ÉPIDÉMIEDes mesures pour endiguer la propagation du coronavirus dans le Nord

Nord : Des mesures pour tâcher d’endiguer la propagation du coronavirus

ÉPIDÉMIELa préfecture interdit notamment les rassemblements de personnes en milieux confinés
Mikaël Libert

Mikaël Libert

Dans la foulée des annonces faites, samedi, par le ministre de la Santé, la préfecture du Nord a appliqué les consignes gouvernementales pour lutter contre la propagation du coronavirus dans le département. Des mesures contraignantes ont été prises par arrêté préfectoral.

Le « stade 2 de la stratégie d’endiguement au Coronavirus » a été activé, samedi. Dans le Nord, cela se traduit par un arrêté « interdisant l’ensemble des rassemblements de plus de 5.000 personnes organisés dans des milieux confinés. » La validité de cet arrêté court jusqu’au 14 mars mais elle pourrait être prolongée en fonction de l’évolution de la situation.

Le carnaval de Dunkerque sous surveillance

C’est un événement du carnaval de Dunkerque qui, en premier, a fait les frais de cette mesure contre le Covid-19. En effet, le bal des Gigolos Gigolettes, qui devait se dérouler samedi soir, a été annulé. En revanche, la bande de Malo, prévue ce dimanche, a été maintenue, celle-ci se déroulant à l’extérieur.

Il restait une incertitude au sujet de la rentrée scolaire qui doit intervenir, lundi, dans le Nord. Le préfet a rappelé qu’à ce stade « il n’y a pas de mesures particulières pouvant conduire à la fermeture de ces établissements et équipements » scolaires. Il existe en revanche des consignes de confinement à domicile pour les élèves ou personnels éducatifs revenant des zones d’expositions identifiées : Chine (Chine continentale, Hong Kong, Macao), de Singapour, de Corée du Sud, d’Iran, ou des régions de Lombardie et de Vénétie en Italie. De même, les voyages scolaires prévus dans ces zones ou avec escale dans ces zones doivent être annulés.

Pour les entreprises, c’est en interne que doivent être prises et mises en œuvre les mesures pour endiguer l’épidémie. C’est par exemple le cas chez Arc International qui, entre autres consignes, interdit jusqu’à nouvel ordre à ses salarias de se serrer la main ou de se faire la bise.