SOCIETEA Lille, la solidarité menstruelle arrive sur le devant de la scène

Lille: Quand la solidarité menstruelle arrive sur le devant de la scène

SOCIETEPlusieurs actions ont été lancées dans la métropole Lilloise visant à dénoncer le coût des protections hygiéniques…
Mikaël Libert

Mikaël Libert

Une seule règle, la solidarité. Entre 13 et 51 ans, chaque femme devra subir ses menstruations pendant près de 1.900 jours. Une belle galère qui, en plus d’être douloureuse, coûte très cher. Jusqu'à 23.000 euros pour toute une vie en comptant tout. C’est pour s’attaquer à ce dernier problème que deux actions ont vu le jour dans la métropole Lilloise.

La première initiative a été lancée, lundi, par le collectif de citoyens «Et pendant ce temps là, le Tampax ». Leur idée était d’appeler tout un chacun à donner des protections hygiéniques afin de les redistribuer aux femmes en situation de précarité (SDF, migrantes…) pour lutter contre la précarité menstruelle. Des points de collecte ont été installés dans divers lieux de la métropole dont la liste se trouve sur le compte Facebook du collectif. L’opération doit se terminer dans à la fin du mois.

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Pour les étudiantes

Dans la foulée, c’est l’Université de Lille qui a dévoilé une autre initiative de solidarité menstruelle. C’est Sandrine Rousseau, vice-présidente à la vie étudiante et à l’égalité femme-homme à l’Université de Lille, qui porte cette opération. Du 14 au 17 janvier, 30.000 « kits de protections hygiéniques » vont être distribués gratuitement à toutes les étudiantes de la fac, sans distinction de revenus. Chaque kit contient une vingtaine de tampons et serviettes. « Nous avons aussi pensé à donner des cups, mais ce sera dans un second temps », assure-t-on à l’Université de Lille. Précisons que l’ancienne élue écologiste compte renouveler cette opération chaque année.

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C’est aussi mardi que l’association Règles élémentaires a décidé de lancer une campagne de financement participatif pour assurer la fabrication de boîtes à dons pour ses collectes de protections périodiques. La création de cette association, en 2015, est le fait d’une étudiante parisienne. Son action est nationale et, en trois ans, Règles élémentaires revendique la collecte et la redistribution de 250.000 tampons et serviettes à environ 25.000 femmes.