INTERVIEWPauline et Aurélie vivront la finale de « Pékin Express » séparées

« Pékin Express » : « Le plus dur, c’est de ne pas pouvoir regarder ensemble l’émission », confient les Nordistes Pauline et Aurélie

INTERVIEWDouze ans après leur première finale ensemble, les sœurs nordistes Pauline et Aurélie espèrent cette fois remporter la victoire de « Pékin Express »
Mikaël Libert

Mikaël Libert

Ce mardi soir, à 21h05, M6 va diffuser la grande finale de son émission mythique, « ». En lice pour remporter la victoire, et jusqu’à 100.000 euros : un couple corse, Julie et Denis, et les sœurs nordistes, Pauline et Aurélie. Ces dernières avaient déjà participé à la saison 3, en 2008, et s’étaient hissées en finale. Rencontre téléphonique, confinement oblige, avec ces deux très dynamiques blondes.



Vous en êtes à deux participations à Pékin Express pour l’une et trois pour l’autre. Comment avez-vous mis le pied dedans la première fois ?

(Pauline) J’étais fan des premières saisons. Un jour, j’ai dit à Aurélie « viens on va rigoler, on va faire un casting. C’est une émission sympa, tu voyages, t’as un euro par jour et tu dors chez les gens. »

(Aurélie) Je lui ai dit oui, tout en pensant que nous ne serions jamais prises. Et quand nous avons été retenues, on s’est dit « mais c’est dingue, qu’est-ce qu’on va faire là-bas, qu’est-ce qui va nous arriver. »

(Pauline) Il fallait partir à l’autre bout du monde et laisser mon fils qui à l’époque n’avait que 16 mois. Après, nous nous sommes rendu compte de la chance que nous avions. Sauf que nous pensions faire une ou deux étapes et pas partir pendant 54 jours avec zéro coup de téléphone à nos familles.

Pauline et Aurélie, les nordistes, sont en finale de Pékin express.
Pauline et Aurélie, les nordistes, sont en finale de Pékin express. - P.Robert / M6

Avant Pékin express, vous aviez déjà fait des voyages comme ça, un peu roots ?

(Aurélie) A l’époque, pas du tout.

(Pauline) Les seules choses incroyables que nous avions faites, c’étaient des colonies de vacances ! Les autres binômes n’arrêtaient pas de nous raconter leurs voyages, et nous, nous étions les cht’ites lilloises qui sortaient de leur campagne pour découvrir le monde.

Et du coup, cette expérience a changé votre façon de vivre ensuite ?

(Aurélie) On a mis du temps à revenir à la réalité. Et puis ça t’ouvre l’esprit. J’étais avec quelqu’un depuis 7 ans et je me suis dit que ce n’était pas la vie que je voulais. Pareil au niveau professionnel, on a tout changé.

La téléréalité, avec des caméras qui vous suivent partout, ça vous a posé un problème ?

(Aurélie) En fait, nous ne nous en rendions même pas compte, parce que nous sommes totalement naturelles dans tout ce que nous faisons. Nous sommes comme ça dans la vie de tous les jours.

(Pauline) Quand nous sommes rentrées de l’aventure, c’était très compliqué. Dès que tu sortais de chez toi, il y avait plein de gens qui te posaient plein de questions. Tu signais plein d’autographes, c’était hallucinant. Alors que pour nous, il n’y avait rien d’exceptionnel. Nous avions juste eu la chance de faire cette émission. C’est comme si nous avions fait un voyage et que tous ces gens avaient un peu participé avec nous.

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Vous n’avez pas dû hésiter longtemps avant d’accepter de repartir ?

(Pauline) Tout de suite ça a été un grand oui. On a de super conjoints, mais ils n’ont pas eu leur mot à dire !

(Aurélie) On ne sait jamais où on part avant d’arriver à l’aéroport. Mais du coup, ça a été l’occasion de découvrir la Russie, la Mongolie intérieure et la Chine, des pays que nous ne connaissions pas.

Le fait de participer à la saison anniversaire, ça fait quelque chose non ?

(Aurélie) Quand nous nous sommes rendu compte des binômes emblématiques qui allaient participer, on a pris peur. Nous nous sommes dit que ça allait être dur et ça s’est vérifié pendant le tournage. L’écart entre le premier et le dernier binôme était de maximum une demi-heure.

(Pauline) Tous étaient super forts, et c’était là la grande difficulté. Ce qui nous a permis de nous en sortir, c’est la rage et notre complicité. On ne lâche rien, même quand on négocie des voitures.

Vous allez retenir quoi de cette nouvelle aventure ?

(Aurélie) Les paysages mais surtout les rencontres. Je me souviens de cette dame chez qui nous sommes allées dormir en Chine.

(Pauline) Elle sortait de l’hôpital le matin et nous, nous sommes arrivées vers minuit et elle nous a quand même fait à manger. C’est un truc de dingue. Vous le feriez-vous, accueillir un inconnu qui débarque à minuit et lui faire à manger ?

Il paraît qu’en Chine, les gens sont fascinés par les blondes. Ça vous a aidé ?

(Aurélie) C’est totalement l’inverse en fait. Les blondes, en Chine, ça fait peur. Franchement, nous avons galéré comme des malades. A la fin, nous an avions marre d’être blondes.

(Pauline) Il est arrivé qu’à cause de ça, nous ayons dû prendre jusqu’à 40 voitures sur une seule course.

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Comment vivez-vous l’actualité, l’épidémie de coronavirus, le confinement ?

(Aurélie) Le plus dur, c’est de ne pas pouvoir regarder ensemble l’émission. C’est une période très difficile mais qui fait naître une telle solidarité entre les gens. On réapprend à vivre différemment pour mieux se retrouver après. Nous travaillons toujours dans l’entreprise familiale à Orchies et mon homme est pompier, celui de Pauline policier. Nous sommes en plein dedans.

(Pauline) La diffusion de l’émission pendant cette période est une bonne chose. Nous recevons plein de messages de gens pour nous dire que nous sommes leur moment d’évasion le mardi soir. Ça réchauffe le cœur et ça me fait oublier que je ne peux pas regarder avec ma sœur alors que d’habitude, Pékin express, c’est un peu une fête de famille.

Savez-vous ce que vous allez faire à la fin du confinement ?

(Pauline) Accessoirement, je vais essayer de me marier. Heureusement, nous avions décidé de faire cela au mois de novembre.

(Aurélie) Et moi, mon homme m’a demandé en mariage entre les deux voyages, après la Russie et juste avant que je reparte, histoire d’être sûr que je gagne bien les 100.000 euros !