VIDEO. Coronavirus à Lille : Premier jour d’un confinement différent
EPIDEMIE•C’est reparti pour au minimum un mois de confinement pour tenter de venir à bout de la deuxième vague de l’épidémie de coronavirusMikaël Libert
L'essentiel
- Vendredi, la France est entrée dans une nouvelle période de confinement.
- Il s’agit de lutter contre la seconde vague de l’épidémie de coronavirus.
- A Lille, la ville n’était pas aussi désertée que lors du précédent confinement en mars.
#RestezChezVous, bis. Ce vendredi, la France est entrée dans une nouvelle période de confinement, dernier recours pour stopper la deuxième vague de l’épidémie de coronavirus. La métropole de Lille, particulièrement touchée par la maladie, a vu ses rues se vider et ses boutiques baisser leurs rideaux comme si l’on était revenu quelques mois en arrière. Mais il y a tout de même quelques différences notables.
Personne n’était prêt lorsqu’il a fallu, mi-mars, entrer en confinement. Pourtant, au moins les premières semaines, les rues du centre-ville de Lille étaient désertes, au même titre que les routes. Mais ce vendredi, il en était tout autrement. Certes, ce n’était pas l’affluence des grands jours et rien par rapport à la veille, lorsque l’on avait l’impression que la ville entière était de sortie pour profiter du dernier jour de liberté.
Davantage de monde sur les routes et en ville
La première différence pouvait se ressentir dès le matin, sur les routes pour gagner le centre-ville de Lille. La circulation était beaucoup plus importante qu’en mars dernier et pas uniquement composée de camions.
Si la matinée ressemblait à celle de n’importe quel dimanche de mauvais temps, on a commencé à voir davantage de personnes flâner sur le coup de midi. Cette fois, les travailleurs en présentiel n’avaient pas besoin de faire des kilomètres pour trouver de quoi manger. Les commerçants ont vraisemblablement appris du premier confinement et beaucoup étaient déjà prêts en ce premier jour à vendre de la nourriture à emporter.
Le plus étrange a tout de même été de pouvoir se balader dans les rayons d’une grande enseigne multimédia comme s’il le confinement n’existait pas. Alors que la file de clients s’étirait jusque dans la rue la veille, il n’y avait personne ce vendredi.