"L'iliade" de Homère chez Seuil (Paris, France)
en partenariat avec 20minutes.fr
- Auteur : Homère
- Traducteur : Philippe Brunet
- Genre : Romans et nouvelles - étranger
- Editeur : Seuil, Paris, France
- Prix : 24.00 €
- Date de sortie : 04/10/2010
- GENCOD : 9782020978873
Résumé
À l'aube de la littérature européenne, le récit d'une guerre qui aurait eu lieu à Troie vers 1250 avant l'ère chrétienne. Homère, le mystérieux aveugle, se souvient et chante. Il dit le siège impossible des Achéens devant Troie. Leur champion, Achille, s'est retiré du combat, par colère contre Agamemnon, le chef de l'armée. Hector, le meilleur Troyen, soutenu par Zeus, en profite pour acculer les Achéens à leurs navires...
Plus de 15500 vers. Une épopée en 24 chants. Une architecture grandiose. Un sublime indépassable. L'oeuvre la plus accomplie d'Homère, selon Aristote. L'école de toute poésie, celle de l'immortalité et de tous les rêves de gloire et de renom. La nostalgie de la paix et du bonheur perdu, l'exaltation de la vie éphémère. La référence absolue pour toute réflexion sur le sens de la vie et sur l'art.
Ce texte fondateur est rendu dans une traduction qui vise à en transposer le rythme, à en recréer le rituel langagier, pour redonner une chance à la voix épique en français. Vingt ans de labeur, le temps de prendre Troie et de rentrer à Ithaque, pour le traducteur, qui a présenté différentes étapes de son texte lors de lectures intégrales en 2005-2006 à la Sorbonne, Avignon et Athènes.
Né en 1960, Philippe Brunet, helléniste, professeur à l'université de Rouen, est spécialiste de la poésie antique, dont il restitue la voix en s'accompagnant d'une lyre. Il a publié Sappho, Hésiode, la Batrachomyomachie, Antigone. Avec la compagnie Démodocos, il recrée le répertoire théâtral antique ; il a monté Les Perses, la trilogie de L'Orestie, Les Grenouilles, Antigone, Circé et de nombreuses adaptations de L'Odyssée.
Résumé
À l'aube de la littérature européenne, le récit d'une guerre qui aurait eu lieu à Troie vers 1250 avant l'ère chrétienne. Homère, le mystérieux aveugle, se souvient et chante. Il dit le siège impossible des Achéens devant Troie. Leur champion, Achille, s'est retiré du combat, par colère contre Agamemnon, le chef de l'armée. Hector, le meilleur Troyen, soutenu par Zeus, en profite pour acculer les Achéens à leurs navires...
Plus de 15500 vers. Une épopée en 24 chants. Une architecture grandiose. Un sublime indépassable. L'oeuvre la plus accomplie d'Homère, selon Aristote. L'école de toute poésie, celle de l'immortalité et de tous les rêves de gloire et de renom. La nostalgie de la paix et du bonheur perdu, l'exaltation de la vie éphémère. La référence absolue pour toute réflexion sur le sens de la vie et sur l'art.
Ce texte fondateur est rendu dans une traduction qui vise à en transposer le rythme, à en recréer le rituel langagier, pour redonner une chance à la voix épique en français. Vingt ans de labeur, le temps de prendre Troie et de rentrer à Ithaque, pour le traducteur, qui a présenté différentes étapes de son texte lors de lectures intégrales en 2005-2006 à la Sorbonne, Avignon et Athènes.
Né en 1960, Philippe Brunet, helléniste, professeur à l'université de Rouen, est spécialiste de la poésie antique, dont il restitue la voix en s'accompagnant d'une lyre. Il a publié Sappho, Hésiode, la Batrachomyomachie, Antigone. Avec la compagnie Démodocos, il recrée le répertoire théâtral antique ; il a monté Les Perses, la trilogie de L'Orestie, Les Grenouilles, Antigone, Circé et de nombreuses adaptations de L'Odyssée.
Résumé
À l'aube de la littérature européenne, le récit d'une guerre qui aurait eu lieu à Troie vers 1250 avant l'ère chrétienne. Homère, le mystérieux aveugle, se souvient et chante. Il dit le siège impossible des Achéens devant Troie. Leur champion, Achille, s'est retiré du combat, par colère contre Agamemnon, le chef de l'armée. Hector, le meilleur Troyen, soutenu par Zeus, en profite pour acculer les Achéens à leurs navires...
Plus de 15500 vers. Une épopée en 24 chants. Une architecture grandiose. Un sublime indépassable. L'oeuvre la plus accomplie d'Homère, selon Aristote. L'école de toute poésie, celle de l'immortalité et de tous les rêves de gloire et de renom. La nostalgie de la paix et du bonheur perdu, l'exaltation de la vie éphémère. La référence absolue pour toute réflexion sur le sens de la vie et sur l'art.
Ce texte fondateur est rendu dans une traduction qui vise à en transposer le rythme, à en recréer le rituel langagier, pour redonner une chance à la voix épique en français. Vingt ans de labeur, le temps de prendre Troie et de rentrer à Ithaque, pour le traducteur, qui a présenté différentes étapes de son texte lors de lectures intégrales en 2005-2006 à la Sorbonne, Avignon et Athènes.
Né en 1960, Philippe Brunet, helléniste, professeur à l'université de Rouen, est spécialiste de la poésie antique, dont il restitue la voix en s'accompagnant d'une lyre. Il a publié Sappho, Hésiode, la Batrachomyomachie, Antigone. Avec la compagnie Démodocos, il recrée le répertoire théâtral antique ; il a monté Les Perses, la trilogie de L'Orestie, Les Grenouilles, Antigone, Circé et de nombreuses adaptations de L'Odyssée.
Résumé
À l'aube de la littérature européenne, le récit d'une guerre qui aurait eu lieu à Troie vers 1250 avant l'ère chrétienne. Homère, le mystérieux aveugle, se souvient et chante. Il dit le siège impossible des Achéens devant Troie. Leur champion, Achille, s'est retiré du combat, par colère contre Agamemnon, le chef de l'armée. Hector, le meilleur Troyen, soutenu par Zeus, en profite pour acculer les Achéens à leurs navires...
Plus de 15500 vers. Une épopée en 24 chants. Une architecture grandiose. Un sublime indépassable. L'oeuvre la plus accomplie d'Homère, selon Aristote. L'école de toute poésie, celle de l'immortalité et de tous les rêves de gloire et de renom. La nostalgie de la paix et du bonheur perdu, l'exaltation de la vie éphémère. La référence absolue pour toute réflexion sur le sens de la vie et sur l'art.
Ce texte fondateur est rendu dans une traduction qui vise à en transposer le rythme, à en recréer le rituel langagier, pour redonner une chance à la voix épique en français. Vingt ans de labeur, le temps de prendre Troie et de rentrer à Ithaque, pour le traducteur, qui a présenté différentes étapes de son texte lors de lectures intégrales en 2005-2006 à la Sorbonne, Avignon et Athènes.
Né en 1960, Philippe Brunet, helléniste, professeur à l'université de Rouen, est spécialiste de la poésie antique, dont il restitue la voix en s'accompagnant d'une lyre. Il a publié Sappho, Hésiode, la Batrachomyomachie, Antigone. Avec la compagnie Démodocos, il recrée le répertoire théâtral antique ; il a monté Les Perses, la trilogie de L'Orestie, Les Grenouilles, Antigone, Circé et de nombreuses adaptations de L'Odyssée.
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À l'aube de la littérature européenne, le récit d'une guerre qui aurait eu lieu à Troie vers 1250 avant l'ère chrétienne. Homère, le mystérieux aveugle, se souvient et chante. Il dit le siège impossible des Achéens devant Troie. Leur champion, Achille, s'est retiré du combat, par colère contre Agamemnon, le chef de l'armée. Hector, le meilleur Troyen, soutenu par Zeus, en profite pour acculer les Achéens à leurs navires...
Plus de 15500 vers. Une épopée en 24 chants. Une architecture grandiose. Un sublime indépassable. L'oeuvre la plus accomplie d'Homère, selon Aristote. L'école de toute poésie, celle de l'immortalité et de tous les rêves de gloire et de renom. La nostalgie de la paix et du bonheur perdu, l'exaltation de la vie éphémère. La référence absolue pour toute réflexion sur le sens de la vie et sur l'art.
Ce texte fondateur est rendu dans une traduction qui vise à en transposer le rythme, à en recréer le rituel langagier, pour redonner une chance à la voix épique en français. Vingt ans de labeur, le temps de prendre Troie et de rentrer à Ithaque, pour le traducteur, qui a présenté différentes étapes de son texte lors de lectures intégrales en 2005-2006 à la Sorbonne, Avignon et Athènes.
Né en 1960, Philippe Brunet, helléniste, professeur à l'université de Rouen, est spécialiste de la poésie antique, dont il restitue la voix en s'accompagnant d'une lyre. Il a publié Sappho, Hésiode, la Batrachomyomachie, Antigone. Avec la compagnie Démodocos, il recrée le répertoire théâtral antique ; il a monté Les Perses, la trilogie de L'Orestie, Les Grenouilles, Antigone, Circé et de nombreuses adaptations de L'Odyssée.
Résumé
À l'aube de la littérature européenne, le récit d'une guerre qui aurait eu lieu à Troie vers 1250 avant l'ère chrétienne. Homère, le mystérieux aveugle, se souvient et chante. Il dit le siège impossible des Achéens devant Troie. Leur champion, Achille, s'est retiré du combat, par colère contre Agamemnon, le chef de l'armée. Hector, le meilleur Troyen, soutenu par Zeus, en profite pour acculer les Achéens à leurs navires...
Plus de 15500 vers. Une épopée en 24 chants. Une architecture grandiose. Un sublime indépassable. L'oeuvre la plus accomplie d'Homère, selon Aristote. L'école de toute poésie, celle de l'immortalité et de tous les rêves de gloire et de renom. La nostalgie de la paix et du bonheur perdu, l'exaltation de la vie éphémère. La référence absolue pour toute réflexion sur le sens de la vie et sur l'art.
Ce texte fondateur est rendu dans une traduction qui vise à en transposer le rythme, à en recréer le rituel langagier, pour redonner une chance à la voix épique en français. Vingt ans de labeur, le temps de prendre Troie et de rentrer à Ithaque, pour le traducteur, qui a présenté différentes étapes de son texte lors de lectures intégrales en 2005-2006 à la Sorbonne, Avignon et Athènes.
Né en 1960, Philippe Brunet, helléniste, professeur à l'université de Rouen, est spécialiste de la poésie antique, dont il restitue la voix en s'accompagnant d'une lyre. Il a publié Sappho, Hésiode, la Batrachomyomachie, Antigone. Avec la compagnie Démodocos, il recrée le répertoire théâtral antique ; il a monté Les Perses, la trilogie de L'Orestie, Les Grenouilles, Antigone, Circé et de nombreuses adaptations de L'Odyssée.
Résumé
À l'aube de la littérature européenne, le récit d'une guerre qui aurait eu lieu à Troie vers 1250 avant l'ère chrétienne. Homère, le mystérieux aveugle, se souvient et chante. Il dit le siège impossible des Achéens devant Troie. Leur champion, Achille, s'est retiré du combat, par colère contre Agamemnon, le chef de l'armée. Hector, le meilleur Troyen, soutenu par Zeus, en profite pour acculer les Achéens à leurs navires...
Plus de 15500 vers. Une épopée en 24 chants. Une architecture grandiose. Un sublime indépassable. L'oeuvre la plus accomplie d'Homère, selon Aristote. L'école de toute poésie, celle de l'immortalité et de tous les rêves de gloire et de renom. La nostalgie de la paix et du bonheur perdu, l'exaltation de la vie éphémère. La référence absolue pour toute réflexion sur le sens de la vie et sur l'art.
Ce texte fondateur est rendu dans une traduction qui vise à en transposer le rythme, à en recréer le rituel langagier, pour redonner une chance à la voix épique en français. Vingt ans de labeur, le temps de prendre Troie et de rentrer à Ithaque, pour le traducteur, qui a présenté différentes étapes de son texte lors de lectures intégrales en 2005-2006 à la Sorbonne, Avignon et Athènes.
Né en 1960, Philippe Brunet, helléniste, professeur à l'université de Rouen, est spécialiste de la poésie antique, dont il restitue la voix en s'accompagnant d'une lyre. Il a publié Sappho, Hésiode, la Batrachomyomachie, Antigone. Avec la compagnie Démodocos, il recrée le répertoire théâtral antique ; il a monté Les Perses, la trilogie de L'Orestie, Les Grenouilles, Antigone, Circé et de nombreuses adaptations de L'Odyssée.
Résumé
À l'aube de la littérature européenne, le récit d'une guerre qui aurait eu lieu à Troie vers 1250 avant l'ère chrétienne. Homère, le mystérieux aveugle, se souvient et chante. Il dit le siège impossible des Achéens devant Troie. Leur champion, Achille, s'est retiré du combat, par colère contre Agamemnon, le chef de l'armée. Hector, le meilleur Troyen, soutenu par Zeus, en profite pour acculer les Achéens à leurs navires...
Plus de 15500 vers. Une épopée en 24 chants. Une architecture grandiose. Un sublime indépassable. L'oeuvre la plus accomplie d'Homère, selon Aristote. L'école de toute poésie, celle de l'immortalité et de tous les rêves de gloire et de renom. La nostalgie de la paix et du bonheur perdu, l'exaltation de la vie éphémère. La référence absolue pour toute réflexion sur le sens de la vie et sur l'art.
Ce texte fondateur est rendu dans une traduction qui vise à en transposer le rythme, à en recréer le rituel langagier, pour redonner une chance à la voix épique en français. Vingt ans de labeur, le temps de prendre Troie et de rentrer à Ithaque, pour le traducteur, qui a présenté différentes étapes de son texte lors de lectures intégrales en 2005-2006 à la Sorbonne, Avignon et Athènes.
Né en 1960, Philippe Brunet, helléniste, professeur à l'université de Rouen, est spécialiste de la poésie antique, dont il restitue la voix en s'accompagnant d'une lyre. Il a publié Sappho, Hésiode, la Batrachomyomachie, Antigone. Avec la compagnie Démodocos, il recrée le répertoire théâtral antique ; il a monté Les Perses, la trilogie de L'Orestie, Les Grenouilles, Antigone, Circé et de nombreuses adaptations de L'Odyssée.
Résumé
À l'aube de la littérature européenne, le récit d'une guerre qui aurait eu lieu à Troie vers 1250 avant l'ère chrétienne. Homère, le mystérieux aveugle, se souvient et chante. Il dit le siège impossible des Achéens devant Troie. Leur champion, Achille, s'est retiré du combat, par colère contre Agamemnon, le chef de l'armée. Hector, le meilleur Troyen, soutenu par Zeus, en profite pour acculer les Achéens à leurs navires...
Plus de 15500 vers. Une épopée en 24 chants. Une architecture grandiose. Un sublime indépassable. L'oeuvre la plus accomplie d'Homère, selon Aristote. L'école de toute poésie, celle de l'immortalité et de tous les rêves de gloire et de renom. La nostalgie de la paix et du bonheur perdu, l'exaltation de la vie éphémère. La référence absolue pour toute réflexion sur le sens de la vie et sur l'art.
Ce texte fondateur est rendu dans une traduction qui vise à en transposer le rythme, à en recréer le rituel langagier, pour redonner une chance à la voix épique en français. Vingt ans de labeur, le temps de prendre Troie et de rentrer à Ithaque, pour le traducteur, qui a présenté différentes étapes de son texte lors de lectures intégrales en 2005-2006 à la Sorbonne, Avignon et Athènes.
Né en 1960, Philippe Brunet, helléniste, professeur à l'université de Rouen, est spécialiste de la poésie antique, dont il restitue la voix en s'accompagnant d'une lyre. Il a publié Sappho, Hésiode, la Batrachomyomachie, Antigone. Avec la compagnie Démodocos, il recrée le répertoire théâtral antique ; il a monté Les Perses, la trilogie de L'Orestie, Les Grenouilles, Antigone, Circé et de nombreuses adaptations de L'Odyssée.
La revue de presse : Philippe Sollers - Le Nouvel Observateur du 27 janvier 2011
Tout est divin, chez Homère, à commencer par le dieu rythmique qui plane au-dessus des autres : lui-même. Vous connaissez «l'Iliade», bien sûr, mais de loin, comme un vague souvenir scolaire, ou plutôt comme un film plein de bruit, de sang, de fureur. Vous la connaîtrez bien mieux grâce à cette traduction sonore, vibrante, éclatante. Vraie bataille légendaire, c'est aussi une guerre de noms et de mots. Pour la voir, il faut l'entendre. Homère, c'est le trésor de la littérature occidentale. Sans lui, ignorance et chaos. En bas, dans la plaine de Troie, ou près de la mer, les mortels se massacrent sans fin. En haut, les dieux se concertent, se trahissent, interviennent dans un sens ou dans l'autre, ont leurs héros préférés, choisissent leurs proies...
Ecoutez Andromaque dans Racine ou Baudelaire, elle est là, elle hante la mémoire de la poésie. Allons, il est temps de ramasser les os du héros sur le bûcher, de les enfouir dans un coffre d'or, et de placer celui-ci au creux d'une tombe, laquelle, à son tour, sera couverte de larges pierres plates. Fin de l'immense «Iliade», livrée au temps jusqu'à nous.
La revue de presse : Bruno Frappat - La Croix du 8 décembre 2010
Helléniste passionné, scénographe, réalisateur, Philippe Brunet ne s'est pas contenté, si l'on ose écrire, de traduire dans le silence de son bureau. Il a, par trois fois, à la Sorbonne, à Avignon et à Athènes, organisé des lectures publiques de l'oeuvre. Une trentaine d'heures à chaque fois. Que l'on sache, nul ne s'est plaint de la durée de ces récitations. Beaucoup de ceux qui étaient là eurent l'impression, dit-on, de découvrir Homère avec vingt-huit siècles de retard...
À quoi bon, dira-t-on, lire ce vieux récit aujourd'hui ? Que dit Homère dans L'Iliade, que nous ne sachions déjà sur la cruauté des hommes, leur violence, la manipulation des passions et que ne nous confirmerait pas la vision du journal télévisé ? Ceci, peut-être, qui résume L'Iliade : la colère d'Achille qui lui fait longtemps refuser de combattre aux côtés des siens jusqu'à la mort de son ami Patrocle, tué par Hector, ne cessera pas même avec sa vengeance. Elle le domine, l'envahit, frémit en lui jusqu'au bout. Elle le résume. Il est plongé dans un ressentiment existentiel où entre évidemment le sentiment de sa propre mortalité. Le long feuilleton de L'Iliade, l'horreur détaillée des massacres, la fureur de vaincre, les flots de larmes, l'ambivalence des dieux qui se disputent le destin des hommes : tout cela est-il tellement éloigné de nous ?
La revue de presse : - Libération du 25 novembre 2010
L'Iliade d'Homère, ce sont plus de 15.500 vers, une épopée en 24 chants, une architecture grandiose, sur lesquels l'helléniste Philippe Brunet a posé un un regard neuf grâce à une nouvelle traduction publiée au Seuil, fruit de vingt ans de labeur. Ce texte fondateur est rendu dans une traduction qui vise à en transposer le rythme, à en recréer le rituel du langage, pour redonner une chance à la voix épique grecque en français. Deux décennies de travail pour Philippe Brunet, le temps de prendre Troie et de rentrer à Ithaque...
La revue de presse : Philippe Sollers - Le Nouvel Observateur du 27 janvier 2011
Tout est divin, chez Homère, à commencer par le dieu rythmique qui plane au-dessus des autres : lui-même. Vous connaissez «l'Iliade», bien sûr, mais de loin, comme un vague souvenir scolaire, ou plutôt comme un film plein de bruit, de sang, de fureur. Vous la connaîtrez bien mieux grâce à cette traduction sonore, vibrante, éclatante. Vraie bataille légendaire, c'est aussi une guerre de noms et de mots. Pour la voir, il faut l'entendre. Homère, c'est le trésor de la littérature occidentale. Sans lui, ignorance et chaos. En bas, dans la plaine de Troie, ou près de la mer, les mortels se massacrent sans fin. En haut, les dieux se concertent, se trahissent, interviennent dans un sens ou dans l'autre, ont leurs héros préférés, choisissent leurs proies...
Ecoutez Andromaque dans Racine ou Baudelaire, elle est là, elle hante la mémoire de la poésie. Allons, il est temps de ramasser les os du héros sur le bûcher, de les enfouir dans un coffre d'or, et de placer celui-ci au creux d'une tombe, laquelle, à son tour, sera couverte de larges pierres plates. Fin de l'immense «Iliade», livrée au temps jusqu'à nous.
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À quoi bon, dira-t-on, lire ce vieux récit aujourd'hui ? Que dit Homère dans L'Iliade, que nous ne sachions déjà sur la cruauté des hommes, leur violence, la manipulation des passions et que ne nous confirmerait pas la vision du journal télévisé ? Ceci, peut-être, qui résume L'Iliade : la colère d'Achille qui lui fait longtemps refuser de combattre aux côtés des siens jusqu'à la mort de son ami Patrocle, tué par Hector, ne cessera pas même avec sa vengeance. Elle le domine, l'envahit, frémit en lui jusqu'au bout. Elle le résume. Il est plongé dans un ressentiment existentiel où entre évidemment le sentiment de sa propre mortalité. Le long feuilleton de L'Iliade, l'horreur détaillée des massacres, la fureur de vaincre, les flots de larmes, l'ambivalence des dieux qui se disputent le destin des hommes : tout cela est-il tellement éloigné de nous ?
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L'Iliade d'Homère, ce sont plus de 15.500 vers, une épopée en 24 chants, une architecture grandiose, sur lesquels l'helléniste Philippe Brunet a posé un un regard neuf grâce à une nouvelle traduction publiée au Seuil, fruit de vingt ans de labeur. Ce texte fondateur est rendu dans une traduction qui vise à en transposer le rythme, à en recréer le rituel du langage, pour redonner une chance à la voix épique grecque en français. Deux décennies de travail pour Philippe Brunet, le temps de prendre Troie et de rentrer à Ithaque...
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Tout est divin, chez Homère, à commencer par le dieu rythmique qui plane au-dessus des autres : lui-même. Vous connaissez «l'Iliade», bien sûr, mais de loin, comme un vague souvenir scolaire, ou plutôt comme un film plein de bruit, de sang, de fureur. Vous la connaîtrez bien mieux grâce à cette traduction sonore, vibrante, éclatante. Vraie bataille légendaire, c'est aussi une guerre de noms et de mots. Pour la voir, il faut l'entendre. Homère, c'est le trésor de la littérature occidentale. Sans lui, ignorance et chaos. En bas, dans la plaine de Troie, ou près de la mer, les mortels se massacrent sans fin. En haut, les dieux se concertent, se trahissent, interviennent dans un sens ou dans l'autre, ont leurs héros préférés, choisissent leurs proies...
Ecoutez Andromaque dans Racine ou Baudelaire, elle est là, elle hante la mémoire de la poésie. Allons, il est temps de ramasser les os du héros sur le bûcher, de les enfouir dans un coffre d'or, et de placer celui-ci au creux d'une tombe, laquelle, à son tour, sera couverte de larges pierres plates. Fin de l'immense «Iliade», livrée au temps jusqu'à nous.
La revue de presse : Bruno Frappat - La Croix du 8 décembre 2010
Helléniste passionné, scénographe, réalisateur, Philippe Brunet ne s'est pas contenté, si l'on ose écrire, de traduire dans le silence de son bureau. Il a, par trois fois, à la Sorbonne, à Avignon et à Athènes, organisé des lectures publiques de l'oeuvre. Une trentaine d'heures à chaque fois. Que l'on sache, nul ne s'est plaint de la durée de ces récitations. Beaucoup de ceux qui étaient là eurent l'impression, dit-on, de découvrir Homère avec vingt-huit siècles de retard...
À quoi bon, dira-t-on, lire ce vieux récit aujourd'hui ? Que dit Homère dans L'Iliade, que nous ne sachions déjà sur la cruauté des hommes, leur violence, la manipulation des passions et que ne nous confirmerait pas la vision du journal télévisé ? Ceci, peut-être, qui résume L'Iliade : la colère d'Achille qui lui fait longtemps refuser de combattre aux côtés des siens jusqu'à la mort de son ami Patrocle, tué par Hector, ne cessera pas même avec sa vengeance. Elle le domine, l'envahit, frémit en lui jusqu'au bout. Elle le résume. Il est plongé dans un ressentiment existentiel où entre évidemment le sentiment de sa propre mortalité. Le long feuilleton de L'Iliade, l'horreur détaillée des massacres, la fureur de vaincre, les flots de larmes, l'ambivalence des dieux qui se disputent le destin des hommes : tout cela est-il tellement éloigné de nous ?
La revue de presse : - Libération du 25 novembre 2010
L'Iliade d'Homère, ce sont plus de 15.500 vers, une épopée en 24 chants, une architecture grandiose, sur lesquels l'helléniste Philippe Brunet a posé un un regard neuf grâce à une nouvelle traduction publiée au Seuil, fruit de vingt ans de labeur. Ce texte fondateur est rendu dans une traduction qui vise à en transposer le rythme, à en recréer le rituel du langage, pour redonner une chance à la voix épique grecque en français. Deux décennies de travail pour Philippe Brunet, le temps de prendre Troie et de rentrer à Ithaque...
La revue de presse : Philippe Sollers - Le Nouvel Observateur du 27 janvier 2011
Tout est divin, chez Homère, à commencer par le dieu rythmique qui plane au-dessus des autres : lui-même. Vous connaissez «l'Iliade», bien sûr, mais de loin, comme un vague souvenir scolaire, ou plutôt comme un film plein de bruit, de sang, de fureur. Vous la connaîtrez bien mieux grâce à cette traduction sonore, vibrante, éclatante. Vraie bataille légendaire, c'est aussi une guerre de noms et de mots. Pour la voir, il faut l'entendre. Homère, c'est le trésor de la littérature occidentale. Sans lui, ignorance et chaos. En bas, dans la plaine de Troie, ou près de la mer, les mortels se massacrent sans fin. En haut, les dieux se concertent, se trahissent, interviennent dans un sens ou dans l'autre, ont leurs héros préférés, choisissent leurs proies...
Ecoutez Andromaque dans Racine ou Baudelaire, elle est là, elle hante la mémoire de la poésie. Allons, il est temps de ramasser les os du héros sur le bûcher, de les enfouir dans un coffre d'or, et de placer celui-ci au creux d'une tombe, laquelle, à son tour, sera couverte de larges pierres plates. Fin de l'immense «Iliade», livrée au temps jusqu'à nous.
La revue de presse : Bruno Frappat - La Croix du 8 décembre 2010
Helléniste passionné, scénographe, réalisateur, Philippe Brunet ne s'est pas contenté, si l'on ose écrire, de traduire dans le silence de son bureau. Il a, par trois fois, à la Sorbonne, à Avignon et à Athènes, organisé des lectures publiques de l'oeuvre. Une trentaine d'heures à chaque fois. Que l'on sache, nul ne s'est plaint de la durée de ces récitations. Beaucoup de ceux qui étaient là eurent l'impression, dit-on, de découvrir Homère avec vingt-huit siècles de retard...
À quoi bon, dira-t-on, lire ce vieux récit aujourd'hui ? Que dit Homère dans L'Iliade, que nous ne sachions déjà sur la cruauté des hommes, leur violence, la manipulation des passions et que ne nous confirmerait pas la vision du journal télévisé ? Ceci, peut-être, qui résume L'Iliade : la colère d'Achille qui lui fait longtemps refuser de combattre aux côtés des siens jusqu'à la mort de son ami Patrocle, tué par Hector, ne cessera pas même avec sa vengeance. Elle le domine, l'envahit, frémit en lui jusqu'au bout. Elle le résume. Il est plongé dans un ressentiment existentiel où entre évidemment le sentiment de sa propre mortalité. Le long feuilleton de L'Iliade, l'horreur détaillée des massacres, la fureur de vaincre, les flots de larmes, l'ambivalence des dieux qui se disputent le destin des hommes : tout cela est-il tellement éloigné de nous ?
La revue de presse : - Libération du 25 novembre 2010
L'Iliade d'Homère, ce sont plus de 15.500 vers, une épopée en 24 chants, une architecture grandiose, sur lesquels l'helléniste Philippe Brunet a posé un un regard neuf grâce à une nouvelle traduction publiée au Seuil, fruit de vingt ans de labeur. Ce texte fondateur est rendu dans une traduction qui vise à en transposer le rythme, à en recréer le rituel du langage, pour redonner une chance à la voix épique grecque en français. Deux décennies de travail pour Philippe Brunet, le temps de prendre Troie et de rentrer à Ithaque...
La revue de presse : Philippe Sollers - Le Nouvel Observateur du 27 janvier 2011
Tout est divin, chez Homère, à commencer par le dieu rythmique qui plane au-dessus des autres : lui-même. Vous connaissez «l'Iliade», bien sûr, mais de loin, comme un vague souvenir scolaire, ou plutôt comme un film plein de bruit, de sang, de fureur. Vous la connaîtrez bien mieux grâce à cette traduction sonore, vibrante, éclatante. Vraie bataille légendaire, c'est aussi une guerre de noms et de mots. Pour la voir, il faut l'entendre. Homère, c'est le trésor de la littérature occidentale. Sans lui, ignorance et chaos. En bas, dans la plaine de Troie, ou près de la mer, les mortels se massacrent sans fin. En haut, les dieux se concertent, se trahissent, interviennent dans un sens ou dans l'autre, ont leurs héros préférés, choisissent leurs proies...
Ecoutez Andromaque dans Racine ou Baudelaire, elle est là, elle hante la mémoire de la poésie. Allons, il est temps de ramasser les os du héros sur le bûcher, de les enfouir dans un coffre d'or, et de placer celui-ci au creux d'une tombe, laquelle, à son tour, sera couverte de larges pierres plates. Fin de l'immense «Iliade», livrée au temps jusqu'à nous.
La revue de presse : Bruno Frappat - La Croix du 8 décembre 2010
Helléniste passionné, scénographe, réalisateur, Philippe Brunet ne s'est pas contenté, si l'on ose écrire, de traduire dans le silence de son bureau. Il a, par trois fois, à la Sorbonne, à Avignon et à Athènes, organisé des lectures publiques de l'oeuvre. Une trentaine d'heures à chaque fois. Que l'on sache, nul ne s'est plaint de la durée de ces récitations. Beaucoup de ceux qui étaient là eurent l'impression, dit-on, de découvrir Homère avec vingt-huit siècles de retard...
À quoi bon, dira-t-on, lire ce vieux récit aujourd'hui ? Que dit Homère dans L'Iliade, que nous ne sachions déjà sur la cruauté des hommes, leur violence, la manipulation des passions et que ne nous confirmerait pas la vision du journal télévisé ? Ceci, peut-être, qui résume L'Iliade : la colère d'Achille qui lui fait longtemps refuser de combattre aux côtés des siens jusqu'à la mort de son ami Patrocle, tué par Hector, ne cessera pas même avec sa vengeance. Elle le domine, l'envahit, frémit en lui jusqu'au bout. Elle le résume. Il est plongé dans un ressentiment existentiel où entre évidemment le sentiment de sa propre mortalité. Le long feuilleton de L'Iliade, l'horreur détaillée des massacres, la fureur de vaincre, les flots de larmes, l'ambivalence des dieux qui se disputent le destin des hommes : tout cela est-il tellement éloigné de nous ?
La revue de presse : - Libération du 25 novembre 2010
L'Iliade d'Homère, ce sont plus de 15.500 vers, une épopée en 24 chants, une architecture grandiose, sur lesquels l'helléniste Philippe Brunet a posé un un regard neuf grâce à une nouvelle traduction publiée au Seuil, fruit de vingt ans de labeur. Ce texte fondateur est rendu dans une traduction qui vise à en transposer le rythme, à en recréer le rituel du langage, pour redonner une chance à la voix épique grecque en français. Deux décennies de travail pour Philippe Brunet, le temps de prendre Troie et de rentrer à Ithaque...
La revue de presse : Philippe Sollers - Le Nouvel Observateur du 27 janvier 2011
Tout est divin, chez Homère, à commencer par le dieu rythmique qui plane au-dessus des autres : lui-même. Vous connaissez «l'Iliade», bien sûr, mais de loin, comme un vague souvenir scolaire, ou plutôt comme un film plein de bruit, de sang, de fureur. Vous la connaîtrez bien mieux grâce à cette traduction sonore, vibrante, éclatante. Vraie bataille légendaire, c'est aussi une guerre de noms et de mots. Pour la voir, il faut l'entendre. Homère, c'est le trésor de la littérature occidentale. Sans lui, ignorance et chaos. En bas, dans la plaine de Troie, ou près de la mer, les mortels se massacrent sans fin. En haut, les dieux se concertent, se trahissent, interviennent dans un sens ou dans l'autre, ont leurs héros préférés, choisissent leurs proies...
Ecoutez Andromaque dans Racine ou Baudelaire, elle est là, elle hante la mémoire de la poésie. Allons, il est temps de ramasser les os du héros sur le bûcher, de les enfouir dans un coffre d'or, et de placer celui-ci au creux d'une tombe, laquelle, à son tour, sera couverte de larges pierres plates. Fin de l'immense «Iliade», livrée au temps jusqu'à nous.
La revue de presse : Bruno Frappat - La Croix du 8 décembre 2010
Helléniste passionné, scénographe, réalisateur, Philippe Brunet ne s'est pas contenté, si l'on ose écrire, de traduire dans le silence de son bureau. Il a, par trois fois, à la Sorbonne, à Avignon et à Athènes, organisé des lectures publiques de l'oeuvre. Une trentaine d'heures à chaque fois. Que l'on sache, nul ne s'est plaint de la durée de ces récitations. Beaucoup de ceux qui étaient là eurent l'impression, dit-on, de découvrir Homère avec vingt-huit siècles de retard...
À quoi bon, dira-t-on, lire ce vieux récit aujourd'hui ? Que dit Homère dans L'Iliade, que nous ne sachions déjà sur la cruauté des hommes, leur violence, la manipulation des passions et que ne nous confirmerait pas la vision du journal télévisé ? Ceci, peut-être, qui résume L'Iliade : la colère d'Achille qui lui fait longtemps refuser de combattre aux côtés des siens jusqu'à la mort de son ami Patrocle, tué par Hector, ne cessera pas même avec sa vengeance. Elle le domine, l'envahit, frémit en lui jusqu'au bout. Elle le résume. Il est plongé dans un ressentiment existentiel où entre évidemment le sentiment de sa propre mortalité. Le long feuilleton de L'Iliade, l'horreur détaillée des massacres, la fureur de vaincre, les flots de larmes, l'ambivalence des dieux qui se disputent le destin des hommes : tout cela est-il tellement éloigné de nous ?
La revue de presse : - Libération du 25 novembre 2010
L'Iliade d'Homère, ce sont plus de 15.500 vers, une épopée en 24 chants, une architecture grandiose, sur lesquels l'helléniste Philippe Brunet a posé un un regard neuf grâce à une nouvelle traduction publiée au Seuil, fruit de vingt ans de labeur. Ce texte fondateur est rendu dans une traduction qui vise à en transposer le rythme, à en recréer le rituel du langage, pour redonner une chance à la voix épique grecque en français. Deux décennies de travail pour Philippe Brunet, le temps de prendre Troie et de rentrer à Ithaque...
La revue de presse : Philippe Sollers - Le Nouvel Observateur du 27 janvier 2011
Tout est divin, chez Homère, à commencer par le dieu rythmique qui plane au-dessus des autres : lui-même. Vous connaissez «l'Iliade», bien sûr, mais de loin, comme un vague souvenir scolaire, ou plutôt comme un film plein de bruit, de sang, de fureur. Vous la connaîtrez bien mieux grâce à cette traduction sonore, vibrante, éclatante. Vraie bataille légendaire, c'est aussi une guerre de noms et de mots. Pour la voir, il faut l'entendre. Homère, c'est le trésor de la littérature occidentale. Sans lui, ignorance et chaos. En bas, dans la plaine de Troie, ou près de la mer, les mortels se massacrent sans fin. En haut, les dieux se concertent, se trahissent, interviennent dans un sens ou dans l'autre, ont leurs héros préférés, choisissent leurs proies...
Ecoutez Andromaque dans Racine ou Baudelaire, elle est là, elle hante la mémoire de la poésie. Allons, il est temps de ramasser les os du héros sur le bûcher, de les enfouir dans un coffre d'or, et de placer celui-ci au creux d'une tombe, laquelle, à son tour, sera couverte de larges pierres plates. Fin de l'immense «Iliade», livrée au temps jusqu'à nous.
La revue de presse : Bruno Frappat - La Croix du 8 décembre 2010
Helléniste passionné, scénographe, réalisateur, Philippe Brunet ne s'est pas contenté, si l'on ose écrire, de traduire dans le silence de son bureau. Il a, par trois fois, à la Sorbonne, à Avignon et à Athènes, organisé des lectures publiques de l'oeuvre. Une trentaine d'heures à chaque fois. Que l'on sache, nul ne s'est plaint de la durée de ces récitations. Beaucoup de ceux qui étaient là eurent l'impression, dit-on, de découvrir Homère avec vingt-huit siècles de retard...
À quoi bon, dira-t-on, lire ce vieux récit aujourd'hui ? Que dit Homère dans L'Iliade, que nous ne sachions déjà sur la cruauté des hommes, leur violence, la manipulation des passions et que ne nous confirmerait pas la vision du journal télévisé ? Ceci, peut-être, qui résume L'Iliade : la colère d'Achille qui lui fait longtemps refuser de combattre aux côtés des siens jusqu'à la mort de son ami Patrocle, tué par Hector, ne cessera pas même avec sa vengeance. Elle le domine, l'envahit, frémit en lui jusqu'au bout. Elle le résume. Il est plongé dans un ressentiment existentiel où entre évidemment le sentiment de sa propre mortalité. Le long feuilleton de L'Iliade, l'horreur détaillée des massacres, la fureur de vaincre, les flots de larmes, l'ambivalence des dieux qui se disputent le destin des hommes : tout cela est-il tellement éloigné de nous ?
La revue de presse : - Libération du 25 novembre 2010
L'Iliade d'Homère, ce sont plus de 15.500 vers, une épopée en 24 chants, une architecture grandiose, sur lesquels l'helléniste Philippe Brunet a posé un un regard neuf grâce à une nouvelle traduction publiée au Seuil, fruit de vingt ans de labeur. Ce texte fondateur est rendu dans une traduction qui vise à en transposer le rythme, à en recréer le rituel du langage, pour redonner une chance à la voix épique grecque en français. Deux décennies de travail pour Philippe Brunet, le temps de prendre Troie et de rentrer à Ithaque...