TRANSPORTLa SNCF propose de dédommager les usagers pénalisés en Hauts-de-France

Grève à la SNCF : Un dédommagement proposé aux usagers pénalisés dans les Hauts-de-France

TRANSPORTLa région des Hauts-de-France avait plusieurs fois insisté pour que le transporteur ferroviaire sorte le porte-monnaie
Mikaël Libert

Mikaël Libert

Ça ne coûte rien de demander. Dans une lettre adressée, mercredi, à Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France, la SNCF a proposé des solutions pour dédommager les usagers des TER fortement pénalisés par le mouvement de grève contre la réforme des régimes de retraite. Mais pour indemniser la région, c’est une autre histoire.

Dans son courrier, Franck Lacroix, directeur général TER à la SNCF, reconnaît que la région a été fortement impactée par la grève depuis le 5 décembre. Mais il assure aussi que tout a été mis en œuvre pour « afficher et réaliser un service croissant ». Il se félicite d’ailleurs que, mercredi, l’offre TER atteignait 5 trains sur 10, même si ce chiffre est tombé à 3 sur 10 ce jeudi.

Les modalités de remboursement restent à définir

Mais bon, on ne va pas chipoter. Du coup, la SNCF se propose de procéder « au remboursement total des voyageurs ayant souscrit un abonnement pour le mois de décembre, qu’il soit annuel, mensuel ou hebdomadaire ». Les abonnés à l’année n’auront rien à faire, le transporteur envisageant de ne simplement pas les prélever en février.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Pour les autres, il va falloir y mettre du sien. En effet, il n’y aura a priori rien d’automatique et l’on s’oriente davantage sur un remboursement sur demande. Pour autant, les modalités précisent restent à déterminer d’ici au 15 janvier.

Outre les usagers, la région avait aussi demandé, dès le mois de novembre, un dédommagement de la part de la SNCF pour « rupture du contrat de service public ». En cause à l’époque, et selon la région, la suppression de nombreux TER au profit des lignes de TGV. Sur ce point, Franck Lacroix ne s’est pas avancé.