Lille a le premier écoquartier labellisé « étape 4 » des Hauts-de-France

URBANISMELe quartier des Rives de la Haute-Deûle vient de recevoir le niveau ultime de la labellisation « écoquartier » décernée par le ministère de la Transition écologique. La ville entend aller encore plus loin pour la seconde phase des travaux de ce projet
Mikaël Libert

Mikaël Libert

L'essentiel

  • La seconde phase de travaux du projet des Rives de la Haute-Deûle va être lancée.
  • La première partie, sortie de terre il y a quelques années, a été labellisée « EcoQuartier étape 4 ».
  • Pour les nouveaux aménagements, la ville assure avoir une « ambition forte » autour de la biodiversité.

La ville de Lille vient de recevoir une distinction du ministère de la Transition écologique pour l’aménagement du quartier des Rives de la Haute-Deûle. En fait, il s’agit plutôt d’une nouvelle étape pour le label « EcoQuartier », déjà obtenu en 2013. La ville et l’aménageur, Soreli, ne vont pas s’arrêter là, puisqu’une nouvelle phase de travaux va être lancée sous peu avec des ambitions encore plus vertes.

Les Rives de la Haute-Deûle, c’est le « nouveau » quartier situé juste en face d’Euratechnologies. Avant qu’il ne sorte de terre, en 2014, l’endroit n’était pas folichon, déserté par les habitants et par les industries. Il y avait là 25 hectares à aménager de la manière la plus rationnelle possible, en appliquant le principe cher à Martine Aubry de mixité sociale et en laissant aussi un peu de place à la nature. Autant dire que ce n’était pas gagné d’avance.

« Une ambition forte autour de la biodiversité »

Pourtant, l’aménageur, la Soreli, a fait le job en parvenant même à faire labelliser son projet « EcoQuartier » dès 2013. A l’usage, les rives de la haute Deûle a été réévalué « par les habitants, visiteurs, acteurs du territoire et des experts indépendants », explique-t-on à la mairie de Lille. Les retours positifs lui ont permis de franchir l’étape 4 de ce label. Cela « confère à ce ''morceau de ville'' un caractère exemplaire en termes de prise en compte de l’environnement, de la mixité sociale et du renouvellement urbain », se félicite-t-on à la mairie.

Reste que l’aménagement de cet espace de 25 hectares n’est pas terminé. Jeudi, la ville et la Soreli doivent dévoiler les grandes lignes de la seconde partie du projet. Ce que l’on sait déjà, c’est que la mairie nous promet « une ambition forte autour de la biodiversité ».