INTERVIEWPierre Richard, parrain d'un festival à Lille, confie son lien avec le Nord

VIDEO. Lille: «C'est dans un cinéma de Valenciennes que j'ai décidé de faire de la comédie», raconte Pierre Richard

INTERVIEWLe comédien Pierre Richard sera le parrain de la première édition du festival CineComedies, entièrement consacré aux comédies et qui se tiendra à Lille, du 27 au 30 septembre 2018…
Gilles Durand

Propos recueillis par Gilles Durand

L'essentiel

  • Un nouveau festival de cinéma, consacré aux comédies, va voir le jour à Lille, en septembre.
  • L’acteur Pierre Richard, originaire de Valenciennes, sera le parrain du festival.
  • C’est l’acteur Danny Kaye qui a incité Pierre Richard à faire du cinéma.

Les comédies vont débarquer à Lille. Du 27 au 30 septembre se tiendra la 1re édition du festival CineComedies qui aura pour parrain Pierre Richard. Originaire de Valenciennes, l’acteur a accepté d’incarner ce nouveau rendez-vous cinématographique lillois. Une rétrospective et un documentaire inédit lui seront consacrés. Le comédien animera également une masterclass.

Qu’est ce qui vous a motivé à être le parrain de ce festival ?

La comédie, c’est mon jardin extraordinaire. Je suis ravi qu’on parle des fleurons de la comédie. En plus, je connais l’organisateur, Jeremie Imbert, depuis une quinzaine d’années. Lorsqu’il m’a dit que le festival aurait lieu à Lille, je n’ai pas hésité. Quand j’étais jeune, je venais à Lille écouter du jazz.

« Je reste très attaché à cette région qui est la mienne. Je n’aurais peut-être pas eu la même réponse dans une autre ville de France. Recevoir un hommage à Lille est plus flatteur pour moi. »

Justement, quel est votre rapport avec le Nord ? Est-ce le même que celui de Dany Boon ?

Non. Je viens d’une famille bourgeoise et je ne parle pas ch’ti. Je n’y ai pas vécu longtemps mais j’y passais les vacances. Je suis quand même resté à Valenciennes les quatre années précédant le bac, pendant l’adolescence. C’est important. Je me souviens de Notre-Dame de Valenciennes et du lycée Wallon.

Vous y avez encore des attaches ?

J’ai toujours gardé mes copains du Nord. Malheureusement, il n’y en a plus qu’un seul. Et ma famille a disparu. Mais Valenciennes a été une étape importante de ma vie. La preuve, c’est dans un cinéma valenciennois, le Noveac, aujourd’hui disparu, que j’ai eu la révélation de ma vie. J’ai décidé de faire de la comédie en voyant un film avec Danny Kaye qui était une énorme vedette, à l’époque. J’avais 18 ans.

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Vous avez demandé que Mon oncle de Jacques Tati soit projeté. C’est votre référence en termes de comédies ?

Jacques Tati en fait partie. Sa présence et cette gestuelle si personnelle : je me sentais de la même famille. Mais j’adore aussi Charlie Chaplin et Buster Keaton, chacun pour des raisons différentes. Des gens comme Jerry Lewis ou les Marx Brothers m’ont aussi marqué. Aujourd’hui, je me sens très proche d’Abel et Gordon avec qui j’ai tourné Paris Pieds nus. J’adore leur univers burlesque et poétique. Je ne me suis toujours pas remis du tournage, mais dans le bon sens du terme.