"Fille de la campagne" de Edna O'Brien chez Sabine Wespieser éditeur (Paris, France)
•en partenariat avec 20minutes.fr
- Auteur : Edna O'Brien
- Traducteur : Pierre-Emmanuel Dauzat
- Genre : Biographies, mémoires, correspondances...
- Editeur : Sabine Wespieser éditeur, Paris, France
- Prix : 25.00 €
- Date de sortie : 07/03/2013
- GENCOD : 9782848051369
Résumé
La lucidité et la hardiesse d'Edna O'Brien sont tout entières dans ses éblouissants mémoires. Quand cette «fille de la campagne», née en 1930 au fin fond de l'Irlande rurale, devenue l'auteur d'une oeuvre majeure, entreprend de raconter sa vie, se dessine en creux le portrait d'une femme libre et d'une créatrice farouchement attachée à son indépendance.
Arrivée à Dublin après une enfance solitaire et des années de couvent, l'étudiante en pharmacie découvre avec passion la littérature et le monde des lettres. Elle décide, contre l'avis de ses parents, d'épouser l'écrivain Ernest Gébler, avec qui elle part s'installer à Londres dès 1958.
Lors de la parution de son premier roman, Les Filles de la campagne (1960), le scandale est énorme et le livre interdit en Irlande. Le couple ne résiste pas au succès de la jeune femme. Elle se bat pour obtenir la garde de ses deux fils, et décide alors qu'elle sera avant tout mère et écrivain, que rien jamais ne l'éloignera de sa table de travail.
Edna O'Brien évoque avec le plus grand naturel sa vie dans le «Swinging London» des années soixante. Sur Robert Mitchum, Paul McCartney, Marlon Brandon ou Richard Burton, qui furent des amants ou des frères - les deux seules catégories d'hommes selon elle -, elle livre des souvenirs drôles et tendres. Jamais d'amertume dans ces mémoires, même quand passent les ombres qui hantent sa vie et nourrissent son oeuvre, celles de ses parents et celle de son mari destructeur et jaloux.
Sur le Nord, sur New York, sur ses réussites et ses échecs, ses joies et ses chagrins, les pages s'enchaînent avec l'apparente fluidité que donne à la grande styliste qu'elle n'a jamais cessé d'être l'obsession du mot juste.
Résumé
La lucidité et la hardiesse d'Edna O'Brien sont tout entières dans ses éblouissants mémoires. Quand cette «fille de la campagne», née en 1930 au fin fond de l'Irlande rurale, devenue l'auteur d'une oeuvre majeure, entreprend de raconter sa vie, se dessine en creux le portrait d'une femme libre et d'une créatrice farouchement attachée à son indépendance.
Arrivée à Dublin après une enfance solitaire et des années de couvent, l'étudiante en pharmacie découvre avec passion la littérature et le monde des lettres. Elle décide, contre l'avis de ses parents, d'épouser l'écrivain Ernest Gébler, avec qui elle part s'installer à Londres dès 1958.
Lors de la parution de son premier roman, Les Filles de la campagne (1960), le scandale est énorme et le livre interdit en Irlande. Le couple ne résiste pas au succès de la jeune femme. Elle se bat pour obtenir la garde de ses deux fils, et décide alors qu'elle sera avant tout mère et écrivain, que rien jamais ne l'éloignera de sa table de travail.
Edna O'Brien évoque avec le plus grand naturel sa vie dans le «Swinging London» des années soixante. Sur Robert Mitchum, Paul McCartney, Marlon Brandon ou Richard Burton, qui furent des amants ou des frères - les deux seules catégories d'hommes selon elle -, elle livre des souvenirs drôles et tendres. Jamais d'amertume dans ces mémoires, même quand passent les ombres qui hantent sa vie et nourrissent son oeuvre, celles de ses parents et celle de son mari destructeur et jaloux.
Sur le Nord, sur New York, sur ses réussites et ses échecs, ses joies et ses chagrins, les pages s'enchaînent avec l'apparente fluidité que donne à la grande styliste qu'elle n'a jamais cessé d'être l'obsession du mot juste.
Résumé
La lucidité et la hardiesse d'Edna O'Brien sont tout entières dans ses éblouissants mémoires. Quand cette «fille de la campagne», née en 1930 au fin fond de l'Irlande rurale, devenue l'auteur d'une oeuvre majeure, entreprend de raconter sa vie, se dessine en creux le portrait d'une femme libre et d'une créatrice farouchement attachée à son indépendance.
Arrivée à Dublin après une enfance solitaire et des années de couvent, l'étudiante en pharmacie découvre avec passion la littérature et le monde des lettres. Elle décide, contre l'avis de ses parents, d'épouser l'écrivain Ernest Gébler, avec qui elle part s'installer à Londres dès 1958.
Lors de la parution de son premier roman, Les Filles de la campagne (1960), le scandale est énorme et le livre interdit en Irlande. Le couple ne résiste pas au succès de la jeune femme. Elle se bat pour obtenir la garde de ses deux fils, et décide alors qu'elle sera avant tout mère et écrivain, que rien jamais ne l'éloignera de sa table de travail.
Edna O'Brien évoque avec le plus grand naturel sa vie dans le «Swinging London» des années soixante. Sur Robert Mitchum, Paul McCartney, Marlon Brandon ou Richard Burton, qui furent des amants ou des frères - les deux seules catégories d'hommes selon elle -, elle livre des souvenirs drôles et tendres. Jamais d'amertume dans ces mémoires, même quand passent les ombres qui hantent sa vie et nourrissent son oeuvre, celles de ses parents et celle de son mari destructeur et jaloux.
Sur le Nord, sur New York, sur ses réussites et ses échecs, ses joies et ses chagrins, les pages s'enchaînent avec l'apparente fluidité que donne à la grande styliste qu'elle n'a jamais cessé d'être l'obsession du mot juste.
Résumé
La lucidité et la hardiesse d'Edna O'Brien sont tout entières dans ses éblouissants mémoires. Quand cette «fille de la campagne», née en 1930 au fin fond de l'Irlande rurale, devenue l'auteur d'une oeuvre majeure, entreprend de raconter sa vie, se dessine en creux le portrait d'une femme libre et d'une créatrice farouchement attachée à son indépendance.
Arrivée à Dublin après une enfance solitaire et des années de couvent, l'étudiante en pharmacie découvre avec passion la littérature et le monde des lettres. Elle décide, contre l'avis de ses parents, d'épouser l'écrivain Ernest Gébler, avec qui elle part s'installer à Londres dès 1958.
Lors de la parution de son premier roman, Les Filles de la campagne (1960), le scandale est énorme et le livre interdit en Irlande. Le couple ne résiste pas au succès de la jeune femme. Elle se bat pour obtenir la garde de ses deux fils, et décide alors qu'elle sera avant tout mère et écrivain, que rien jamais ne l'éloignera de sa table de travail.
Edna O'Brien évoque avec le plus grand naturel sa vie dans le «Swinging London» des années soixante. Sur Robert Mitchum, Paul McCartney, Marlon Brandon ou Richard Burton, qui furent des amants ou des frères - les deux seules catégories d'hommes selon elle -, elle livre des souvenirs drôles et tendres. Jamais d'amertume dans ces mémoires, même quand passent les ombres qui hantent sa vie et nourrissent son oeuvre, celles de ses parents et celle de son mari destructeur et jaloux.
Sur le Nord, sur New York, sur ses réussites et ses échecs, ses joies et ses chagrins, les pages s'enchaînent avec l'apparente fluidité que donne à la grande styliste qu'elle n'a jamais cessé d'être l'obsession du mot juste.
Résumé
La lucidité et la hardiesse d'Edna O'Brien sont tout entières dans ses éblouissants mémoires. Quand cette «fille de la campagne», née en 1930 au fin fond de l'Irlande rurale, devenue l'auteur d'une oeuvre majeure, entreprend de raconter sa vie, se dessine en creux le portrait d'une femme libre et d'une créatrice farouchement attachée à son indépendance.
Arrivée à Dublin après une enfance solitaire et des années de couvent, l'étudiante en pharmacie découvre avec passion la littérature et le monde des lettres. Elle décide, contre l'avis de ses parents, d'épouser l'écrivain Ernest Gébler, avec qui elle part s'installer à Londres dès 1958.
Lors de la parution de son premier roman, Les Filles de la campagne (1960), le scandale est énorme et le livre interdit en Irlande. Le couple ne résiste pas au succès de la jeune femme. Elle se bat pour obtenir la garde de ses deux fils, et décide alors qu'elle sera avant tout mère et écrivain, que rien jamais ne l'éloignera de sa table de travail.
Edna O'Brien évoque avec le plus grand naturel sa vie dans le «Swinging London» des années soixante. Sur Robert Mitchum, Paul McCartney, Marlon Brandon ou Richard Burton, qui furent des amants ou des frères - les deux seules catégories d'hommes selon elle -, elle livre des souvenirs drôles et tendres. Jamais d'amertume dans ces mémoires, même quand passent les ombres qui hantent sa vie et nourrissent son oeuvre, celles de ses parents et celle de son mari destructeur et jaloux.
Sur le Nord, sur New York, sur ses réussites et ses échecs, ses joies et ses chagrins, les pages s'enchaînent avec l'apparente fluidité que donne à la grande styliste qu'elle n'a jamais cessé d'être l'obsession du mot juste.
Résumé
La lucidité et la hardiesse d'Edna O'Brien sont tout entières dans ses éblouissants mémoires. Quand cette «fille de la campagne», née en 1930 au fin fond de l'Irlande rurale, devenue l'auteur d'une oeuvre majeure, entreprend de raconter sa vie, se dessine en creux le portrait d'une femme libre et d'une créatrice farouchement attachée à son indépendance.
Arrivée à Dublin après une enfance solitaire et des années de couvent, l'étudiante en pharmacie découvre avec passion la littérature et le monde des lettres. Elle décide, contre l'avis de ses parents, d'épouser l'écrivain Ernest Gébler, avec qui elle part s'installer à Londres dès 1958.
Lors de la parution de son premier roman, Les Filles de la campagne (1960), le scandale est énorme et le livre interdit en Irlande. Le couple ne résiste pas au succès de la jeune femme. Elle se bat pour obtenir la garde de ses deux fils, et décide alors qu'elle sera avant tout mère et écrivain, que rien jamais ne l'éloignera de sa table de travail.
Edna O'Brien évoque avec le plus grand naturel sa vie dans le «Swinging London» des années soixante. Sur Robert Mitchum, Paul McCartney, Marlon Brandon ou Richard Burton, qui furent des amants ou des frères - les deux seules catégories d'hommes selon elle -, elle livre des souvenirs drôles et tendres. Jamais d'amertume dans ces mémoires, même quand passent les ombres qui hantent sa vie et nourrissent son oeuvre, celles de ses parents et celle de son mari destructeur et jaloux.
Sur le Nord, sur New York, sur ses réussites et ses échecs, ses joies et ses chagrins, les pages s'enchaînent avec l'apparente fluidité que donne à la grande styliste qu'elle n'a jamais cessé d'être l'obsession du mot juste.
Résumé
La lucidité et la hardiesse d'Edna O'Brien sont tout entières dans ses éblouissants mémoires. Quand cette «fille de la campagne», née en 1930 au fin fond de l'Irlande rurale, devenue l'auteur d'une oeuvre majeure, entreprend de raconter sa vie, se dessine en creux le portrait d'une femme libre et d'une créatrice farouchement attachée à son indépendance.
Arrivée à Dublin après une enfance solitaire et des années de couvent, l'étudiante en pharmacie découvre avec passion la littérature et le monde des lettres. Elle décide, contre l'avis de ses parents, d'épouser l'écrivain Ernest Gébler, avec qui elle part s'installer à Londres dès 1958.
Lors de la parution de son premier roman, Les Filles de la campagne (1960), le scandale est énorme et le livre interdit en Irlande. Le couple ne résiste pas au succès de la jeune femme. Elle se bat pour obtenir la garde de ses deux fils, et décide alors qu'elle sera avant tout mère et écrivain, que rien jamais ne l'éloignera de sa table de travail.
Edna O'Brien évoque avec le plus grand naturel sa vie dans le «Swinging London» des années soixante. Sur Robert Mitchum, Paul McCartney, Marlon Brandon ou Richard Burton, qui furent des amants ou des frères - les deux seules catégories d'hommes selon elle -, elle livre des souvenirs drôles et tendres. Jamais d'amertume dans ces mémoires, même quand passent les ombres qui hantent sa vie et nourrissent son oeuvre, celles de ses parents et celle de son mari destructeur et jaloux.
Sur le Nord, sur New York, sur ses réussites et ses échecs, ses joies et ses chagrins, les pages s'enchaînent avec l'apparente fluidité que donne à la grande styliste qu'elle n'a jamais cessé d'être l'obsession du mot juste.
La revue de presse : André Clavel - L'Express, mai 2013
A 82 ans, celle qui est désormais la grande dame des lettres irlandaises est enfin sortie de sa réserve pour écrire cette Fille de la campagne, des Mémoires où elle revient frapper à la porte de la ferme familiale avant d'évoquer son adolescence sacrifiée, son mariage et son divorce, ses croisades de jeune romancière lorsque la censure allumait des bûchers afin de la réduire au silence...
De l'ombre à la lumière, ces confessions sont un magnifique hommage à la liberté. Et les clefs d'une oeuvre ô combien sulfureuse.
La revue de presse : Francine de Martinoir - La Croix du 1er mai 2013
Au seuil de ce texte très attachant, deux rêves récurrents et opposés ramènent Edna O'Brien au coeur de Drewsboro, la maison de son enfance. Dans l'un, ensoleillé, elle se sent protégée par des torches enflammées, dans l'autre, elle se débat, prisonnière, comme elle l'a fait tout au long de son existence. Et même si son récit est en prise avec le siècle et ses drames, si le monde extérieur n'a cessé de toquer à la porte, c'est une autobiographie intérieure qu'elle a écrite, livrant ce qu'elle appelle «une obscure petite gorgée de secret»...
Dans le Londres des swinging sixties et le New York des années 1970 glissent Harold Pinter, Norman Mailer, Robert Mitchum ou Paul McCartney, et la narration les présente comme des ombres un peu mystérieuses, vite effacées, comme si la romancière voulait dire que pour elle tout s'était joué ailleurs et bien longtemps avant.
La revue de presse : Frédérique Roussel - Libération du 18 avril 2013
A Londres, en 1960, la jeune fille a dévidé en trois semaines son premier roman, les Filles de la campagne. Ses mémoires de vieille dame, intitulés comme en écho Fille de la campagne (éd. Sabine Wespieser), lui ont réclamé trois ans. Trois ans pour remonter à la source de ses souvenirs, parfois dans la douleur. Son existence a défilé sous sa plume, ses maisons, ses parents, ses amants, ses manuscrits, ses peurs, ses rêves...
Un jour, Edna O'Brien dit à son agent : «Quand je serai morte, des horreurs vont être écrites sur moi.» «Fais-le toi-même», s'entend-elle répondre. Elle qui n'avait jamais voulu cède. Ce ne sont pas tant les faits, les événements, les dates qu'elle veut graver dans le marbre, que restituer une vie intérieure, sa solitude, sa sensibilité. Mais revivre est difficile. Elle mime presque physiquement ce processus, les images, les scènes et les paroles qui surgissent au bout de son stylo. «Toutes les choses qui ont compté dans ma vie sont là.»
La revue de presse : Florence Noiville - Le Monde du 28 mars 2013
" Ne pensez pas que je suis particulièrement forte, dit Edna O'Brien. Les choses peuvent me blesser. Mais elles ne m'arrêtent pas. "...
Ces hauts et ces bas, l'écrivain nous les livre sans fard, avec sensibilité, auto-ironie et toute la distance dont on peut faire montre à son âge. Aucune nostalgie. Une rage de vivre, d'écrire, de jouer encore. Parce que, piano cassé ou pas, la grande romancière irlandaise garde, pour l'écriture, une oreille absolue.
La revue de presse : Marie-Laure Delorme - Le Magazine Littéraire, mars 2013
Le vent souffle, sans arrêt. Les pensionnaires sortent du couvent, plusieurs fois par semaine, pour longer le lac irlandais de Loughrea. Les jeunes filles marchent, deux par deux, dans un murmure silencieux. L'adolescente se souvient d'une scène en particulier. Le lac est gelé. Un homme en salopette arrive, muni d'un marteau de forgeron, pour briser les épaisses couches de glace. Les deux cygnes prisonniers du froid peuvent alors se mouvoir en liberté. Les passionnants Mémoires d'Edna O'Brien, commencés l'année de ses 78 ans, sont à l'image des deux cygnes se mettant à circuler dans les poches d'eau libérée...
Son écriture semble simple. Fille de la campagne est à ce titre un modèle. Le choc est grand entre un style limpide et un caractère trouble...
*Elle a eu envie de mourir ; elle a eu envie de vivre. Le goût de la liberté est le fil continu d'une vie cousue de plusieurs morceaux disparates. Fille de la campagne commence par le décès de sa mère en mars 1967. Retours incessants entre hier et aujourd'hui. Elle remercie, à la fin des Mémoires, les morts et les vivants. Elle est une fille de la terre.
La revue de presse : André Clavel - L'Express, mai 2013
A 82 ans, celle qui est désormais la grande dame des lettres irlandaises est enfin sortie de sa réserve pour écrire cette Fille de la campagne, des Mémoires où elle revient frapper à la porte de la ferme familiale avant d'évoquer son adolescence sacrifiée, son mariage et son divorce, ses croisades de jeune romancière lorsque la censure allumait des bûchers afin de la réduire au silence...
De l'ombre à la lumière, ces confessions sont un magnifique hommage à la liberté. Et les clefs d'une oeuvre ô combien sulfureuse.
La revue de presse : Francine de Martinoir - La Croix du 1er mai 2013
Au seuil de ce texte très attachant, deux rêves récurrents et opposés ramènent Edna O'Brien au coeur de Drewsboro, la maison de son enfance. Dans l'un, ensoleillé, elle se sent protégée par des torches enflammées, dans l'autre, elle se débat, prisonnière, comme elle l'a fait tout au long de son existence. Et même si son récit est en prise avec le siècle et ses drames, si le monde extérieur n'a cessé de toquer à la porte, c'est une autobiographie intérieure qu'elle a écrite, livrant ce qu'elle appelle «une obscure petite gorgée de secret»...
Dans le Londres des swinging sixties et le New York des années 1970 glissent Harold Pinter, Norman Mailer, Robert Mitchum ou Paul McCartney, et la narration les présente comme des ombres un peu mystérieuses, vite effacées, comme si la romancière voulait dire que pour elle tout s'était joué ailleurs et bien longtemps avant.
La revue de presse : Frédérique Roussel - Libération du 18 avril 2013
A Londres, en 1960, la jeune fille a dévidé en trois semaines son premier roman, les Filles de la campagne. Ses mémoires de vieille dame, intitulés comme en écho Fille de la campagne (éd. Sabine Wespieser), lui ont réclamé trois ans. Trois ans pour remonter à la source de ses souvenirs, parfois dans la douleur. Son existence a défilé sous sa plume, ses maisons, ses parents, ses amants, ses manuscrits, ses peurs, ses rêves...
Un jour, Edna O'Brien dit à son agent : «Quand je serai morte, des horreurs vont être écrites sur moi.» «Fais-le toi-même», s'entend-elle répondre. Elle qui n'avait jamais voulu cède. Ce ne sont pas tant les faits, les événements, les dates qu'elle veut graver dans le marbre, que restituer une vie intérieure, sa solitude, sa sensibilité. Mais revivre est difficile. Elle mime presque physiquement ce processus, les images, les scènes et les paroles qui surgissent au bout de son stylo. «Toutes les choses qui ont compté dans ma vie sont là.»
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" Ne pensez pas que je suis particulièrement forte, dit Edna O'Brien. Les choses peuvent me blesser. Mais elles ne m'arrêtent pas. "...
Ces hauts et ces bas, l'écrivain nous les livre sans fard, avec sensibilité, auto-ironie et toute la distance dont on peut faire montre à son âge. Aucune nostalgie. Une rage de vivre, d'écrire, de jouer encore. Parce que, piano cassé ou pas, la grande romancière irlandaise garde, pour l'écriture, une oreille absolue.
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Le vent souffle, sans arrêt. Les pensionnaires sortent du couvent, plusieurs fois par semaine, pour longer le lac irlandais de Loughrea. Les jeunes filles marchent, deux par deux, dans un murmure silencieux. L'adolescente se souvient d'une scène en particulier. Le lac est gelé. Un homme en salopette arrive, muni d'un marteau de forgeron, pour briser les épaisses couches de glace. Les deux cygnes prisonniers du froid peuvent alors se mouvoir en liberté. Les passionnants Mémoires d'Edna O'Brien, commencés l'année de ses 78 ans, sont à l'image des deux cygnes se mettant à circuler dans les poches d'eau libérée...
Son écriture semble simple. Fille de la campagne est à ce titre un modèle. Le choc est grand entre un style limpide et un caractère trouble...
*Elle a eu envie de mourir ; elle a eu envie de vivre. Le goût de la liberté est le fil continu d'une vie cousue de plusieurs morceaux disparates. Fille de la campagne commence par le décès de sa mère en mars 1967. Retours incessants entre hier et aujourd'hui. Elle remercie, à la fin des Mémoires, les morts et les vivants. Elle est une fille de la terre.
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A 82 ans, celle qui est désormais la grande dame des lettres irlandaises est enfin sortie de sa réserve pour écrire cette Fille de la campagne, des Mémoires où elle revient frapper à la porte de la ferme familiale avant d'évoquer son adolescence sacrifiée, son mariage et son divorce, ses croisades de jeune romancière lorsque la censure allumait des bûchers afin de la réduire au silence...
De l'ombre à la lumière, ces confessions sont un magnifique hommage à la liberté. Et les clefs d'une oeuvre ô combien sulfureuse.
La revue de presse : Francine de Martinoir - La Croix du 1er mai 2013
Au seuil de ce texte très attachant, deux rêves récurrents et opposés ramènent Edna O'Brien au coeur de Drewsboro, la maison de son enfance. Dans l'un, ensoleillé, elle se sent protégée par des torches enflammées, dans l'autre, elle se débat, prisonnière, comme elle l'a fait tout au long de son existence. Et même si son récit est en prise avec le siècle et ses drames, si le monde extérieur n'a cessé de toquer à la porte, c'est une autobiographie intérieure qu'elle a écrite, livrant ce qu'elle appelle «une obscure petite gorgée de secret»...
Dans le Londres des swinging sixties et le New York des années 1970 glissent Harold Pinter, Norman Mailer, Robert Mitchum ou Paul McCartney, et la narration les présente comme des ombres un peu mystérieuses, vite effacées, comme si la romancière voulait dire que pour elle tout s'était joué ailleurs et bien longtemps avant.
La revue de presse : Frédérique Roussel - Libération du 18 avril 2013
A Londres, en 1960, la jeune fille a dévidé en trois semaines son premier roman, les Filles de la campagne. Ses mémoires de vieille dame, intitulés comme en écho Fille de la campagne (éd. Sabine Wespieser), lui ont réclamé trois ans. Trois ans pour remonter à la source de ses souvenirs, parfois dans la douleur. Son existence a défilé sous sa plume, ses maisons, ses parents, ses amants, ses manuscrits, ses peurs, ses rêves...
Un jour, Edna O'Brien dit à son agent : «Quand je serai morte, des horreurs vont être écrites sur moi.» «Fais-le toi-même», s'entend-elle répondre. Elle qui n'avait jamais voulu cède. Ce ne sont pas tant les faits, les événements, les dates qu'elle veut graver dans le marbre, que restituer une vie intérieure, sa solitude, sa sensibilité. Mais revivre est difficile. Elle mime presque physiquement ce processus, les images, les scènes et les paroles qui surgissent au bout de son stylo. «Toutes les choses qui ont compté dans ma vie sont là.»
La revue de presse : Florence Noiville - Le Monde du 28 mars 2013
" Ne pensez pas que je suis particulièrement forte, dit Edna O'Brien. Les choses peuvent me blesser. Mais elles ne m'arrêtent pas. "...
Ces hauts et ces bas, l'écrivain nous les livre sans fard, avec sensibilité, auto-ironie et toute la distance dont on peut faire montre à son âge. Aucune nostalgie. Une rage de vivre, d'écrire, de jouer encore. Parce que, piano cassé ou pas, la grande romancière irlandaise garde, pour l'écriture, une oreille absolue.
La revue de presse : Marie-Laure Delorme - Le Magazine Littéraire, mars 2013
Le vent souffle, sans arrêt. Les pensionnaires sortent du couvent, plusieurs fois par semaine, pour longer le lac irlandais de Loughrea. Les jeunes filles marchent, deux par deux, dans un murmure silencieux. L'adolescente se souvient d'une scène en particulier. Le lac est gelé. Un homme en salopette arrive, muni d'un marteau de forgeron, pour briser les épaisses couches de glace. Les deux cygnes prisonniers du froid peuvent alors se mouvoir en liberté. Les passionnants Mémoires d'Edna O'Brien, commencés l'année de ses 78 ans, sont à l'image des deux cygnes se mettant à circuler dans les poches d'eau libérée...
Son écriture semble simple. Fille de la campagne est à ce titre un modèle. Le choc est grand entre un style limpide et un caractère trouble...
*Elle a eu envie de mourir ; elle a eu envie de vivre. Le goût de la liberté est le fil continu d'une vie cousue de plusieurs morceaux disparates. Fille de la campagne commence par le décès de sa mère en mars 1967. Retours incessants entre hier et aujourd'hui. Elle remercie, à la fin des Mémoires, les morts et les vivants. Elle est une fille de la terre.
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A 82 ans, celle qui est désormais la grande dame des lettres irlandaises est enfin sortie de sa réserve pour écrire cette Fille de la campagne, des Mémoires où elle revient frapper à la porte de la ferme familiale avant d'évoquer son adolescence sacrifiée, son mariage et son divorce, ses croisades de jeune romancière lorsque la censure allumait des bûchers afin de la réduire au silence...
De l'ombre à la lumière, ces confessions sont un magnifique hommage à la liberté. Et les clefs d'une oeuvre ô combien sulfureuse.
La revue de presse : Francine de Martinoir - La Croix du 1er mai 2013
Au seuil de ce texte très attachant, deux rêves récurrents et opposés ramènent Edna O'Brien au coeur de Drewsboro, la maison de son enfance. Dans l'un, ensoleillé, elle se sent protégée par des torches enflammées, dans l'autre, elle se débat, prisonnière, comme elle l'a fait tout au long de son existence. Et même si son récit est en prise avec le siècle et ses drames, si le monde extérieur n'a cessé de toquer à la porte, c'est une autobiographie intérieure qu'elle a écrite, livrant ce qu'elle appelle «une obscure petite gorgée de secret»...
Dans le Londres des swinging sixties et le New York des années 1970 glissent Harold Pinter, Norman Mailer, Robert Mitchum ou Paul McCartney, et la narration les présente comme des ombres un peu mystérieuses, vite effacées, comme si la romancière voulait dire que pour elle tout s'était joué ailleurs et bien longtemps avant.
La revue de presse : Frédérique Roussel - Libération du 18 avril 2013
A Londres, en 1960, la jeune fille a dévidé en trois semaines son premier roman, les Filles de la campagne. Ses mémoires de vieille dame, intitulés comme en écho Fille de la campagne (éd. Sabine Wespieser), lui ont réclamé trois ans. Trois ans pour remonter à la source de ses souvenirs, parfois dans la douleur. Son existence a défilé sous sa plume, ses maisons, ses parents, ses amants, ses manuscrits, ses peurs, ses rêves...
Un jour, Edna O'Brien dit à son agent : «Quand je serai morte, des horreurs vont être écrites sur moi.» «Fais-le toi-même», s'entend-elle répondre. Elle qui n'avait jamais voulu cède. Ce ne sont pas tant les faits, les événements, les dates qu'elle veut graver dans le marbre, que restituer une vie intérieure, sa solitude, sa sensibilité. Mais revivre est difficile. Elle mime presque physiquement ce processus, les images, les scènes et les paroles qui surgissent au bout de son stylo. «Toutes les choses qui ont compté dans ma vie sont là.»
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" Ne pensez pas que je suis particulièrement forte, dit Edna O'Brien. Les choses peuvent me blesser. Mais elles ne m'arrêtent pas. "...
Ces hauts et ces bas, l'écrivain nous les livre sans fard, avec sensibilité, auto-ironie et toute la distance dont on peut faire montre à son âge. Aucune nostalgie. Une rage de vivre, d'écrire, de jouer encore. Parce que, piano cassé ou pas, la grande romancière irlandaise garde, pour l'écriture, une oreille absolue.
La revue de presse : Marie-Laure Delorme - Le Magazine Littéraire, mars 2013
Le vent souffle, sans arrêt. Les pensionnaires sortent du couvent, plusieurs fois par semaine, pour longer le lac irlandais de Loughrea. Les jeunes filles marchent, deux par deux, dans un murmure silencieux. L'adolescente se souvient d'une scène en particulier. Le lac est gelé. Un homme en salopette arrive, muni d'un marteau de forgeron, pour briser les épaisses couches de glace. Les deux cygnes prisonniers du froid peuvent alors se mouvoir en liberté. Les passionnants Mémoires d'Edna O'Brien, commencés l'année de ses 78 ans, sont à l'image des deux cygnes se mettant à circuler dans les poches d'eau libérée...
Son écriture semble simple. Fille de la campagne est à ce titre un modèle. Le choc est grand entre un style limpide et un caractère trouble...
*Elle a eu envie de mourir ; elle a eu envie de vivre. Le goût de la liberté est le fil continu d'une vie cousue de plusieurs morceaux disparates. Fille de la campagne commence par le décès de sa mère en mars 1967. Retours incessants entre hier et aujourd'hui. Elle remercie, à la fin des Mémoires, les morts et les vivants. Elle est une fille de la terre.
La revue de presse : André Clavel - L'Express, mai 2013
A 82 ans, celle qui est désormais la grande dame des lettres irlandaises est enfin sortie de sa réserve pour écrire cette Fille de la campagne, des Mémoires où elle revient frapper à la porte de la ferme familiale avant d'évoquer son adolescence sacrifiée, son mariage et son divorce, ses croisades de jeune romancière lorsque la censure allumait des bûchers afin de la réduire au silence...
De l'ombre à la lumière, ces confessions sont un magnifique hommage à la liberté. Et les clefs d'une oeuvre ô combien sulfureuse.
La revue de presse : Francine de Martinoir - La Croix du 1er mai 2013
Au seuil de ce texte très attachant, deux rêves récurrents et opposés ramènent Edna O'Brien au coeur de Drewsboro, la maison de son enfance. Dans l'un, ensoleillé, elle se sent protégée par des torches enflammées, dans l'autre, elle se débat, prisonnière, comme elle l'a fait tout au long de son existence. Et même si son récit est en prise avec le siècle et ses drames, si le monde extérieur n'a cessé de toquer à la porte, c'est une autobiographie intérieure qu'elle a écrite, livrant ce qu'elle appelle «une obscure petite gorgée de secret»...
Dans le Londres des swinging sixties et le New York des années 1970 glissent Harold Pinter, Norman Mailer, Robert Mitchum ou Paul McCartney, et la narration les présente comme des ombres un peu mystérieuses, vite effacées, comme si la romancière voulait dire que pour elle tout s'était joué ailleurs et bien longtemps avant.
La revue de presse : Frédérique Roussel - Libération du 18 avril 2013
A Londres, en 1960, la jeune fille a dévidé en trois semaines son premier roman, les Filles de la campagne. Ses mémoires de vieille dame, intitulés comme en écho Fille de la campagne (éd. Sabine Wespieser), lui ont réclamé trois ans. Trois ans pour remonter à la source de ses souvenirs, parfois dans la douleur. Son existence a défilé sous sa plume, ses maisons, ses parents, ses amants, ses manuscrits, ses peurs, ses rêves...
Un jour, Edna O'Brien dit à son agent : «Quand je serai morte, des horreurs vont être écrites sur moi.» «Fais-le toi-même», s'entend-elle répondre. Elle qui n'avait jamais voulu cède. Ce ne sont pas tant les faits, les événements, les dates qu'elle veut graver dans le marbre, que restituer une vie intérieure, sa solitude, sa sensibilité. Mais revivre est difficile. Elle mime presque physiquement ce processus, les images, les scènes et les paroles qui surgissent au bout de son stylo. «Toutes les choses qui ont compté dans ma vie sont là.»
La revue de presse : Florence Noiville - Le Monde du 28 mars 2013
" Ne pensez pas que je suis particulièrement forte, dit Edna O'Brien. Les choses peuvent me blesser. Mais elles ne m'arrêtent pas. "...
Ces hauts et ces bas, l'écrivain nous les livre sans fard, avec sensibilité, auto-ironie et toute la distance dont on peut faire montre à son âge. Aucune nostalgie. Une rage de vivre, d'écrire, de jouer encore. Parce que, piano cassé ou pas, la grande romancière irlandaise garde, pour l'écriture, une oreille absolue.
La revue de presse : Marie-Laure Delorme - Le Magazine Littéraire, mars 2013
Le vent souffle, sans arrêt. Les pensionnaires sortent du couvent, plusieurs fois par semaine, pour longer le lac irlandais de Loughrea. Les jeunes filles marchent, deux par deux, dans un murmure silencieux. L'adolescente se souvient d'une scène en particulier. Le lac est gelé. Un homme en salopette arrive, muni d'un marteau de forgeron, pour briser les épaisses couches de glace. Les deux cygnes prisonniers du froid peuvent alors se mouvoir en liberté. Les passionnants Mémoires d'Edna O'Brien, commencés l'année de ses 78 ans, sont à l'image des deux cygnes se mettant à circuler dans les poches d'eau libérée...
Son écriture semble simple. Fille de la campagne est à ce titre un modèle. Le choc est grand entre un style limpide et un caractère trouble...
*Elle a eu envie de mourir ; elle a eu envie de vivre. Le goût de la liberté est le fil continu d'une vie cousue de plusieurs morceaux disparates. Fille de la campagne commence par le décès de sa mère en mars 1967. Retours incessants entre hier et aujourd'hui. Elle remercie, à la fin des Mémoires, les morts et les vivants. Elle est une fille de la terre.
La revue de presse : André Clavel - L'Express, mai 2013
A 82 ans, celle qui est désormais la grande dame des lettres irlandaises est enfin sortie de sa réserve pour écrire cette Fille de la campagne, des Mémoires où elle revient frapper à la porte de la ferme familiale avant d'évoquer son adolescence sacrifiée, son mariage et son divorce, ses croisades de jeune romancière lorsque la censure allumait des bûchers afin de la réduire au silence...
De l'ombre à la lumière, ces confessions sont un magnifique hommage à la liberté. Et les clefs d'une oeuvre ô combien sulfureuse.
La revue de presse : Francine de Martinoir - La Croix du 1er mai 2013
Au seuil de ce texte très attachant, deux rêves récurrents et opposés ramènent Edna O'Brien au coeur de Drewsboro, la maison de son enfance. Dans l'un, ensoleillé, elle se sent protégée par des torches enflammées, dans l'autre, elle se débat, prisonnière, comme elle l'a fait tout au long de son existence. Et même si son récit est en prise avec le siècle et ses drames, si le monde extérieur n'a cessé de toquer à la porte, c'est une autobiographie intérieure qu'elle a écrite, livrant ce qu'elle appelle «une obscure petite gorgée de secret»...
Dans le Londres des swinging sixties et le New York des années 1970 glissent Harold Pinter, Norman Mailer, Robert Mitchum ou Paul McCartney, et la narration les présente comme des ombres un peu mystérieuses, vite effacées, comme si la romancière voulait dire que pour elle tout s'était joué ailleurs et bien longtemps avant.
La revue de presse : Frédérique Roussel - Libération du 18 avril 2013
A Londres, en 1960, la jeune fille a dévidé en trois semaines son premier roman, les Filles de la campagne. Ses mémoires de vieille dame, intitulés comme en écho Fille de la campagne (éd. Sabine Wespieser), lui ont réclamé trois ans. Trois ans pour remonter à la source de ses souvenirs, parfois dans la douleur. Son existence a défilé sous sa plume, ses maisons, ses parents, ses amants, ses manuscrits, ses peurs, ses rêves...
Un jour, Edna O'Brien dit à son agent : «Quand je serai morte, des horreurs vont être écrites sur moi.» «Fais-le toi-même», s'entend-elle répondre. Elle qui n'avait jamais voulu cède. Ce ne sont pas tant les faits, les événements, les dates qu'elle veut graver dans le marbre, que restituer une vie intérieure, sa solitude, sa sensibilité. Mais revivre est difficile. Elle mime presque physiquement ce processus, les images, les scènes et les paroles qui surgissent au bout de son stylo. «Toutes les choses qui ont compté dans ma vie sont là.»
La revue de presse : Florence Noiville - Le Monde du 28 mars 2013
" Ne pensez pas que je suis particulièrement forte, dit Edna O'Brien. Les choses peuvent me blesser. Mais elles ne m'arrêtent pas. "...
Ces hauts et ces bas, l'écrivain nous les livre sans fard, avec sensibilité, auto-ironie et toute la distance dont on peut faire montre à son âge. Aucune nostalgie. Une rage de vivre, d'écrire, de jouer encore. Parce que, piano cassé ou pas, la grande romancière irlandaise garde, pour l'écriture, une oreille absolue.
La revue de presse : Marie-Laure Delorme - Le Magazine Littéraire, mars 2013
Le vent souffle, sans arrêt. Les pensionnaires sortent du couvent, plusieurs fois par semaine, pour longer le lac irlandais de Loughrea. Les jeunes filles marchent, deux par deux, dans un murmure silencieux. L'adolescente se souvient d'une scène en particulier. Le lac est gelé. Un homme en salopette arrive, muni d'un marteau de forgeron, pour briser les épaisses couches de glace. Les deux cygnes prisonniers du froid peuvent alors se mouvoir en liberté. Les passionnants Mémoires d'Edna O'Brien, commencés l'année de ses 78 ans, sont à l'image des deux cygnes se mettant à circuler dans les poches d'eau libérée...
Son écriture semble simple. Fille de la campagne est à ce titre un modèle. Le choc est grand entre un style limpide et un caractère trouble...
*Elle a eu envie de mourir ; elle a eu envie de vivre. Le goût de la liberté est le fil continu d'une vie cousue de plusieurs morceaux disparates. Fille de la campagne commence par le décès de sa mère en mars 1967. Retours incessants entre hier et aujourd'hui. Elle remercie, à la fin des Mémoires, les morts et les vivants. Elle est une fille de la terre.
La revue de presse : André Clavel - L'Express, mai 2013
A 82 ans, celle qui est désormais la grande dame des lettres irlandaises est enfin sortie de sa réserve pour écrire cette Fille de la campagne, des Mémoires où elle revient frapper à la porte de la ferme familiale avant d'évoquer son adolescence sacrifiée, son mariage et son divorce, ses croisades de jeune romancière lorsque la censure allumait des bûchers afin de la réduire au silence...
De l'ombre à la lumière, ces confessions sont un magnifique hommage à la liberté. Et les clefs d'une oeuvre ô combien sulfureuse.
La revue de presse : Francine de Martinoir - La Croix du 1er mai 2013
Au seuil de ce texte très attachant, deux rêves récurrents et opposés ramènent Edna O'Brien au coeur de Drewsboro, la maison de son enfance. Dans l'un, ensoleillé, elle se sent protégée par des torches enflammées, dans l'autre, elle se débat, prisonnière, comme elle l'a fait tout au long de son existence. Et même si son récit est en prise avec le siècle et ses drames, si le monde extérieur n'a cessé de toquer à la porte, c'est une autobiographie intérieure qu'elle a écrite, livrant ce qu'elle appelle «une obscure petite gorgée de secret»...
Dans le Londres des swinging sixties et le New York des années 1970 glissent Harold Pinter, Norman Mailer, Robert Mitchum ou Paul McCartney, et la narration les présente comme des ombres un peu mystérieuses, vite effacées, comme si la romancière voulait dire que pour elle tout s'était joué ailleurs et bien longtemps avant.
La revue de presse : Frédérique Roussel - Libération du 18 avril 2013
A Londres, en 1960, la jeune fille a dévidé en trois semaines son premier roman, les Filles de la campagne. Ses mémoires de vieille dame, intitulés comme en écho Fille de la campagne (éd. Sabine Wespieser), lui ont réclamé trois ans. Trois ans pour remonter à la source de ses souvenirs, parfois dans la douleur. Son existence a défilé sous sa plume, ses maisons, ses parents, ses amants, ses manuscrits, ses peurs, ses rêves...
Un jour, Edna O'Brien dit à son agent : «Quand je serai morte, des horreurs vont être écrites sur moi.» «Fais-le toi-même», s'entend-elle répondre. Elle qui n'avait jamais voulu cède. Ce ne sont pas tant les faits, les événements, les dates qu'elle veut graver dans le marbre, que restituer une vie intérieure, sa solitude, sa sensibilité. Mais revivre est difficile. Elle mime presque physiquement ce processus, les images, les scènes et les paroles qui surgissent au bout de son stylo. «Toutes les choses qui ont compté dans ma vie sont là.»
La revue de presse : Florence Noiville - Le Monde du 28 mars 2013
" Ne pensez pas que je suis particulièrement forte, dit Edna O'Brien. Les choses peuvent me blesser. Mais elles ne m'arrêtent pas. "...
Ces hauts et ces bas, l'écrivain nous les livre sans fard, avec sensibilité, auto-ironie et toute la distance dont on peut faire montre à son âge. Aucune nostalgie. Une rage de vivre, d'écrire, de jouer encore. Parce que, piano cassé ou pas, la grande romancière irlandaise garde, pour l'écriture, une oreille absolue.
La revue de presse : Marie-Laure Delorme - Le Magazine Littéraire, mars 2013
Le vent souffle, sans arrêt. Les pensionnaires sortent du couvent, plusieurs fois par semaine, pour longer le lac irlandais de Loughrea. Les jeunes filles marchent, deux par deux, dans un murmure silencieux. L'adolescente se souvient d'une scène en particulier. Le lac est gelé. Un homme en salopette arrive, muni d'un marteau de forgeron, pour briser les épaisses couches de glace. Les deux cygnes prisonniers du froid peuvent alors se mouvoir en liberté. Les passionnants Mémoires d'Edna O'Brien, commencés l'année de ses 78 ans, sont à l'image des deux cygnes se mettant à circuler dans les poches d'eau libérée...
Son écriture semble simple. Fille de la campagne est à ce titre un modèle. Le choc est grand entre un style limpide et un caractère trouble...
*Elle a eu envie de mourir ; elle a eu envie de vivre. Le goût de la liberté est le fil continu d'une vie cousue de plusieurs morceaux disparates. Fille de la campagne commence par le décès de sa mère en mars 1967. Retours incessants entre hier et aujourd'hui. Elle remercie, à la fin des Mémoires, les morts et les vivants. Elle est une fille de la terre.
La revue de presse : André Clavel - L'Express, mai 2013
A 82 ans, celle qui est désormais la grande dame des lettres irlandaises est enfin sortie de sa réserve pour écrire cette Fille de la campagne, des Mémoires où elle revient frapper à la porte de la ferme familiale avant d'évoquer son adolescence sacrifiée, son mariage et son divorce, ses croisades de jeune romancière lorsque la censure allumait des bûchers afin de la réduire au silence...
De l'ombre à la lumière, ces confessions sont un magnifique hommage à la liberté. Et les clefs d'une oeuvre ô combien sulfureuse.
La revue de presse : Francine de Martinoir - La Croix du 1er mai 2013
Au seuil de ce texte très attachant, deux rêves récurrents et opposés ramènent Edna O'Brien au coeur de Drewsboro, la maison de son enfance. Dans l'un, ensoleillé, elle se sent protégée par des torches enflammées, dans l'autre, elle se débat, prisonnière, comme elle l'a fait tout au long de son existence. Et même si son récit est en prise avec le siècle et ses drames, si le monde extérieur n'a cessé de toquer à la porte, c'est une autobiographie intérieure qu'elle a écrite, livrant ce qu'elle appelle «une obscure petite gorgée de secret»...
Dans le Londres des swinging sixties et le New York des années 1970 glissent Harold Pinter, Norman Mailer, Robert Mitchum ou Paul McCartney, et la narration les présente comme des ombres un peu mystérieuses, vite effacées, comme si la romancière voulait dire que pour elle tout s'était joué ailleurs et bien longtemps avant.
La revue de presse : Frédérique Roussel - Libération du 18 avril 2013
A Londres, en 1960, la jeune fille a dévidé en trois semaines son premier roman, les Filles de la campagne. Ses mémoires de vieille dame, intitulés comme en écho Fille de la campagne (éd. Sabine Wespieser), lui ont réclamé trois ans. Trois ans pour remonter à la source de ses souvenirs, parfois dans la douleur. Son existence a défilé sous sa plume, ses maisons, ses parents, ses amants, ses manuscrits, ses peurs, ses rêves...
Un jour, Edna O'Brien dit à son agent : «Quand je serai morte, des horreurs vont être écrites sur moi.» «Fais-le toi-même», s'entend-elle répondre. Elle qui n'avait jamais voulu cède. Ce ne sont pas tant les faits, les événements, les dates qu'elle veut graver dans le marbre, que restituer une vie intérieure, sa solitude, sa sensibilité. Mais revivre est difficile. Elle mime presque physiquement ce processus, les images, les scènes et les paroles qui surgissent au bout de son stylo. «Toutes les choses qui ont compté dans ma vie sont là.»
La revue de presse : Florence Noiville - Le Monde du 28 mars 2013
" Ne pensez pas que je suis particulièrement forte, dit Edna O'Brien. Les choses peuvent me blesser. Mais elles ne m'arrêtent pas. "...
Ces hauts et ces bas, l'écrivain nous les livre sans fard, avec sensibilité, auto-ironie et toute la distance dont on peut faire montre à son âge. Aucune nostalgie. Une rage de vivre, d'écrire, de jouer encore. Parce que, piano cassé ou pas, la grande romancière irlandaise garde, pour l'écriture, une oreille absolue.
La revue de presse : Marie-Laure Delorme - Le Magazine Littéraire, mars 2013
Le vent souffle, sans arrêt. Les pensionnaires sortent du couvent, plusieurs fois par semaine, pour longer le lac irlandais de Loughrea. Les jeunes filles marchent, deux par deux, dans un murmure silencieux. L'adolescente se souvient d'une scène en particulier. Le lac est gelé. Un homme en salopette arrive, muni d'un marteau de forgeron, pour briser les épaisses couches de glace. Les deux cygnes prisonniers du froid peuvent alors se mouvoir en liberté. Les passionnants Mémoires d'Edna O'Brien, commencés l'année de ses 78 ans, sont à l'image des deux cygnes se mettant à circuler dans les poches d'eau libérée...
Son écriture semble simple. Fille de la campagne est à ce titre un modèle. Le choc est grand entre un style limpide et un caractère trouble...
*Elle a eu envie de mourir ; elle a eu envie de vivre. Le goût de la liberté est le fil continu d'une vie cousue de plusieurs morceaux disparates. Fille de la campagne commence par le décès de sa mère en mars 1967. Retours incessants entre hier et aujourd'hui. Elle remercie, à la fin des Mémoires, les morts et les vivants. Elle est une fille de la terre.
La revue de presse : André Clavel - L'Express, mai 2013
A 82 ans, celle qui est désormais la grande dame des lettres irlandaises est enfin sortie de sa réserve pour écrire cette Fille de la campagne, des Mémoires où elle revient frapper à la porte de la ferme familiale avant d'évoquer son adolescence sacrifiée, son mariage et son divorce, ses croisades de jeune romancière lorsque la censure allumait des bûchers afin de la réduire au silence...
De l'ombre à la lumière, ces confessions sont un magnifique hommage à la liberté. Et les clefs d'une oeuvre ô combien sulfureuse.
La revue de presse : Francine de Martinoir - La Croix du 1er mai 2013
Au seuil de ce texte très attachant, deux rêves récurrents et opposés ramènent Edna O'Brien au coeur de Drewsboro, la maison de son enfance. Dans l'un, ensoleillé, elle se sent protégée par des torches enflammées, dans l'autre, elle se débat, prisonnière, comme elle l'a fait tout au long de son existence. Et même si son récit est en prise avec le siècle et ses drames, si le monde extérieur n'a cessé de toquer à la porte, c'est une autobiographie intérieure qu'elle a écrite, livrant ce qu'elle appelle «une obscure petite gorgée de secret»...
Dans le Londres des swinging sixties et le New York des années 1970 glissent Harold Pinter, Norman Mailer, Robert Mitchum ou Paul McCartney, et la narration les présente comme des ombres un peu mystérieuses, vite effacées, comme si la romancière voulait dire que pour elle tout s'était joué ailleurs et bien longtemps avant.
La revue de presse : Frédérique Roussel - Libération du 18 avril 2013
A Londres, en 1960, la jeune fille a dévidé en trois semaines son premier roman, les Filles de la campagne. Ses mémoires de vieille dame, intitulés comme en écho Fille de la campagne (éd. Sabine Wespieser), lui ont réclamé trois ans. Trois ans pour remonter à la source de ses souvenirs, parfois dans la douleur. Son existence a défilé sous sa plume, ses maisons, ses parents, ses amants, ses manuscrits, ses peurs, ses rêves...
Un jour, Edna O'Brien dit à son agent : «Quand je serai morte, des horreurs vont être écrites sur moi.» «Fais-le toi-même», s'entend-elle répondre. Elle qui n'avait jamais voulu cède. Ce ne sont pas tant les faits, les événements, les dates qu'elle veut graver dans le marbre, que restituer une vie intérieure, sa solitude, sa sensibilité. Mais revivre est difficile. Elle mime presque physiquement ce processus, les images, les scènes et les paroles qui surgissent au bout de son stylo. «Toutes les choses qui ont compté dans ma vie sont là.»
La revue de presse : Florence Noiville - Le Monde du 28 mars 2013
" Ne pensez pas que je suis particulièrement forte, dit Edna O'Brien. Les choses peuvent me blesser. Mais elles ne m'arrêtent pas. "...
Ces hauts et ces bas, l'écrivain nous les livre sans fard, avec sensibilité, auto-ironie et toute la distance dont on peut faire montre à son âge. Aucune nostalgie. Une rage de vivre, d'écrire, de jouer encore. Parce que, piano cassé ou pas, la grande romancière irlandaise garde, pour l'écriture, une oreille absolue.
La revue de presse : Marie-Laure Delorme - Le Magazine Littéraire, mars 2013
Le vent souffle, sans arrêt. Les pensionnaires sortent du couvent, plusieurs fois par semaine, pour longer le lac irlandais de Loughrea. Les jeunes filles marchent, deux par deux, dans un murmure silencieux. L'adolescente se souvient d'une scène en particulier. Le lac est gelé. Un homme en salopette arrive, muni d'un marteau de forgeron, pour briser les épaisses couches de glace. Les deux cygnes prisonniers du froid peuvent alors se mouvoir en liberté. Les passionnants Mémoires d'Edna O'Brien, commencés l'année de ses 78 ans, sont à l'image des deux cygnes se mettant à circuler dans les poches d'eau libérée...
Son écriture semble simple. Fille de la campagne est à ce titre un modèle. Le choc est grand entre un style limpide et un caractère trouble...
*Elle a eu envie de mourir ; elle a eu envie de vivre. Le goût de la liberté est le fil continu d'une vie cousue de plusieurs morceaux disparates. Fille de la campagne commence par le décès de sa mère en mars 1967. Retours incessants entre hier et aujourd'hui. Elle remercie, à la fin des Mémoires, les morts et les vivants. Elle est une fille de la terre.
La revue de presse : André Clavel - L'Express, mai 2013
A 82 ans, celle qui est désormais la grande dame des lettres irlandaises est enfin sortie de sa réserve pour écrire cette Fille de la campagne, des Mémoires où elle revient frapper à la porte de la ferme familiale avant d'évoquer son adolescence sacrifiée, son mariage et son divorce, ses croisades de jeune romancière lorsque la censure allumait des bûchers afin de la réduire au silence...
De l'ombre à la lumière, ces confessions sont un magnifique hommage à la liberté. Et les clefs d'une oeuvre ô combien sulfureuse.
La revue de presse : Francine de Martinoir - La Croix du 1er mai 2013
Au seuil de ce texte très attachant, deux rêves récurrents et opposés ramènent Edna O'Brien au coeur de Drewsboro, la maison de son enfance. Dans l'un, ensoleillé, elle se sent protégée par des torches enflammées, dans l'autre, elle se débat, prisonnière, comme elle l'a fait tout au long de son existence. Et même si son récit est en prise avec le siècle et ses drames, si le monde extérieur n'a cessé de toquer à la porte, c'est une autobiographie intérieure qu'elle a écrite, livrant ce qu'elle appelle «une obscure petite gorgée de secret»...
Dans le Londres des swinging sixties et le New York des années 1970 glissent Harold Pinter, Norman Mailer, Robert Mitchum ou Paul McCartney, et la narration les présente comme des ombres un peu mystérieuses, vite effacées, comme si la romancière voulait dire que pour elle tout s'était joué ailleurs et bien longtemps avant.
La revue de presse : Frédérique Roussel - Libération du 18 avril 2013
A Londres, en 1960, la jeune fille a dévidé en trois semaines son premier roman, les Filles de la campagne. Ses mémoires de vieille dame, intitulés comme en écho Fille de la campagne (éd. Sabine Wespieser), lui ont réclamé trois ans. Trois ans pour remonter à la source de ses souvenirs, parfois dans la douleur. Son existence a défilé sous sa plume, ses maisons, ses parents, ses amants, ses manuscrits, ses peurs, ses rêves...
Un jour, Edna O'Brien dit à son agent : «Quand je serai morte, des horreurs vont être écrites sur moi.» «Fais-le toi-même», s'entend-elle répondre. Elle qui n'avait jamais voulu cède. Ce ne sont pas tant les faits, les événements, les dates qu'elle veut graver dans le marbre, que restituer une vie intérieure, sa solitude, sa sensibilité. Mais revivre est difficile. Elle mime presque physiquement ce processus, les images, les scènes et les paroles qui surgissent au bout de son stylo. «Toutes les choses qui ont compté dans ma vie sont là.»
La revue de presse : Florence Noiville - Le Monde du 28 mars 2013
" Ne pensez pas que je suis particulièrement forte, dit Edna O'Brien. Les choses peuvent me blesser. Mais elles ne m'arrêtent pas. "...
Ces hauts et ces bas, l'écrivain nous les livre sans fard, avec sensibilité, auto-ironie et toute la distance dont on peut faire montre à son âge. Aucune nostalgie. Une rage de vivre, d'écrire, de jouer encore. Parce que, piano cassé ou pas, la grande romancière irlandaise garde, pour l'écriture, une oreille absolue.
La revue de presse : Marie-Laure Delorme - Le Magazine Littéraire, mars 2013
Le vent souffle, sans arrêt. Les pensionnaires sortent du couvent, plusieurs fois par semaine, pour longer le lac irlandais de Loughrea. Les jeunes filles marchent, deux par deux, dans un murmure silencieux. L'adolescente se souvient d'une scène en particulier. Le lac est gelé. Un homme en salopette arrive, muni d'un marteau de forgeron, pour briser les épaisses couches de glace. Les deux cygnes prisonniers du froid peuvent alors se mouvoir en liberté. Les passionnants Mémoires d'Edna O'Brien, commencés l'année de ses 78 ans, sont à l'image des deux cygnes se mettant à circuler dans les poches d'eau libérée...
Son écriture semble simple. Fille de la campagne est à ce titre un modèle. Le choc est grand entre un style limpide et un caractère trouble...
*Elle a eu envie de mourir ; elle a eu envie de vivre. Le goût de la liberté est le fil continu d'une vie cousue de plusieurs morceaux disparates. Fille de la campagne commence par le décès de sa mère en mars 1967. Retours incessants entre hier et aujourd'hui. Elle remercie, à la fin des Mémoires, les morts et les vivants. Elle est une fille de la terre.
La revue de presse : André Clavel - L'Express, mai 2013
A 82 ans, celle qui est désormais la grande dame des lettres irlandaises est enfin sortie de sa réserve pour écrire cette Fille de la campagne, des Mémoires où elle revient frapper à la porte de la ferme familiale avant d'évoquer son adolescence sacrifiée, son mariage et son divorce, ses croisades de jeune romancière lorsque la censure allumait des bûchers afin de la réduire au silence...
De l'ombre à la lumière, ces confessions sont un magnifique hommage à la liberté. Et les clefs d'une oeuvre ô combien sulfureuse.
La revue de presse : Francine de Martinoir - La Croix du 1er mai 2013
Au seuil de ce texte très attachant, deux rêves récurrents et opposés ramènent Edna O'Brien au coeur de Drewsboro, la maison de son enfance. Dans l'un, ensoleillé, elle se sent protégée par des torches enflammées, dans l'autre, elle se débat, prisonnière, comme elle l'a fait tout au long de son existence. Et même si son récit est en prise avec le siècle et ses drames, si le monde extérieur n'a cessé de toquer à la porte, c'est une autobiographie intérieure qu'elle a écrite, livrant ce qu'elle appelle «une obscure petite gorgée de secret»...
Dans le Londres des swinging sixties et le New York des années 1970 glissent Harold Pinter, Norman Mailer, Robert Mitchum ou Paul McCartney, et la narration les présente comme des ombres un peu mystérieuses, vite effacées, comme si la romancière voulait dire que pour elle tout s'était joué ailleurs et bien longtemps avant.
La revue de presse : Frédérique Roussel - Libération du 18 avril 2013
A Londres, en 1960, la jeune fille a dévidé en trois semaines son premier roman, les Filles de la campagne. Ses mémoires de vieille dame, intitulés comme en écho Fille de la campagne (éd. Sabine Wespieser), lui ont réclamé trois ans. Trois ans pour remonter à la source de ses souvenirs, parfois dans la douleur. Son existence a défilé sous sa plume, ses maisons, ses parents, ses amants, ses manuscrits, ses peurs, ses rêves...
Un jour, Edna O'Brien dit à son agent : «Quand je serai morte, des horreurs vont être écrites sur moi.» «Fais-le toi-même», s'entend-elle répondre. Elle qui n'avait jamais voulu cède. Ce ne sont pas tant les faits, les événements, les dates qu'elle veut graver dans le marbre, que restituer une vie intérieure, sa solitude, sa sensibilité. Mais revivre est difficile. Elle mime presque physiquement ce processus, les images, les scènes et les paroles qui surgissent au bout de son stylo. «Toutes les choses qui ont compté dans ma vie sont là.»
La revue de presse : Florence Noiville - Le Monde du 28 mars 2013
" Ne pensez pas que je suis particulièrement forte, dit Edna O'Brien. Les choses peuvent me blesser. Mais elles ne m'arrêtent pas. "...
Ces hauts et ces bas, l'écrivain nous les livre sans fard, avec sensibilité, auto-ironie et toute la distance dont on peut faire montre à son âge. Aucune nostalgie. Une rage de vivre, d'écrire, de jouer encore. Parce que, piano cassé ou pas, la grande romancière irlandaise garde, pour l'écriture, une oreille absolue.
La revue de presse : Marie-Laure Delorme - Le Magazine Littéraire, mars 2013
Le vent souffle, sans arrêt. Les pensionnaires sortent du couvent, plusieurs fois par semaine, pour longer le lac irlandais de Loughrea. Les jeunes filles marchent, deux par deux, dans un murmure silencieux. L'adolescente se souvient d'une scène en particulier. Le lac est gelé. Un homme en salopette arrive, muni d'un marteau de forgeron, pour briser les épaisses couches de glace. Les deux cygnes prisonniers du froid peuvent alors se mouvoir en liberté. Les passionnants Mémoires d'Edna O'Brien, commencés l'année de ses 78 ans, sont à l'image des deux cygnes se mettant à circuler dans les poches d'eau libérée...
Son écriture semble simple. Fille de la campagne est à ce titre un modèle. Le choc est grand entre un style limpide et un caractère trouble...
*Elle a eu envie de mourir ; elle a eu envie de vivre. Le goût de la liberté est le fil continu d'une vie cousue de plusieurs morceaux disparates. Fille de la campagne commence par le décès de sa mère en mars 1967. Retours incessants entre hier et aujourd'hui. Elle remercie, à la fin des Mémoires, les morts et les vivants. Elle est une fille de la terre.
La revue de presse : André Clavel - L'Express, mai 2013
A 82 ans, celle qui est désormais la grande dame des lettres irlandaises est enfin sortie de sa réserve pour écrire cette Fille de la campagne, des Mémoires où elle revient frapper à la porte de la ferme familiale avant d'évoquer son adolescence sacrifiée, son mariage et son divorce, ses croisades de jeune romancière lorsque la censure allumait des bûchers afin de la réduire au silence...
De l'ombre à la lumière, ces confessions sont un magnifique hommage à la liberté. Et les clefs d'une oeuvre ô combien sulfureuse.
La revue de presse : Francine de Martinoir - La Croix du 1er mai 2013
Au seuil de ce texte très attachant, deux rêves récurrents et opposés ramènent Edna O'Brien au coeur de Drewsboro, la maison de son enfance. Dans l'un, ensoleillé, elle se sent protégée par des torches enflammées, dans l'autre, elle se débat, prisonnière, comme elle l'a fait tout au long de son existence. Et même si son récit est en prise avec le siècle et ses drames, si le monde extérieur n'a cessé de toquer à la porte, c'est une autobiographie intérieure qu'elle a écrite, livrant ce qu'elle appelle «une obscure petite gorgée de secret»...
Dans le Londres des swinging sixties et le New York des années 1970 glissent Harold Pinter, Norman Mailer, Robert Mitchum ou Paul McCartney, et la narration les présente comme des ombres un peu mystérieuses, vite effacées, comme si la romancière voulait dire que pour elle tout s'était joué ailleurs et bien longtemps avant.
La revue de presse : Frédérique Roussel - Libération du 18 avril 2013
A Londres, en 1960, la jeune fille a dévidé en trois semaines son premier roman, les Filles de la campagne. Ses mémoires de vieille dame, intitulés comme en écho Fille de la campagne (éd. Sabine Wespieser), lui ont réclamé trois ans. Trois ans pour remonter à la source de ses souvenirs, parfois dans la douleur. Son existence a défilé sous sa plume, ses maisons, ses parents, ses amants, ses manuscrits, ses peurs, ses rêves...
Un jour, Edna O'Brien dit à son agent : «Quand je serai morte, des horreurs vont être écrites sur moi.» «Fais-le toi-même», s'entend-elle répondre. Elle qui n'avait jamais voulu cède. Ce ne sont pas tant les faits, les événements, les dates qu'elle veut graver dans le marbre, que restituer une vie intérieure, sa solitude, sa sensibilité. Mais revivre est difficile. Elle mime presque physiquement ce processus, les images, les scènes et les paroles qui surgissent au bout de son stylo. «Toutes les choses qui ont compté dans ma vie sont là.»
La revue de presse : Florence Noiville - Le Monde du 28 mars 2013
" Ne pensez pas que je suis particulièrement forte, dit Edna O'Brien. Les choses peuvent me blesser. Mais elles ne m'arrêtent pas. "...
Ces hauts et ces bas, l'écrivain nous les livre sans fard, avec sensibilité, auto-ironie et toute la distance dont on peut faire montre à son âge. Aucune nostalgie. Une rage de vivre, d'écrire, de jouer encore. Parce que, piano cassé ou pas, la grande romancière irlandaise garde, pour l'écriture, une oreille absolue.
La revue de presse : Marie-Laure Delorme - Le Magazine Littéraire, mars 2013
Le vent souffle, sans arrêt. Les pensionnaires sortent du couvent, plusieurs fois par semaine, pour longer le lac irlandais de Loughrea. Les jeunes filles marchent, deux par deux, dans un murmure silencieux. L'adolescente se souvient d'une scène en particulier. Le lac est gelé. Un homme en salopette arrive, muni d'un marteau de forgeron, pour briser les épaisses couches de glace. Les deux cygnes prisonniers du froid peuvent alors se mouvoir en liberté. Les passionnants Mémoires d'Edna O'Brien, commencés l'année de ses 78 ans, sont à l'image des deux cygnes se mettant à circuler dans les poches d'eau libérée...
Son écriture semble simple. Fille de la campagne est à ce titre un modèle. Le choc est grand entre un style limpide et un caractère trouble...
*Elle a eu envie de mourir ; elle a eu envie de vivre. Le goût de la liberté est le fil continu d'une vie cousue de plusieurs morceaux disparates. Fille de la campagne commence par le décès de sa mère en mars 1967. Retours incessants entre hier et aujourd'hui. Elle remercie, à la fin des Mémoires, les morts et les vivants. Elle est une fille de la terre.
La revue de presse : André Clavel - L'Express, mai 2013
A 82 ans, celle qui est désormais la grande dame des lettres irlandaises est enfin sortie de sa réserve pour écrire cette Fille de la campagne, des Mémoires où elle revient frapper à la porte de la ferme familiale avant d'évoquer son adolescence sacrifiée, son mariage et son divorce, ses croisades de jeune romancière lorsque la censure allumait des bûchers afin de la réduire au silence...
De l'ombre à la lumière, ces confessions sont un magnifique hommage à la liberté. Et les clefs d'une oeuvre ô combien sulfureuse.
La revue de presse : Francine de Martinoir - La Croix du 1er mai 2013
Au seuil de ce texte très attachant, deux rêves récurrents et opposés ramènent Edna O'Brien au coeur de Drewsboro, la maison de son enfance. Dans l'un, ensoleillé, elle se sent protégée par des torches enflammées, dans l'autre, elle se débat, prisonnière, comme elle l'a fait tout au long de son existence. Et même si son récit est en prise avec le siècle et ses drames, si le monde extérieur n'a cessé de toquer à la porte, c'est une autobiographie intérieure qu'elle a écrite, livrant ce qu'elle appelle «une obscure petite gorgée de secret»...
Dans le Londres des swinging sixties et le New York des années 1970 glissent Harold Pinter, Norman Mailer, Robert Mitchum ou Paul McCartney, et la narration les présente comme des ombres un peu mystérieuses, vite effacées, comme si la romancière voulait dire que pour elle tout s'était joué ailleurs et bien longtemps avant.
La revue de presse : Frédérique Roussel - Libération du 18 avril 2013
A Londres, en 1960, la jeune fille a dévidé en trois semaines son premier roman, les Filles de la campagne. Ses mémoires de vieille dame, intitulés comme en écho Fille de la campagne (éd. Sabine Wespieser), lui ont réclamé trois ans. Trois ans pour remonter à la source de ses souvenirs, parfois dans la douleur. Son existence a défilé sous sa plume, ses maisons, ses parents, ses amants, ses manuscrits, ses peurs, ses rêves...
Un jour, Edna O'Brien dit à son agent : «Quand je serai morte, des horreurs vont être écrites sur moi.» «Fais-le toi-même», s'entend-elle répondre. Elle qui n'avait jamais voulu cède. Ce ne sont pas tant les faits, les événements, les dates qu'elle veut graver dans le marbre, que restituer une vie intérieure, sa solitude, sa sensibilité. Mais revivre est difficile. Elle mime presque physiquement ce processus, les images, les scènes et les paroles qui surgissent au bout de son stylo. «Toutes les choses qui ont compté dans ma vie sont là.»
La revue de presse : Florence Noiville - Le Monde du 28 mars 2013
" Ne pensez pas que je suis particulièrement forte, dit Edna O'Brien. Les choses peuvent me blesser. Mais elles ne m'arrêtent pas. "...
Ces hauts et ces bas, l'écrivain nous les livre sans fard, avec sensibilité, auto-ironie et toute la distance dont on peut faire montre à son âge. Aucune nostalgie. Une rage de vivre, d'écrire, de jouer encore. Parce que, piano cassé ou pas, la grande romancière irlandaise garde, pour l'écriture, une oreille absolue.
La revue de presse : Marie-Laure Delorme - Le Magazine Littéraire, mars 2013
Le vent souffle, sans arrêt. Les pensionnaires sortent du couvent, plusieurs fois par semaine, pour longer le lac irlandais de Loughrea. Les jeunes filles marchent, deux par deux, dans un murmure silencieux. L'adolescente se souvient d'une scène en particulier. Le lac est gelé. Un homme en salopette arrive, muni d'un marteau de forgeron, pour briser les épaisses couches de glace. Les deux cygnes prisonniers du froid peuvent alors se mouvoir en liberté. Les passionnants Mémoires d'Edna O'Brien, commencés l'année de ses 78 ans, sont à l'image des deux cygnes se mettant à circuler dans les poches d'eau libérée...
Son écriture semble simple. Fille de la campagne est à ce titre un modèle. Le choc est grand entre un style limpide et un caractère trouble...
*Elle a eu envie de mourir ; elle a eu envie de vivre. Le goût de la liberté est le fil continu d'une vie cousue de plusieurs morceaux disparates. Fille de la campagne commence par le décès de sa mère en mars 1967. Retours incessants entre hier et aujourd'hui. Elle remercie, à la fin des Mémoires, les morts et les vivants. Elle est une fille de la terre.
La revue de presse : André Clavel - L'Express, mai 2013
A 82 ans, celle qui est désormais la grande dame des lettres irlandaises est enfin sortie de sa réserve pour écrire cette Fille de la campagne, des Mémoires où elle revient frapper à la porte de la ferme familiale avant d'évoquer son adolescence sacrifiée, son mariage et son divorce, ses croisades de jeune romancière lorsque la censure allumait des bûchers afin de la réduire au silence...
De l'ombre à la lumière, ces confessions sont un magnifique hommage à la liberté. Et les clefs d'une oeuvre ô combien sulfureuse.
La revue de presse : Francine de Martinoir - La Croix du 1er mai 2013
Au seuil de ce texte très attachant, deux rêves récurrents et opposés ramènent Edna O'Brien au coeur de Drewsboro, la maison de son enfance. Dans l'un, ensoleillé, elle se sent protégée par des torches enflammées, dans l'autre, elle se débat, prisonnière, comme elle l'a fait tout au long de son existence. Et même si son récit est en prise avec le siècle et ses drames, si le monde extérieur n'a cessé de toquer à la porte, c'est une autobiographie intérieure qu'elle a écrite, livrant ce qu'elle appelle «une obscure petite gorgée de secret»...
Dans le Londres des swinging sixties et le New York des années 1970 glissent Harold Pinter, Norman Mailer, Robert Mitchum ou Paul McCartney, et la narration les présente comme des ombres un peu mystérieuses, vite effacées, comme si la romancière voulait dire que pour elle tout s'était joué ailleurs et bien longtemps avant.
La revue de presse : Frédérique Roussel - Libération du 18 avril 2013
A Londres, en 1960, la jeune fille a dévidé en trois semaines son premier roman, les Filles de la campagne. Ses mémoires de vieille dame, intitulés comme en écho Fille de la campagne (éd. Sabine Wespieser), lui ont réclamé trois ans. Trois ans pour remonter à la source de ses souvenirs, parfois dans la douleur. Son existence a défilé sous sa plume, ses maisons, ses parents, ses amants, ses manuscrits, ses peurs, ses rêves...
Un jour, Edna O'Brien dit à son agent : «Quand je serai morte, des horreurs vont être écrites sur moi.» «Fais-le toi-même», s'entend-elle répondre. Elle qui n'avait jamais voulu cède. Ce ne sont pas tant les faits, les événements, les dates qu'elle veut graver dans le marbre, que restituer une vie intérieure, sa solitude, sa sensibilité. Mais revivre est difficile. Elle mime presque physiquement ce processus, les images, les scènes et les paroles qui surgissent au bout de son stylo. «Toutes les choses qui ont compté dans ma vie sont là.»
La revue de presse : Florence Noiville - Le Monde du 28 mars 2013
" Ne pensez pas que je suis particulièrement forte, dit Edna O'Brien. Les choses peuvent me blesser. Mais elles ne m'arrêtent pas. "...
Ces hauts et ces bas, l'écrivain nous les livre sans fard, avec sensibilité, auto-ironie et toute la distance dont on peut faire montre à son âge. Aucune nostalgie. Une rage de vivre, d'écrire, de jouer encore. Parce que, piano cassé ou pas, la grande romancière irlandaise garde, pour l'écriture, une oreille absolue.
La revue de presse : Marie-Laure Delorme - Le Magazine Littéraire, mars 2013
Le vent souffle, sans arrêt. Les pensionnaires sortent du couvent, plusieurs fois par semaine, pour longer le lac irlandais de Loughrea. Les jeunes filles marchent, deux par deux, dans un murmure silencieux. L'adolescente se souvient d'une scène en particulier. Le lac est gelé. Un homme en salopette arrive, muni d'un marteau de forgeron, pour briser les épaisses couches de glace. Les deux cygnes prisonniers du froid peuvent alors se mouvoir en liberté. Les passionnants Mémoires d'Edna O'Brien, commencés l'année de ses 78 ans, sont à l'image des deux cygnes se mettant à circuler dans les poches d'eau libérée...
Son écriture semble simple. Fille de la campagne est à ce titre un modèle. Le choc est grand entre un style limpide et un caractère trouble...
*Elle a eu envie de mourir ; elle a eu envie de vivre. Le goût de la liberté est le fil continu d'une vie cousue de plusieurs morceaux disparates. Fille de la campagne commence par le décès de sa mère en mars 1967. Retours incessants entre hier et aujourd'hui. Elle remercie, à la fin des Mémoires, les morts et les vivants. Elle est une fille de la terre.
La revue de presse : André Clavel - L'Express, mai 2013
A 82 ans, celle qui est désormais la grande dame des lettres irlandaises est enfin sortie de sa réserve pour écrire cette Fille de la campagne, des Mémoires où elle revient frapper à la porte de la ferme familiale avant d'évoquer son adolescence sacrifiée, son mariage et son divorce, ses croisades de jeune romancière lorsque la censure allumait des bûchers afin de la réduire au silence...
De l'ombre à la lumière, ces confessions sont un magnifique hommage à la liberté. Et les clefs d'une oeuvre ô combien sulfureuse.
La revue de presse : Francine de Martinoir - La Croix du 1er mai 2013
Au seuil de ce texte très attachant, deux rêves récurrents et opposés ramènent Edna O'Brien au coeur de Drewsboro, la maison de son enfance. Dans l'un, ensoleillé, elle se sent protégée par des torches enflammées, dans l'autre, elle se débat, prisonnière, comme elle l'a fait tout au long de son existence. Et même si son récit est en prise avec le siècle et ses drames, si le monde extérieur n'a cessé de toquer à la porte, c'est une autobiographie intérieure qu'elle a écrite, livrant ce qu'elle appelle «une obscure petite gorgée de secret»...
Dans le Londres des swinging sixties et le New York des années 1970 glissent Harold Pinter, Norman Mailer, Robert Mitchum ou Paul McCartney, et la narration les présente comme des ombres un peu mystérieuses, vite effacées, comme si la romancière voulait dire que pour elle tout s'était joué ailleurs et bien longtemps avant.
La revue de presse : Frédérique Roussel - Libération du 18 avril 2013
A Londres, en 1960, la jeune fille a dévidé en trois semaines son premier roman, les Filles de la campagne. Ses mémoires de vieille dame, intitulés comme en écho Fille de la campagne (éd. Sabine Wespieser), lui ont réclamé trois ans. Trois ans pour remonter à la source de ses souvenirs, parfois dans la douleur. Son existence a défilé sous sa plume, ses maisons, ses parents, ses amants, ses manuscrits, ses peurs, ses rêves...
Un jour, Edna O'Brien dit à son agent : «Quand je serai morte, des horreurs vont être écrites sur moi.» «Fais-le toi-même», s'entend-elle répondre. Elle qui n'avait jamais voulu cède. Ce ne sont pas tant les faits, les événements, les dates qu'elle veut graver dans le marbre, que restituer une vie intérieure, sa solitude, sa sensibilité. Mais revivre est difficile. Elle mime presque physiquement ce processus, les images, les scènes et les paroles qui surgissent au bout de son stylo. «Toutes les choses qui ont compté dans ma vie sont là.»
La revue de presse : Florence Noiville - Le Monde du 28 mars 2013
" Ne pensez pas que je suis particulièrement forte, dit Edna O'Brien. Les choses peuvent me blesser. Mais elles ne m'arrêtent pas. "...
Ces hauts et ces bas, l'écrivain nous les livre sans fard, avec sensibilité, auto-ironie et toute la distance dont on peut faire montre à son âge. Aucune nostalgie. Une rage de vivre, d'écrire, de jouer encore. Parce que, piano cassé ou pas, la grande romancière irlandaise garde, pour l'écriture, une oreille absolue.
La revue de presse : Marie-Laure Delorme - Le Magazine Littéraire, mars 2013
Le vent souffle, sans arrêt. Les pensionnaires sortent du couvent, plusieurs fois par semaine, pour longer le lac irlandais de Loughrea. Les jeunes filles marchent, deux par deux, dans un murmure silencieux. L'adolescente se souvient d'une scène en particulier. Le lac est gelé. Un homme en salopette arrive, muni d'un marteau de forgeron, pour briser les épaisses couches de glace. Les deux cygnes prisonniers du froid peuvent alors se mouvoir en liberté. Les passionnants Mémoires d'Edna O'Brien, commencés l'année de ses 78 ans, sont à l'image des deux cygnes se mettant à circuler dans les poches d'eau libérée...
Son écriture semble simple. Fille de la campagne est à ce titre un modèle. Le choc est grand entre un style limpide et un caractère trouble...
*Elle a eu envie de mourir ; elle a eu envie de vivre. Le goût de la liberté est le fil continu d'une vie cousue de plusieurs morceaux disparates. Fille de la campagne commence par le décès de sa mère en mars 1967. Retours incessants entre hier et aujourd'hui. Elle remercie, à la fin des Mémoires, les morts et les vivants. Elle est une fille de la terre.
La revue de presse : André Clavel - L'Express, mai 2013
A 82 ans, celle qui est désormais la grande dame des lettres irlandaises est enfin sortie de sa réserve pour écrire cette Fille de la campagne, des Mémoires où elle revient frapper à la porte de la ferme familiale avant d'évoquer son adolescence sacrifiée, son mariage et son divorce, ses croisades de jeune romancière lorsque la censure allumait des bûchers afin de la réduire au silence...
De l'ombre à la lumière, ces confessions sont un magnifique hommage à la liberté. Et les clefs d'une oeuvre ô combien sulfureuse.
La revue de presse : Francine de Martinoir - La Croix du 1er mai 2013
Au seuil de ce texte très attachant, deux rêves récurrents et opposés ramènent Edna O'Brien au coeur de Drewsboro, la maison de son enfance. Dans l'un, ensoleillé, elle se sent protégée par des torches enflammées, dans l'autre, elle se débat, prisonnière, comme elle l'a fait tout au long de son existence. Et même si son récit est en prise avec le siècle et ses drames, si le monde extérieur n'a cessé de toquer à la porte, c'est une autobiographie intérieure qu'elle a écrite, livrant ce qu'elle appelle «une obscure petite gorgée de secret»...
Dans le Londres des swinging sixties et le New York des années 1970 glissent Harold Pinter, Norman Mailer, Robert Mitchum ou Paul McCartney, et la narration les présente comme des ombres un peu mystérieuses, vite effacées, comme si la romancière voulait dire que pour elle tout s'était joué ailleurs et bien longtemps avant.
La revue de presse : Frédérique Roussel - Libération du 18 avril 2013
A Londres, en 1960, la jeune fille a dévidé en trois semaines son premier roman, les Filles de la campagne. Ses mémoires de vieille dame, intitulés comme en écho Fille de la campagne (éd. Sabine Wespieser), lui ont réclamé trois ans. Trois ans pour remonter à la source de ses souvenirs, parfois dans la douleur. Son existence a défilé sous sa plume, ses maisons, ses parents, ses amants, ses manuscrits, ses peurs, ses rêves...
Un jour, Edna O'Brien dit à son agent : «Quand je serai morte, des horreurs vont être écrites sur moi.» «Fais-le toi-même», s'entend-elle répondre. Elle qui n'avait jamais voulu cède. Ce ne sont pas tant les faits, les événements, les dates qu'elle veut graver dans le marbre, que restituer une vie intérieure, sa solitude, sa sensibilité. Mais revivre est difficile. Elle mime presque physiquement ce processus, les images, les scènes et les paroles qui surgissent au bout de son stylo. «Toutes les choses qui ont compté dans ma vie sont là.»
La revue de presse : Florence Noiville - Le Monde du 28 mars 2013
" Ne pensez pas que je suis particulièrement forte, dit Edna O'Brien. Les choses peuvent me blesser. Mais elles ne m'arrêtent pas. "...
Ces hauts et ces bas, l'écrivain nous les livre sans fard, avec sensibilité, auto-ironie et toute la distance dont on peut faire montre à son âge. Aucune nostalgie. Une rage de vivre, d'écrire, de jouer encore. Parce que, piano cassé ou pas, la grande romancière irlandaise garde, pour l'écriture, une oreille absolue.
La revue de presse : Marie-Laure Delorme - Le Magazine Littéraire, mars 2013
Le vent souffle, sans arrêt. Les pensionnaires sortent du couvent, plusieurs fois par semaine, pour longer le lac irlandais de Loughrea. Les jeunes filles marchent, deux par deux, dans un murmure silencieux. L'adolescente se souvient d'une scène en particulier. Le lac est gelé. Un homme en salopette arrive, muni d'un marteau de forgeron, pour briser les épaisses couches de glace. Les deux cygnes prisonniers du froid peuvent alors se mouvoir en liberté. Les passionnants Mémoires d'Edna O'Brien, commencés l'année de ses 78 ans, sont à l'image des deux cygnes se mettant à circuler dans les poches d'eau libérée...
Son écriture semble simple. Fille de la campagne est à ce titre un modèle. Le choc est grand entre un style limpide et un caractère trouble...
*Elle a eu envie de mourir ; elle a eu envie de vivre. Le goût de la liberté est le fil continu d'une vie cousue de plusieurs morceaux disparates. Fille de la campagne commence par le décès de sa mère en mars 1967. Retours incessants entre hier et aujourd'hui. Elle remercie, à la fin des Mémoires, les morts et les vivants. Elle est une fille de la terre.
La revue de presse : André Clavel - L'Express, mai 2013
A 82 ans, celle qui est désormais la grande dame des lettres irlandaises est enfin sortie de sa réserve pour écrire cette Fille de la campagne, des Mémoires où elle revient frapper à la porte de la ferme familiale avant d'évoquer son adolescence sacrifiée, son mariage et son divorce, ses croisades de jeune romancière lorsque la censure allumait des bûchers afin de la réduire au silence...
De l'ombre à la lumière, ces confessions sont un magnifique hommage à la liberté. Et les clefs d'une oeuvre ô combien sulfureuse.
La revue de presse : Francine de Martinoir - La Croix du 1er mai 2013
Au seuil de ce texte très attachant, deux rêves récurrents et opposés ramènent Edna O'Brien au coeur de Drewsboro, la maison de son enfance. Dans l'un, ensoleillé, elle se sent protégée par des torches enflammées, dans l'autre, elle se débat, prisonnière, comme elle l'a fait tout au long de son existence. Et même si son récit est en prise avec le siècle et ses drames, si le monde extérieur n'a cessé de toquer à la porte, c'est une autobiographie intérieure qu'elle a écrite, livrant ce qu'elle appelle «une obscure petite gorgée de secret»...
Dans le Londres des swinging sixties et le New York des années 1970 glissent Harold Pinter, Norman Mailer, Robert Mitchum ou Paul McCartney, et la narration les présente comme des ombres un peu mystérieuses, vite effacées, comme si la romancière voulait dire que pour elle tout s'était joué ailleurs et bien longtemps avant.
La revue de presse : Frédérique Roussel - Libération du 18 avril 2013
A Londres, en 1960, la jeune fille a dévidé en trois semaines son premier roman, les Filles de la campagne. Ses mémoires de vieille dame, intitulés comme en écho Fille de la campagne (éd. Sabine Wespieser), lui ont réclamé trois ans. Trois ans pour remonter à la source de ses souvenirs, parfois dans la douleur. Son existence a défilé sous sa plume, ses maisons, ses parents, ses amants, ses manuscrits, ses peurs, ses rêves...
Un jour, Edna O'Brien dit à son agent : «Quand je serai morte, des horreurs vont être écrites sur moi.» «Fais-le toi-même», s'entend-elle répondre. Elle qui n'avait jamais voulu cède. Ce ne sont pas tant les faits, les événements, les dates qu'elle veut graver dans le marbre, que restituer une vie intérieure, sa solitude, sa sensibilité. Mais revivre est difficile. Elle mime presque physiquement ce processus, les images, les scènes et les paroles qui surgissent au bout de son stylo. «Toutes les choses qui ont compté dans ma vie sont là.»
La revue de presse : Florence Noiville - Le Monde du 28 mars 2013
" Ne pensez pas que je suis particulièrement forte, dit Edna O'Brien. Les choses peuvent me blesser. Mais elles ne m'arrêtent pas. "...
Ces hauts et ces bas, l'écrivain nous les livre sans fard, avec sensibilité, auto-ironie et toute la distance dont on peut faire montre à son âge. Aucune nostalgie. Une rage de vivre, d'écrire, de jouer encore. Parce que, piano cassé ou pas, la grande romancière irlandaise garde, pour l'écriture, une oreille absolue.
La revue de presse : Marie-Laure Delorme - Le Magazine Littéraire, mars 2013
Le vent souffle, sans arrêt. Les pensionnaires sortent du couvent, plusieurs fois par semaine, pour longer le lac irlandais de Loughrea. Les jeunes filles marchent, deux par deux, dans un murmure silencieux. L'adolescente se souvient d'une scène en particulier. Le lac est gelé. Un homme en salopette arrive, muni d'un marteau de forgeron, pour briser les épaisses couches de glace. Les deux cygnes prisonniers du froid peuvent alors se mouvoir en liberté. Les passionnants Mémoires d'Edna O'Brien, commencés l'année de ses 78 ans, sont à l'image des deux cygnes se mettant à circuler dans les poches d'eau libérée...
Son écriture semble simple. Fille de la campagne est à ce titre un modèle. Le choc est grand entre un style limpide et un caractère trouble...
*Elle a eu envie de mourir ; elle a eu envie de vivre. Le goût de la liberté est le fil continu d'une vie cousue de plusieurs morceaux disparates. Fille de la campagne commence par le décès de sa mère en mars 1967. Retours incessants entre hier et aujourd'hui. Elle remercie, à la fin des Mémoires, les morts et les vivants. Elle est une fille de la terre.
La revue de presse : André Clavel - L'Express, mai 2013
A 82 ans, celle qui est désormais la grande dame des lettres irlandaises est enfin sortie de sa réserve pour écrire cette Fille de la campagne, des Mémoires où elle revient frapper à la porte de la ferme familiale avant d'évoquer son adolescence sacrifiée, son mariage et son divorce, ses croisades de jeune romancière lorsque la censure allumait des bûchers afin de la réduire au silence...
De l'ombre à la lumière, ces confessions sont un magnifique hommage à la liberté. Et les clefs d'une oeuvre ô combien sulfureuse.
La revue de presse : Francine de Martinoir - La Croix du 1er mai 2013
Au seuil de ce texte très attachant, deux rêves récurrents et opposés ramènent Edna O'Brien au coeur de Drewsboro, la maison de son enfance. Dans l'un, ensoleillé, elle se sent protégée par des torches enflammées, dans l'autre, elle se débat, prisonnière, comme elle l'a fait tout au long de son existence. Et même si son récit est en prise avec le siècle et ses drames, si le monde extérieur n'a cessé de toquer à la porte, c'est une autobiographie intérieure qu'elle a écrite, livrant ce qu'elle appelle «une obscure petite gorgée de secret»...
Dans le Londres des swinging sixties et le New York des années 1970 glissent Harold Pinter, Norman Mailer, Robert Mitchum ou Paul McCartney, et la narration les présente comme des ombres un peu mystérieuses, vite effacées, comme si la romancière voulait dire que pour elle tout s'était joué ailleurs et bien longtemps avant.
La revue de presse : Frédérique Roussel - Libération du 18 avril 2013
A Londres, en 1960, la jeune fille a dévidé en trois semaines son premier roman, les Filles de la campagne. Ses mémoires de vieille dame, intitulés comme en écho Fille de la campagne (éd. Sabine Wespieser), lui ont réclamé trois ans. Trois ans pour remonter à la source de ses souvenirs, parfois dans la douleur. Son existence a défilé sous sa plume, ses maisons, ses parents, ses amants, ses manuscrits, ses peurs, ses rêves...
Un jour, Edna O'Brien dit à son agent : «Quand je serai morte, des horreurs vont être écrites sur moi.» «Fais-le toi-même», s'entend-elle répondre. Elle qui n'avait jamais voulu cède. Ce ne sont pas tant les faits, les événements, les dates qu'elle veut graver dans le marbre, que restituer une vie intérieure, sa solitude, sa sensibilité. Mais revivre est difficile. Elle mime presque physiquement ce processus, les images, les scènes et les paroles qui surgissent au bout de son stylo. «Toutes les choses qui ont compté dans ma vie sont là.»
La revue de presse : Florence Noiville - Le Monde du 28 mars 2013
" Ne pensez pas que je suis particulièrement forte, dit Edna O'Brien. Les choses peuvent me blesser. Mais elles ne m'arrêtent pas. "...
Ces hauts et ces bas, l'écrivain nous les livre sans fard, avec sensibilité, auto-ironie et toute la distance dont on peut faire montre à son âge. Aucune nostalgie. Une rage de vivre, d'écrire, de jouer encore. Parce que, piano cassé ou pas, la grande romancière irlandaise garde, pour l'écriture, une oreille absolue.
La revue de presse : Marie-Laure Delorme - Le Magazine Littéraire, mars 2013
Le vent souffle, sans arrêt. Les pensionnaires sortent du couvent, plusieurs fois par semaine, pour longer le lac irlandais de Loughrea. Les jeunes filles marchent, deux par deux, dans un murmure silencieux. L'adolescente se souvient d'une scène en particulier. Le lac est gelé. Un homme en salopette arrive, muni d'un marteau de forgeron, pour briser les épaisses couches de glace. Les deux cygnes prisonniers du froid peuvent alors se mouvoir en liberté. Les passionnants Mémoires d'Edna O'Brien, commencés l'année de ses 78 ans, sont à l'image des deux cygnes se mettant à circuler dans les poches d'eau libérée...
Son écriture semble simple. Fille de la campagne est à ce titre un modèle. Le choc est grand entre un style limpide et un caractère trouble...
*Elle a eu envie de mourir ; elle a eu envie de vivre. Le goût de la liberté est le fil continu d'une vie cousue de plusieurs morceaux disparates. Fille de la campagne commence par le décès de sa mère en mars 1967. Retours incessants entre hier et aujourd'hui. Elle remercie, à la fin des Mémoires, les morts et les vivants. Elle est une fille de la terre.