Une ménagerie ordonnée qui a la cote
Depuis lundi, le centre lillois de don du sang de Lille se situe au 33, rue Charles-Saint-Venant*. Un déménagement qui vise à redynamiser les dons, sensibiliser les donneurs potentiels et relancer la collecte dans les entreprises. « On est en plein centre© 20 minutes
Depuis lundi, le centre lillois de don du sang de Lille se situe au 33, rue Charles-Saint-Venant*. Un déménagement qui vise à redynamiser les dons, sensibiliser les donneurs potentiels et relancer la collecte dans les entreprises. « On est en plein centre-ville, dans un secteur de forte activité. Beaucoup de salariés circulent entre midi et deux heures. A nous d’en tirer les bénéfices », souligne Patrick Sant’Agostino, de l’Etablissement français du sang Nord de France. Une salle de 1 200 m2 et des parkings sont mis à disposition des donneurs. Autant de conditions d’accueil qui, espèrent les acteurs du centre, enrayeront la chute des dons : en quinze ans, le site de Lille a vu ses dons annuels chuter de moitié. « De 30 000 dons on est passé à 15 000 », s’alarme Patrick Sant’Agostino. Cette situation ne s’étend toutefois pas à l’ensemble de la région (qui assure 15 % de l’approvisionnement national), et n’entache donc pas le moral des troupes. « On souhaite développer certains types de dons comme celui de plasma et revenir à 30 000 dons, comme avant », espère Patrick Sant’Agostino. F. B. *Ouvert du lundi au vendredi de 8 h à 17 h 30, le samedi de 8 h à 13 h. « Je suis tombé dedans étant petit ! » Franck Haelewyn n’a que 35 ans et pourtant, cela fait treize ans qu’il occupe le poste de directeur du zoo de Lille. Ce vétérinaire est un passionné, une espèce en voie de disparition. Avec humour, il gère un parc qui attire un million et demi de visiteurs par an. Ce qui en fait le huitième site le plus visité de France. Les vedettes du zoo, ce sont les deux rhinocéros : Christian et sa nouvelle épouse, Kenia. « Ils ne s’entendent pas très bien et font une garde alternée de leur jardin. On a donc l’impression qu’il n’y en a qu’un. » D’autres espèces rencontrent un vif succès : gibbons acrobates, serpents faussement endormis... En 2005, des pandas roux s’installeront à Lille. Mais le chouchou de Franck reste Sixteen, le basset privilégié qui niche sous le bureau de son maître. Cette ménagerie ordonnée ressemblait autrefois à un « bestiaire bizarroïde ». Dès sa création, en 1953, le parc présentait des animaux de ferme aux petits citadins. « Dans les années 1960, les gens revenaient d’Asie ou d’Afrique avec des animaux exotiques qu’ils finissaient par abandonner au zoo. » Quelques années plus tard, les parcs, considérés comme des lieux d’exhibition, s’attirent les foudres du public. Aujourd’hui, la vocation des zoos a fondamentalement changé : il s’agit de préserver la biodiversité et de sensibiliser l’homme au respect de l’animal. Ambre Debrume