Plus de peur que de mal. Mardi après-midi, les pompiers ont dû intervenir à l’Ecole nationale supérieure des Arts et Métiers (Ensam) de Lille. Une fissure avait été signalée par un passant au sommet d’une des cheminées en briques, haute d’environ 50 mètres, selon La Voix du Nord.

Après les orages​ que la région a essuyés ces derniers jours, le principe de précaution a été appliqué. La rue Camille-Guérin, qui longe les bâtiments, a été coupée à la circulation et une vingtaine de personnes ont été évacuées des lieux.

Périmètre de sécurité

Cette cheminée fait l’objet depuis plusieurs mois d’un projet de restauration. L’appel d’offres se termine d’ailleurs ce mercredi. L’entreprise choisie pour ce chantier très particulier sera connue dans les jours prochains, selon nos informations. Le périmètre de sécurité pourrait rester en vigueur jusqu’au début des travaux.

« Il n’y a pas lieu de s’inquiéter outre mesure. Si ces cheminées sont entretenues tous les 25 ans environ, elles tiennent, même face aux intempéries, rassure Franck Larère, de l’association roubaisienne Non-Lieu, qui milite pour la rénovation des cheminées d’usine. Par exemple, l’effondrement de la cheminée qui a eu lieu à Leers en 2014 après une tornade était dû à une utilisation inadaptée. »

Il reste environ 150 cheminées d’usine dans la métropole lilloise, dont une vingtaine sur Lille et 70 sur le territoire de Roubaix et Tourcoing.