirent lorsqu'ils prônent le concept de «société harmonieuse». Aujourd'hui, l'anniversaire de la naissance de Confucius donne lieu à des cérémonies grandioses...

En quoi votre Confucius est-il différent du portrait qu'on en fait ?
À force de le fréquenter, ce que je fais depuis ma découverte de la Chine et de sa civilisation il y a plus de quarante ans, j'ai constaté que Confucius était une personnalité bien plus complexe qu'il n'y paraît. À de nombreux égards, c'était quelqu'un de très moderne et surtout d'extrêmement lucide sur les ressorts de l'âme humaine. C'est ce que j'ai voulu montrer dans ce livre, en ôtant l'épaisse couche de vernis qui recouvre sa statue. Ainsi mis à nu, Confucius est autrement plus convaincant et attachant.

En quoi la pensée de Confucius peut-elle aider les Occidentaux ?
La pensée confucéenne est parfaitement adaptée aux exigences de notre époque. En prônant l'exigence individuelle, le respect d'autrui, l'humilité intellectuelle, l'amour du travail bien fait, la sérénité, Confucius détaille la conduite idéale de l'individu. Sans morale individuelle, il ne saurait y avoir de morale collective : telle est la grande leçon de cet immense sage. Nous manquons tous singulièrement de sagesse et de recul, surtout par temps de crise... Par conséquent, il me semble que nous avons tous beaucoup à apprendre des enseignements de Confucius.

S'il fallait ne retenir qu'un seul enseignement de Confucius, quel serait-il ?
«Pour prétendre réformer un pays, il faut commencer par se réformer soi-même...» Cet appel au «travail sur soi-même» est, selon moi, l'une des clés essentielles pour comprendre les grandes civilisations asiatiques.


Courrier des auteurs le 26/05/2013

Après Moi, Bouddha, vous vous êtes lancé dans la biographie romancée d'une autre figure fondatrice de la philosophie asiatique, Confucius. Pourquoi ce choix ?
Parce que Confucius est, avec Bouddha, la grande figure marquante de l'Asie. Songez à la Chine, à la Corée et à Singapour, mais également au Japon : si ces pays connaissent le plein-emploi, si leurs économies ont souvent des taux de croissance à deux chiffres, et surtout si les gens y sont persuadés que demain sera meilleur qu'aujourd'hui, c'est essentiellement grâce à Confucius ! Si elle s'était un peu plus inspirée de lui, notre vieille Europe serait un moins poussive et désabusée... Nos hommes politiques, de quelque bord qu'ils soient, devraient sérieusement y réfléchir.
Malgré tout cela, Confucius est beaucoup moins connu que Bouddha. C'est pourquoi j'ai souhaité m'attacher à la vie de ce grand penseur, en essayant, comme je l'ai fait pour Bouddha, de me mettre dans ses pas et de «pénétrer dans son cerveau» !

Comment avez-vous travaillé ? Quels sont les éléments fiables que l'on connaisse sur Confucius ?
Les Analectes, qui sont à Confucius ce que les Évangiles sont au Christ, non seulement relatent les propos du maître mais ils évoquent également de nombreux épisodes de sa vie. Je me suis efforcé de remettre ces phrases dans leur contexte, en les replaçant notamment dans un ordre chronologique, en particulier grâce à la biographie de Confucius établie, un peu moins de trois siècles après la mort du maître, par un grand chroniqueur de la dynastie des Han, Sima Qian, qui était le «Michelet» de son époque. Je n'ai donc rien inventé. En revanche, j'ai replacé des événements connus dans un ordre plausible et logique. Surtout, je me suis focalisé sur la fascinante psychologie du maître. J'ai imaginé ses réactions, ses doutes et ses intuitions. Je me suis interrogé sur les avatars de sa carrière. La vie de cet homme qui refusait les concessions reste en effet une énigme. Confucius aurait voulu jouer un rôle politique important. Or il n'a jamais été le Premier ministre ou le conseiller qu'il aurait rêvé d'être. Pourquoi ? Sans doute parce qu'il avait un rapport trop honnête avec le pouvoir. En même temps, ce relatif échec l'obligea à prendre du recul et lui donna du temps pour réfléchir, ce qui lui permit de devenir l'un des grands penseurs de l'humanité et un théoricien des rapports sociaux dont les préceptes font école depuis des siècles.

Quel est la postérité de Confucius ? Quelle est sa place actuellement dans le continent asiatique ?
Immédiatement après sa mort, Confucius a été érigé en grand sage mais sa pensée est également devenue un enjeu de pouvoir, notamment pour les conservateurs qui en ont fait en quelque sorte leur modèle. Tous les pays asiatiques se réclament désormais d'elle, à commencer par la Chine communiste dont les dirigeants, après l'avoir vilipendée, s'en inspirent lorsqu'ils prônent le concept de «société harmonieuse». Aujourd'hui, l'anniversaire de la naissance de Confucius donne lieu à des cérémonies grandioses...

En quoi votre Confucius est-il différent du portrait qu'on en fait ?
À force de le fréquenter, ce que je fais depuis ma découverte de la Chine et de sa civilisation il y a plus de quarante ans, j'ai constaté que Confucius était une personnalité bien plus complexe qu'il n'y paraît. À de nombreux égards, c'était quelqu'un de très moderne et surtout d'extrêmement lucide sur les ressorts de l'âme humaine. C'est ce que j'ai voulu montrer dans ce livre, en ôtant l'épaisse couche de vernis qui recouvre sa statue. Ainsi mis à nu, Confucius est autrement plus convaincant et attachant.

En quoi la pensée de Confucius peut-elle aider les Occidentaux ?
La pensée confucéenne est parfaitement adaptée aux exigences de notre époque. En prônant l'exigence individuelle, le respect d'autrui, l'humilité intellectuelle, l'amour du travail bien fait, la sérénité, Confucius détaille la conduite idéale de l'individu. Sans morale individuelle, il ne saurait y avoir de morale collective : telle est la grande leçon de cet immense sage. Nous manquons tous singulièrement de sagesse et de recul, surtout par temps de crise... Par conséquent, il me semble que nous avons tous beaucoup à apprendre des enseignements de Confucius.

S'il fallait ne retenir qu'un seul enseignement de Confucius, quel serait-il ?
«Pour prétendre réformer un pays, il faut commencer par se réformer soi-même...» Cet appel au «travail sur soi-même» est, selon moi, l'une des clés essentielles pour comprendre les grandes civilisations asiatiques.


Courrier des auteurs le 26/05/2013

Après Moi, Bouddha, vous vous êtes lancé dans la biographie romancée d'une autre figure fondatrice de la philosophie asiatique, Confucius. Pourquoi ce choix ?
Parce que Confucius est, avec Bouddha, la grande figure marquante de l'Asie. Songez à la Chine, à la Corée et à Singapour, mais également au Japon : si ces pays connaissent le plein-emploi, si leurs économies ont souvent des taux de croissance à deux chiffres, et surtout si les gens y sont persuadés que demain sera meilleur qu'aujourd'hui, c'est essentiellement grâce à Confucius ! Si elle s'était un peu plus inspirée de lui, notre vieille Europe serait un moins poussive et désabusée... Nos hommes politiques, de quelque bord qu'ils soient, devraient sérieusement y réfléchir.
Malgré tout cela, Confucius est beaucoup moins connu que Bouddha. C'est pourquoi j'ai souhaité m'attacher à la vie de ce grand penseur, en essayant, comme je l'ai fait pour Bouddha, de me mettre dans ses pas et de «pénétrer dans son cerveau» !

Comment avez-vous travaillé ? Quels sont les éléments fiables que l'on connaisse sur Confucius ?
Les Analectes, qui sont à Confucius ce que les Évangiles sont au Christ, non seulement relatent les propos du maître mais ils évoquent également de nombreux épisodes de sa vie. Je me suis efforcé de remettre ces phrases dans leur contexte, en les replaçant notamment dans un ordre chronologique, en particulier grâce à la biographie de Confucius établie, un peu moins de trois siècles après la mort du maître, par un grand chroniqueur de la dynastie des Han, Sima Qian, qui était le «Michelet» de son époque. Je n'ai donc rien inventé. En revanche, j'ai replacé des événements connus dans un ordre plausible et logique. Surtout, je me suis focalisé sur la fascinante psychologie du maître. J'ai imaginé ses réactions, ses doutes et ses intuitions. Je me suis interrogé sur les avatars de sa carrière. La vie de cet homme qui refusait les concessions reste en effet une énigme. Confucius aurait voulu jouer un rôle politique important. Or il n'a jamais été le Premier ministre ou le conseiller qu'il aurait rêvé d'être. Pourquoi ? Sans doute parce qu'il avait un rapport trop honnête avec le pouvoir. En même temps, ce relatif échec l'obligea à prendre du recul et lui donna du temps pour réfléchir, ce qui lui permit de devenir l'un des grands penseurs de l'humanité et un théoricien des rapports sociaux dont les préceptes font école depuis des siècles.

Quel est la postérité de Confucius ? Quelle est sa place actuellement dans le continent asiatique ?
Immédiatement après sa mort, Confucius a été érigé en grand sage mais sa pensée est également devenue un enjeu de pouvoir, notamment pour les conservateurs qui en ont fait en quelque sorte leur modèle. Tous les pays asiatiques se réclament désormais d'elle, à commencer par la Chine communiste dont les dirigeants, après l'avoir vilipendée, s'en inspirent lorsqu'ils prônent le concept de «société harmonieuse». Aujourd'hui, l'anniversaire de la naissance de Confucius donne lieu à des cérémonies grandioses...

En quoi votre Confucius est-il différent du portrait qu'on en fait ?
À force de le fréquenter, ce que je fais depuis ma découverte de la Chine et de sa civilisation il y a plus de quarante ans, j'ai constaté que Confucius était une personnalité bien plus complexe qu'il n'y paraît. À de nombreux égards, c'était quelqu'un de très moderne et surtout d'extrêmement lucide sur les ressorts de l'âme humaine. C'est ce que j'ai voulu montrer dans ce livre, en ôtant l'épaisse couche de vernis qui recouvre sa statue. Ainsi mis à nu, Confucius est autrement plus convaincant et attachant.

En quoi la pensée de Confucius peut-elle aider les Occidentaux ?
La pensée confucéenne est parfaitement adaptée aux exigences de notre époque. En prônant l'exigence individuelle, le respect d'autrui, l'humilité intellectuelle, l'amour du travail bien fait, la sérénité, Confucius détaille la conduite idéale de l'individu. Sans morale individuelle, il ne saurait y avoir de morale collective : telle est la grande leçon de cet immense sage. Nous manquons tous singulièrement de sagesse et de recul, surtout par temps de crise... Par conséquent, il me semble que nous avons tous beaucoup à apprendre des enseignements de Confucius.

S'il fallait ne retenir qu'un seul enseignement de Confucius, quel serait-il ?
«Pour prétendre réformer un pays, il faut commencer par se réformer soi-même...» Cet appel au «travail sur soi-même» est, selon moi, l'une des clés essentielles pour comprendre les grandes civilisations asiatiques.


Courrier des auteurs le 26/05/2013

Après Moi, Bouddha, vous vous êtes lancé dans la biographie romancée d'une autre figure fondatrice de la philosophie asiatique, Confucius. Pourquoi ce choix ?
Parce que Confucius est, avec Bouddha, la grande figure marquante de l'Asie. Songez à la Chine, à la Corée et à Singapour, mais également au Japon : si ces pays connaissent le plein-emploi, si leurs économies ont souvent des taux de croissance à deux chiffres, et surtout si les gens y sont persuadés que demain sera meilleur qu'aujourd'hui, c'est essentiellement grâce à Confucius ! Si elle s'était un peu plus inspirée de lui, notre vieille Europe serait un moins poussive et désabusée... Nos hommes politiques, de quelque bord qu'ils soient, devraient sérieusement y réfléchir.
Malgré tout cela, Confucius est beaucoup moins connu que Bouddha. C'est pourquoi j'ai souhaité m'attacher à la vie de ce grand penseur, en essayant, comme je l'ai fait pour Bouddha, de me mettre dans ses pas et de «pénétrer dans son cerveau» !

Comment avez-vous travaillé ? Quels sont les éléments fiables que l'on connaisse sur Confucius ?
Les Analectes, qui sont à Confucius ce que les Évangiles sont au Christ, non seulement relatent les propos du maître mais ils évoquent également de nombreux épisodes de sa vie. Je me suis efforcé de remettre ces phrases dans leur contexte, en les replaçant notamment dans un ordre chronologique, en particulier grâce à la biographie de Confucius établie, un peu moins de trois siècles après la mort du maître, par un grand chroniqueur de la dynastie des Han, Sima Qian, qui était le «Michelet» de son époque. Je n'ai donc rien inventé. En revanche, j'ai replacé des événements connus dans un ordre plausible et logique. Surtout, je me suis focalisé sur la fascinante psychologie du maître. J'ai imaginé ses réactions, ses doutes et ses intuitions. Je me suis interrogé sur les avatars de sa carrière. La vie de cet homme qui refusait les concessions reste en effet une énigme. Confucius aurait voulu jouer un rôle politique important. Or il n'a jamais été le Premier ministre ou le conseiller qu'il aurait rêvé d'être. Pourquoi ? Sans doute parce qu'il avait un rapport trop honnête avec le pouvoir. En même temps, ce relatif échec l'obligea à prendre du recul et lui donna du temps pour réfléchir, ce qui lui permit de devenir l'un des grands penseurs de l'humanité et un théoricien des rapports sociaux dont les préceptes font école depuis des siècles.

Quel est la postérité de Confucius ? Quelle est sa place actuellement dans le continent asiatique ?
Immédiatement après sa mort, Confucius a été érigé en grand sage mais sa pensée est également devenue un enjeu de pouvoir, notamment pour les conservateurs qui en ont fait en quelque sorte leur modèle. Tous les pays asiatiques se réclament désormais d'elle, à commencer par la Chine communiste dont les dirigeants, après l'avoir vilipendée, s'en inspirent lorsqu'ils prônent le concept de «société harmonieuse». Aujourd'hui, l'anniversaire de la naissance de Confucius donne lieu à des cérémonies grandioses...

En quoi votre Confucius est-il différent du portrait qu'on en fait ?
À force de le fréquenter, ce que je fais depuis ma découverte de la Chine et de sa civilisation il y a plus de quarante ans, j'ai constaté que Confucius était une personnalité bien plus complexe qu'il n'y paraît. À de nombreux égards, c'était quelqu'un de très moderne et surtout d'extrêmement lucide sur les ressorts de l'âme humaine. C'est ce que j'ai voulu montrer dans ce livre, en ôtant l'épaisse couche de vernis qui recouvre sa statue. Ainsi mis à nu, Confucius est autrement plus convaincant et attachant.

En quoi la pensée de Confucius peut-elle aider les Occidentaux ?
La pensée confucéenne est parfaitement adaptée aux exigences de notre époque. En prônant l'exigence individuelle, le respect d'autrui, l'humilité intellectuelle, l'amour du travail bien fait, la sérénité, Confucius détaille la conduite idéale de l'individu. Sans morale individuelle, il ne saurait y avoir de morale collective : telle est la grande leçon de cet immense sage. Nous manquons tous singulièrement de sagesse et de recul, surtout par temps de crise... Par conséquent, il me semble que nous avons tous beaucoup à apprendre des enseignements de Confucius.

S'il fallait ne retenir qu'un seul enseignement de Confucius, quel serait-il ?
«Pour prétendre réformer un pays, il faut commencer par se réformer soi-même...» Cet appel au «travail sur soi-même» est, selon moi, l'une des clés essentielles pour comprendre les grandes civilisations asiatiques.


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Courrier des auteurs le 26/05/2013

Après Moi, Bouddha,

vous vous êtes lancé dans la biographie romancée d'une autre figure fondatrice de la philosophie asiatique, Confucius. Pourquoi ce choix ?
Parce que Confucius est, avec Bouddha, la grande figure marquante de l'Asie. Songez à la Chine, à la Corée et à Singapour, mais également au Japon : si ces pays connaissent le plein-emploi, si leurs économies ont souvent des taux de croissance à deux chiffres, et surtout si les gens y sont persuadés que demain sera meilleur qu'aujourd'hui, c'est essentiellement grâce à Confucius ! Si elle s'était un peu plus inspirée de lui, notre vieille Europe serait un moins poussive et désabusée... Nos hommes politiques, de quelque bord qu'ils soient, devraient sérieusement y réfléchir.
Malgré tout cela, Confucius est beaucoup moins connu que Bouddha. C'est pourquoi j'ai souhaité m'attacher à la vie de ce grand penseur, en essayant, comme je l'ai fait pour Bouddha, de me mettre dans ses pas et de «pénétrer dans son cerveau» !

Comment avez-vous travaillé ? Quels sont les éléments fiables que l'on connaisse sur Confucius ?
Les Analectes, qui sont à Confucius ce que les Évangiles sont au Christ, non seulement relatent les propos du maître mais ils évoquent également de nombreux épisodes de sa vie. Je me suis efforcé de remettre ces phrases dans leur contexte, en les replaçant notamment dans un ordre chronologique, en particulier grâce à la biographie de Confucius établie, un peu moins de trois siècles après la mort du maître, par un grand chroniqueur de la dynastie des Han, Sima Qian, qui était le «Michelet» de son époque. Je n'ai donc rien inventé. En revanche, j'ai replacé des événements connus dans un ordre plausible et logique. Surtout, je me suis focalisé sur la fascinante psychologie du maître. J'ai imaginé ses réactions, ses doutes et ses intuitions. Je me suis interrogé sur les avatars de sa carrière. La vie de cet homme qui refusait les concessions reste en effet une énigme. Confucius aurait voulu jouer un rôle politique important. Or il n'a jamais été le Premier ministre ou le conseiller qu'il aurait rêvé d'être. Pourquoi ? Sans doute parce qu'il avait un rapport trop honnête avec le pouvoir. En même temps, ce relatif échec l'obligea à prendre du recul et lui donna du temps pour réfléchir, ce qui lui permit de devenir l'un des grands penseurs de l'humanité et un théoricien des rapports sociaux dont les préceptes font école depuis des siècles.

Quel est la postérité de Confucius ? Quelle est sa place actuellement dans le continent asiatique ?
Immédiatement après sa mort, Confucius a été érigé en grand sage mais sa pensée est également devenue un enjeu de pouvoir, notamment pour les conservateurs qui en ont fait en quelque sorte leur modèle. Tous les pays asiatiques se réclament désormais d'elle, à commencer par la Chine communiste dont les dirigeants, après l'avoir vilipendée, s'en inspirent lorsqu'ils prônent le concept de «société harmonieuse». Aujourd'hui, l'anniversaire de la naissance de Confucius donne lieu à des cérémonies grandioses...

En quoi votre Confucius est-il différent du portrait qu'on en fait ?
À force de le fréquenter, ce que je fais depuis ma découverte de la Chine et de sa civilisation il y a plus de quarante ans, j'ai constaté que Confucius était une personnalité bien plus complexe qu'il n'y paraît. À de nombreux égards, c'était quelqu'un de très moderne et surtout d'extrêmement lucide sur les ressorts de l'âme humaine. C'est ce que j'ai voulu montrer dans ce livre, en ôtant l'épaisse couche de vernis qui recouvre sa statue. Ainsi mis à nu, Confucius est autrement plus convaincant et attachant.

En quoi la pensée de Confucius peut-elle aider les Occidentaux ?
La pensée confucéenne est parfaitement adaptée aux exigences de notre époque. En prônant l'exigence individuelle, le respect d'autrui, l'humilité intellectuelle, l'amour du travail bien fait, la sérénité, Confucius détaille la conduite idéale de l'individu. Sans morale individuelle, il ne saurait y avoir de morale collective : telle est la grande leçon de cet immense sage. Nous manquons tous singulièrement de sagesse et de recul, surtout par temps de crise... Par conséquent, il me semble que nous avons tous beaucoup à apprendre des enseignements de Confucius.

S'il fallait ne retenir qu'un seul enseignement de Confucius, quel serait-il ?
«Pour prétendre réformer un pays, il faut commencer par se réformer soi-même...» Cet appel au «travail sur soi-même» est, selon moi, l'une des clés essentielles pour comprendre les grandes civilisations asiatiques.


Courrier des auteurs le 26/05/2013

Après Moi, Bouddha, vous vous êtes lancé dans la biographie romancée d'une autre figure fondatrice de la philosophie asiatique, Confucius. Pourquoi ce choix ?
Parce que Confucius est, avec Bouddha, la grande figure marquante de l'Asie. Songez à la Chine, à la Corée et à Singapour, mais également au Japon : si ces pays connaissent le plein-emploi, si leurs économies ont souvent des taux de croissance à deux chiffres, et surtout si les gens y sont persuadés que demain sera meilleur qu'aujourd'hui, c'est essentiellement grâce à Confucius ! Si elle s'était un peu plus inspirée de lui, notre vieille Europe serait un moins poussive et désabusée... Nos hommes politiques, de quelque bord qu'ils soient, devraient sérieusement y réfléchir.
Malgré tout cela, Confucius est beaucoup moins connu que Bouddha. C'est pourquoi j'ai souhaité m'attacher à la vie de ce grand penseur, en essayant, comme je l'ai fait pour Bouddha, de me mettre dans ses pas et de «pénétrer dans son cerveau» !

Comment avez-vous travaillé ? Quels sont les éléments fiables que l'on connaisse sur Confucius ?
Les Analectes, qui sont à Confucius ce que les Évangiles sont au Christ, non seulement relatent les propos du maître mais ils évoquent également de nombreux épisodes de sa vie. Je me suis efforcé de remettre ces phrases dans leur contexte, en les replaçant notamment dans un ordre chronologique, en particulier grâce à la biographie de Confucius établie, un peu moins de trois siècles après la mort du maître, par un grand chroniqueur de la dynastie des Han, Sima Qian, qui était le «Michelet» de son époque. Je n'ai donc rien inventé. En revanche, j'ai replacé des événements connus dans un ordre plausible et logique. Surtout, je me suis focalisé sur la fascinante psychologie du maître. J'ai imaginé ses réactions, ses doutes et ses intuitions. Je me suis interrogé sur les avatars de sa carrière. La vie de cet homme qui refusait les concessions reste en effet une énigme. Confucius aurait voulu jouer un rôle politique important. Or il n'a jamais été le Premier ministre ou le conseiller qu'il aurait rêvé d'être. Pourquoi ? Sans doute parce qu'il avait un rapport trop honnête avec le pouvoir. En même temps, ce relatif échec l'obligea à prendre du recul et lui donna du temps pour réfléchir, ce qui lui permit de devenir l'un des grands penseurs de l'humanité et un théoricien des rapports sociaux dont les préceptes font école depuis des siècles.

Quel est la postérité de Confucius ? Quelle est sa place actuellement dans le continent asiatique ?
Immédiatement après sa mort, Confucius a été érigé en grand sage mais sa pensée est également devenue un enjeu de pouvoir, notamment pour les conservateurs qui en ont fait en quelque sorte leur modèle. Tous les pays asiatiques se réclament désormais d'elle, à commencer par la Chine communiste dont les dirigeants, après l'avoir vilipendée, s'en inspirent lorsqu'ils prônent le concept de «société harmonieuse». Aujourd'hui, l'anniversaire de la naissance de Confucius donne lieu à des cérémonies grandioses...

En quoi votre Confucius est-il différent du portrait qu'on en fait ?
À force de le fréquenter, ce que je fais depuis ma découverte de la Chine et de sa civilisation il y a plus de quarante ans, j'ai constaté que Confucius était une personnalité bien plus complexe qu'il n'y paraît. À de nombreux égards, c'était quelqu'un de très moderne et surtout d'extrêmement lucide sur les ressorts de l'âme humaine. C'est ce que j'ai voulu montrer dans ce livre, en ôtant l'épaisse couche de vernis qui recouvre sa statue. Ainsi mis à nu, Confucius est autrement plus convaincant et attachant.

En quoi la pensée de Confucius peut-elle aider les Occidentaux ?
La pensée confucéenne est parfaitement adaptée aux exigences de notre époque. En prônant l'exigence individuelle, le respect d'autrui, l'humilité intellectuelle, l'amour du travail bien fait, la sérénité, Confucius détaille la conduite idéale de l'individu. Sans morale individuelle, il ne saurait y avoir de morale collective : telle est la grande leçon de cet immense sage. Nous manquons tous singulièrement de sagesse et de recul, surtout par temps de crise... Par conséquent, il me semble que nous avons tous beaucoup à apprendre des enseignements de Confucius.

S'il fallait ne retenir qu'un seul enseignement de Confucius, quel serait-il ?
«Pour prétendre réformer un pays, il faut commencer par se réformer soi-même...» Cet appel au «travail sur soi-même» est, selon moi, l'une des clés essentielles pour comprendre les grandes civilisations asiatiques.


Courrier des auteurs le 26/05/2013

Après Moi, Bouddha, vous vous êtes lancé dans la biographie romancée d'une autre figure fondatrice de la philosophie asiatique, Confucius. Pourquoi ce choix ?
Parce que Confucius est, avec Bouddha, la grande figure marquante de l'Asie. Songez à la Chine, à la Corée et à Singapour, mais également au Japon : si ces pays connaissent le plein-emploi, si leurs économies ont souvent des taux de croissance à deux chiffres, et surtout si les gens y sont persuadés que demain sera meilleur qu'aujourd'hui, c'est essentiellement grâce à Confucius ! Si elle s'était un peu plus inspirée de lui, notre vieille Europe serait un moins poussive et désabusée... Nos hommes politiques, de quelque bord qu'ils soient, devraient sérieusement y réfléchir.
Malgré tout cela, Confucius est beaucoup moins connu que Bouddha. C'est pourquoi j'ai souhaité m'attacher à la vie de ce grand penseur, en essayant, comme je l'ai fait pour Bouddha, de me mettre dans ses pas et de «pénétrer dans son cerveau» !

Comment avez-vous travaillé ? Quels sont les éléments fiables que l'on connaisse sur Confucius ?
Les Analectes, qui sont à Confucius ce que les Évangiles sont au Christ, non seulement relatent les propos du maître mais ils évoquent également de nombreux épisodes de sa vie. Je me suis efforcé de remettre ces phrases dans leur contexte, en les replaçant notamment dans un ordre chronologique, en particulier grâce à la biographie de Confucius établie, un peu moins de trois siècles après la mort du maître, par un grand chroniqueur de la dynastie des Han, Sima Qian, qui était le «Michelet» de son époque. Je n'ai donc rien inventé. En revanche, j'ai replacé des événements connus dans un ordre plausible et logique. Surtout, je me suis focalisé sur la fascinante psychologie du maître. J'ai imaginé ses réactions, ses doutes et ses intuitions. Je me suis interrogé sur les avatars de sa carrière. La vie de cet homme qui refusait les concessions reste en effet une énigme. Confucius aurait voulu jouer un rôle politique important. Or il n'a jamais été le Premier ministre ou le conseiller qu'il aurait rêvé d'être. Pourquoi ? Sans doute parce qu'il avait un rapport trop honnête avec le pouvoir. En même temps, ce relatif échec l'obligea à prendre du recul et lui donna du temps pour réfléchir, ce qui lui permit de devenir l'un des grands penseurs de l'humanité et un théoricien des rapports sociaux dont les préceptes font école depuis des siècles.

Quel est la postérité de Confucius ? Quelle est sa place actuellement dans le continent asiatique ?
Immédiatement après sa mort, Confucius a été érigé en grand sage mais sa pensée est également devenue un enjeu de pouvoir, notamment pour les conservateurs qui en ont fait en quelque sorte leur modèle. Tous les pays asiatiques se réclament désormais d'elle, à commencer par la Chine communiste dont les dirigeants, après l'avoir vilipendée, s'en inspirent lorsqu'ils prônent le concept de «société harmonieuse». Aujourd'hui, l'anniversaire de la naissance de Confucius donne lieu à des cérémonies grandioses...

En quoi votre Confucius est-il différent du portrait qu'on en fait ?
À force de le fréquenter, ce que je fais depuis ma découverte de la Chine et de sa civilisation il y a plus de quarante ans, j'ai constaté que Confucius était une personnalité bien plus complexe qu'il n'y paraît. À de nombreux égards, c'était quelqu'un de très moderne et surtout d'extrêmement lucide sur les ressorts de l'âme humaine. C'est ce que j'ai voulu montrer dans ce livre, en ôtant l'épaisse couche de vernis qui recouvre sa statue. Ainsi mis à nu, Confucius est autrement plus convaincant et attachant.

En quoi la pensée de Confucius peut-elle aider les Occidentaux ?
La pensée confucéenne est parfaitement adaptée aux exigences de notre époque. En prônant l'exigence individuelle, le respect d'autrui, l'humilité intellectuelle, l'amour du travail bien fait, la sérénité, Confucius détaille la conduite idéale de l'individu. Sans morale individuelle, il ne saurait y avoir de morale collective : telle est la grande leçon de cet immense sage. Nous manquons tous singulièrement de sagesse et de recul, surtout par temps de crise... Par conséquent, il me semble que nous avons tous beaucoup à apprendre des enseignements de Confucius.

S'il fallait ne retenir qu'un seul enseignement de Confucius, quel serait-il ?
«Pour prétendre réformer un pays, il faut commencer par se réformer soi-même...» Cet appel au «travail sur soi-même» est, selon moi, l'une des clés essentielles pour comprendre les grandes civilisations asiatiques.


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Courrier des auteurs le 26/05/2013

Après Moi, Bouddh

a, vous vous êtes lancé dans la biographie romancée d'une autre figure fondatrice de la philosophie asiatique, Confucius. Pourquoi ce choix ?
Parce que Confucius est, avec Bouddha, la grande figure marquante de l'Asie. Songez à la Chine, à la Corée et à Singapour, mais également au Japon : si ces pays connaissent le plein-emploi, si leurs économies ont souvent des taux de croissance à deux chiffres, et surtout si les gens y sont persuadés que demain sera meilleur qu'aujourd'hui, c'est essentiellement grâce à Confucius ! Si elle s'était un peu plus inspirée de lui, notre vieille Europe serait un moins poussive et désabusée... Nos hommes politiques, de quelque bord qu'ils soient, devraient sérieusement y réfléchir.
Malgré tout cela, Confucius est beaucoup moins connu que Bouddha. C'est pourquoi j'ai souhaité m'attacher à la vie de ce grand penseur, en essayant, comme je l'ai fait pour Bouddha, de me mettre dans ses pas et de «pénétrer dans son cerveau» !

Comment avez-vous travaillé ? Quels sont les éléments fiables que l'on connaisse sur Confucius ?
Les Analectes, qui sont à Confucius ce que les Évangiles sont au Christ, non seulement relatent les propos du maître mais ils évoquent également de nombreux épisodes de sa vie. Je me suis efforcé de remettre ces phrases dans leur contexte, en les replaçant notamment dans un ordre chronologique, en particulier grâce à la biographie de Confucius établie, un peu moins de trois siècles après la mort du maître, par un grand chroniqueur de la dynastie des Han, Sima Qian, qui était le «Michelet» de son époque. Je n'ai donc rien inventé. En revanche, j'ai replacé des événements connus dans un ordre plausible et logique. Surtout, je me suis focalisé sur la fascinante psychologie du maître. J'ai imaginé ses réactions, ses doutes et ses intuitions. Je me suis interrogé sur les avatars de sa carrière. La vie de cet homme qui refusait les concessions reste en effet une énigme. Confucius aurait voulu jouer un rôle politique important. Or il n'a jamais été le Premier ministre ou le conseiller qu'il aurait rêvé d'être. Pourquoi ? Sans doute parce qu'il avait un rapport trop honnête avec le pouvoir. En même temps, ce relatif échec l'obligea à prendre du recul et lui donna du temps pour réfléchir, ce qui lui permit de devenir l'un des grands penseurs de l'humanité et un théoricien des rapports sociaux dont les préceptes font école depuis des siècles.

Quel est la postérité de Confucius ? Quelle est sa place actuellement dans le continent asiatique ?
Immédiatement après sa mort, Confucius a été érigé en grand sage mais sa pensée est également devenue un enjeu de pouvoir, notamment pour les conservateurs qui en ont fait en quelque sorte leur modèle. Tous les pays asiatiques se réclament désormais d'elle, à commencer par la Chine communiste dont les dirigeants, après l'avoir vilipendée, s'en inspirent lorsqu'ils prônent le concept de «société harmonieuse». Aujourd'hui, l'anniversaire de la naissance de Confucius donne lieu à des cérémonies grandioses...

En quoi votre Confucius est-il différent du portrait qu'on en fait ?
À force de le fréquenter, ce que je fais depuis ma découverte de la Chine et de sa civilisation il y a plus de quarante ans, j'ai constaté que Confucius était une personnalité bien plus complexe qu'il n'y paraît. À de nombreux égards, c'était quelqu'un de très moderne et surtout d'extrêmement lucide sur les ressorts de l'âme humaine. C'est ce que j'ai voulu montrer dans ce livre, en ôtant l'épaisse couche de vernis qui recouvre sa statue. Ainsi mis à nu, Confucius est autrement plus convaincant et attachant.

En quoi la pensée de Confucius peut-elle aider les Occidentaux ?
La pensée confucéenne est parfaitement adaptée aux exigences de notre époque. En prônant l'exigence individuelle, le respect d'autrui, l'humilité intellectuelle, l'amour du travail bien fait, la sérénité, Confucius détaille la conduite idéale de l'individu. Sans morale individuelle, il ne saurait y avoir de morale collective : telle est la grande leçon de cet immense sage. Nous manquons tous singulièrement de sagesse et de recul, surtout par temps de crise... Par conséquent, il me semble que nous avons tous beaucoup à apprendre des enseignements de Confucius.

S'il fallait ne retenir qu'un seul enseignement de Confucius, quel serait-il ?
«Pour prétendre réformer un pays, il faut commencer par se réformer soi-même...» Cet appel au «travail sur soi-même» est, selon moi, l'une des clés essentielles pour comprendre les grandes civilisations asiatiques.


Courrier des auteurs le 26/05/2013

Après Moi, Bouddha, vous vous êtes lancé dans la biographie romancée d'une autre figure fondatrice de la philosophie asiatique, Confucius. Pourquoi ce choix ?
Parce que Confucius est, avec Bouddha, la grande figure marquante de l'Asie. Songez à la Chine, à la Corée et à Singapour, mais également au Japon : si ces pays connaissent le plein-emploi, si leurs économies ont souvent des taux de croissance à deux chiffres, et surtout si les gens y sont persuadés que demain sera meilleur qu'aujourd'hui, c'est essentiellement grâce à Confucius ! Si elle s'était un peu plus inspirée de lui, notre vieille Europe serait un moins poussive et désabusée... Nos hommes politiques, de quelque bord qu'ils soient, devraient sérieusement y réfléchir.
Malgré tout cela, Confucius est beaucoup moins connu que Bouddha. C'est pourquoi j'ai souhaité m'attacher à la vie de ce grand penseur, en essayant, comme je l'ai fait pour Bouddha, de me mettre dans ses pas et de «pénétrer dans son cerveau» !

Comment avez-vous travaillé ? Quels sont les éléments fiables que l'on connaisse sur Confucius ?
Les Analectes, qui sont à Confucius ce que les Évangiles sont au Christ, non seulement relatent les propos du maître mais ils évoquent également de nombreux épisodes de sa vie. Je me suis efforcé de remettre ces phrases dans leur contexte, en les replaçant notamment dans un ordre chronologique, en particulier grâce à la biographie de Confucius établie, un peu moins de trois siècles après la mort du maître, par un grand chroniqueur de la dynastie des Han, Sima Qian, qui était le «Michelet» de son époque. Je n'ai donc rien inventé. En revanche, j'ai replacé des événements connus dans un ordre plausible et logique. Surtout, je me suis focalisé sur la fascinante psychologie du maître. J'ai imaginé ses réactions, ses doutes et ses intuitions. Je me suis interrogé sur les avatars de sa carrière. La vie de cet homme qui refusait les concessions reste en effet une énigme. Confucius aurait voulu jouer un rôle politique important. Or il n'a jamais été le Premier ministre ou le conseiller qu'il aurait rêvé d'être. Pourquoi ? Sans doute parce qu'il avait un rapport trop honnête avec le pouvoir. En même temps, ce relatif échec l'obligea à prendre du recul et lui donna du temps pour réfléchir, ce qui lui permit de devenir l'un des grands penseurs de l'humanité et un théoricien des rapports sociaux dont les préceptes font école depuis des siècles.

Quel est la postérité de Confucius ? Quelle est sa place actuellement dans le continent asiatique ?
Immédiatement après sa mort, Confucius a été érigé en grand sage mais sa pensée est également devenue un enjeu de pouvoir, notamment pour les conservateurs qui en ont fait en quelque sorte leur modèle. Tous les pays asiatiques se réclament désormais d'elle, à commencer par la Chine communiste dont les dirigeants, après l'avoir vilipendée, s'en inspirent lorsqu'ils prônent le concept de «société harmonieuse». Aujourd'hui, l'anniversaire de la naissance de Confucius donne lieu à des cérémonies grandioses...

En quoi votre Confucius est-il différent du portrait qu'on en fait ?
À force de le fréquenter, ce que je fais depuis ma découverte de la Chine et de sa civilisation il y a plus de quarante ans, j'ai constaté que Confucius était une personnalité bien plus complexe qu'il n'y paraît. À de nombreux égards, c'était quelqu'un de très moderne et surtout d'extrêmement lucide sur les ressorts de l'âme humaine. C'est ce que j'ai voulu montrer dans ce livre, en ôtant l'épaisse couche de vernis qui recouvre sa statue. Ainsi mis à nu, Confucius est autrement plus convaincant et attachant.

En quoi la pensée de Confucius peut-elle aider les Occidentaux ?
La pensée confucéenne est parfaitement adaptée aux exigences de notre époque. En prônant l'exigence individuelle, le respect d'autrui, l'humilité intellectuelle, l'amour du travail bien fait, la sérénité, Confucius détaille la conduite idéale de l'individu. Sans morale individuelle, il ne saurait y avoir de morale collective : telle est la grande leçon de cet immense sage. Nous manquons tous singulièrement de sagesse et de recul, surtout par temps de crise... Par conséquent, il me semble que nous avons tous beaucoup à apprendre des enseignements de Confucius.

S'il fallait ne retenir qu'un seul enseignement de Confucius, quel serait-il ?
«Pour prétendre réformer un pays, il faut commencer par se réformer soi-même...» Cet appel au «travail sur soi-même» est, selon moi, l'une des clés essentielles pour comprendre les grandes civilisations asiatiques.


Courrier des auteurs le 26/05/2013

Après Moi, Bouddha, vous vous êtes lancé dans la biographie romancée d'une autre figure fondatrice de la philosophie asiatique, Confucius. Pourquoi ce choix ?
Parce que Confucius est, avec Bouddha, la grande figure marquante de l'Asie. Songez à la Chine, à la Corée et à Singapour, mais également au Japon : si ces pays connaissent le plein-emploi, si leurs économies ont souvent des taux de croissance à deux chiffres, et surtout si les gens y sont persuadés que demain sera meilleur qu'aujourd'hui, c'est essentiellement grâce à Confucius ! Si elle s'était un peu plus inspirée de lui, notre vieille Europe serait un moins poussive et désabusée... Nos hommes politiques, de quelque bord qu'ils soient, devraient sérieusement y réfléchir.
Malgré tout cela, Confucius est beaucoup moins connu que Bouddha. C'est pourquoi j'ai souhaité m'attacher à la vie de ce grand penseur, en essayant, comme je l'ai fait pour Bouddha, de me mettre dans ses pas et de «pénétrer dans son cerveau» !

Comment avez-vous travaillé ? Quels sont les éléments fiables que l'on connaisse sur Confucius ?
Les Analectes, qui sont à Confucius ce que les Évangiles sont au Christ, non seulement relatent les propos du maître mais ils évoquent également de nombreux épisodes de sa vie. Je me suis efforcé de remettre ces phrases dans leur contexte, en les replaçant notamment dans un ordre chronologique, en particulier grâce à la biographie de Confucius établie, un peu moins de trois siècles après la mort du maître, par un grand chroniqueur de la dynastie des Han, Sima Qian, qui était le «Michelet» de son époque. Je n'ai donc rien inventé. En revanche, j'ai replacé des événements connus dans un ordre plausible et logique. Surtout, je me suis focalisé sur la fascinante psychologie du maître. J'ai imaginé ses réactions, ses doutes et ses intuitions. Je me suis interrogé sur les avatars de sa carrière. La vie de cet homme qui refusait les concessions reste en effet une énigme. Confucius aurait voulu jouer un rôle politique important. Or il n'a jamais été le Premier ministre ou le conseiller qu'il aurait rêvé d'être. Pourquoi ? Sans doute parce qu'il avait un rapport trop honnête avec le pouvoir. En même temps, ce relatif échec l'obligea à prendre du recul et lui donna du temps pour réfléchir, ce qui lui permit de devenir l'un des grands penseurs de l'humanité et un théoricien des rapports sociaux dont les préceptes font école depuis des siècles.

Quel est la postérité de Confucius ? Quelle est sa place actuellement dans le continent asiatique ?
Immédiatement après sa mort, Confucius a été érigé en grand sage mais sa pensée est également devenue un enjeu de pouvoir, notamment pour les conservateurs qui en ont fait en quelque sorte leur modèle. Tous les pays asiatiques se réclament désormais d'elle, à commencer par la Chine communiste dont les dirigeants, après l'avoir vilipendée, s'en inspirent lorsqu'ils prônent le concept de «société harmonieuse». Aujourd'hui, l'anniversaire de la naissance de Confucius donne lieu à des cérémonies grandioses...

En quoi votre Confucius est-il différent du portrait qu'on en fait ?
À force de le fréquenter, ce que je fais depuis ma découverte de la Chine et de sa civilisation il y a plus de quarante ans, j'ai constaté que Confucius était une personnalité bien plus complexe qu'il n'y paraît. À de nombreux égards, c'était quelqu'un de très moderne et surtout d'extrêmement lucide sur les ressorts de l'âme humaine. C'est ce que j'ai voulu montrer dans ce livre, en ôtant l'épaisse couche de vernis qui recouvre sa statue. Ainsi mis à nu, Confucius est autrement plus convaincant et attachant.

En quoi la pensée de Confucius peut-elle aider les Occidentaux ?
La pensée confucéenne est parfaitement adaptée aux exigences de notre époque. En prônant l'exigence individuelle, le respect d'autrui, l'humilité intellectuelle, l'amour du travail bien fait, la sérénité, Confucius détaille la conduite idéale de l'individu. Sans morale individuelle, il ne saurait y avoir de morale collective : telle est la grande leçon de cet immense sage. Nous manquons tous singulièrement de sagesse et de recul, surtout par temps de crise... Par conséquent, il me semble que nous avons tous beaucoup à apprendre des enseignements de Confucius.

S'il fallait ne retenir qu'un seul enseignement de Confucius, quel serait-il ?
«Pour prétendre réformer un pays, il faut commencer par se réformer soi-même...» Cet appel au «travail sur soi-même» est, selon moi, l'une des clés essentielles pour comprendre les grandes civilisations asiatiques.


<div>

Courrier des auteurs le 26/05/2013

Après Moi, Bouddha, vous vous êtes lancé dans la biographie romancée d'une autre figure fondatrice de la philosophie asiatique, Confucius. Pourquoi ce choix ?
Parce que Confucius est, avec Bouddha, la grande figure marquante de l'Asie. Songez à la Chine, à la Corée et à Singapour, mais également au Japon : si ces pays connaissent le plein-emploi, si leurs économies ont souvent des taux de croissance à deux chiffres, et surtout si les gens y sont persuadés que demain sera meilleur qu'aujourd'hui, c'est essentiellement grâce à Confucius ! Si elle s'était un peu plus inspirée de lui, notre vieille Europe serait un moins poussive et désabusée... Nos hommes politiques, de quelque bord qu'ils soient, devraient sérieusement y réfléchir.
Malgré tout cela, Confucius est beaucoup moins connu que Bouddha. C'est pourquoi j'ai souhaité m'attacher à la vie de ce grand penseur, en essayant, comme je l'ai fait pour Bouddha, de me mettre dans ses pas et de «pénétrer dans son cerveau» !

Comment avez-vous travaillé ? Quels sont les éléments fiables que l'on connaisse sur Confucius ?
Les Analectes, qui sont à Confucius ce que les Évangiles sont au Christ, non seulement relatent les propos du maître mais ils évoquent également de nombreux épisodes de sa vie. Je me suis efforcé de remettre ces phrases dans leur contexte, en les replaçant notamment dans un ordre chronologique, en particulier grâce à la biographie de Confucius établie, un peu moins de trois siècles après la mort du maître, par un grand chroniqueur de la dynastie des Han, Sima Qian, qui était le «Michelet» de son époque. Je n'ai donc rien inventé. En revanche, j'ai replacé des événements connus dans un ordre plausible et logique. Surtout, je me suis focalisé sur la fascinante psychologie du maître. J'ai imaginé ses réactions, ses doutes et ses intuitions. Je me suis interrogé sur les avatars de sa carrière. La vie de cet homme qui refusait les concessions reste en effet une énigme. Confucius aurait voulu jouer un rôle politique important. Or il n'a jamais été le Premier ministre ou le conseiller qu'il aurait rêvé d'être. Pourquoi ? Sans doute parce qu'il avait un rapport trop honnête avec le pouvoir. En même temps, ce relatif échec l'obligea à prendre du recul et lui donna du temps pour réfléchir, ce qui lui permit de devenir l'un des grands penseurs de l'humanité et un théoricien des rapports sociaux dont les préceptes font école depuis des siècles.

Quel est la postérité de Confucius ? Quelle est sa place actuellement dans le continent asiatique ?
Immédiatement après sa mort, Confucius a été érigé en grand sage mais sa pensée est également devenue un enjeu de pouvoir, notamment pour les conservateurs qui en ont fait en quelque sorte leur modèle. Tous les pays asiatiques se réclament désormais d'elle, à commencer par la Chine communiste dont les dirigeants, après l'avoir vilipendée, s'en inspirent lorsqu'ils prônent le concept de «société harmonieuse». Aujourd'hui, l'anniversaire de la naissance de Confucius donne lieu à des cérémonies grandioses...

En quoi votre Confucius est-il différent du portrait qu'on en fait ?
À force de le fréquenter, ce que je fais depuis ma découverte de la Chine et de sa civilisation il y a plus de quarante ans, j'ai constaté que Confucius était une personnalité bien plus complexe qu'il n'y paraît. À de nombreux égards, c'était quelqu'un de très moderne et surtout d'extrêmement lucide sur les ressorts de l'âme humaine. C'est ce que j'ai voulu montrer dans ce livre, en ôtant l'épaisse couche de vernis qui recouvre sa statue. Ainsi mis à nu, Confucius est autrement plus convaincant et attachant.

En quoi la pensée de Confucius peut-elle aider les Occidentaux ?
La pensée confucéenne est parfaitement adaptée aux exigences de notre époque. En prônant l'exigence individuelle, le respect d'autrui, l'humilité intellectuelle, l'amour du travail bien fait, la sérénité, Confucius détaille la conduite idéale de l'individu. Sans morale individuelle, il ne saurait y avoir de morale collective : telle est la grande leçon de cet immense sage. Nous manquons tous singulièrement de sagesse et de recul, surtout par temps de crise... Par conséquent, il me semble que nous avons tous beaucoup à apprendre des enseignements de Confucius.

S'il fallait ne retenir qu'un seul enseignement de Confucius, quel serait-il ?
«Pour prétendre réformer un pays, il faut commencer par se réformer soi-même...» Cet appel au «travail sur soi-même» est, selon moi, l'une des clés essentielles pour comprendre les grandes civilisations asiatiques.


Courrier des auteurs le 26/05/2013

Après Moi, Bouddha, vous vous êtes lancé dans la biographie romancée d'une autre figure fondatrice de la philosophie asiatique, Confucius. Pourquoi ce choix ?
Parce que Confucius est, avec Bouddha, la grande figure marquante de l'Asie. Songez à la Chine, à la Corée et à Singapour, mais également au Japon : si ces pays connaissent le plein-emploi, si leurs économies ont souvent des taux de croissance à deux chiffres, et surtout si les gens y sont persuadés que demain sera meilleur qu'aujourd'hui, c'est essentiellement grâce à Confucius ! Si elle s'était un peu plus inspirée de lui, notre vieille Europe serait un moins poussive et désabusée... Nos hommes politiques, de quelque bord qu'ils soient, devraient sérieusement y réfléchir.
Malgré tout cela, Confucius est beaucoup moins connu que Bouddha. C'est pourquoi j'ai souhaité m'attacher à la vie de ce grand penseur, en essayant, comme je l'ai fait pour Bouddha, de me mettre dans ses pas et de «pénétrer dans son cerveau» !

Comment avez-vous travaillé ? Quels sont les éléments fiables que l'on connaisse sur Confucius ?
Les Analectes, qui sont à Confucius ce que les Évangiles sont au Christ, non seulement relatent les propos du maître mais ils évoquent également de nombreux épisodes de sa vie. Je me suis efforcé de remettre ces phrases dans leur contexte, en les replaçant notamment dans un ordre chronologique, en particulier grâce à la biographie de Confucius établie, un peu moins de trois siècles après la mort du maître, par un grand chroniqueur de la dynastie des Han, Sima Qian, qui était le «Michelet» de son époque. Je n'ai donc rien inventé. En revanche, j'ai replacé des événements connus dans un ordre plausible et logique. Surtout, je me suis focalisé sur la fascinante psychologie du maître. J'ai imaginé ses réactions, ses doutes et ses intuitions. Je me suis interrogé sur les avatars de sa carrière. La vie de cet homme qui refusait les concessions reste en effet une énigme. Confucius aurait voulu jouer un rôle politique important. Or il n'a jamais été le Premier ministre ou le conseiller qu'il aurait rêvé d'être. Pourquoi ? Sans doute parce qu'il avait un rapport trop honnête avec le pouvoir. En même temps, ce relatif échec l'obligea à prendre du recul et lui donna du temps pour réfléchir, ce qui lui permit de devenir l'un des grands penseurs de l'humanité et un théoricien des rapports sociaux dont les préceptes font école depuis des siècles.

Quel est la postérité de Confucius ? Quelle est sa place actuellement dans le continent asiatique ?
Immédiatement après sa mort, Confucius a été érigé en grand sage mais sa pensée est également devenue un enjeu de pouvoir, notamment pour les conservateurs qui en ont fait en quelque sorte leur modèle. Tous les pays asiatiques se réclament désormais d'elle, à commencer par la Chine communiste dont les dirigeants, après l'avoir vilipendée, s'en inspirent lorsqu'ils prônent le concept de «société harmonieuse». Aujourd'hui, l'anniversaire de la naissance de Confucius donne lieu à des cérémonies grandioses...

En quoi votre Confucius est-il différent du portrait qu'on en fait ?
À force de le fréquenter, ce que je fais depuis ma découverte de la Chine et de sa civilisation il y a plus de quarante ans, j'ai constaté que Confucius était une personnalité bien plus complexe qu'il n'y paraît. À de nombreux égards, c'était quelqu'un de très moderne et surtout d'extrêmement lucide sur les ressorts de l'âme humaine. C'est ce que j'ai voulu montrer dans ce livre, en ôtant l'épaisse couche de vernis qui recouvre sa statue. Ainsi mis à nu, Confucius est autrement plus convaincant et attachant.

En quoi la pensée de Confucius peut-elle aider les Occidentaux ?
La pensée confucéenne est parfaitement adaptée aux exigences de notre époque. En prônant l'exigence individuelle, le respect d'autrui, l'humilité intellectuelle, l'amour du travail bien fait, la sérénité, Confucius détaille la conduite idéale de l'individu. Sans morale individuelle, il ne saurait y avoir de morale collective : telle est la grande leçon de cet immense sage. Nous manquons tous singulièrement de sagesse et de recul, surtout par temps de crise... Par conséquent, il me semble que nous avons tous beaucoup à apprendre des enseignements de Confucius.

S'il fallait ne retenir qu'un seul enseignement de Confucius, quel serait-il ?
«Pour prétendre réformer un pays, il faut commencer par se réformer soi-même...» Cet appel au «travail sur soi-même» est, selon moi, l'une des clés essentielles pour comprendre les grandes civilisations asiatiques.


Courrier des auteurs le 26/05/2013

Après Moi, Bouddha, vous vous êtes lancé dans la biographie romancée d'une autre figure fondatrice de la philosophie asiatique, Confucius. Pourquoi ce choix ?
Parce que Confucius est, avec Bouddha, la grande figure marquante de l'Asie. Songez à la Chine, à la Corée et à Singapour, mais également au Japon : si ces pays connaissent le plein-emploi, si leurs économies ont souvent des taux de croissance à deux chiffres, et surtout si les gens y sont persuadés que demain sera meilleur qu'aujourd'hui, c'est essentiellement grâce à Confucius ! Si elle s'était un peu plus inspirée de lui, notre vieille Europe serait un moins poussive et désabusée... Nos hommes politiques, de quelque bord qu'ils soient, devraient sérieusement y réfléchir.
Malgré tout cela, Confucius est beaucoup moins connu que Bouddha. C'est pourquoi j'ai souhaité m'attacher à la vie de ce grand penseur, en essayant, comme je l'ai fait pour Bouddha, de me mettre dans ses pas et de «pénétrer dans son cerveau» !

Comment avez-vous travaillé ? Quels sont les éléments fiables que l'on connaisse sur Confucius ?
Les Analectes, qui sont à Confucius ce que les Évangiles sont au Christ, non seulement relatent les propos du maître mais ils évoquent également de nombreux épisodes de sa vie. Je me suis efforcé de remettre ces phrases dans leur contexte, en les replaçant notamment dans un ordre chronologique, en particulier grâce à la biographie de Confucius établie, un peu moins de trois siècles après la mort du maître, par un grand chroniqueur de la dynastie des Han, Sima Qian, qui était le «Michelet» de son époque. Je n'ai donc rien inventé. En revanche, j'ai replacé des événements connus dans un ordre plausible et logique. Surtout, je me suis focalisé sur la fascinante psychologie du maître. J'ai imaginé ses réactions, ses doutes et ses intuitions. Je me suis interrogé sur les avatars de sa carrière. La vie de cet homme qui refusait les concessions reste en effet une énigme. Confucius aurait voulu jouer un rôle politique important. Or il n'a jamais été le Premier ministre ou le conseiller qu'il aurait rêvé d'être. Pourquoi ? Sans doute parce qu'il avait un rapport trop honnête avec le pouvoir. En même temps, ce relatif échec l'obligea à prendre du recul et lui donna du temps pour réfléchir, ce qui lui permit de devenir l'un des grands penseurs de l'humanité et un théoricien des rapports sociaux dont les préceptes font école depuis des siècles.

Quel est la postérité de Confucius ? Quelle est sa place actuellement dans le continent asiatique ?
Immédiatement après sa mort, Confucius a été érigé en grand sage mais sa pensée est également devenue un enjeu de pouvoir, notamment pour les conservateurs qui en ont fait en quelque sorte leur modèle. Tous les pays asiatiques se réclament désormais d'elle, à commencer par la Chine communiste dont les dirigeants, après l'avoir vilipendée, s'en inspirent lorsqu'ils prônent le concept de «société harmonieuse». Aujourd'hui, l'anniversaire de la naissance de Confucius donne lieu à des cérémonies grandioses...

En quoi votre Confucius est-il différent du portrait qu'on en fait ?
À force de le fréquenter, ce que je fais depuis ma découverte de la Chine et de sa civilisation il y a plus de quarante ans, j'ai constaté que Confucius était une personnalité bien plus complexe qu'il n'y paraît. À de nombreux égards, c'était quelqu'un de très moderne et surtout d'extrêmement lucide sur les ressorts de l'âme humaine. C'est ce que j'ai voulu montrer dans ce livre, en ôtant l'épaisse couche de vernis qui recouvre sa statue. Ainsi mis à nu, Confucius est autrement plus convaincant et attachant.

En quoi la pensée de Confucius peut-elle aider les Occidentaux ?
La pensée confucéenne est parfaitement adaptée aux exigences de notre époque. En prônant l'exigence individuelle, le respect d'autrui, l'humilité intellectuelle, l'amour du travail bien fait, la sérénité, Confucius détaille la conduite idéale de l'individu. Sans morale individuelle, il ne saurait y avoir de morale collective : telle est la grande leçon de cet immense sage. Nous manquons tous singulièrement de sagesse et de recul, surtout par temps de crise... Par conséquent, il me semble que nous avons tous beaucoup à apprendre des enseignements de Confucius.

S'il fallait ne retenir qu'un seul enseignement de Confucius, quel serait-il ?
«Pour prétendre réformer un pays, il faut commencer par se réformer soi-même...» Cet appel au «travail sur soi-même» est, selon moi, l'une des clés essentielles pour comprendre les grandes civilisations asiatiques.


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Courrier des auteurs le 26/05/

2013

Après Moi, Bouddha, vous vous êtes lancé dans la biographie romancée d'une autre figure fondatrice de la philosophie asiatique, Confucius. Pourquoi ce choix ?
Parce que Confucius est, avec Bouddha, la grande figure marquante de l'Asie. Songez à la Chine, à la Corée et à Singapour, mais également au Japon : si ces pays connaissent le plein-emploi, si leurs économies ont souvent des taux de croissance à deux chiffres, et surtout si les gens y sont persuadés que demain sera meilleur qu'aujourd'hui, c'est essentiellement grâce à Confucius ! Si elle s'était un peu plus inspirée de lui, notre vieille Europe serait un moins poussive et désabusée... Nos hommes politiques, de quelque bord qu'ils soient, devraient sérieusement y réfléchir.
Malgré tout cela, Confucius est beaucoup moins connu que Bouddha. C'est pourquoi j'ai souhaité m'attacher à la vie de ce grand penseur, en essayant, comme je l'ai fait pour Bouddha, de me mettre dans ses pas et de «pénétrer dans son cerveau» !

Comment avez-vous travaillé ? Quels sont les éléments fiables que l'on connaisse sur Confucius ?
Les Analectes, qui sont à Confucius ce que les Évangiles sont au Christ, non seulement relatent les propos du maître mais ils évoquent également de nombreux épisodes de sa vie. Je me suis efforcé de remettre ces phrases dans leur contexte, en les replaçant notamment dans un ordre chronologique, en particulier grâce à la biographie de Confucius établie, un peu moins de trois siècles après la mort du maître, par un grand chroniqueur de la dynastie des Han, Sima Qian, qui était le «Michelet» de son époque. Je n'ai donc rien inventé. En revanche, j'ai replacé des événements connus dans un ordre plausible et logique. Surtout, je me suis focalisé sur la fascinante psychologie du maître. J'ai imaginé ses réactions, ses doutes et ses intuitions. Je me suis interrogé sur les avatars de sa carrière. La vie de cet homme qui refusait les concessions reste en effet une énigme. Confucius aurait voulu jouer un rôle politique important. Or il n'a jamais été le Premier ministre ou le conseiller qu'il aurait rêvé d'être. Pourquoi ? Sans doute parce qu'il avait un rapport trop honnête avec le pouvoir. En même temps, ce relatif échec l'obligea à prendre du recul et lui donna du temps pour réfléchir, ce qui lui permit de devenir l'un des grands penseurs de l'humanité et un théoricien des rapports sociaux dont les préceptes font école depuis des siècles.

Quel est la postérité de Confucius ? Quelle est sa place actuellement dans le continent asiatique ?
Immédiatement après sa mort, Confucius a été érigé en grand sage mais sa pensée est également devenue un enjeu de pouvoir, notamment pour les conservateurs qui en ont fait en quelque sorte leur modèle. Tous les pays asiatiques se réclament désormais d'elle, à commencer par la Chine communiste dont les dirigeants, après l'avoir vilipendée, s'en inspirent lorsqu'ils prônent le concept de «société harmonieuse». Aujourd'hui, l'anniversaire de la naissance de Confucius donne lieu à des cérémonies grandioses...

En quoi votre Confucius est-il différent du portrait qu'on en fait ?
À force de le fréquenter, ce que je fais depuis ma découverte de la Chine et de sa civilisation il y a plus de quarante ans, j'ai constaté que Confucius était une personnalité bien plus complexe qu'il n'y paraît. À de nombreux égards, c'était quelqu'un de très moderne et surtout d'extrêmement lucide sur les ressorts de l'âme humaine. C'est ce que j'ai voulu montrer dans ce livre, en ôtant l'épaisse couche de vernis qui recouvre sa statue. Ainsi mis à nu, Confucius est autrement plus convaincant et attachant.

En quoi la pensée de Confucius peut-elle aider les Occidentaux ?
La pensée confucéenne est parfaitement adaptée aux exigences de notre époque. En prônant l'exigence individuelle, le respect d'autrui, l'humilité intellectuelle, l'amour du travail bien fait, la sérénité, Confucius détaille la conduite idéale de l'individu. Sans morale individuelle, il ne saurait y avoir de morale collective : telle est la grande leçon de cet immense sage. Nous manquons tous singulièrement de sagesse et de recul, surtout par temps de crise... Par conséquent, il me semble que nous avons tous beaucoup à apprendre des enseignements de Confucius.

S'il fallait ne retenir qu'un seul enseignement de Confucius, quel serait-il ?
«Pour prétendre réformer un pays, il faut commencer par se réformer soi-même...» Cet appel au «travail sur soi-même» est, selon moi, l'une des clés essentielles pour comprendre les grandes civilisations asiatiques.


Courrier des auteurs le 26/05/2013

Après Moi, Bouddha, vous vous êtes lancé dans la biographie romancée d'une autre figure fondatrice de la philosophie asiatique, Confucius. Pourquoi ce choix ?
Parce que Confucius est, avec Bouddha, la grande figure marquante de l'Asie. Songez à la Chine, à la Corée et à Singapour, mais également au Japon : si ces pays connaissent le plein-emploi, si leurs économies ont souvent des taux de croissance à deux chiffres, et surtout si les gens y sont persuadés que demain sera meilleur qu'aujourd'hui, c'est essentiellement grâce à Confucius ! Si elle s'était un peu plus inspirée de lui, notre vieille Europe serait un moins poussive et désabusée... Nos hommes politiques, de quelque bord qu'ils soient, devraient sérieusement y réfléchir.
Malgré tout cela, Confucius est beaucoup moins connu que Bouddha. C'est pourquoi j'ai souhaité m'attacher à la vie de ce grand penseur, en essayant, comme je l'ai fait pour Bouddha, de me mettre dans ses pas et de «pénétrer dans son cerveau» !

Comment avez-vous travaillé ? Quels sont les éléments fiables que l'on connaisse sur Confucius ?
Les Analectes, qui sont à Confucius ce que les Évangiles sont au Christ, non seulement relatent les propos du maître mais ils évoquent également de nombreux épisodes de sa vie. Je me suis efforcé de remettre ces phrases dans leur contexte, en les replaçant notamment dans un ordre chronologique, en particulier grâce à la biographie de Confucius établie, un peu moins de trois siècles après la mort du maître, par un grand chroniqueur de la dynastie des Han, Sima Qian, qui était le «Michelet» de son époque. Je n'ai donc rien inventé. En revanche, j'ai replacé des événements connus dans un ordre plausible et logique. Surtout, je me suis focalisé sur la fascinante psychologie du maître. J'ai imaginé ses réactions, ses doutes et ses intuitions. Je me suis interrogé sur les avatars de sa carrière. La vie de cet homme qui refusait les concessions reste en effet une énigme. Confucius aurait voulu jouer un rôle politique important. Or il n'a jamais été le Premier ministre ou le conseiller qu'il aurait rêvé d'être. Pourquoi ? Sans doute parce qu'il avait un rapport trop honnête avec le pouvoir. En même temps, ce relatif échec l'obligea à prendre du recul et lui donna du temps pour réfléchir, ce qui lui permit de devenir l'un des grands penseurs de l'humanité et un théoricien des rapports sociaux dont les préceptes font école depuis des siècles.

Quel est la postérité de Confucius ? Quelle est sa place actuellement dans le continent asiatique ?
Immédiatement après sa mort, Confucius a été érigé en grand sage mais sa pensée est également devenue un enjeu de pouvoir, notamment pour les conservateurs qui en ont fait en quelque sorte leur modèle. Tous les pays asiatiques se réclament désormais d'elle, à commencer par la Chine communiste dont les dirigeants, après l'avoir vilipendée, s'en inspirent lorsqu'ils prônent le concept de «société harmonieuse». Aujourd'hui, l'anniversaire de la naissance de Confucius donne lieu à des cérémonies grandioses...

En quoi votre Confucius est-il différent du portrait qu'on en fait ?
À force de le fréquenter, ce que je fais depuis ma découverte de la Chine et de sa civilisation il y a plus de quarante ans, j'ai constaté que Confucius était une personnalité bien plus complexe qu'il n'y paraît. À de nombreux égards, c'était quelqu'un de très moderne et surtout d'extrêmement lucide sur les ressorts de l'âme humaine. C'est ce que j'ai voulu montrer dans ce livre, en ôtant l'épaisse couche de vernis qui recouvre sa statue. Ainsi mis à nu, Confucius est autrement plus convaincant et attachant.

En quoi la pensée de Confucius peut-elle aider les Occidentaux ?
La pensée confucéenne est parfaitement adaptée aux exigences de notre époque. En prônant l'exigence individuelle, le respect d'autrui, l'humilité intellectuelle, l'amour du travail bien fait, la sérénité, Confucius détaille la conduite idéale de l'individu. Sans morale individuelle, il ne saurait y avoir de morale collective : telle est la grande leçon de cet immense sage. Nous manquons tous singulièrement de sagesse et de recul, surtout par temps de crise... Par conséquent, il me semble que nous avons tous beaucoup à apprendre des enseignements de Confucius.

S'il fallait ne retenir qu'un seul enseignement de Confucius, quel serait-il ?
«Pour prétendre réformer un pays, il faut commencer par se réformer soi-même...» Cet appel au «travail sur soi-même» est, selon moi, l'une des clés essentielles pour comprendre les grandes civilisations asiatiques.


Courrier des auteurs le 26/05/2013

Après Moi, Bouddha, vous vous êtes lancé dans la biographie romancée d'une autre figure fondatrice de la philosophie asiatique, Confucius. Pourquoi ce choix ?
Parce que Confucius est, avec Bouddha, la grande figure marquante de l'Asie. Songez à la Chine, à la Corée et à Singapour, mais également au Japon : si ces pays connaissent le plein-emploi, si leurs économies ont souvent des taux de croissance à deux chiffres, et surtout si les gens y sont persuadés que demain sera meilleur qu'aujourd'hui, c'est essentiellement grâce à Confucius ! Si elle s'était un peu plus inspirée de lui, notre vieille Europe serait un moins poussive et désabusée... Nos hommes politiques, de quelque bord qu'ils soient, devraient sérieusement y réfléchir.
Malgré tout cela, Confucius est beaucoup moins connu que Bouddha. C'est pourquoi j'ai souhaité m'attacher à la vie de ce grand penseur, en essayant, comme je l'ai fait pour Bouddha, de me mettre dans ses pas et de «pénétrer dans son cerveau» !

Comment avez-vous travaillé ? Quels sont les éléments fiables que l'on connaisse sur Confucius ?
Les Analectes, qui sont à Confucius ce que les Évangiles sont au Christ, non seulement relatent les propos du maître mais ils évoquent également de nombreux épisodes de sa vie. Je me suis efforcé de remettre ces phrases dans leur contexte, en les replaçant notamment dans un ordre chronologique, en particulier grâce à la biographie de Confucius établie, un peu moins de trois siècles après la mort du maître, par un grand chroniqueur de la dynastie des Han, Sima Qian, qui était le «Michelet» de son époque. Je n'ai donc rien inventé. En revanche, j'ai replacé des événements connus dans un ordre plausible et logique. Surtout, je me suis focalisé sur la fascinante psychologie du maître. J'ai imaginé ses réactions, ses doutes et ses intuitions. Je me suis interrogé sur les avatars de sa carrière. La vie de cet homme qui refusait les concessions reste en effet une énigme. Confucius aurait voulu jouer un rôle politique important. Or il n'a jamais été le Premier ministre ou le conseiller qu'il aurait rêvé d'être. Pourquoi ? Sans doute parce qu'il avait un rapport trop honnête avec le pouvoir. En même temps, ce relatif échec l'obligea à prendre du recul et lui donna du temps pour réfléchir, ce qui lui permit de devenir l'un des grands penseurs de l'humanité et un théoricien des rapports sociaux dont les préceptes font école depuis des siècles.

Quel est la postérité de Confucius ? Quelle est sa place actuellement dans le continent asiatique ?
Immédiatement après sa mort, Confucius a été érigé en grand sage mais sa pensée est également devenue un enjeu de pouvoir, notamment pour les conservateurs qui en ont fait en quelque sorte leur modèle. Tous les pays asiatiques se réclament désormais d'elle, à commencer par la Chine communiste dont les dirigeants, après l'avoir vilipendée, s'en inspirent lorsqu'ils prônent le concept de «société harmonieuse». Aujourd'hui, l'anniversaire de la naissance de Confucius donne lieu à des cérémonies grandioses...

En quoi votre Confucius est-il différent du portrait qu'on en fait ?
À force de le fréquenter, ce que je fais depuis ma découverte de la Chine et de sa civilisation il y a plus de quarante ans, j'ai constaté que Confucius était une personnalité bien plus complexe qu'il n'y paraît. À de nombreux égards, c'était quelqu'un de très moderne et surtout d'extrêmement lucide sur les ressorts de l'âme humaine. C'est ce que j'ai voulu montrer dans ce livre, en ôtant l'épaisse couche de vernis qui recouvre sa statue. Ainsi mis à nu, Confucius est autrement plus convaincant et attachant.

En quoi la pensée de Confucius peut-elle aider les Occidentaux ?
La pensée confucéenne est parfaitement adaptée aux exigences de notre époque. En prônant l'exigence individuelle, le respect d'autrui, l'humilité intellectuelle, l'amour du travail bien fait, la sérénité, Confucius détaille la conduite idéale de l'individu. Sans morale individuelle, il ne saurait y avoir de morale collective : telle est la grande leçon de cet immense sage. Nous manquons tous singulièrement de sagesse et de recul, surtout par temps de crise... Par conséquent, il me semble que nous avons tous beaucoup à apprendre des enseignements de Confucius.

S'il fallait ne retenir qu'un seul enseignement de Confucius, quel serait-il ?
«Pour prétendre réformer un pays, il faut commencer par se réformer soi-même...» Cet appel au «travail sur soi-même» est, selon moi, l'une des clés essentielles pour comprendre les grandes civilisations asiatiques.


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Courrier des auteurs le 26/05/2013

Après

Moi, Bouddha, vous vous êtes lancé dans la biographie romancée d'une autre figure fondatrice de la philosophie asiatique, Confucius. Pourquoi ce choix ?
Parce que Confucius est, avec Bouddha, la grande figure marquante de l'Asie. Songez à la Chine, à la Corée et à Singapour, mais également au Japon : si ces pays connaissent le plein-emploi, si leurs économies ont souvent des taux de croissance à deux chiffres, et surtout si les gens y sont persuadés que demain sera meilleur qu'aujourd'hui, c'est essentiellement grâce à Confucius ! Si elle s'était un peu plus inspirée de lui, notre vieille Europe serait un moins poussive et désabusée... Nos hommes politiques, de quelque bord qu'ils soient, devraient sérieusement y réfléchir.
Malgré tout cela, Confucius est beaucoup moins connu que Bouddha. C'est pourquoi j'ai souhaité m'attacher à la vie de ce grand penseur, en essayant, comme je l'ai fait pour Bouddha, de me mettre dans ses pas et de «pénétrer dans son cerveau» !

Comment avez-vous travaillé ? Quels sont les éléments fiables que l'on connaisse sur Confucius ?
Les Analectes, qui sont à Confucius ce que les Évangiles sont au Christ, non seulement relatent les propos du maître mais ils évoquent également de nombreux épisodes de sa vie. Je me suis efforcé de remettre ces phrases dans leur contexte, en les replaçant notamment dans un ordre chronologique, en particulier grâce à la biographie de Confucius établie, un peu moins de trois siècles après la mort du maître, par un grand chroniqueur de la dynastie des Han, Sima Qian, qui était le «Michelet» de son époque. Je n'ai donc rien inventé. En revanche, j'ai replacé des événements connus dans un ordre plausible et logique. Surtout, je me suis focalisé sur la fascinante psychologie du maître. J'ai imaginé ses réactions, ses doutes et ses intuitions. Je me suis interrogé sur les avatars de sa carrière. La vie de cet homme qui refusait les concessions reste en effet une énigme. Confucius aurait voulu jouer un rôle politique important. Or il n'a jamais été le Premier ministre ou le conseiller qu'il aurait rêvé d'être. Pourquoi ? Sans doute parce qu'il avait un rapport trop honnête avec le pouvoir. En même temps, ce relatif échec l'obligea à prendre du recul et lui donna du temps pour réfléchir, ce qui lui permit de devenir l'un des grands penseurs de l'humanité et un théoricien des rapports sociaux dont les préceptes font école depuis des siècles.

Quel est la postérité de Confucius ? Quelle est sa place actuellement dans le continent asiatique ?
Immédiatement après sa mort, Confucius a été érigé en grand sage mais sa pensée est également devenue un enjeu de pouvoir, notamment pour les conservateurs qui en ont fait en quelque sorte leur modèle. Tous les pays asiatiques se réclament désormais d'elle, à commencer par la Chine communiste dont les dirigeants, après l'avoir vilipendée, s'en inspirent lorsqu'ils prônent le concept de «société harmonieuse». Aujourd'hui, l'anniversaire de la naissance de Confucius donne lieu à des cérémonies grandioses...

En quoi votre Confucius est-il différent du portrait qu'on en fait ?
À force de le fréquenter, ce que je fais depuis ma découverte de la Chine et de sa civilisation il y a plus de quarante ans, j'ai constaté que Confucius était une personnalité bien plus complexe qu'il n'y paraît. À de nombreux égards, c'était quelqu'un de très moderne et surtout d'extrêmement lucide sur les ressorts de l'âme humaine. C'est ce que j'ai voulu montrer dans ce livre, en ôtant l'épaisse couche de vernis qui recouvre sa statue. Ainsi mis à nu, Confucius est autrement plus convaincant et attachant.

En quoi la pensée de Confucius peut-elle aider les Occidentaux ?
La pensée confucéenne est parfaitement adaptée aux exigences de notre époque. En prônant l'exigence individuelle, le respect d'autrui, l'humilité intellectuelle, l'amour du travail bien fait, la sérénité, Confucius détaille la conduite idéale de l'individu. Sans morale individuelle, il ne saurait y avoir de morale collective : telle est la grande leçon de cet immense sage. Nous manquons tous singulièrement de sagesse et de recul, surtout par temps de crise... Par conséquent, il me semble que nous avons tous beaucoup à apprendre des enseignements de Confucius.

S'il fallait ne retenir qu'un seul enseignement de Confucius, quel serait-il ?
«Pour prétendre réformer un pays, il faut commencer par se réformer soi-même...» Cet appel au «travail sur soi-même» est, selon moi, l'une des clés essentielles pour comprendre les grandes civilisations asiatiques.


Courrier des auteurs le 26/05/2013

Après Moi, Bouddha, vous vous êtes lancé dans la biographie romancée d'une autre figure fondatrice de la philosophie asiatique, Confucius. Pourquoi ce choix ?
Parce que Confucius est, avec Bouddha, la grande figure marquante de l'Asie. Songez à la Chine, à la Corée et à Singapour, mais également au Japon : si ces pays connaissent le plein-emploi, si leurs économies ont souvent des taux de croissance à deux chiffres, et surtout si les gens y sont persuadés que demain sera meilleur qu'aujourd'hui, c'est essentiellement grâce à Confucius ! Si elle s'était un peu plus inspirée de lui, notre vieille Europe serait un moins poussive et désabusée... Nos hommes politiques, de quelque bord qu'ils soient, devraient sérieusement y réfléchir.
Malgré tout cela, Confucius est beaucoup moins connu que Bouddha. C'est pourquoi j'ai souhaité m'attacher à la vie de ce grand penseur, en essayant, comme je l'ai fait pour Bouddha, de me mettre dans ses pas et de «pénétrer dans son cerveau» !

Comment avez-vous travaillé ? Quels sont les éléments fiables que l'on connaisse sur Confucius ?
Les Analectes, qui sont à Confucius ce que les Évangiles sont au Christ, non seulement relatent les propos du maître mais ils évoquent également de nombreux épisodes de sa vie. Je me suis efforcé de remettre ces phrases dans leur contexte, en les replaçant notamment dans un ordre chronologique, en particulier grâce à la biographie de Confucius établie, un peu moins de trois siècles après la mort du maître, par un grand chroniqueur de la dynastie des Han, Sima Qian, qui était le «Michelet» de son époque. Je n'ai donc rien inventé. En revanche, j'ai replacé des événements connus dans un ordre plausible et logique. Surtout, je me suis focalisé sur la fascinante psychologie du maître. J'ai imaginé ses réactions, ses doutes et ses intuitions. Je me suis interrogé sur les avatars de sa carrière. La vie de cet homme qui refusait les concessions reste en effet une énigme. Confucius aurait voulu jouer un rôle politique important. Or il n'a jamais été le Premier ministre ou le conseiller qu'il aurait rêvé d'être. Pourquoi ? Sans doute parce qu'il avait un rapport trop honnête avec le pouvoir. En même temps, ce relatif échec l'obligea à prendre du recul et lui donna du temps pour réfléchir, ce qui lui permit de devenir l'un des grands penseurs de l'humanité et un théoricien des rapports sociaux dont les préceptes font école depuis des siècles.

Quel est la postérité de Confucius ? Quelle est sa place actuellement dans le continent asiatique ?
Immédiatement après sa mort, Confucius a été érigé en grand sage mais sa pensée est également devenue un enjeu de pouvoir, notamment pour les conservateurs qui en ont fait en quelque sorte leur modèle. Tous les pays asiatiques se réclament désormais d'elle, à commencer par la Chine communiste dont les dirigeants, après l'avoir vilipendée, s'en inspirent lorsqu'ils prônent le concept de «société harmonieuse». Aujourd'hui, l'anniversaire de la naissance de Confucius donne lieu à des cérémonies grandioses...

En quoi votre Confucius est-il différent du portrait qu'on en fait ?
À force de le fréquenter, ce que je fais depuis ma découverte de la Chine et de sa civilisation il y a plus de quarante ans, j'ai constaté que Confucius était une personnalité bien plus complexe qu'il n'y paraît. À de nombreux égards, c'était quelqu'un de très moderne et surtout d'extrêmement lucide sur les ressorts de l'âme humaine. C'est ce que j'ai voulu montrer dans ce livre, en ôtant l'épaisse couche de vernis qui recouvre sa statue. Ainsi mis à nu, Confucius est autrement plus convaincant et attachant.

En quoi la pensée de Confucius peut-elle aider les Occidentaux ?
La pensée confucéenne est parfaitement adaptée aux exigences de notre époque. En prônant l'exigence individuelle, le respect d'autrui, l'humilité intellectuelle, l'amour du travail bien fait, la sérénité, Confucius détaille la conduite idéale de l'individu. Sans morale individuelle, il ne saurait y avoir de morale collective : telle est la grande leçon de cet immense sage. Nous manquons tous singulièrement de sagesse et de recul, surtout par temps de crise... Par conséquent, il me semble que nous avons tous beaucoup à apprendre des enseignements de Confucius.

S'il fallait ne retenir qu'un seul enseignement de Confucius, quel serait-il ?
«Pour prétendre réformer un pays, il faut commencer par se réformer soi-même...» Cet appel au «travail sur soi-même» est, selon moi, l'une des clés essentielles pour comprendre les grandes civilisations asiatiques.


Courrier des auteurs le 26/05/2013

Après Moi, Bouddha, vous vous êtes lancé dans la biographie romancée d'une autre figure fondatrice de la philosophie asiatique, Confucius. Pourquoi ce choix ?
Parce que Confucius est, avec Bouddha, la grande figure marquante de l'Asie. Songez à la Chine, à la Corée et à Singapour, mais également au Japon : si ces pays connaissent le plein-emploi, si leurs économies ont souvent des taux de croissance à deux chiffres, et surtout si les gens y sont persuadés que demain sera meilleur qu'aujourd'hui, c'est essentiellement grâce à Confucius ! Si elle s'était un peu plus inspirée de lui, notre vieille Europe serait un moins poussive et désabusée... Nos hommes politiques, de quelque bord qu'ils soient, devraient sérieusement y réfléchir.
Malgré tout cela, Confucius est beaucoup moins connu que Bouddha. C'est pourquoi j'ai souhaité m'attacher à la vie de ce grand penseur, en essayant, comme je l'ai fait pour Bouddha, de me mettre dans ses pas et de «pénétrer dans son cerveau» !

Comment avez-vous travaillé ? Quels sont les éléments fiables que l'on connaisse sur Confucius ?
Les Analectes, qui sont à Confucius ce que les Évangiles sont au Christ, non seulement relatent les propos du maître mais ils évoquent également de nombreux épisodes de sa vie. Je me suis efforcé de remettre ces phrases dans leur contexte, en les replaçant notamment dans un ordre chronologique, en particulier grâce à la biographie de Confucius établie, un peu moins de trois siècles après la mort du maître, par un grand chroniqueur de la dynastie des Han, Sima Qian, qui était le «Michelet» de son époque. Je n'ai donc rien inventé. En revanche, j'ai replacé des événements connus dans un ordre plausible et logique. Surtout, je me suis focalisé sur la fascinante psychologie du maître. J'ai imaginé ses réactions, ses doutes et ses intuitions. Je me suis interrogé sur les avatars de sa carrière. La vie de cet homme qui refusait les concessions reste en effet une énigme. Confucius aurait voulu jouer un rôle politique important. Or il n'a jamais été le Premier ministre ou le conseiller qu'il aurait rêvé d'être. Pourquoi ? Sans doute parce qu'il avait un rapport trop honnête avec le pouvoir. En même temps, ce relatif échec l'obligea à prendre du recul et lui donna du temps pour réfléchir, ce qui lui permit de devenir l'un des grands penseurs de l'humanité et un théoricien des rapports sociaux dont les préceptes font école depuis des siècles.

Quel est la postérité de Confucius ? Quelle est sa place actuellement dans le continent asiatique ?
Immédiatement après sa mort, Confucius a été érigé en grand sage mais sa pensée est également devenue un enjeu de pouvoir, notamment pour les conservateurs qui en ont fait en quelque sorte leur modèle. Tous les pays asiatiques se réclament désormais d'elle, à commencer par la Chine communiste dont les dirigeants, après l'avoir vilipendée, s'en inspirent lorsqu'ils prônent le concept de «société harmonieuse». Aujourd'hui, l'anniversaire de la naissance de Confucius donne lieu à des cérémonies grandioses...

En quoi votre Confucius est-il différent du portrait qu'on en fait ?
À force de le fréquenter, ce que je fais depuis ma découverte de la Chine et de sa civilisation il y a plus de quarante ans, j'ai constaté que Confucius était une personnalité bien plus complexe qu'il n'y paraît. À de nombreux égards, c'était quelqu'un de très moderne et surtout d'extrêmement lucide sur les ressorts de l'âme humaine. C'est ce que j'ai voulu montrer dans ce livre, en ôtant l'épaisse couche de vernis qui recouvre sa statue. Ainsi mis à nu, Confucius est autrement plus convaincant et attachant.

En quoi la pensée de Confucius peut-elle aider les Occidentaux ?
La pensée confucéenne est parfaitement adaptée aux exigences de notre époque. En prônant l'exigence individuelle, le respect d'autrui, l'humilité intellectuelle, l'amour du travail bien fait, la sérénité, Confucius détaille la conduite idéale de l'individu. Sans morale individuelle, il ne saurait y avoir de morale collective : telle est la grande leçon de cet immense sage. Nous manquons tous singulièrement de sagesse et de recul, surtout par temps de crise... Par conséquent, il me semble que nous avons tous beaucoup à apprendre des enseignements de Confucius.

S'il fallait ne retenir qu'un seul enseignement de Confucius, quel serait-il ?
«Pour prétendre réformer un pays, il faut commencer par se réformer soi-même...» Cet appel au «travail sur soi-même» est, selon moi, l'une des clés essentielles pour comprendre les grandes civilisations asiatiques.

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