IL FAIT CHAUDMalgré la sécheresse, il y a encore de l'eau dans les Hauts-de-France

Sécheresse: Pas de panique, il y a encore de l'eau dans les Hauts-de-France, mais...

IL FAIT CHAUDLe niveau global des nappes phréatiques de la région Hauts-de-France n'a rien d'alarmant, pour l'instant...
Illustration de la sécheresse.
Illustration de la sécheresse. - M.Libert / 20 Minutes
Gilles Durand

Gilles Durand

L'essentiel

  • L'absence de pluie de ces dernieres semaines met la région Hauts-de-France dans une situation préoccupante, mais loin d'être alarmante.
  • Seuls les secteurs de l'est des départements de l'Oise et du Nord pourraient se retrouver bientôt en situation d'alerte sécheresse.
  • Il est tombé à la station de Lesquin, près de Lille, 7,7 mm d'eau, en juin, contre 64,6 mm en moyenne à la même période.

Des champs qui prennent feu à cause de la sécheresse, un plan canicule déployé dans le Pas-de-Calais, le Nord, l'Aisne et la Somme… La météo de ces dernières semaines a mis la région Hauts-de-France dans une situation préoccupante, mais qui est loin d’être alarmante, à en croire la direction de l’Environnement (Dreal).

En effet, les niveaux hydrologiques restent, pour l’instant dans la norme. « Le niveau des nappes phréatiques du Nord et du Pas-de-Calais étaient plus bas, en 2017, du fait d’un manque de pluies au printemps, explique la Dreal. Les nombreuses précipitations de l’hiver dernier ont permis de recharger les nappes phréatiques, mais de manière peu homogène. »

Le Nord, bientôt en situation d’alerte

Ainsi, certains secteurs inquiètent tout de même. C’est le cas notamment de l’est des départements de l’Oise et du Nord. « Il est probable que des secteurs comme l’Avesnois ou le Cambrésis basculeront bientôt en situation d’alerte, prévoit la Dreal. Dans ces secteurs, les évolutions se font très vite car les nappes sont fragiles et très sollicitées car ces dernières alimentent notamment la métropole de Lille. »

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Une métropole de Lille où, au contraire, le niveau des nappes restait assez haut à la fin du mois de juin. Et ce malgré une chaleur plus élevée que la normale (+1,5 °C) et un manque flagrant d’épisodes pluvieux : il est tombé à la station de Lesquin, près de Lille, 7,7 mm d’eau, en juin, contre 64,6 mm en moyenne à la même période.

Déficit de précipitation de 80 %

Dans la région, le déficit moyen des précipitations approche les 80 % et atteint 88 % dans le Pas-de-Calais. En comparaison, ce déficit était de 92 % en juin 1976, année de référence quand on évoque la sécheresse.

« La situation est loin d’être comparable à la fameuse année 1976, mais la prudence reste de mise dans une région où il est fréquent d’entendre qu’on ne manque pas d’eau », souligne la Dreal.

Et de citer l’exemple des cours d’eau qui se retrouvent à sec, pour les plus petits. « Cette situation aura des conséquences sur la faune et la flore », déplore la Dreal.