Armentières : Le propriétaire de la panthère noire échappée court toujours
FAUVE•L’animal était détenu dans un appartement par un particulier actuellement en fuiteM.L. avec AFP
Le propriétaire de la panthère noire capturée, mercredi, sur le toit d’un immeuble d’Armentières, est « toujours recherché » par les autorités, a-t-on appris, jeudi, auprès de la police. Il s’agit d’un « particulier » qui gardait le fauve chez lui et avait laissé une fenêtre ouverte.
« Une enquête est en cours, pour entendre le propriétaire qui hébergeait l’animal » dans des conditions « qui restent à déterminer ». Mais, « au moment de l’intervention des secours, le logement était vide et aucun suspect n’a encore été interpellé à ce stade », a expliqué un porte-parole de la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) du Nord.
Le propriétaire en fuite
Les policiers ont « recueilli des témoignages divergents », indiquant pour certains « que le propriétaire était parti en vacances », pour d’autres qu’il avait quitté son logement « peu de temps » avant l’arrivée des pompiers, a détaillé ce porte-parole.
Sur le plan pénal, le propriétaire sera poursuivi « a minima pour mise en danger d’autrui […] par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence ». Un délit passible d’un an de prison et de 15.000 euros d’amende.
« En collaboration avec la police », l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a également ouvert une enquête « pour déterminer le cadre légal de détention de l’animal », notamment « son origine » ou « la manière dont il est arrivé à Armentières », a indiqué Stéphane Souriau, chef de la brigade Nord de l’ONCFS. Ce dernier a ajouté que la détention sans autorisation d’espèces sauvages, notamment dangereuses ou protégées, « est passible de trois ans d’emprisonnement et de 150.000 euros d’amende ».
La panthère, capturée en douceur après avoir été anesthésiée par un vétérinaire du SDIS, avait été confiée à la LPA, mercredi soir. Agé de « cinq à six mois », l’animal « se porte bien », selon l’association. Le fauve a été transféré, jeudi, au parc zoologique de Maubeuge. Une nouvelle étape avant son accueil définitif dans un sanctuaire dont la localisation n’a pas été précisée.