La siesteL’université de Lille encourage ses étudiants à dormir à la bibliothèque

Lille : Les étudiants de l’université encouragés à dormir à la bibliothèque

La siesteParce qu’un esprit dans un corps reposé est plus productif, l’Université de Lille a fait installer des cabines de sieste dans le hall de la bibliothèque du campus Cité scientifique
Se faire choper en train de roupiller sur son bureau ou sur une table de bibliothèque universitaire reste assez mal vu.
Se faire choper en train de roupiller sur son bureau ou sur une table de bibliothèque universitaire reste assez mal vu. - R. Daly - Getty Images
Mikaël Libert

Mikaël Libert

Si la sieste est ancrée dans les traditions de beaucoup de pays, ce n’est pas encore le cas en France. Se faire choper en train de roupiller sur son bureau ou sur une table de bibliothèque universitaire reste assez mal vu. Enfin ça, c’était avant que l’Université de Lille installe des « capsules de sieste » au sein de deux de ses structures pour encourager les étudiants à « recharger les batteries entre deux cours ».

Depuis la rentrée de septembre, d’étranges dispositifs ont été installés à l’Illiad, sur le campus Cité scientifique, et à la BU de Droit-gestion, sur le campus Moulins. Pour le premier, il s’agit de « pod time », sortes de capsules individuelles équipés d’un matelas à l’intérieur desquelles on peut s’enfermer pour piquer un somme à l’abri des regards et isolé de l’environnement extérieur. A la BU, il s’agit plus simplement de « deux fauteuils pour s’isoler du bruit », précise sur X l’Université de Lille.

Une personne à la fois

Bon, même si les capsules sont en accès libre, il y a tout de même quelques règles à respecter, à commencer par ne pas y entrer à plusieurs personnes à la fois. Si l’université n’a pas non plus fixé de durée maximale pour la sieste, un panneau recommande toutefois « un temps de repos bref ».

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Ce qui n’est aujourd’hui qu’une expérimentation dans le cadre du projet LIBEL’UL, visant « notamment à améliorer la qualité des lieux d’accueil des étudiant·es », l’Université rejette le côté gadget. « Cela répond au constat que nous avons fait que beaucoup d’étudiants sont boursiers, beaucoup travaillent à l’extérieur, beaucoup sont fatigués parce qu’ils travaillent à l’extérieur tout en menant leurs études », assure à France Bleu Esther Dehoux, vice-présidente de l’Université de Lille.