VIDEO. Somme : Le rappeur Stomy Bugsy au chevet de poules pondeuses en batterie
FAITS DIVERS•Le rappeur Stomy Bugsy a participé à la libération de deux poules dans un élevage en batterie pour dénoncer les conditions de vie des animauxGilles Durand
Infiltré au milieu d’un élevage de poules pondeuses. L’association DxE France a organisé, dans la nuit de vendredi à samedi, une visite dans un élevage de poules pondeuses en batterie, près d’Amiens, dans la Somme. Le rappeur Stomy Bugsy a accepté de se joindre à l’équipe de l’activiste Amadeus VG Humanimal, pour découvrir les conditions de vie « misérables » de ces animaux.
Dans une vidéo postée sur Facebook, on les voit libérer deux poules pour les emmener chez une famille d’accueil, près de Rambouillet. « Nous sommes entrés illégalement, mais sans infraction. En général, les élevages industriels ne sont pas fermés à clé. Nous comptons d’ailleurs y retourner pour libérer d’autres poules, de la même manière », raconte William Burkhardt, porte-parole de DxE France.
« 69 % des œufs sont produits dans ces conditions »
Cette antenne d’une association californienne de protection des animaux est implantée depuis trois mois en France. « Nous menons des enquêtes sur les conditions de vie des animaux élevés pour leur nourriture et nous allons commencer à organiser des opérations de sauvetage », ajoute-t-il.
« Cet élevage n’a rien d’une exception car 69 % des œufs français sont produits dans ces conditions lamentables et misérables pour les animaux. Comme les consommateurs achètent de plus en plus d’œufs produits en plein air, ces œufs servent à l’agroalimentaire, notamment pour fabriquer des gâteaux industriels », assure DxE France.
Les deux premières poules libérées ont été baptisées Liberty et First par Stomy Bugsy. « Ça a été facile de le convaincre de participer à cette action car il est végan. Il avait déjà réalisé une vidéo pour Peta. On espère que d’autres personnalités accepteront de se mobiliser, dans l’avenir, pour la cause animale. Même si elles ne sont pas véganes. Juste pour voir leur réaction devant ce spectacle horrible », explique William Burkhardt.