CINEMAAntoine de Maximy veut maintenant «mourir dans les Carpates»

VIDEO. «J'irais mourir dans les Carpates»: «Si je ne me secoue pas, je ne le ferai jamais», admet Antoine de Maximy

CINEMALe réalisateur de « J’irai dormir chez vous » part à la rencontre d’éventuels contributeurs dans toute la France pour financer sa première fiction au cinéma
Le réalisateur Antoine de Maximy.
Le réalisateur Antoine de Maximy. - G. Durand / 20 Minutes
Gilles Durand

Propos recueillis par Gilles Durand

L'essentiel

  • Le réalisateur Antoine de Maximy, vedette de la série J’irai dormir chez vous, veut se lancer dans la fiction.
  • Faute de financement de l’industrie cinématographique, il a lancé un crowdfunding pour pouvoir tourner.
  • Pour mobiliser les éventuels donateurs, le réalisateur propose des master class de son travail dans toute la France.

Avec J’irai dormir chez vous, il a connu la notoriété télévisuelle. Aujourd’hui, le réalisateur Antoine de Maximy a décidé d’abandonner le reportage pour se lancer dans la fiction. Sans le soutien des professionnels du cinéma, le globe-trotteur à la chemise rouge a choisi de se lancer dans l’aventure grâce à un financement participatif.

Pour motiver les donateurs, il sillonne la France. Dimanche soir, il sera à Wasquehal*, près de Lille, pour évoquer son nouveau projet.

En quoi consiste ce projet ?

Dans le film J’irai mourir dans les Carpates, je disparais dans un accident de voiture lors du tournage de J’irai dormir chez vous. Mon corps n’est pas retrouvé mais les bagages et le matériel sont rapatriés à Paris. La monteuse de la série décide de terminer ce dernier épisode. Mais les détails de certaines images l’intriguent.

C’est un mélange de documentaire et de fiction…

Les rushes qui parviennent à la monteuse, dans le film, sont effectivement tournés dans les conditions du documentaire, mais la partie fiction doit se faire avec des acteurs. Qui ? Je ne sais pas encore. Cela dépendra du budget.

Depuis combien de temps nourrissez-vous ce projet ?

Ça fait sept ans que l’idée me trotte dans la tête. Je viens d’avoir 60 ans. Ça a été le déclic. Je me suis dit que si je ne me secouais pas le cul, je ne ferais jamais ce film. Les professionnels du cinéma hésitent trop à investir dans ce film qui sort des cases.

C’est surprenant car le succès de J’irai dormir chez vous vous donne une grande notoriété…

Il y a quinze ans, quand j’ai proposé l’émission aux grandes chaînes de télévision, elles ont toutes refusé. Elles n’y croyaient pas. Je me heurte aux mêmes réticences aujourd’hui. Il me faut 200.000 euros pour commencer. Grâce au crowdfunding, j’ai réuni les deux tiers de la somme. Si tout va bien, je commence à tourner en septembre. Après, on verra.

Vous ne vous contentez pas de lancer un appel via Internet, vous allez à la rencontre d’éventuels contributeurs…

Depuis le début du mois, j’ai déjà parcouru 4.500 km pour participer à 25 ou 26 rencontres. Je fais ce qu’on appelle une master class. Ce n’est pas vraiment ça mais j’explique et je justifie mon travail en montrant des extraits de J’irai dormir chez vous. Je parle aussi du rapport au danger quand je voyage pour la série.

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Pourquoi Wasquehal ?

C’est un cousin qui m’a invité. Je vais partout, même dans les plus petites salles des fêtes de village. C’est souvent complet, mais en même temps, c’est gratuit. Le principal, c’est d’avoir le plus de contributeurs possible sur ce projet.

* Les réservations sont closes.