Déconfinement à Lille : Et si on faisait du camping dans le coin, cet été ?
TOURISME•La métropole de Lille compte huit campings sur son territoire, méconnus des habitantsGilles Durand
L'essentiel
- A en croire un sondage réalisé pendant le confinement, environ un Français sur cinq ne comptait pas partir en vacances, cet été.
- 20 Minutes a sélectionné trois campings de la métropole de Lille pour tester le camping de proximité.
Les Nordistes vont-ils passer les vacances près de chez eux ? A en croire un sondage réalisé pendant le confinement, environ un Français sur cinq ne comptait pas partir en vacances, cet été. L’occasion pour les métropolitains de Lille, en manque de campagne, de tester le camping de proximité ? 20 Minutes a sélectionné trois des huit campings de la métropole de Lille.
Le plus « grand » à Sainghin-en-Mélantois
Le camping du Grand Sart est né dans les années 1970, à l’époque où les agriculteurs avaient le droit d’accueillir les caravanes. Depuis 2010, Véronique Cabaret a repris le camping familial qui compte 80 emplacements sur plus de 2 hectares. Accueillant des résidents à l’année, elle n’a pas été obligée de fermer les portes de ce petit village.
« Nous avons une cinquantaine de personnes qui logent ici à l’année, essentiellement des métropolitains, retraités ou actifs qui vivaient en appartement », explique-t-elle. Néanmoins, la clientèle de passage est restée longtemps interdite cette année, provoquant une perte de chiffre d’affaires.
« A partir d’avril, nous avons beaucoup de touristes étrangers, jusqu’en Italie qui viennent voir les classiques cyclistes dont Paris-Roubaix, détaille la gérante. Nous profitons aussi des événements comme la Braderie de Lille ou les concerts au Stade Pierre-Mauroy de Villeneuve d’Ascq. » Il paraît que des groupies d’Indochine ont déjà réservé pour l’an prochain.
Le plus « nature » à Houplines
La commune d’Houplines, près d’Armentières, héberge trois campings. Mais l’un d’entre eux a une particularité. Le « Pont Charlet » est, en effet, un des rares campings naturistes de la région. « Nous accueillons une clientèle assez fidèle, raconte Jean-Michel, gérant des lieux. Sur les 40 emplacements, 32 sont destinés à des résidents habituels, dont un tiers sont des Belges. »
Avec la crise sanitaire, le camping a dû reporter sa date d’ouverture du 4 avril à la mi-juin. « C’est un coup dur financier, explique-t-il. Car nous commençons à accueillir notre clientèle de passage, généralement des Britanniques et des Néerlandais, à partir de mai et elle représente environ 500 nuitées. »
Le plus « municipal » à Herlies
Il s’agit du dernier camping municipal de la métropole. Et l’un des plus coquets. « Le vert feuillage » propose entre avril et la fin octobre plus de 90 emplacements dont la majorité occupée par des mobil-homes. Après avoir dû rester fermé plus longtemps que prévu à cause de l’épidémie, il doit rouvrir en juin sous la houlette de la nouvelle majorité municipale.
« Au plus fort de la saison, nous accueillons environ 300 personnes, des jeunes en tente, en caravane ou en camping-car qui côtoient les résidents en mobil-home », indique le gardien.